Chardin Il y a de Chardin un Retour de chasse ; des Pièces de gibier ; un Jeune élève qui dessine vu par le dos ; une Fille qui fait de la tapisserie ; deux petits tableaux de Fruits.
Virginie est manquée ; ce n’est ni Appius ni Claudius ni le père ni la fille qui attachent ; mais des gens du peuple, des soldats et d’autres personnages qui sont aussi du plus beau choix ; et des draperies d’un moelleux, d’une richesse et d’un ton de couleur surprenant.
Elle est adressée à une excellente demoiselle Guyon, bonne vieille fille, qui me gâtait beaucoup quand j’étais enfant, et que rongeait alors un affreux cancer. […] Peu de jours après, le pauvre petit Ernest, fils de ma fille aînée et frère d’Henriette, ce petit pour lequel vous aviez tant de bontés et qui ne vous a pas oubliée, est tombé malade. […] Ma fille, Henriette, Ernest, qui a passé une bien meilleure nuit, se rappellent à votre souvenir, ainsi que Clara. […] La prêtrise égalait celui qui en était revêtu à un noble. « Quand vous rencontrez un noble, entendais-je dire, vous le saluez, car il représente le roi ; quand vous rencontrez un prêtre, vous le saluez, car il représente Dieu. » Faire un prêtre était l’œuvre par excellence : les vieilles filles qui avaient quelque bien n’imaginaient pas de meilleur emploi de leur petite fortune que d’entretenir au collège un jeune paysan pauvre et laborieux. […] Ses relations avec Mme la duchesse de Dino, et surtout avec sa fille, dont il avait fait l’éducation religieuse, sa parfaite entente avec M. de Quélen, les protections aristocratiques qui, dès le début de sa carrière, l’avaient entouré et l’avaient fait accepter dans tout le faubourg Saint-Germain comme quelqu’un qui en est, le désignaient pour une œuvre de tact mondain plutôt que de théologie, où il fallait savoir duper à la fois le monde et le ciel.
La satisfaction de honnir les décatissures de la fille consola… […] … La tête inclinée sur la flaccidité du torse, une fille s’essuie. […] Une quadragénaire en lourde robe rouge verse un flux de paroles sur le sommet du triangle dans lequel s’inscrit sa fille à la glauque robe de tulle. […] … Une fille se ramoitit… […] Villotières s, f. — Coureuses, filles de mauvaise vie.
Dupanloup, et elle s’est même risquée jusqu’à lancer une épître à l’illustre émir Abd-el-Kader, dont une fille, disait-on, venait de se faire religieuse et sœur de charité.
Deux Pieces de Montfleury, la Fille Capitaine, & la Femme Juge & Partie, sont restées au Théatre ; avantage qui le met au dessus de la plupart des Poëtes comiques, venus après lui, qui ont beaucoup plus travaillé, & dont il n’est rien resté.
Madame Deshoulieres eut une fille qui cultiva aussi la Poésie, mais avec des talens bien inférieurs à ceux de sa mere.
Brotteaux sauve une fille des rues, nommée Athénaïs, que poursuivaient des agents du Comité de sûreté générale. […] et quand vous serez, — dans le brouillard de la frontière, — redressés pour la défensive, — dites au Lion de Belfort — que vous venez lui donner aide — au nom des filles de Provence. — Car nos filles cheminent fières, — la tête ceinte d’un ruban, — comme les filles de l’Alsace : — nous sommes faits pour la même loi… — Mon colonel, embrassez-les ! […] Et cette douce fille meurt en pardonnant à tout le monde. […] Il a une fille charmante. […] Un malheur soudain vient le frapper : sa fille, Suzanne, est atteinte de coxalgie.
Celui-là, vraiment, tuait ses filles avec trop d’aisance. […] Il aime mieux son ballon que ses filles, et il sacrifie ses filles. […] C’est la fille tombée à quatorze ans par curiosité charnelle. […] Mure, un magistrat de petite ville, a vu grandir Hélène, la fille du capitaine Derval. […] Une fille qui meurt de la poitrine en buvant de l’absinthe, quelle panade !
