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1178. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110

Voilà justement ce qui fait que votre fille est muette.

1179. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre I. Malherbe »

La mort de son fils Marc-Antoine l’affola : bien des années auparavant, il avait écrit à sa femme, sur la mort de leur fille, une lettre déchirante.

1180. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XV. Les jeunes maîtres du roman : Paul Hervieu, Alfred Capus, Jules Renard » pp. 181-195

Une fille qui fait le trottoir, une dame qui fait le canapé, cela existe, cela est légitime à peindre dans un roman.

1181. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre IV. Mme Émile de Girardin »

Mme de Staël, ce Diderot-femme et qui, parce qu’elle était femme, valait mieux que Diderot, a, offert le même spectacle que Diderot, dont Mme Necker disait, sans regarder sa fille : « Il n’eût pas été si naturel, s’il n’avait pas été si exagéré. » Mlle Delphine Gay, qui a presque failli être Corinne Gay, mais que l’esprit, l’esprit grandi et trempé, comme un acier, dans la vie, a sauvé du vertige, au bord du ridicule, Mlle Delphine Gay, cette de Staël, blonde et belle, et qui faisait des vers, trois supériorités qui eussent passionné, jusqu’à la petitesse de la jalousie, la grande âme de Mme de Staël, mais qui n’en restera pas moins inférieure à Mme de Staël, malgré ces trois supériorités, Mlle Gay, née à Aix-la-Chapelle, fut baptisée, dit-on, sur le tombeau de Charlemagne et élevée à l’ombre de ce cap Misène, peint par Gérard, qui, alors, projetait sa cime lumineuse sur toutes les imaginations.

1182. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIV. L’auteur de Robert Emmet »

Bélise de cette maison, mais qui n’a pas vieilli fille, comme l’autre Bélise, elle est devenue une madame Philaminte de haut parage qui a dégourdi son mari Chrysale, lui a appris Villemain, l’a voué à la littérature et l’a fait académicien, en attendant qu’elle devienne académicienne à son tour !

1183. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XVII. Le Retour du Christ. Appel aux femmes ! »

Elle est particulièrement incroyable de la part de l’auteur des Idées de Madame Aubray, du livre adorable des Filles repenties, de l’ami de M. 

1184. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Édouard Fournier »

Seulement, non, elle ne l’était plus, — nous dit le très renseigné Édouard Fournier, — depuis qu’elle était « devenue grande et fille d’entendement ».

1185. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Xavier Eyma » pp. 351-366

Telle est cette aristocratie américaine, fille de trente-six pères, et qui se développe avec le mouvement de tout le reste dans ce pays original, mais effrayant, dans ce pays qui n’est pas un pays comme les nôtres, — qui n’a pas de frontières comme nous, qui n’a pas d’antécédents historiques comme nous !

1186. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame de Créqui »

— une mère avec d’aimables filles qui paraîtront presque ses sœurs, un cercle de jeunes femmes amies honnêtement enjouées… partout où il y aura de l’aisance, de l’instruction, de la culture, des mœurs sans maussaderie avec le désir de plaire », la bonne compagnie recommencera et l’atticisme sortira de ses cendres.

1187. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VII. Vera »

Seulement, il y a deux manières d’aimer la philosophie : — comme sa maîtresse, on lui passe tout ; comme sa fille, on devient exigeant pour elle.

1188. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Athanase Renard. Les Philosophes et la Philosophie » pp. 431-446

I Un des bonheurs de la Critique, qui n’en a pas immensément, la pauvre chère fille !

1189. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Ernest Hello »

Shylock est encore plus juif qu’avare ; d’ailleurs, il aime sa fille.

