Je ne choisis pas ; j’ouvre son premier roman, et je lis (page 152) : « Indiana opposait aux intérêts de la civilisation érigés en principes les idées droites et les lois simples du bon sens et de l’humanité ; ses objections avaient un caractère de franchise sauvage qui embarrassait quelquefois Raymon et qui le charmait toujours par son originalité enfantine… » Et sur Ralph : « Il avait une croyance, une seule, qui était plus forte que les mille croyances de Raymon. […] » Et, un peu après, Raskolnikof tombe aux pieds de Sonia et lui dit : « Ce n’est pas devant toi que je m’incline : je me prosterne devant toute la souffrance de l’humanité. » L’autre épisode souverainement caractéristique, c’est, dans la Guerre et la Paix, la rencontre de Pierre Bézouchof et du paysan Platon Karatief, tous deux prisonniers des Français. « Bézouchof, dit M. de Vogüé, est un raffiné, Karatief une âme obscure, à peine pensante. […] Peut-être l’auteur oublie-t-il trop que ces questions, passionnantes quand on les voit débattre par un grand philosophe ou par un grand poète, ne peuvent recevoir, d’une petite bourgeoise ou d’un honnête clergyman qu’une solution médiocre ; et peut-être nous surfait-il l’inquiétude métaphysique de l’humanité moyenne et son aptitude à philosopher. […] Les personnages supérieurs, chez Sand et Hugo, songent plus au bonheur de l’humanité qu’à leur propre perfectionnement moral. […] Mais cet enthousiasme même, avec lequel nous avons chéri et célébré l’humanité miséricordieuse du roman russe et du drame norvégien, ne montre-t-il pas que nous la portions en nous et que nous l’avons seulement reconnue ?
Je ne nie pas la faculté poétique, jusqu’à un certain point universelle, de l’humanité. […] l’humanité elle-même tout entière aurait pu dire, comme une famille quand elle a perdu celle qui faisait sa joie et son honneur : « La couronne de notre tête est tombée ! […] Si quelque écrivain nous apparaît, dans sa conduite et dans toute sa personne, violent, déraisonnable, choquant au bon sens, aux convenances les plus naturelles, il peut avoir du talent (car le talent, un grand talent, est compatible avec bien des travers), mais soyez sûrs qu’il n’est pas un écrivain de la première qualité et de la première marque dans l’humanité. […] Pour moi, quelque large part que je fasse à la variété et à la singularité des natures, je ne me figurerai jamais le chœur révéré des cinq ou six grands hommes littéraires et des génies créateurs dont se vante l’humanité, et qui ne sauraient être enfin que les cinq ou six premiers honnêtes gens de l’univers, comme une bande, une meute de forcenés et de maniaques, courant chacun, tête baissée, après leur proie, dussent-ils l’atteindre.
Entre la fadeur et la finesse, entre l’enflure et le grotesque, la simple nature et la réelle humanité passaient inaperçues, inexprimées. […] Par sa sensibilité toujours frémissante, le poète nous révèle les profondeurs mystérieuses et les passivités latentes de notre propre être : ses émotions individuelles sont la confession de l’humanité. […] Le fond de la poésie lyrique, étant ainsi ce qu’il y a de plus universel dans les idées de l’humanité, la vibration personnelle du poète qui contemple ces hautes vérités ne sert qu’à leur donner une plus grande force de pénétration pour aller au fond des cœurs. […] Il n’y a de digne d’attention que le type universel et fixe de l’humanité.