Goethe, après quelque temps de séjour à Wetzlar, avait fait connaissance avec la famille de monsieur Buff, bailli de l’ordre allemand, et il avait été frappé tout d’abord de la beauté, de la dignité virginale, de l’esprit de sa fille Lotte, âgée de près de vingt ans, qui, sans être l’aînée de la maison, servait de mère depuis près de deux ans à ses frères et sœurs, et n’en était pas moins aimable dans la société, où elle déployait une gaieté, vive et naturelle. […] On y voit qu’il fit, au printemps de l’année suivante probablement (car les dates précises n’y sont point marquées), un voyage près de Coblentz pour s’y distraire, et qu’il y devint légèrement amoureux d’une des filles de Mme de La Hoche : « Rien n’est plus agréable, dit-il à ce sujet, que de sentir une nouvelle passion s’élever en nous lorsque la flamme dont on brûlait auparavant n’est pas tout à fait éteinte : ainsi à l’heure où le soleil se couche, nous voyons avec plaisir l’astre des nuits se lever du côté opposé de l’horizon : on jouit alors du double éclat des deux flambeaux célestes. » Cela nous apprend du moins que l’amour qu’il pouvait avoir gardé pour Charlotte n’avait rien de furieux ni d’égaré. […] Cependant, il dit dans ses mémoires que « la mort de Jérusalem, occasionnée par sa malheureuse passion pour la femme d’un ami, l’éveilla comme d’un songe et lui fit faire avec horreur un retour sur sa propre situation. » Mais, dans ses mémoires, il entendait ceci d’un commencement de passion plus récente qu’il croyait éprouver pour la fille de Mme de La Roche, la même personne qu’il avait vue il y avait peu de temps à Coblentz, et qui venait de se marier à Francfort. […] Mais certes, on n’a jamais plaidé avec plus de hauteur et de passion le droit qu’a l’œuvre, fille immortelle du génie, d’éclore à son heure, de jaillir du divin cerveau, et de vivre, dût-elle, en entrant, heurter quelques convenances établies, et froisser quelques susceptibilités même légitimes.
Walckenaer, dans son Étude sur La Bruyère, a rappelé une agréable anecdote tirée des Mémoires de l’Académie de Berlin et qui s’était conservée par tradition : « M. de La Bruyère, a dit Formey, qui le tenait de Maupertuis, venait presque journellement s’asseoir chez un libraire nommé Michallet, où il feuilletait les nouveautés, et s’amusait avec un enfant fort gentil, fille du libraire, qu’il avait pris en amitié. […] Telle fut la dot imprévue de sa fille, qui fit dans la suite le mariage le plus avantageux et que M. de Maupertuis avait connue. » On sait le nom du mari ; M. […] Cette dame a pu être Marie-Renée de Belleforière, fille du Grand-Veneur de France, ou encore Justine-Hélène de Hénin, fille du seigneur de Querevain, mariée à Jean-Maximilien-Ferdinand, seigneur de Belleforière (Voir Moréri).
XII Le bruit se répandit tout à coup dans Paris qu’il avait renoncé au sacerdoce et qu’il allait épouser la fille d’une princesse de l’ancien régime ; dotée par elle, et élevée par une honorable famille de la Touraine, cette jeune personne était accomplie. […] Celle-ci me fit faire connaissance avec la marquise de L…, qui était la fille aînée de la duchesse de D…, amie de M. de Chateaubriand. […] Madame la marquise de L… me présenta à la vieille princesse de T…, sa première belle-mère, pour laquelle elle avait conservé les sentiments d’une fille. […] La famille chez laquelle la prétendue fille de la duchesse de B… avait été élevée répudiait à l’accorder à un homme d’une naissance inconnue.
L’oracle d’Apollon lui avait prédit que ses deux filles, Argis et Déipyle, épouseraient, l’une un sanglier, et l’autre un lion. […] Et Pallas, sa fille, « reine des combats ». […] » Et sa grande sœur, la fille de Latone : — « Ajuste bien ton arc, ô chère Artémis ! […] Que les deux mains frappent la tête, faites le bruit des rames qui poussent sur l’Achéron la Théoride aux voiles noires, vers la terre sans soleil où débarquent tous les mortels. » — Les filles d’Œdipe sont entrées pendant ce prélude, elles se tiennent debout, rangées devant les deux corps, comme des statues sépulcrales. — « Voici Antigone et Ismène ; elles vont remplir le sombre devoir.
