Revue des cours littéraires.
Mais l’avocat n’a fait que traduire en langage littéraire les sentiments du villageois.
Trois heureuses journées littéraires I J’ai sur ma table aujourd’hui deux livres que je viens de lire avec un grand charme, et qui me convient, par ce charme même, à me distraire un moment de l’antiquité avec mes lecteurs, pour donner un regard à la jeune France poétique d’aujourd’hui.
Les conversations littéraires entre lettrés sont ridicules ; mais le débat politique et social entre pairs, c’est-à-dire entre philosophes, est grave et fécond.
Ici finit le second volume, qui ne mérite le nom de Cosmos qu’à la fin, quand l’auteur se relève de la misérable contemplation littéraire des écrivains les plus modernes sur la vague nature à sa pensée astronomique, dont la grandeur grandit tout et le contemplateur lui-même.
Les esprits impartiaux rendront justice aux sentiments de convenances personnelles et politiques qui lui imposent désormais le devoir de ne répondre aux fausses interprétations que par le silence, aux injures littéraires que par l’oubli, aux insultes personnelles que par la mesure et la fermeté que tout homme doit retrouver en soi, quand on en appelle de son talent à son caractère.
II L’éducation que ces bons prêtres me donnaient était aussi peu littéraire que possible.
Elle est la juge et la faiseuse des succès littéraires avec ses souteneurs du monde.
Ne voulant pas mêler à cet entretien tout familier et tout poétique un autre sujet littéraire, j’insère en note, à la suite de ces vers, un morceau en prose écrit en 1848, à peu près sous les mêmes impressions, et qui n’a jamais été imprimé dans mes œuvres générales.
De même, si l’on essaie de distinguer et de classer les différents types familiaux d’après les descriptions littéraires que nous en donnent les voyageurs et, parfois, les historiens, on s’expose à confondre les espèces les plus différentes, à rapprocher les types les plus éloignés.
Cette habitude de la critique, de l’histoire littéraire, cette légende a duré assez longtemps.
N’est-il pas curieux de trouver ce goût littéraire dans un ami de Boileau, et ces inclinations politiques dans un professeur de M. le duc ? […] Il le dénonce aux journaux et lâche contre lui un misérable nommé Calender, pamphlétaire à gages ; il descend jusqu’à fournir à ce bravo littéraire de l’argent et des renseignements, jusqu’à revoir les épreuves des diffamations qu’il lui a commandées. […] Le principal service que les écrits littéraires rendent à l’historien, c’est qu’ils lui mettent devant les yeux les sentiments éteints. […] Ces nuances ne peuvent être exprimées que par le talent littéraire, et voilà pourquoi les poèmes où il apparaît pour la première fois sont si instructifs. […] C’est peu d’être vrai et de plaire ; il faut encore que l’œuvre soit conforme à la poétique officielle ; il y a un uniforme littéraire qu’elle doit porter.
Il est gai et il s’égaye ; il est insouciant, il n’a pas même la vanité littéraire. […] VII Au centre de ce groupe se tient debout un personnage étrange ; le plus accrédité de son temps ; sorte de dictateur littéraire : Richardson est son ami et lui fournit des essais pour son journal ; Goldsmith, avec une vanité naïve, l’admire en souffrant d’être toujours primé par lui ; miss Burney imite son style, et le révère comme un père.
Les éditeurs l’avaient écourté, comme autrefois les ministres ; l’inadvertance littéraire lui avait nui comme la pruderie monarchique. […] Cette invention violente et cet acharnement de désir sont la grande marque littéraire. […] Leur nombre aussi bien que leur force lui défendaient la vie pratique et lui imposaient la vie littéraire. […] Modération, bon goût littéraire, éloquence, noblesse, tout est emporté et noyé. […] Quoiqu’il ait horreur de l’ennui, il a vénéré la régularité littéraire.
L’auteur de la comédie des Philosophes et du poème de la Dunciade, dit, dans ses mémoires littéraires : « Molière abusa un peu de la vengeance. » L’auteur de L’Écossaise donne à L’Impromptu de Versailles le nom de satire outrée et cruelle ; il ajoute : « Boursault y est nommé par son nom, la licence de l’ancienne comédie grecque n’allait pas plus loin ; il eût été de la bienséance et de l’honnêteté publique de supprimer la satire de Boursault et celle de Molière. » Nous répondrons : si Devisé, Boursault, et tous ceux que Molière a sacrifiés à la risée publique, n’ont pas été les premiers à l’attaquer, point de doute qu’il ne faille le blâmer ; mais point de doute, si ces messieurs lui ont porté les premiers coups, qu’il ne faille le louer d’en avoir fait un exemple : on crie haro sur un misérable que la faim force à vous enlever votre bourse, et par une délicatesse mal entendue, on ne tomberait pas à bras raccourci sur ces lâches, qui, guidés par le plus vil des sentiments, par la jalousie, cherchent à ravir à un auteur ses trésors les plus précieux, l’honneur, la gloire et l’estime publique ? […] Répétons encore une fois, et pour la dernière, que si la plupart des pièces commandées à notre auteur n’ont pas contribué à sa gloire littéraire, elles font du moins l’éloge de son cœur reconnaissant, mais sensible aux bienfaits ; il ne l’était pas moins aux railleries. […] Il s’était chargé du rôle de dom Pèdre, et sa poitrine, déjà très affaiblie, le contraignit non seulement à mettre cet intervalle entre la représentation de la cour et celle de la ville, mais encore à se condamner au lait, pour toute nourriture : ce régime avait, disait-il, son agrément ; il le dispensait de se mêler dans les disputes littéraires que Despréaux, Chapelle, et le célèbre avocat Forcroy, ne cessaient d’avoir durant tous leurs soupers. […] La comédie du Tartuffe fut jouée à Chantilly, chez le grand Condé, le 2 septembre 1668 ; six mois après, Louis XIV accorda une nouvelle pension littéraire à son protégé, et permit définitivement que Paris pût jouir du chef-d’œuvre des chefs-d’œuvre. […] Non ; mais il dénonça l’apôtre du faux goût, il pulvérisa le pédant, le froid prosateur, l’insipide faiseur de madrigaux galants ; il démasqua le charlatan qui, s’entourant de protecteurs, usurpait toutes les récompenses littéraires ; il punit l’ennemi de tous les hommes de mérite ; enfin, il détrôna le tyran de la république des lettres.
Elle lisait aussi Pascal, dont les Pensées occupaient fort en ces années la critique littéraire.
Il y a huit ans qu’il disait encore qu’il avait besoin de prolonger, la plupart du temps, ses travaux littéraires jusqu’à une heure où les autres dorment, parce qu’il passait les heures habituelles du travail en grande partie auprès du roi.
Amédée Pichot, rédacteur de la Revue Britannique, le plus intéressant recueil scientifique et littéraire de ce siècle, que je lis depuis trente ans en m’instruisant toujours.
C’est un grand signe pour lui d’avoir été hautement préféré par celui de nos siècles littéraires où nos qualités et nos défauts se sont le plus librement développés, ont le moins profondément subi l’influence des littératures anciennes ou étrangères.
L’idée de paraphrase est un exemple des recherches littéraires autour des oeuvres de Wagner.
Alexandre Dumas a conquis, en un soir, ses titres de majorité littéraire.
Il fallait l’entendre couper le littéraire de sa conversation, par des blagues sur la nourrice morvandiste qu’il a découverte, et sur son dernier-né, qu’il appelle Tardivaux, à l’indignation de sa femme.