Appliquée dans les écoles de philosophie ancienne à sauver les chefs-d’œuvre de la poésie et les mythes de la vieille religion de la condamnation inévitable que la conscience morale de l’humanité, chaque jour plus éclairée, eût portée contre leur primitive grossièreté, l’allégorie fut reprise par les chrétiens, d’abord pour autoriser l’étude de la littérature païenne, puis pour justifier aux yeux des fidèles maints passages des saintes Ecritures, dont leur simple honnêteté se fût scandalisée, enfin pour exposer sous une forme plus attrayante et plus vive les vérités dogmatiques de la religion et de la morale. […] Au-dessus de ces simulacres d’humanité planent les dieux, Amour, Vénus, qui semble émanée de l’âme de la daine comme Amour de l’âme du galant, enfin Raison, autre dédoublement de la personne morale du héros, qui lui déconseille la douloureuse carrière de l’amour. […] Rien ne reste, et l’humanité, le monde disparaîtraient bientôt, si les espèces ne demeuraient : dans cette grande querelle des universaux qui a si longtemps partagé les scolastiques, Jean de Meung, avec Alain de Lille, est réaliste, mais d’un réalisme à la fois très élevé et très sensé. […] C’est le geste, le mot, l’accent, qui caractérisent un caractère, un état d’esprit : c’est l’expressionindividuelle de l’universelle humanité, ou d’un des larges groupes qui la composent, d’une des éternelles situations dont est faite son histoire morale.
Sous la même influence, son zèle pour l’humanité s’attiédit et change de nature. […] Ce sont le Traité sur la tolérance, le Commentaire sur le livre de Beccaria, le Prix de la justice et de l’humanité. […] Voltaire ne tombe point dans cette philanthropie des gens de son siècle, qui fait douter de leur humanité. […] L’indulgence de Voltaire pour certains délits est moins de l’humanité qu’une complaisance, dont il ne s’excepte pas, pour ce qu’il appelle les faiblesses humaines.
La France me paraît de plus en plus un pays voué à la nullité pour le grand œuvre du renouvellement de la vie dans l’humanité. […] n’y a-t-il pas des états où il faut de force que l’individu et l’humanité posent sur l’instable ? […] Ils ne connaissent ni l’homme ni l’humanité tels qu’ils existent de fait. […] Il faut être optimiste pour l’individu comme pour l’humanité, malgré la perpétuelle opposition des faits isolés.
Ils veulent que la France fleurisse de ces carnages, et par elle l’humanité. […] Mais il faut que cette guerre soit féconde, et que de toutes ces morts jaillisse une vie nouvelle pour l’humanité. […] Elle doit renouveler l’humanité, et notre devoir n’est-il pas d’être renouvelés nous tous les premiers ? […] La merveille est que ce petit guerrier, qui sait éviter la bassesse sentimentale et l’aveuglement démagogique, conserve une noble humanité dans son âme, et c’est là le miracle de la raison française, la divine souplesse de notre race, quand elle atteint son point de perfection.
Jamais elle ne peut tendre légitimement à un abaissement de l’humanité. […] Une école, nombreuse et forte, prétend que la littérature et l’art s’adressent et s’adressent nécessairement à une élite de l’humanité. […] N’est-ce pas une ambition que je qualifierais à mon tour de médiocre que celle de plaire et d’être utile à une toute petite partie de l’humanité, toujours la même, la moins facile à émouvoir, et en un sens la plus négligeable, puisqu’elle trouve autour d’elle tant de moyens de jouissance et de perfectionnement ? […] Dégagés des coteries, des modes, des influences de clans, vous serez portés à regarder de plus vastes horizons ; vous sentirez renaître en vous la grande vertu de l’humanité, devenue votre inspiratrice et la marque de votre originalité. » Au commencement de novembre dernier, je me trouvais dans l’oasis de Damas, et le jour déclinait.
Il a pu sembler, qu’elle n’avait affaire qu’à ces êtres complexes, peuples, nations, États, qui ont une histoire proprement dite, et dont la grandeur ou la décadence sont les épisodes frappants de l’évolution de l’humanité. […] Si les ressemblances qui s’établissent entre individus, naguère répartis en masses toutes différentes, aident à la constitution de l’idée des droits de l’humanité parce qu’elles élargissent la « conscience de l’espèce », la complication de leurs associations y travaillera plus directement encore, en élargissant le concept même de société. […] En ce sens encore, les grandes religions prosélytiques élevaient, par-dessus les frontières, d’immenses monuments à l’humanité. […] Elle inaugurait une société des esprits qui, pour être idéale, n’en devait pas moins, par sa forme propre et la situation qu’elle occupait au milieu des autres sociétés, acheminer l’humanité à l’égalitarisme.