Adieu, j’embrasse aussi Mme Levasseur et sa fille. […] Il n’est pas surprenant que des parents aient eu de la prédilection pour une fille qui consumait sa vie à les servir. […] Mais, me direz-vous, croyez-vous que cette fille n’ait pas été favorisée par ses père et mère ? […] Elle aurait été cent fois mieux récompensée et cent fois moins malheureuse si elle eût été la servante et non la fille de la maison. […] Imaginez qu’une fille portait sur ses bras quatre paires de ces draps.
On dirait de sa muse une de ces belles filles de campagne qui, venues dans la grande ville, s’y affinent, s’y font élégantes, tout en gardant de leur origine un je ne sais quoi de naïf.
Valois, [Marguerite de] Reine de Navarre, fille de Charles d'Orléans, Duc d'Angoulême, sœur de François I, née à Angoulême, en 1492, morte dans le Bigorre en 1549.
Il en eut dix-sept enfants, dont deux généraux : — l’un l’aîné, William d’Alton, mortellement blessé le 26 décembre 1800 à la bataille du Mincio, celui même qui a baptisé la place168 ; — l’autre, de dix ans plus jeune, Alexandre d’Alton, qui fit toutes les guerres de l’empire, se distingua notamment à Smolensk et qui est mort général de division en mars 1859169 ; — d’autres fils encore qui coururent toutes les fortunes ; plus quantité de filles dont quelques-unes épousèrent elles-mêmes des colonels, commandants de place, etc. […] Shée, également militaire d’abord, puis secrétaire des commandements du duc d’Orléans (Égalité), puis militaire derechef et général de brigade, préfet, sénateur et pair de France (il était lui-même protégé par Clarke, autre Irlandais), prêtait un appui à ses jeunes cousins les d’Alton, et il donna sa fille à l’un des cadets, James, mais à la condition qu’il quitterait le service : on en fit un receveur général.
Que quand Orgon, parlant à sa fille Mariane de son mariage avec Tartufe (IIe acte), découvre Dorine près de lui, qui l’écoute ; 2º. […] Aujourd’hui, c’est ma fille qui est Mademoiselle Benjamine, et je sais fort bien la refuser à un marquis, s’il n’a pas 15 000 livres de rente, en biens fonds.
Sinon, on l’imagine tel qu’il a dû être, tel que les témoins l’ont ressenti, Rappelez-vous comment Mme de Sévigné raconte à sa fille la mort de Turenne. […] Aussi, quand de l’armée arrivèrent les détails de sa mort, quand affluèrent les renseignements des témoins oculaires, Mme de Sévigné, lisant, écoutant tout avec émotion, coordonnant les détails dans son esprit si net, dressant toutes les circonstances dans son imagination si vive, ne fit que décrire à sa fille la vision intérieure qu’elle avait du fait en ses moindres particularités.
Or, quand la vieille bonne lui présente sa petite fille en lui disant : « Embrassez-la, Monsieur ! […] Le père souffre parce que cette petite fille, qui n’avait pas demandé à vivre, est sans doute vouée, comme lui, à la douleur.
Celui qui aime son père et sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi. […] Je suis venu mettre la division entre le fils et le père, entre la fille et la mère, entre la bru et la belle-mère.
« À qui furent-ils plus nécessaires et plus utiles qu’à Auguste, pour éloigner de son imagination les débauches de sa fille, la défaite de ses légions, la révolte des provinces, et pour apaiser et mettre en repos cette partie impatiente de son âme qui se tourmentait et veillait sans cesse ? […] Pas un de leurs gestes, pas un de leurs mouvements qui fût indigne de la souveraineté du monde ; ils riaient même, ils se jouaient avec une sorte de dignité. » Ici l’auteur fait un retour vers madame de Rambouillet, pour remarquer qu’elle est de ce caractère, qu’elle descend du même principe, fille de leur discipline et de leur esprit , et ne tient pas moins de l’a magnanimité des César et des Scipion que de l’honnêteté des Livie et des Cornélie.