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2341. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (1re partie) » pp. 337-416

Voltaire, moins emphatique, mais toutefois plus réellement sensible, plaignit la démence de Rousseau, lui pardonna ses hostilités contre lui, et lui offrit, quand il fut persécuté, une hospitalité courageuse.

2342. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIe entretien. L’Imitation de Jésus-Christ » pp. 97-176

Le duc d’Autriche, s’apitoyant sur son sort, lui offre et lui assigne un lieu de refuge à l’entrée de la Bavière, dans une île du Danube.

2343. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre II. L’antinomie psychologique l’antinomie dans la vie intellectuelle » pp. 5-69

D’autres motifs de découragement s’offrent au penseur.

2344. (1890) L’avenir de la science « III » pp. 129-135

Est-ce trop de rationalisme qui a perdu cette malheureuse Italie, qui nous offre en ce moment le lamentable spectacle d’un membre de l’humanité atteint de paralysie ?

2345. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »

Nous avons vu que toute impression éprouvée offre, dès le début, un caractère particulier tenant à sa relation particulière avec l’ensemble des impressions venues du corps entier : c’est virtuellement le signe local.

2346. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1884 » pp. 286-347

* * * — Je rencontre Burty, fort humilié, comme inspecteur des Beaux-Arts, d’avoir été envoyé par Kaempfen à la Chapelle, pour faire un rapport sur une cave à liqueurs, fabriquée de petits barillets, qu’un marchand de vin artiste et patriote, veut offrir au Louvre ou au moins à la nation.

2347. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Charles Dickens »

Micawber est présenté au jeune héros du livre et s’offre à lui fournir une chambre, on voit tout d’abord les habits râpés et la fausse élégance du personnage, sa calvitie, son visage rebondi, son lorgnon, sa canne à glands, son imposant col de chemise.

2348. (1856) Cours familier de littérature. I « IVe entretien. [Philosophie et littérature de l’Inde primitive (suite)]. I » pp. 241-320

On nomme devant elle les princes ; ils se lèvent, et s’offrent à ses regards.

2349. (1739) Vie de Molière

Le roi agréa l’offre de Molière, et l’on joua dans l’instant le Docteur amoureux.

2350. (1904) En lisant Nietzsche pp. 1-362

Lorsque nous voyons quelqu’un souffrir, nous saisissons volontiers cette occasion qui nous est offerte de nous emparer de quelqu’un, de le faire nôtre. […] Il faut revenir à l’antiquité gréco-romaine ; mais par-delà cette antiquité même, par les moyens qu’elle a employés d’instinct, mais en les employant d’une façon méthodique et scientifique et avec toutes les ressources que nous offre la science moderne, on peut, et c’est notre devoir même, créer une race supérieure non seulement à l’humanité actuelle, mais à l’humanité connue, une race inattendue et imprévue, une race de surhommes, rêvée toujours plus ou moins nettement par le genre humain, réalisée quelquefois à moitié et que personne ne peut affirmer irréalisable. […] Peut-être notre époque offre-t-elle une singulière contre-partie de cela : je vois partout, dans la vie et au théâtre et non pour le moins dans tout ce qu’on écrit, le sentiment de bien-être que causent toutes les irruptions grossières, tous les gestes vulgaires de la passion. […] Nietzsche a dit que toutes les passions sont bienfaisantes et que cependant il faut savoir les refréner, les soumettre à une discipline sévère. — Il a voulu dire que les passions, formes diverses de notre égoïsme, sont bonnes comme lui ; mais qu’elles sont bonnes : 1° si on les gouverne, si on les dirige, comme sont bonnes toutes les forces naturelles ou mécaniques ; 2° qu’elles sont bonnes surtout par l’occasion qu’elles nous offrent de nous battre contre elles pour les discipliner, le plus beau de l’homme étant la volonté ; et c’est du Descartes. […] En revanche, on sera indulgent à quelques faiblesses sensuelles de sa part ; on ne lui en voudra pas de s’offrir un bon dîner ou une jolie femme, avec mesure.

2351. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre I. La Renaissance païenne. » pp. 239-403

. —  Elles s’inclinaient d’elles-mêmes vers les mains,  — comme si elles s’offraient pour être cueillies : — quelques-unes d’une pourpre sombre pareille à l’hyacinthe ; — d’autres comme des rubis, riantes et doucement vermeilles ; — d’autres, comme de belles émeraudes encore vertes. […] Son sein de neige était une proie offerte — aux yeux avides qui ne savaient s’en rassasier. —  La langueur de sa douce fatigue y avait laissé — quelques gouttes plus claires que le nectar, qui glissaient — comme de pures perles d’Orient tout le long de son corps ; — et ses beaux yeux, qui de volupté souriaient doucement encore,  — humectaient sans les éteindre les rayons de feu — dont ils perçaient les cœurs fragiles. […] Ainsi tous les jours j’apprends des nouvelles publiques et privées349. »  — « Quel monde de livres ne s’offre pas, en tous les sujets, arts et sciences, pour le contentement et selon la capacité du lecteur ?

