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751. (1853) Portraits littéraires. Tome II (3e éd.) pp. 59-300

Sue, à mesure qu’il expérimentait la vie, a vu les idées absolues, qu’il avait professées jusque-là, exposées à de nombreux démentis, et qu’il a fini par reconnaître ce qu’il appelle le néant des idées absolues. […] Sue est si mal assuré de ses propres idées. […] Dans son amour égoïste pour les idées qu’il professe, il est naturellement injuste. […] Guizot ait songé un seul instant à se former une idée précise de ces travaux ? […] S’il eût connu la langue propre aux idées dont il parlait, il se fût aperçu bien vite qu’il ne connaît pas ces idées ; plus clairvoyant, il eût été plus modeste.

752. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Jean-Jacques Ampère »

A-t-il su se garder de ces inconvénients qu’il signale, parti-pris, dédain, ironie, idées absolues ? […] Ils appartenaient chacun à un ordre et à un mouvement d’idées antérieur. […] mais jamais, — au grand jamais, — il n’eut l’idée d’engager un duel littéraire ou même une discussion serrée avec un adversaire ayant nom. […] Il était un esprit essentiellement philosophique et trop habitué à la considération des lois générales pour que l’idée du surnaturel vînt l’en détourner. […] Guessard, si exercée qu’elle fût, ne donnait pas assez l’idée.

753. (1904) Zangwill pp. 7-90

Il semble que de tous côtés les sensations et les idées affluent pour vous expliquer ce que c’est que le Français. […] Si donc, et c’était la première cause pour laquelle nul aujourd’hui n’avancerait plus que l’histoire est sur le point d’aboutir et de se clore, si donc l’histoire de l’humanité acquise est loin d’être acquise elle-même, comment l’histoire d’une humanité qui n’est pas acquise elle-même serait-elle acquise ; et quand l’histoire du passé n’est pas près de s’achever, tant s’en faut, comment l’histoire du futur serait-elle près de se clore ; nous touchons ici au secret même de cette faiblesse moderne ; on sait aujourd’hui, on a reconnu, généralement, que la plupart des idées et des thèses prétendues positives ou positivistes recouvrent des idées et des thèses métaphysiques mal dissimulées ; cette idée de Renan, que nous considérons en bref aujourd’hui, qui paraît une idée historique modeste purement, et simplement, cette idée que l’histoire touche à son aboutissement et à sa clôture, implique au fond une idée hautement et orgueilleusement métaphysique, extrêmement affirmée, portant sur l’humanité même ; elle implique cette idée que l’humanité moderne est la dernière humanité, que l’on n’a jamais rien fait de mieux, dans le genre, que l’on ne fera jamais rien de mieux, qu’il est inutile d’insister, que le monde moderne est le dernier des mondes, que l’homme et que la nature a dit son dernier mot. […] L’idée du moyen âge, de gens priant pour ceux qui n’ont pas le temps de prier, est très vraie. […] Ce qui est éternel, c’est l’idée. […] L’idée n’en a pas ; elle est l’immatériel pur ; ni le temps ni la mort ne peuvent rien sur elle.

754. (1899) Les industriels du roman populaire, suivi de : L’état actuel du roman populaire (enquête) [articles de la Revue des Revues] pp. 1-403

» Là-dessus, voici mon idée : il y a des hommes dans toutes les classes, qui n’ont pas le goût de lire. […] Il faudrait avoir du peuple une idée bien méprisante pour le croire condamné à ne lire que des œuvres médiocres ou nulles. […] L’idée est excellente de faire appel aux jeunes gens et de diriger leurs ambitions vers la littérature populaire. […] Quel doit être le but de l’écrivain, s’il a des idées, ou s’il veut répandre celles des autres ; et, au fond, a-t-on jamais une idée bien à soi, et est-on autre chose qu’une petite résultante de tous les cerveaux qui ont pensé avant nous ? […] Combien ses idées auront-elles alors d’auditeurs, de lecteurs ?

755. (1890) L’avenir de la science « XV » pp. 296-320

De là l’idée d’une vraie religion, qui n’avait pas de sens dans les cultes mythologiques. […] Que deviennent les idées naïves d’un enfant lourdement commentées par des pédants, fleurs délicates qui se flétrissent en passant de main en main. […] Les idées de Wolf sur l’épopée, ou plutôt celles qu’il a amenées, sont devenues du domaine public. […] Élever et cultiver les esprits, vulgariser les grands résultats de la science est le seul moyen de faire comprendre et accepter les idées nouvelles de la critique. […] Ce n’est qu’au VIe siècle environ avant l’ère chrétienne que ces sortes d’idées s’introduisirent chez les Sémites.

756. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « III. M. Michelet » pp. 47-96

Empirique sublime, qui sacrifia tout à cette idée, les autres et lui-même, de faire une France avec deux Frances, puisque le protestantisme en avait fait deux ! […] En avons-nous succinctement donné une idée ? […] Michelet, qui a une passion malheureuse pour les idées générales, M. Michelet, qui veut toujours aller du fait à l’idée, — ce qui est un glorieux chemin, mais dans lequel il tombe toujours, — M.  […] partout où les idées philosophiques s’obstinent aujourd’hui à la voir, et où elle est si profondément déplacée.

757. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Introduction »

En dehors d’elle, nulle idée de sciences distinctes et indépendantes. […] C’est là s’en faire une idée bien étroite et bien incomplète. […] Idées fondamentales, t.  […] L’auteur distingue deux ordres de sciences : celles qui se rattachent aux idées d’ordre et de forme ; et celles qui étudient les fonctions de la vie et font un usage perpétuel de l’idée de force. […] L’obscurité de l’idée de force rend compte de l’infériorité de ces dernières sciences.

758. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre III. Pascal »

Ses idées sur la religion, au fond, n’ont rien de nouveau : pas même ses idées morales, politiques, sociales. […] Ce n’est pas à Pascal qu’il prendra l’idée du Discours sur l’histoire universelle, l’idée d’une Providence qui fait tourner l’histoire du monde autour du petit peuple juif. Ce n’est pas à Pascal qu’il prendra l’idée du néant et de la grandeur de l’homme, cette effrayante énigme dont la religion dit le mot. […] Il est, en effet, étonnant dans le tour et dans l’emploi des idées que d’autres ont rendues avant lui. […] Pascal a eu donc tout temps l’habitude de jeter sur le papier les idées qui lui venaient.

759. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « H. Forneron » pp. 149-199

Et il a montré, malgré toutes les séductions de ces Sirènes de l’Histoire, qu’ici la Cause fut plus grande que ses serviteurs et l’idée plus haute que les hommes. […] L’impitoyabilité du gouvernement de Philippe II n’était ni dans les idées, ni dans la pratique, ni dans les goûts de la cour romaine. […] Il n’en est pas assez sorti pour rentrer dans l’idée du Catholicisme et pour la comprendre, comme doit la comprendre même l’homme qui fait l’histoire de sa défaite. […] Le fanatisme religieux ôté de l’âme de Philippe II, il se fait à l’instant en lui le vide de l’homme qui a besoin de l’idée de Dieu pour être quelque chose, et Forneron, avec son regard exercé, voit, dans ce vide où l’idée de Dieu s’embrouillait avec les passions et les vices, ce qui reste de Philippe II, c’est-à-dire un des plus vulgaires despotes qu’ait corrompus la royauté. […] Eh bien, cette idée de leur conservation, les hommes affolés de cette époque ne l’avaient plus !

760. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « M. Paul Verlaine et les poètes « symbolistes » & « décadents ». »

Si vous ôtez l’explication, vous ne pourrez plus exprimer que des idées ou des sentiments très généraux et très simples : naissance ou déclin d’amour, joie, mélancolie, abandon, désespoir… Et ainsi (c’est où je voulais en venir) le symbolisme devient extrêmement commode pour les poètes qui n’ont pas beaucoup d’idées. […] Ses idées sur l’histoire sont d’une âme pieuse. […] Quelle suite y a-t-il dans ces idées ? […] Ici, une idée fort belle : Elle ne savait pas que l’enfer, c’est l’absence. […] Quand, d’aventure, on se les rappelle encore au réveil, plus rien… l’idée s’est évanouie.

761. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Charles Magnin ou un érudit écrivain. »

Rien de tel, rien de cette valeur au premier coup d’œil, aucun lot à part, aucune idée à lui ; mais un ensemble de notions, d’applications et d’aptitudes, précieux et rare. […] Magnin que vieux, intimidé, paisible, et qui ne l’ont connu que comme un érudit ingénieux et patient, ne sauraient se faire idée de ce qu’il était alors dans le vif et le dégagé de sa polémique. […] Le mot et l’idée du premier de ces articles et tous les renseignements statistiques du second lui avaient été fournis par M.  […] L’idée de la mort, d’une mort très-prochaine, lui était continuellement présente. […] Il n’affichait rien, mais on savait son nouvel ordre d’idées, et l’on respectait sa solitude.

762. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série «  M. Taine.  »

Les idées ambiantes n’ont pas de prise sur lui. […] Toutes les idées qu’il a de l’humanité ont eu pour source des observations qu’il a faites lui-même. […] S’il cite volontiers Bourrienne et Mme de Rémusat, c’est sans doute que leur témoignage concorde avec l’idée qu’il se fait de l’empereur. […] Ce qui est vrai, c’est que, s’étant fait, après enquête, une certaine idée de Napoléon, il a paru ne tenir compte que des textes qui la confirmaient. Mais cette idée, on ne peut pas dire que ces textes seuls la lui aient suggérée ; peut-être même l’avait-il avant de les connaître.

763. (1902) La métaphysique positiviste. Revue des Deux Mondes

Mais déjà, — la comédie de Molière le prouverait encore, — on commençait à se faire de la « Science » une idée plus précise à la fois et plus large, et le sens du mot se déterminait. […] Nous ne connaissons la chaleur ou la lumière qu’en fonction du mouvement, et nous ne nous formons une idée d’un vertébré que comme « relative » à celle du mollusque ou de l’insecte ; — et réciproquement. […] Avant Auguste Comte et le positivisme, l’idée qu’on se formait de la science participait, pour ainsi dire, de l’immutabilité de ses lois. […] Je viens de faire allusion aux travaux de Pasteur, j’y pourrais joindre ici ceux de Darwin : ils n’ont certes pas infirmé les découvertes de Newton, mais ils ont cependant modifié l’idée qu’on se formait avant eux du système du monde. […] Cournot, Considérations sur la marche des idées dans l’histoire, t. 

764. (1889) Les premières armes du symbolisme pp. 5-50

D’abord, si l’on n’avait pas de Dieu il serait impossible de le blasphémer et de pimenter ses plaisirs par l’idée du péché. […] D’abord si l’on n’avait pas de Dieu, il serait impossible de le blasphémer et de pimenter ses plaisirs par l’idée du péché. […] L’Idée, à son tour, ne doit point se laisser voir privée des somptueuses simarres des analogies extérieures ; car le caractère essentiel de l’art symbolique consiste à ne jamais aller jusqu’à la conception de l’Idée en soi. […] J’en donnerai seulement l’idée. Et si je vous demande comment vous en donnerez l’idée, vous me répondrez que ce sera par de lointaines et secrètes analogies de ton, de forme, par voie d’allusion et avec un retour à je ne sais quelles idées primordiales, enfin grâce à quelques-uns des beaux secrets du symbolisme !

765. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre premier »

Après Charron et saint François de Sales, mais loin d’eux, de bons écrivains continuent cet esprit de méthode et ce commencement de choix dans les idées et dans la langue. […] L’idée d’instruire, d’enseigner, d’agir sur la conduite des hommes, de prouver une vérité, n’était plus distincte de l’idée des ouvrages d’esprit. […] De là ce défaut de précision, qui devient sitôt insupportable, après avoir flatté d’abord l’esprit d’une fausse idée de son étendue. […] Après lui, et grâce à lui, le public lettré comprit toutes les conditions des écrits durables, et l’esprit français prit une plus haute idée de lui-même. […] C’est à la faveur de ces préoccupations du jour ou simplement des idées à la mode, que s’introduisait la réforme littéraire ; et le goût se formait par ce qui d’ordinaire le corrompt.

766. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 457-512

Qu’on retranche certains de ses Ouvrages, qui sont d’un style de la derniere classe ; toutes les fois qu’il ne s’oublie pas, il sait éblouir le Lecteur & le disposer, par les charmes d’une diction toujours simple & brillante, à adopter ses idées, à approuver ce qu’il approuve, à condamner ce qu’il condamne. […] Faut-il s’étonner, après cela, qu’il ait trouvé le secret d’en imposer à tant de Gens, de leur faire adopter ses idées, à peu près comme le subtil Charlatan qui amuse, fait acheter sa drogue à ceux même qui n’y ont pas de foi ? […] Mais l'ardeur excessive & l'impétueuse délicatesse de son amour-propre, ont été la cause de ses variations, de ses égaremens, de l'altération de ses idées, de ses goûts, & de ses sentimens. […]   Qu'on accorde, s'il se peut, tant de disparates avec l'idée de la Philosophie. […] Ce que la saine Philosophie ne sauroit avouer pour son ouvrage, l'indépendance, le désordre, la corruption, le bouleversement de toutes les idées.

767. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre neuvième »

. — L’idée du Siècle n’appartient qu’à Voltaire. — § II. […] Le Siècle de Louis XIV. — L’idée du Siècle n’appartient qu’à Voltaire. […] Une idée où il était si peu encouragé est donc bien à lui et à lui seul. […] L’idée du livre n’appartient pas à Voltaire. […] Voltaire épistolier remplit toute l’idée que nous nous faisons de l’esprit.

768. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame de Pompadour. Mémoires de Mme Du Hausset, sa femme de chambre. (Collection Didot.) » pp. 486-511

C’est cette idée qui prévalut, grâce à Mme de Châteauroux, et qui fit un moment de Louis XV un simulacre de héros et l’idole de la nation. […] Les Maurepas, les Richelieu, se révoltèrent à l’idée d’une bourgeoise, d’une grisette comme on l’appelait, usurpant le pouvoir réservé jusqu’alors aux filles de noble sang. […] C’était cet entresol plein d’idées et de doctrines, qui enfermait toutes les cataractes du ciel et qui devait tôt ou tard éclater. […] Si le roi y avait songé tout seul et sans ses ministres, il n’est pas douteux que c’est à Mme de Pompadour qu’il en dut l’inspiration, car il n’était pas homme à avoir de son chef de ces idées-là. […] C’est là qu’il faut aller voir la marquise avant de se permettre de la juger et de se former la moindre idée de sa personne.

769. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gui Patin. — I. » pp. 88-109

Je reviendrai, en finissant, sur la manière dont je conçois une édition de Gui Patin ; commençons d’abord par nous former de lui une idée bien précise. […] Il a des idées qui semblent justes sur la nature et l’usage des remèdes. […] Quelques médecins de la faculté de Paris eurent l’idée de rompre cette routine et d’affranchir le malade de ces habitudes ruineuses. […] L’idée d’un Moniteur remonte à Richelieu, et Renaudot en comprenait la portée. En combinant cette idée avec tous les autres moyens d’information centrale et de publicité dont a hérité toute la presse, il demeure pour tous un ancêtre commun.

770. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « DE LA LITTÉRATURE INDUSTRIELLE. » pp. 444-471

Aucune idée morale n’étant en balance, il est arrivé qu’une suite de circonstances matérielles a graduellement altéré la pensée et en a dénaturé l’expression. […] Mais qu’attendre aussi d’un livre quand il ne fait que ramasser des pages écrites pour fournir le plus de colonnes avec le moins d’idées ? […] Une ligne de moins en idée, quand cela revient souvent, c’est une notable épargne de cerveau ; une ligne de plus en compte, c’est une somme parfois fort honnête. […] Mais sans prétendre diminuer l’idée du tort immense qu’apporte la contrefaçon extérieure, on n’y peut rien directement : il faudrait là une intervention du Gouvernement, une négociation internationale. […] L’idée première de cette Société est due à un écrivain d’esprit, M.

771. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Chansons de Béranger. (Édition nouvelle.) » pp. 286-308

L’étincelle sous laquelle son idée lui arrive, il la développe, il l’étend, il la divise, mais c’est ce qui reste de mieux après tout dans sa chanson. […] Tous ces hommes éminents, Béranger les égale par la richesse de la conversation, par la fertilité des idées, et les surpasse par l’insinuation et l’adresse du détail. […] Mais en somme, dans toute cette conversation de deux heures, il a été charmant, bonhomme, piquant et fertile en idées, en jolies et fines observations. […] Et M. de Pontmartin s’empare de ce qu’il appelle mes commencements d’idées pour pousser plus avant sa pointe. […] Souvent de la grâce, mais le jugement frêle. — Il n’a que peu d’invention et d’initiative ; mais qu’on lui donne un commencement d’idée ou les trois quarts d’une idée, il excelle à la pousser et à l’achever.

772. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Lettres et opuscules inédits du comte Joseph de Maistre. (1851, 2 vol. in-8º.) » pp. 192-216

L’idée de détruire ou de morceler un grand empire est souvent aussi absurde que celle d’ôter une planète du système planétaire, quoique nous ne sachions pas pourquoi. […] Il est à croire que Napoléon connaissait M. de Maistre et s’était formé quelque idée de lui. […] En vain le monde croule, Dieu nous garde d’une idée imprévue ! […] Alors des idées poignantes de famille me transpercent. […] Il ne la connut en effet qu’en 1814, et cette idée de séparation et de privation paternelle revient souvent sous sa plume, paroles et expressions les plus vives et qui vont au cœur : « L’idée de partir de ce monde sans te connaître, lui écrit-il, est une des plus épouvantables qui puissent se présenter à mon imagination. » Il avait une autre fille aînée qui était également loin de lui, et qui était alors à marier, avec toutes sortes de qualités, mais sans fortune ; c’est en pensant à elle qu’il s’écriait d’une manière charmante : « Ah !

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