Pline le Jeune peut pourtant nous en donner une favorable idée, et aussi le philosophe Favorinus chez Aulu-Gelle, et cet autre philosophe Nigrinus, de qui Lucien a parlé avec tant d’affection et d’enthousiasme, et cet Hérode Atticus qui unissait à la fois tant de doctrine, d’éloquence suave et d’humanité. […] On reprochait à Aristote d’avoir secouru un homme qui ne le méritait pas : « Ce n’est pas l’homme que j’ai secouru, répondit-il, c’est l’humanité souffrante. » L’imagination de Platon avait fait plus et semblait s’être portée spontanément au-devant du christianisme : on le voit, dans un de ses dialogues, se plaire à figurer en face du parfait hypocrite, honoré et triomphant, le modèle de l’homme juste, simple, généreux, qui veut être bon et non le paraître : « Dépouillons-le de tout, excepté de la justice, disait un des personnages du dialogue, et rendons le contraste parfait entre cet homme et l’autre : sans être jamais coupable, qu’il passe pour le plus scélérat des hommes ; que son attachement à la justice soit mis à l’épreuve de l’infamie et de ses plus cruelles conséquences et que jusqu’à la mort il marche d’un pas ferme, toujours vertueux, et paraissant toujours criminel… Le juste, tel que je l’ai représenté, sera fouetté, mis à la torture, chargé de fers ; on lui brûlera les yeux à la fin, après avoir souffert tous les maux, il sera mis en croix… » C’est une vraie curiosité que ce passage de Platon, et même, à le replacer en son lieu et à n’y chercher que ce qui y est, c’est-à-dire une supposition à l’appui d’un raisonnement, sans onction d’ailleurs et sans rien d’ému ni de particulièrement éloquent, ce n’est qu’une curiosité. […] Un homme estimable et savant, qui a récemment travaillé sur les Évangiles, et qui n’a porté dans cet examen, quoi qu’on en ait dit, aucune idée maligne de négation, aucune arrière-pensée de destruction, qui les a étudiés de bonne foi, d’une manière que je n’ai pas qualité pour juger, mais certainement avec « une science amoureuse de la vérité », a qualifié heureusement en ces termes la mission et le caractère de Jésus, de la personne unique en qui s’est accomplie la conciliation la plus harmonieuse de l’humanité avec Dieu : « Celui qui a dit : Soyez parfaits comme Dieu, et qui l’a dit non pas comme le résultat abstrait d’une recherche métaphysique, mais comme l’expression pure et simple de son état intérieur, comme la leçon que donnent le soleil et la pluie : celui qui a parlé de la sainteté supérieure qu’il exigeait des siens comme d’un “fardeau doux et léger” ; celui qui, révélant à nos yeux une pureté sans tache, a dit que “par elle on voyait Dieu…”, celui qui, enfin, renonçant à la perspective du trône du monde, a senti qu’il y avait plus de bonheur à souffrir en faisant la volonté de Dieu qu’à jouir en s’en séparant… celui-là, c’est Jésus de Nazareth. » Lui seul, et pas un autre au monde42 !
La religion du siècle est sa religion : elle croit au progrès, à la perfectibilité nécessaire et indéfinie de l’humanité. […] Nos Français l’avaient été d’idées, de désir, en théorie : en fait, ils n’ont pas été capables de sortir d’eux-mêmes ; leur cosmopolitisme n’est qu’une prétention de réduire toute l’humanité à leur forme. […] Il ne faut pas méconnaître que Mme de Staël a été inspirée dans son libéralisme par un ardent amour de l’humanité, par un désir généreux de liberté, de justice et d’égalité, par une bonté large, dont les libéraux et les doctrinaires ne se sont pas toujours inspirés.
