/ 2479
1589. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Royalistes et Républicains »

Plus tard, quand fut fini le magnifique épisode de l’Empire qui, tout le temps qu’il dura, sut fort bien se passer, lui, de vos petites combinaisons et ne connut d’équilibre que celui qu’il fit perdre à toute l’Europe, le Royalisme de la Restauration recommença ce que le Royalisme d’après Thermidor avait fait ; comme aujourd’hui, dans l’effroyable situation où la révolution, la guerre, tous les malheurs et toutes les anarchies ont mis la France, il est prêt à le recommencer encore !  

1590. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « La diplomatie au xviie  siècle »

Les négociations racontées dans ce premier volume sont celle de Parme, commencée sous le ministère de Richelieu, et celle de Rome, au conclave de 1656, qui ne finirent, ni l’une ni l’autre, dans le sens, d’abord voulu, des intérêts français.

1591. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Jules Girard » pp. 327-340

Jules Girard, qui finit par se dépraver dans ces accointances grecques, conclut au nom de cette raison, dont l’art, pour lui, relève, que l’émotion, la plus noble émotion de l’homme, n’est rien dans la recherche du vrai et dans l’histoire de l’humanité !

1592. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Lettres d’une mère à son fils » pp. 157-170

… On dirait que le sexe de la femme est de son côté… Adrien est à l’âge de la vie où la première instruction acquise, l’éducation, est surtout nécessaire pour donner le fini à la moralité d’un homme.

1593. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Vauvenargues » pp. 185-198

Comme le sculpteur qui finit par adorer sa statue, il aimait et respectait le Vauvenargues qu’il avait créé, et qui lui appartenait aussi bien que L’Orphelin de la Chine.

1594. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVI. M. E. Forgues. Correspondance de Nelson, chez Charpentier » pp. 341-353

Ainsi, pour n’en donner qu’un exemple, que je pourrais accompagner de beaucoup d’autres, l’écrivain anglais compare quelque part les découragements de Nelson au commencement d’une carrière à laquelle il faillit renoncer « aux sécheresses de ces mystiques qui finissent par être des saints » ; et cette comparaison qui veut être une idée, je la retrouve littéralement dans M. 

1595. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « A. Grenier » pp. 263-276

Elle voulut, en effet, la recommencer, cette antiquité finie.

1596. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Nelson »

Ainsi, pour n’en donner qu’un exemple, que je pourrais accompagner de beaucoup d’autres, l’écrivain anglais compare quelque part les découragements de Nelson, au commencement d’une carrière à laquelle il faillit renoncer, « aux sécheresses de ces mystiques qui finissent par être des saints » ; et cette comparaison, qui veut être une idée, je la retrouve littéralement dans M. 

1597. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « X. Doudan »

… Mais, en revanche de toutes ces méconnaissances, Doudan, qui vante Rousseau comme on le vantait au xviiie  siècle et comme s’il était lui-même du xviiie  siècle, Doudan, qui aime le docteur Chalmers comme tous les benêts du xixe , Doudan, cet esprit trop frais, trop léger et trop badin pour n’être pas révolté par les beautés logiques du Dante, finit par avouer sa passion pour Edgar Quinet, et voilà tous les autres vengés !

1598. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XV. Vauvenargues »

Comme le sculpteur qui finit par adorer sa statue, il aimait et respectait le Vauvenargues qu’il avait créé et qui lui appartenait aussi bien que L’Orphelin de la Chine.

1599. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXVI. Médecine Tessier »

Tessier avec infiniment de justesse, Cabanis, qui avait contre l’Église et les idées religieuses les haines perverses de son époque, voulait, dans la civilisation de l’avenir, remplacer les prêtres, dont le rôle était fini (pensait-il), par les vingt mille médecins qui allaient toucher en haut et en bas à toutes les réclamations de la société moderne et la gouverner en la retournant sur son lit de douleur.

1600. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Ch. de Rémusat. Abélard, drame philosophique » pp. 237-250

Cela finit, dès que cela commence… L’Abélard du traité de Charles de Rémusat est moins momie que celui de son drame… Pour Héloïse, ce n’est pas non plus l’Héloïse des lettres latines qui nous restent, la fille effrayante, si fière de sa chute, la Possédée du triple Démon de la Curiosité, de la Sensualité et de l’Orgueil.

