C’est aussi dans ces temps où les princes ne se montraient qu’à moitié, que le roi s’amusant à la campagne (à Clagny sans doute) à renverser à demi les fauteuils des dames, passa droit derrière celui de madame Scarron, en disant : Pour celle-là je n’oserais.
Bossuet lui avait souvent parlé là-dessus avec une liberté digne des premiers siècles et des premiers évêques de l’église ; il avait interrompu le cours de ses liaisons plus d’une fois ; il avait osé poursuivre le roi qui lui avait échappé.
* * * — Tous comptes faits avec Dumineray, le seul éditeur de Paris qui, sous l’état de siège, ait osé prendre en dépôt notre pauvre En 18..
Allez en France, allez en Flandre, en Allemagne ou en Suède, priez la vieille qui tricote ou la jeune fille qui bêche de vous chanter « l’histoire de l’amoureux qui se noya en nageant vers sa belle, l’histoire où il y a une tour et dans la tour un flambeau » : si elle daigne ou si elle ose, la vieille ou la jeune vous chantera, version flamande214 : « Ils étaient deux enfants de roi, ils s’aimaient si tendrement.
J’ose leur objecter qu’à mon avis doctrine pèche par la base et qu’on en voit, du premier coup, la fragilité.
L’abbé Goujet n’a pas osé la mettre dans son ouvrage, « parce que, dit-il, je ne veux pas donner une nouvelle vie à des libèles diffamatoires ».
L’abbé Vatri l’a défendue également : il ose dire qu’elle étoit un vrai chant musical, & regrette fort que nous n’ayons pas cette musique.
Pour reprendre sa marche ascendante, il faut qu’elle ose, il faut qu’elle travaille à s’enrichir et à se compléter, il faut qu’elle s’assimile ce qu’il y a de bon dans les écoles adverses, il faut qu’elle ne craigne pas trop une certaine division dans son propre sein, car la diversité des points de vue semble être un des caractères essentiels de l’esprit philosophique ; il faut enfin qu’elle prépare des matériaux à la reconstruction d’une philosophie nouvelle.
Peut-être un autre que La Fontaine n’eut pas osé s’exprimer aussi simplement ; mais la bonhommie a bien des droits.
Mais que penseriez-vous de moi, si j’osais vous dire que toutes ces têtes de ressuscités, belles sans doute et de grand effet, sont fausses ?
Il a la conscience de son talent, de son génie, j’ose dire… C’est peut-être pour cela que les discussions d’argent font plus que lui répugner : il ne les comprend même pas.
interrompit une d’elles, je n’oserai jamais me montrer en compagnie d’un pareil individu : il est toujours mis comme une révolution !!!
J’oserais dire plus : s’il était possible, ce qui heureusement n’est pas, d’achever une constitution comme on achève un temple ou un palais, il faudrait s’en abstenir ; car que feraient nos neveux, et que deviendrait leur indépendance ?
nous voilà bien loin des Soirées de Saint-Pétersbourg que Mme de Blocqueville, dans son titre, a osé rappeler !
Et voilà le reproche que je fais à ce livre tout d’abord, — sans préjudice des autres qui viendront après, — parce que les autres regarderont plus le temps où de pareils livres se publient, que la femme ou les femmes qui osent les publier… Je ne suis pas assez niaisement pédant pour parler morale à une Cosaque qui fait sauter son désir, — comme son cheval, — par-dessus toutes les barrières, sous lesquelles les autres femmes, qui ne sont pas Cosaques, coulent parfois subtilement le leur.
Un acte de vertu est un bout d’étoffe, un peu mince et un peu court, pour tailler là-dedans un roman qui ose s’appeler de ce grand nom : Vertu.
qui ose aujourd’hui l’histoire, a consacré à la Femme (genre et espèce), sa puissance de talent et ses travaux historiques… Elle a déjà écrit la Femme de l’Inde, la Femme de la Bible, la Femme grecque et la Femme romaine, et elle nous promet la Femme chrétienne, la Femme du moyen âge et la Femme moderne.
L’ancien Régime et la Révolution sont-ils enfin jugés souverainement et de manière à ce qu’on n’ose plus y revenir ?
Plus timide que celui qui tremblait devant la statue sortie de ses mains, il a tremblé devant la majesté d’un titre qui n’est pas sorti de sa plume, et il n’a osé que le mot d’Études… Or, Études est un mot qui dit l’effort, mais qui ne dit pas la réussite.
Nous pensons qu’en les dirigeant, qu’en exerçant sur eux la haute main qu’ils doivent toujours sentir, invisible et présente, sur leur tête, les théâtres peuvent servir à mieux qu’à l’amusement, c’est-à-dire à l’éducation des peuples ; seulement, ici, oserait-on vraiment nous opposer la littérature dramatique ?
C’est une fonction qu’on choisit et qu’on se décerne ; mais, si l’on n’a pas ce que j’appelle « l’esprit historique », c’est une fonction qui se retourne contre celui qui ose la remplir avec des facultés indignes d’elle.
L’autre volume est la Correspondance, charmante de grâces très diverses, mais à la souple trame de laquelle j’ose préférer les pensées que Joubert y pique du bec de sa plume enchantée, comme on pique, sur la tenture en soie d’un lambris, des papillons à nuances célestes.