2352. (1894) Études littéraires : seizième siècle

Mais la gloire générale d’un poète est en raison inverse de l’intérêt qu’il offre à l’érudit. […] Et voyez encore ce jeu de coquetterie amoureuse, plus profond du reste qu’il ne lui plaît d’en avoir l’air, où l’on voit et où l’on peut comme suivre le sourire moitié audacieux, moitié soumis qui demande, qui hésite, et qui refuse pour se faire offrir : Un doux nenni avec un doux sourire Est tout honnête !

2353. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Littré. »

Ses collaborateurs du National prirent beaucoup alors pour eux et lui offrirent également sa part du pouvoir ; il refusa tout, excepté d’être du Conseil municipal et de la Commission des récompenses nationales ; fonctions gratuites.

2354. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe » pp. 81-160

Ma belle demoiselle, oserais-je vous offrir mon bras et ma protection pour vous conduire où vous allez ?

2355. (1860) Cours familier de littérature. X « LVe entretien. L’Arioste (1re partie) » pp. 5-80

« Ô généreux descendant d’Hercule, ornement et splendeur de notre siècle, Hippolyte (d’Este), puissiez-vous accueillir le peu que votre humble serviteur veut ainsi vous offrir ; ce que je vous dois, je peux essayer de le payer en paroles et en ouvrage d’encre, et, si je vous donne si peu, ne me l’imputez pas à ingratitude, puisque tout ce que je peux donner, je le donne à vous ! 

2356. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »

Alors vous viendrez vous offrir à mon âme, et l’attendrir sur vos touchantes aventures. » Les rois passèrent trois jours dans les fêtes, à Carrictura ; le quatrième, leurs voiles blanchirent la surface de l’Océan.

2357. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre cinquième. Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle »

Ils y rentrent en effet, ils offrent des similitudes sous les dissimilitudes ; conséquemment, nous cherchons d’autres similitudes qui soient les antécédents des similitudes données, d’autres dissemblances qui soient les antécédents des dissemblances données.

2358. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235

Alors Michelet de s’écrier, avec une charmante bonhomie : « Je lui disais : Tiens, prends mon Homère, mon Dante… enfin je lui offrais les plus belles choses ! 

2359. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1869 » pp. 253-317

C’est à cause de lui que je me suis brouillée avec l’Impératrice… Et tout ce qu’il a eu par moi… Dans mon dernier séjour à Compiègne, il m’a demandé trois choses, j’en ai obtenu deux de l’Empereur… Et qu’est-ce que je lui demandais… Je ne lui demandais pas de renoncer à une conviction… je lui demandais de ne pas s’engager dans un traité avec Le Temps, et de la part de Rouher, … je lui ai tout offert… Il aurait été à La Liberté avec Girardin, c’était encore possible, c’était de son monde… Mais au Temps, nos ennemis personnels… où tous les jours on nous insulte ! 

2360. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Conclusions »

Mais l’exemple le plus singulier de cette légère pénétration de l’esprit français par l’esprit allemand, nous est offert par quelques poésies de M. 

2361. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — III. Le Poëme épique, ou l’Épopée. » pp. 275-353

Ce chevalier, blanchi dans la carrière pour laquelle il combat, soutient qu’un roman n’est pas plus dangereux que le bal, la comédie, la promenade & les jeux d’exercice ; que la voie la plus courte & la plus sûre pour instruire la jeunesse & lui donner le goût des choses solides, c’est de commencer par lui présenter les choses agréables ; que le roman a cet avantage de montrer la vertu récompensée & le vice puni, au lieu que l’histoire offre souvent le contraire, les gens vertueux dans le malheur & les scélérats au faîte des grandeurs & des prospérités ; que l’abus d’un bien, d’un plaisir innocent, n’est pas une raison pour le défendre, tout étant relatif au caractère & ne devenant poison que lorsqu’on est mal disposé.

2362. (1856) Cours familier de littérature. II « VIIe entretien » pp. 5-85

Apprenant par mon père qu’on m’envoyait voyager en Italie, il m’avait offert des lettres amicales pour ces deux dames, ses amies, dont l’une vivait à Florence et l’autre à Naples.

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