1601. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Léon Aubineau. La Vie du bienheureux mendiant et pèlerin Benoît-Joseph Labre » pp. 361-375

Ils croyaient tous, les Sardanapale et les Héliogabale de ce temps-là, que la mortification, cette duperie des chrétiens, cette bête de mortification, était radicalement finie ; que la pauvreté, pire qu’un vice, qui est toujours bon, était bafouée et honnie à jamais.

1602. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « A. Dumas. La Question du Divorce » pp. 377-390

Mais dans la question du divorce, le Père Didon, qui finira bien, un jour, par se désencapuchonner tout à fait, n’osa pas, de cette fois, brûler encore son capuchon.

1603. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Georges Caumont. Jugements d’un mourant sur la vie » pp. 417-429

… Mais ce qu’on n’a pas vu et ce qu’on ne voit guères, dans la résignation qui nous prend tous, de guerre lasse, devant cette impossibilité de ne pas mourir, c’est l’acharnement du combat de l’âme infinie contre le fini de la vie ; c’est la révolte de l’âme qui se veut immortelle devant le néant, ou qui craint de l’être devant l’enfer, et tout cela poussé à un tel degré de furie, de rage, d’imprécation et d’intensité, que l’être qui en souffre, s’il n’était pas mort de phtisie, aurait été capable de voir éclater ses organes, comme un instrument qui se casse, sous la force de cette intensité !

1604. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Brispot »

Malgré l’indifférence dont on s’est beaucoup vanté pour une religion finie, que plusieurs considéraient, disaient-ils, comme ils auraient considéré les antiquités d’Herculanum, il s’est pourtant rencontré que le xixe  siècle, qui jouait la comédie de la plus haute impartialité à l’endroit de tous les symboles et qui avait la prétention de les ramener à une explication scientifique, s’est élevé de plus belle contre cette religion qui a fait rugir tous les impies, depuis Celse jusqu’à Condorcet, et l’a passionnément attaquée non plus dans sa morale et les conclusions politiques qui en découlent, mais dans le plus fondamental de ses dogmes, — la personnalité divine de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

1605. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Mgr Rudesindo Salvado »

Peut-on croire, enfin, que la mobilité philosophique des libres penseurs ne finira pas par être un obstacle et même un écueil à toute entreprise de ce genre ?

1606. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « La Bible Illustrée. Par Gustave Doré »

La première impression de la vie, la première image qui se soit incrustée dans nos yeux d’enfant, ces yeux qui grandissent tout ce qu’ils regardent, quand nos yeux d’homme le diminuent et finissent, de désabusement ou de mépris, par ne plus le voir !

1607. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Eugène Sue » pp. 16-26

Parti du pessimisme le plus enragé, il finit par tomber et rouler dans les niaiseries sociales, parce que là était le courant et qu’il y croyait les deux choses qu’il aimait, — l’argent et le bruit, — l’argent pour le luxe qu’il respirait avec une sensualité effrénée ; le bruit, nécessaire à sa flamboyante vanité !

1608. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Les Mémoires d’une femme de chambre » pp. 309-321

sans peur) de la femme la mieux placée pour les connaître, je dis qu’il est temps d’en finir avec ce monde écœurant de drôlesses, qui a pris tant d’importance dans les préoccupations des écrivains du dix-neuvième siècle, qu’on dirait qu’en dehors des filles, il n’y a plus en France de mœurs à peindre et de sentiments à étudier.

1609. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre xi‌ »

nous allons, à tour de rôle, les bénir… » Le catholique a commencé, le protestant a continué, et l’israélite a fini et, tous les trois, ils ont serré la main des soldats qui n’étaient pas nécessairement des croyants24.‌

1610. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre IX. Suite des éloges chez les Grecs. De Xénophon, de Plutarque et de Lucien. »

Il finit par dire qu’il veut renvoyer à Athènes le corps de Démosthène, et que sa tombe sera un plus grand ornement pour sa patrie, que le tombeau de ceux qui sont morts à Marathon.

/ 2479