1190. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Marquis Eudes de M*** »

Nous avons fait partie de cette jeune école qui, dans les dix premières années de la Restauration, ramenée à la foi chrétienne par l’étude des de Maistre, des Bonald et des Frayssinous, succédait, non pas à l’école légère et railleuse de Voltaire, morte déjà depuis longtemps, mais à l’école positive et raisonneuse de l’Empire… Pleine d’amour pour la vérité, mais, après tout, fille de son siècle, et pleine aussi d’admiration pour la science, l’école dont nous parlons accueillait avec respect une foi dont elle sentait la grandeur et les bienfaits, mais elle n’en restait pas moins fidèle à la raison, dont elle comprenait l’autorité… La science était déjà venue en aide aux vérités chrétiennes… Cuvier montrait partout les traces du déluge et l’accord parfait des nouvelles découvertes géologiques avec le récit génésiaque.

1191. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Maurice de Guérin »

Il a pu y avoir, sans doute, par éclats, par réminiscences isolées (car ce n’est pas pour rien que les Grecs, ces rois du symbole, avaient fait les Muses — toutes les neuf — filles de la Mémoire), il a pu y avoir, à certaines places et à certaines reprises, de l’André Chénier en Guérin.

1192. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Jules de Gères »

Ils étaient à l’affût pour observer, — l’un, de son étude d’avoué où il apprit à nous faire des chefs-d’œuvre comme L’Interdiction et Le Contrat de mariage, l’autre, de la taverne dans laquelle il jugeait, à cœur de journée, ses voleurs, ses vagabonds et ses filles de joie.

1193. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « José-Maria de Heredia »

Là, au milieu d’un cercle de figures farouches, brigands de la Sierra, contrebandiers, bravaches, vauriens, dont les yeux ardents l’enveloppent de leurs effluves, quelque fringante fille, mal vêtue de haillons éclatants, se cambre dans une pose hardie.

1194. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Jean Richepin »

Waller Scott y a mis la main une fois, mais ce n’est que la lâcheté physiologique qu’il exposa dans son roman de La Jolie fille de Perth, et son poltron n’était pas son héros.

1195. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Malot et M. Erckmann-Chatrian » pp. 253-266

… Un jour, l’imagination publique, qui, ce jour-là, se monta la tête et fut bonne fille, essaya de ce galvanisme de désespoir quand M. 

1196. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Ch. Bataille et M. E. Rasetti » pp. 281-294

Antoine Quérard commence par se croire amoureux d’une belle fille nommée Clémentine Picot, fille d’un vieux retraité, qui s’est fait cafetier et vend du tabac.

1197. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXIV. Siècles de barbarie. Renaissance des lettres. Éloges composés en latin moderne, dans le seizième et le dix-septième siècles. »

Sa fille Christine eut le même honneur, et à plusieurs égards s’en montra digne.

1198. (1903) Hommes et idées du XIXe siècle

Tisbé est la fille sublime ; Ruy Blas est l’homme de génie sous la livrée d’un laquais. […] Ses conquêtes sont parfois des femmes du monde, du monde de l’Empire ou du monde cosmopolite ; ce sont d’autres fois des filles d’auberge. […] C’est un monstre, de la catégorie des goules, que cette Vellini, la Malagaise, fille d’une duchesse et d’un toréador. […] Il a une fille, Calixte, sujette à des crises de catalepsie. Le somnambulisme de la fille est le châtiment de l’apostasie du père.

1199. (1913) Le mouvement littéraire belge d’expression française depuis 1880 pp. 6-333

D’instinct, il braconne, hait les gardes, aime les filles ; il fait vraiment partie de la forêt, comme les arbres, comme les plantes, comme les biches et ne raisonne guère plus qu’eux. […] Les Flaireurs ne ressemblent pas à L’Intruse, mais L’Intruse ressemble aux Flaireurs et elle est fille de ceux-ci. […] Au fond d’un jardin, une maison ; dans la chambre du rez-de-chaussée la famille groupée autour de la lampe, le père, la mère, deux filles. […] Ils ne quittent pas des yeux la famille qui veille, tremblent si les jeunes filles s’approchent de la fenêtre, si le père remue… Ils hésitent à entrer, ils n’osent pas… La jeune fille dont ils parlent avec émotion était leur fille, à ces parents si paisibles, là, sous la lampe ! C’est qu’ils ne l’attendent que le lendemain et ne s’inquiètent point… Comment leur faire connaître la catastrophe, leur apprendre que leur fille s’est noyée ?

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