Son Traité physique & historique de l’Aurore boréale, ses Lettres au Pere Parennin, contenant diverses questions sur la Chine, sont d’un Observateur attentif & pénétrant, qui aime à s’instruire, pour répandre ensuite des lumieres fines & sûres sur des objets inconnus avant lui.
L’usage, à le définir selon l’idée qu’on s’en forme communément, est une espece d’énigme, qui ressemble à un portrait des modes, au sujet des ajustemens, une sorte d’habitude dont l’objet est variable, &c.
Ils ont pour objet l’Histoire sacrée & profane, politique & littéraire ; la Philosophie scolastique, la Morale, la Critique, la Religion, le Droit Canon, la Controverse ; enfin M.
L'imagination de l'Auteur se refroidissoit, selon toute apparence, dès que les objets n'intéressoient pas vivement son ame, plus enthousiaste des choses extraordinaires, que de la véritable grandeur.
L'éloquence de ce Prélat a su se plier à tous les genres qu'elle a embrassés, & saisir le vrai caractere de chaque objet.
Comme il importe à tout le monde de savoir raisonner juste, de connoître la nature & les facultés de son ame, la structure de l'Univers & l'Auteur qui l'a créé & le conserve, rien n'étoit plus nécessaire que de donner de justes idées sur tous ces objets, & ce qui n'est pas moins nécessaire, de les mettre à la portée de tous les Lecteurs.
C’est faire apprécier au lecteur l’ensemble de toutes les tentatives, dans lesquelles les auteurs se sont essayé à voir avec des yeux autres que ceux de tout le monde ; à mettre en relief les grâces et l’originalité des arts mis au ban par les Académies et les Instituts ; à découvrir le caractère (la beauté) d’un paysage de la banlieue de Paris ; — à apporter à une figure d’imagination la vie vraie, donnée par dix ans d’observations sur un être vivant (Renée Mauperin, Germinie Lacerteux) ; à ne plus faire éternellement tourner le roman autour d’une amourette ; à hausser le roman moderne à une sérieuse étude de l’amitié fraternelle, (Les Frères Zemganno) ou à une psychologie de la religiosité chez la femme (Madame Gervaisais) ; — à introduire au théâtre une langue littéraire parlée ; — à utiliser en histoire des matériaux historiques, restés sans emploi avant eux, (les lettres autographes, les tableaux, les gravures, l’objet mobilier) ; — tentatives enfin, où les deux frères ont cherché à faire du neuf, ont fait leurs efforts pour doter les diverses branches de la littérature de quelque chose, que n’avaient point songé à trouver leurs prédécesseurs.
De plus, elle ne pouvait voir un objet sans y toucher.
Les choses du ciel durent être pour les Grecs les premiers μαθήματα, connaissances par excellence, les premiers θεωρήματα, objets divins de contemplation.
Il n’a point examiné les objets face à face, il ne s’en est point rendu le maître. […] dit-il dans ses Remarques sur l’Histoire, l’esprit de critique, lassé de ne persécuter que des particuliers, a pris pour objet l’univers ! […] Il ne faut point s’en étonner : la religion chrétienne, à cette époque, semblait à tous l’objet le plus important. […] « La Bible, dans tous ses genres, n’a ordinairement qu’un seul trait ; mais le trait est frappant et met l’objet sous les yeux. […] Touché d’un si digne objet, sa grande âme se déclara tout entière, son courage croissait avec les périls, et ses lumières avec son ardeur.
Les notions des objets matériels se sont colorées, affinées. […] Un symbole, c’est toujours, je pense, un signe, c’est-à-dire un objet destiné à représenter un autre objet. […] Mais leur signification symbolique n’est point leur unique objet. […] La science est possible ; elle est une, par l’unité précise de son objet. […] On m’avait expliqué, le matin, que, de par la science, l’homme sent une odeur lorsqu’il est devant un objet odorant, et ne sent nulle odeur lorsqu’il n’est point devant un tel objet.
Distincts par le rythme et par l’étendue, mais reliés entre eux par le même objet d’observation et d’attendrissement qui est l’enfance en Bretagne, chacun des morceaux qu’il contient contribue à former un charmant ensemble qui fait honneur à la sincérité du poète, à son esprit et à son cœur.
Disciple zélé de l’ami des hommes, il n’a exercé ses talens, comme son modele, que sur des objets utiles.
Il a fait beaucoup de Romans qui semblent n’avoir pour objet que l’amusement du cœur & de l’esprit, mais dont le but est réellement l’instruction & la piété.
D’amour & de mélancolie Celemnus enfin consumé, En fontaine fut transformé ; Et qui boit de ses eaux, oublie Jusqu’au nom de l’objet aimé.
La diversité des objets auxquels il s’est attaché, l’a sans doute empêché, non de réussir, mais d’exceller dans aucun genre, comme la trempe de son esprit sembloit l’annoncer.
Ces Histoires sont écrites d’ailleurs d’un style, tantôt simple & tantôt noble, tantôt grave & tantôt rapide, selon la différence des objets qui se présentent.
Tous les objets sont présentés sous un jour qui aide autant le jugement que la mémoire.
Ses Contes sont quelquefois licencieux, ses Vers trop libres sur des objets qu’il devoit respecter.
De tels Auteurs seront pour tous les temps de dignes objets d’admiration, ainsi que de vrais modeles.
Les agrémens de la fiction n’y sont employés que pour parvenir à ces deux objets.
En effet, il faudroit être bien aveugle, pour ne pas s'apercevoir que la répétition des jugemens portés cent fois sur nos plus grands Poëtes, les critiques minutieuses qu'il se permet sur les Ouvrages de Corneille & de Rousseau, l'appareil qu'il s'efforce de donner à des vérités connues de tout le monde, l'air d'importance qu'il attache aux plus petits objets, les détails mesquins auxquels il s'abandonne dans sa Préface, sont des preuves très-certaines que son mérite n'étoit rien moins que formé & supérieur, & que son Panégy riste [comme nous l'avons remarqué ailleurs* à ce même sujet] est aussi partial & aussi peu modéré dans ses éloges, qu'il est injuste & outré dans ses critiques.