Il professe en toute certitude « que l’humanité a une destinée… Que faut-il entendre sous ce mot d’humanité ? […] Barrès, encore, comparait un jour le mouvement de l’humanité à celui des voyageurs d’une diligence.
La prostitution des grandes villes, ce « tant pour cent » de bestialité que l’humanité prélève sur sa propre chair, lui est amèrement familière. […] Le type du prince Valkowski dans Humiliés révèle quelques-unes des fanges dormantes de l’humanité, et dessine surtout dans cette conversation serpentine et gratuitement insultante où il parle avec des crudités canailles de la liaison de son fils avec une jeune femme, devant celui qui l’eut pour fiancée, « pour, dit-il, baver sur votre amour. » Et comme le romancier mesure l’odieux de certains actes, il sait aussi décrire l’agonie morale qu’ils infligent aux âmes délicates et froissées. […] Comme tous ceux que le froid plaisir de connaître les choses ne distrait pas de s’en émouvoir, incapable d’arriver à la paix philosophique des idées, il s’est troublé, il s’est désolé, et a produit des œuvres qui sont plus des traités d’éthique et d’humanité, que d’intéressants romans.
La seule différence entre eux (avec celle du génie dont il ne peut pas être question ici), c’est que l’Hamlet du théâtre anglais est un sceptique désespéré qui n’a que mépris pour la vie humaine et pour le néant de l’humanité, et que l’Hamlet des Névroses n’a pour l’humanité et la vie que l’horreur, mais l’horreur la plus épouvantée ! […] Je regrette aussi qu’il n’ait pas écarté un certain nombre de pièces qui n’ajoutent rien à la manifestation de son grand talent et qui détonnent sur l’ensemble du livre, si absolument beau dans les pièces où la Nature, qu’il voit d’un œil si personnel, et les souffrances morales ou physiques de l’humanité, l’occupent seules.
Qui leur a dicté ces grandes paroles : Un ami est un autre moi-même ; il faut aimer ses amis plus que soi-même, sa patrie plus que ses amis, et l’humanité plus que sa patrie ? […] C’est alors qu’il s’écrie, sauf à s’en repentir plus tard : « Le Dieu de la conscience n’est pas un Dieu abstrait, un roi solitaire, relégué par-delà la création sur le trône désert d’une éternité silencieuse et d’une existence absolue qui ressemble au néant même de l’existence ; c’est un Dieu à la fois vrai et réel, un et plusieurs, éternité et temps, espace et nombre, essence et vie, indivisibilité et totalité, principe, fin et milieu, au sommet de l’être et à son plus humble degré, infini et fini tout ensemble, triple enfin, c’est-à-dire à la fois Dieu, nature et humanité. » Et combien le style vague et allemand convient à ces effusions lyriques ! […] L’impétueux orateur amenait sur le théâtre et faisait défiler en une heure Dieu, la nature, l’humanité, la philosophie, l’industrie, l’histoire, la religion, les grands hommes, la gloire et bien d’autres choses encore ; cette symphonie chantée par un seul homme donnait le vertige, et les esprits, habitués aux tranquilles dissertations des sensualistes, s’inclinaient, comme devant un révélateur, devant le poète qui peuplait leur imagination de ces prodigieux fantômes, et les entraînait, éblouis, dans un monde qu’ils n’avaient pas soupçonné.
Nous crûmes qu’avec les éléments actuels de la société, avec un peuple et une bourgeoisie qui avaient fraternisé, avec une monarchie républicaine et une représentation nationale purgée d’aristocratie, il y aurait lieu de fonder un ordre de choses, transitoire sans doute, et qui n’était pas encore l’âge d’or de l’humanité, mais du moins un ordre stable et progressif, à l’exemple duquel l’Europe pût se modeler dans son affranchissement, et qui donnât le temps aux idées futures de mûrir. Nous étions loin de regarder les quatre grandes lois, municipale, électorale, de la garde nationale et du jury, comme la conception définitive qui allait désormais régler et clore les destinées de l’humanité ; mais nous pensions qu’en s’appuyant là-dessus conformément à l’opinion du grand nombre, un gouvernement intelligent et fort aurait pu noblement vaquer à la double tâche qui lui était imposée, d’émanciper graduellement les classes pauvres et laborieuses, de favoriser et de garantir l’affranchissement des nations européennes.
Voici un drame de pensée, d’humanité et de psychologie. […] [L’Humanité nouvelle (juillet 1900).]
De là tant de déclamations contre l’homme social, & tant de transports pour l’humanité ; ces sorties violentes contre les Philosophes, & cette manie à favoriser leurs sentimens. […] Y a-t-on vu renaître la franchise, la droiture, la générosité, le bonheur, & la paix ; ou plutôt, malgré ces cris hypocrites d’humanité, de bienfaisance, les cœurs ne paroissent-ils pas s’être rétrécis, desséchés, & avoir perdu leur énergie ?
Nous avons essayé, en découvrant les cent voies par où s’exerce cette action ininterrompue, de déterminer leur point de convergence : il nous a semblé que les progrès de la quantité sociale, de la mobilité et de la densité, de l’homogénéité et de l’hétérogénéité, de la complication et de l’unification conspiraient pour mettre en lumière sur les ruines des classes et des castes, à la fois le prix de l’humanité et celui de l’individu : ils devaient donc, suivant toutes les vraisemblances psychologiques, conduire les peuples à l’idée de l’égalité des hommes. […] En un mot, si l’on voulait expliquer pourquoi nos sociétés occidentales sont devenues à la fois très unifiées et très compliquées, très hétérogènes et très homogènes, très denses et très étendues, c’est toutes les espèces de transformations qu’y ont subies les âmes et les corps, les choses et les personnes, la nature et l’humanité qu’il faudrait énumérer ; et il ne suffirait nullement de dire que les hommes y ont voulu vivre en égaux.
Il est la plus haute expression de l’amour, et l’amour c’est le rêve, le grand rêve poursuivi de l’humanité. […] Mais son âme demeure resplendissante comme un soleil dont l’humanité est tout illuminée. […] C’est l’âme inspirée du siècle, c’est la pensée de l’humanité. […] Il a aimé l’humanité, comme le Christ l’aima, d’un amour infini. […] Jules Lemaître qui m’ont donné des sensations poignantes de nature et d’humanité, et hier encore, je lisais un livre de M.
La protubérance d’une de leurs facultés les désigne à l’analyse et à ce procédé d’analyse qui est la différenciation successive ; ainsi on arrive à discerner dans l’humanité une classe d’êtres dont le signe est la différence, de même que, pour l’humanité vulgaire, le signe est la ressemblance. […] Goethe est le type de ces hommes doubles et le héros suprême de l’humanité intellectuelle. […] Il est dénué d’humanité à un degré presque douloureux. […] C’est ainsi qu’il s’est formé une morale sexuelle et qu’on est amené à traiter sérieusement, puisqu’il faut tenir compte de l’opinion, des questions que l’humanité a depuis longtemps résolues à son profit. […] La conscience d’un peuple, la conscience de l’humanité : métaphores.
» Autant du moins que dans l’histoire de l’humanité un principe peut jamais être victorieux d’un autre. […] La Renaissance n’est que la renaissance d’une crise intellectuelle et morale de l’humanité. […] C’est là qu’est la source des idées générales, qui sont un des divertissements les plus chers à l’humanité. […] » C’est le plus grand réveil de l’esprit mystique dans l’humanité depuis l’avènement du christianisme. […] Toutes les bonnes œuvres de toute l’humanité supposée sainte, devant Dieu seraient encore une fumée.