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889. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre III. Services locaux que doivent les privilégiés. »

Vingt autres redevances, jadis d’utilité publique, ne servent plus qu’à nourrir un particulier inutile  Le paysan, tel alors que nous le voyons aujourd’hui, âpre au gain, décidé et habitué à tout souffrir et tout faire pour épargner ou gagner un écu, finit par jeter en dessous des regards de colère sur la tourelle qui garde les archives, le terrier, les détestables parchemins, en vertu desquels un homme d’une autre espèce, avantagé au détriment de tous, créancier universel, et payé pour ne rien faire, tond sur toutes les terres et sur tous les produits. […] Songez à la grandeur d’un pareil attrait : gouvernements, commandements, évêchés, bénéfices, charges de cour, survivances, pensions, crédits, faveurs de toute espèce et tout degré pour soi et pour les siens, tout ce qu’un État de vingt et vingt-cinq millions d’hommes peut offrir de désirable à l’ambition, à la vanité et à l’intérêt se trouve rassemblé là comme en un réservoir. […] On avait une seule gazette, appelée Gazette de France, qui paraissait deux fois par semaine, voilà pour le mouvement des esprits. » Des magistrats de Paris, exilés à Bourges en 1753 et 1754, en font le tableau suivant : « Une ville où l’on ne trouve personne à qui parler à son aise de quoi que ce soit de sensé et de raisonnable ; des nobles qui meurent les trois quarts de faim, entichés de leur origine, tenant à l’écart la robe et la finance, et trouvant singulier que la fille d’un receveur des tailles, devenue la femme d’un conseiller au Parlement de Paris, se permette d’avoir de l’esprit et du monde ; des bourgeois de l’ignorance la plus crasse, seul appui de l’espèce de léthargie où sont plongés les esprits de la plupart des habitants ; des femmes bigotes et prétentieuses, fort adonnées au jeu et à la galanterie80 » ; dans ce monde étriqué et engourdi, parmi ces MM.  […] Charges et survivances, il en crée pour en vendre. « Toutes les justices seigneuriales, disent les cahiers, sont infestées d’une foule d’huissiers de toute espèce, sergents seigneuriaux, huissiers à cheval, huissiers à verge, gardes de la prévôté des monnaies, gardes de la connétablie.

890. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1860 » pp. 303-358

Dans cette espèce d’hébétement, on voit les actrices venir, sortir, comme à un appel invisible, aller à quelque chose de lointain, d’où s’échappe un murmure profond comme une clameur d’océan. […] Nous le trouvons assez inquiet de l’espèce de coup de sang qu’il a eu samedi, disant : « Je n’aime pas les choses que je ne comprends pas !  […] Heureusement qu’elle était prise en affection par une espèce d’antique camerera mayor, dans la famille de laquelle se léguait au lit mort, de génération en génération, le secret de ne pas éternuer devant son souverain. […] * * * — Une main humaine, presque toujours une main de femme, les doigts autour d’une aumônière tendue, — c’est la quête dans l’église catholique ; une espèce de filet à papillons, au bout d’un bâton de bois à rallonge, — c’est la quête dans la chapelle protestante.

891. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Charles Dickens »

Le dialogue est pour lui le moyen le plus court, le plus aisé et le plus intéressant par lui-même, de caractériser une multitude de créatures grimaçantes et risibles, plus composées que reproduites d’après nature et dont le spectacle, comme pour les personnages de vaudeville et les traîtres de mélodrame, est plus fait pour amuser ou effrayer que pour donner à connaître quelque variété insigne de notre espèce. […] Dickens est incontestablement un réaliste, d’une espèce particulière, il est vrai, et bien qu’il s’emploie davantage à déformer la réalité qu’à la reproduire. […] Les prescriptions qui n’ont pas été puisées de l’homme même, de tous ses penchants, de la connaissance obscure du bien de son espèce, mais qui proviennent d’un élan passionné et pressant vers le parfait, d’un acte d’aveugle et d’exigeant amour, ont l’inefficacité des lois trop rigoureuses, commandent aux hommes d’excessifs devoirs, quelque retranchement essentiel de leur nature, auquel ils ne se résoudront jamais. […] De même qu’un auteur de cette espèce ne peut avoir du monde qu’une connaissance incomplète et partiale, il ne verra des hommes que certains gros côtés extérieurs et les verra déformés, enlaidis ou embellis, selon qu’à première vue ils lui plaisent ou déplaisent, dans l’immédiat retour que l’homme sentimental exécute après chaque regard jeté au dehors.

892. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Histoire littéraire de la France. Ouvrage commencé par les Bénédictins et continué par des membres de l’Institut. (Tome XII, 1853.) » pp. 273-290

Le nom commun de l’espèce renard était alors Gorpil (Vulpes) ; mais, un poète ayant primitivement baptisé le Gorpil de ce sobriquet de Renart, la chose réussit et courut si bien que le sobriquet devint le nom générique et fit oublier l’appellation première : c’est comme si Tartuffe, à force de succès, s’était substitué dans l’usage au mot hypocrite, qui serait dès lors tombé en désuétude ; c’est comme si, dans La Fontaine, Raminagrobis ou Grippeminaud avait remplacé et fait oublier le nom du chat, et Bertrand le nom du singe. […] On voit s’avancer processionnellement Chanteclair (le Coq) et Pinte (la Poule), elle cinquième, accompagnée de Noire, Blanche et Roussette, conduisant une charrette enclose d’un rideau, et dedans gisait une poule morte dans une espèce de bière : c’était des œuvres de Renart.

893. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « De la dernière séance de l’Académie des sciences morales et politiques, et du discours de M. Mignet. » pp. 291-307

Il y a, selon lui, deux espèces d’époques, celles où la philosophie est en honneur et où l’on pense, celles où la philosophie est découragée et où l’on ne pense pas : Là où il n’y a pas de philosophie, a-t-il dit en homme qui sait les lois et presque les dogmes de l’histoire, il n’y a pas de civilisation ; là où il n’y a plus de philosophie, la civilisation dépérit et l’humanité s’affaisse. […] Bossuet, dans le Discours sur l’histoire universelle, après avoir énuméré les principales écoles philosophiques de la Grèce, celles de Platon, d’Aristote, de Zénon, d’Épicure, ajoute en passant brusquement aux Romains : Les Romains avaient dans le même temps une autre espèce de philosophie, qui ne consistait point en disputes ni en discours, mais dans la frugalité, dans la pauvreté, dans les travaux de la vie rustique et dans ceux de la guerre, où ils faisaient leur gloire de celle de leur patrie et du nom romain ; ce qui les rendit enfin maîtres de l’Italie et de Carthage.

894. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le Roman de Renart. Histoire littéraire de la France, t. XXII. (Fin.) » pp. 308-324

C’est une espèce de chanson ou de ronde qui se chantait d’ordinaire avec accompagnement de vielle. […] En les citant, j’altère le moins possible ces espèces d’alexandrins qui sont à l’état brut.

895. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Œuvres de François Arago. Tome I, 1854. » pp. 1-18

Cette nouvelle espèce de direction donnée à sa carrière, et que je n’ai ni le droit ni la pensée d’appeler une dispersion, devint pour lui un devoir selon ses goûts lorsqu’il eut été nommé secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences en remplacement de Fourier, le 16 juin 1830. […] Dans l’exposé qu’il en fait, on assiste à une espèce de leçon dans laquelle, pour plus de clarté, il serait bon quelquefois qu’il y eût un tableau et des figures.

896. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Fénelon. Sa correspondance spirituelle et politique. — I. » pp. 19-35

Fénelon n’a-t-il pas associé dans une même image deux roseaux d’espèce différente ? […] Vous qui êtes d’un goût si exquis et si dédaigneux, vous êtes réduite à être dégoûtée de vous-même… Chaque fois qu’il revient sur ce point pénible, Fénelon a soin de montrer combien l’épreuve est bien choisie, combien l’espèce de mal est appropriée à cette fine et fière nature, la plus faite pour en ressentir l’affront.

897. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Journal du marquis de Dangeau — I » pp. 1-17

La Bruyère en fait un type de toute l’espèce : « Un Pamphile est plein de lui-même, ne se perd pas de vue, ne sort point de l’idée de sa grandeur, de ses alliances, de sa charge, de sa dignité ; il ramasse, pour ainsi dire, toutes ses pièces, s’en enveloppe pour se faire valoir. […] Il y revient en toute occasion, et toujours avec jubilation et délices ; il l’appelle en un endroit une « espèce de personnage en détrempe » : « C’était un grand homme, fort bien fait, devenu gros avec l’âge, ayant toujours le visage agréable, mais qui promettait ce qu’il tenait, une fadeur à faire vomir. » Lui reconnaissant des qualités mondaines, des manières, de la douceur, de la probité même et de l’honneur, il cite de nouveau et commente ce mot de Mme de Montespan sur lui, qu’on ne pouvait s’empêcher de l’aimer ni de s’en moquer : Saint-Simon aimait donc assez Dangeau, mais quelle manière d’aimer !

898. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Eugénie de Guérin, Reliquiae, publié par Jules Barbey d’Aurevilly et G.-S. Trébutien, Caen, imprimerie de Hardel, 1855, 1 vol. in-18, imprimé à petit nombre ; ne se vend pas. » pp. 331-247

L’auteur suppose qu’un des êtres de cette race intermédiaire à l’homme et aux puissantes espèces animalesx, un centaure vieilli raconte à un mortel curieux, à Mélampe, qui cherche la sagesse et qui est venu l’interroger sur la vie des centaures, les secrets de sa jeunesse et ses impressions de vague bonheur et d’enivrement dans ses courses effrénées et vagabondes. […] L’auteur suppose qu’un être de cette race intermédiaire à l’homme et aux puissantes espèces animales y.

899. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — I » pp. 417-434

Un jour, dans un salon, abordé par un ennuyeux, Bonstetten tâcha d’esquiver ; l’ennuyeux, qui était de l’espèce active et opiniâtre et de ceux qui s’acharnent, se prit à lui : Bonstetten allait toujours reculant et tâchant de rompre les chiens. […] J’étais logé à Cambridge dans un café, voisin de Pembroke Hall ; Gray y vivait enseveli dans une espèce de cloître, d’où le xve  siècle n’avait pas encore déménagé.

900. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Correspondance de Voltaire avec la duchesse de Saxe-Golha et autres lettres de lui inédites, publiées par MM. Évariste, Bavoux et Alphonse François. Œuvres et correspondance inédites de J-J. Rousseau, publiées par M. G. Streckeisen-Moultou. — II » pp. 231-245

L’entrée d’un petit vieillard d’assez chétive mine dans le temple, l’adresse qu’il met à se faire admettre, à se faufiler, les airs d’aveugle qu’il se donne, puis, tout d’un coup, dès qu’il se voit à portée de l’autel, son brusque élan, son attaque à la statue de la Superstition ou du Fanatisme dont il déchire le voile, tout cela est ingénieux et symbolise bien Socrate ; mais ce Socrate lui-même, en mourant victime de son zèle pour la vérité, n’adresse-t-il pas à cette statue odieuse qu’il n’a pu que dévoiler sans la renverser, une espèce d’hommage un vœu de sacrifice : est-ce ironie ? […] — Dépendance, erreurs, vains désirs, indigence, infirmités de toute espèce, de courts plaisirs et de longues douleurs, beaucoup de maux réels et quelques biens en fumée.

901. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Daphnis et Chloé. Traduction d’Amyot et de courier »

Cette panique, qui peut tenir à l’effroi des imaginations frappées autant qu’à la réalité même, cette espèce de bacchanale universelle de la nature physique, telle qu’à la rigueur elle peut paraître à des gens ivres et être vue à travers le vertige, est décrite avec une vraie verve d’orgie. […] L’ancienne mythologie bucolique, avec tout son charme et son autorité un peu surannée, nous est représentée dans le personnage du bonhomme Philétas, espèce de ménétrier de village, de rhapsode joueur de flûte, tout rempli de vieilles histoires et de légendes populaires qu’il récite à ravir et qu’il fait accroire.

902. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Octave Feuillet »

Elle a d’elle-même l’idée de dresser, à un endroit du parc d’où l’on voit l’Océan, une espèce d’autel ; ou, du moins, une table de pierre celtique au pied d’un chêne lui en tient lieu. […] Je sais qu’il y a en tout ceci bien du jeu, que l’art est une chose fort différente de la nature, que ce qui s’appelle roman en particulier est fait pour plaire et amuser à tout prix, et le plus souvent moyennant illusion : je ne voudrais pourtant pas qu’on y mentît par trop, qu’on y donnât des idées par trop fausses et chimériques. et j’ai présent à l’esprit en ce moment la boutade d’un moraliste un peu misanthrope, qui écrivait pour lui seul après la lecture de quelqu’un de ces romans à la Sibylle ou à la Scudéry : « Quand je me reporte en idée aux débuts de l’espèce humaine sur cette terre, à cette longue vie sauvage dans les forêts, à ces siècles de misère et de dureté de l’âge de pierre qui précéda l’âge de bronze et l’âge même de fer ; quand je vois, avant l’arrivée même des Celtes, les habitants des Gaules, nos ancêtres les plus anciens, rabougris, affamés et anthropophages à leurs jours de fête le long des fleuves, dans le creux des rochers ou dans les rares clairières ; — puis, quand je me transporte à l’autre extrémité de la civilisation raffinée, dans le salon de l’hôtel de Rambouillet ou des précieuses spiritualistes de nos jours, chez Mme de Longneville ou chez Mme de…, où l’on parle comme si l’on était descendu de la race des anges, je me dis : L’humanité n’est qu’une parvenue qui rougit de ses origines et qui les renie.

903. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. EDGAR QUINET.— Napoléon, poëme. — » pp. 307-326

Heine, n’a pas mal caractérisé d’un mot en disant que ce n’était qu’un grand espoir, Ahasvérus me semble appartenir à l’espèce de ces poëmes confus dont je parle ; il les résume suffisamment, il en dispense presque, il est le seul qui ait réussi et que le public connaisse. […] Les Arabes du désert le saluent sous le nom de Bounaberdi, et en font, dit-on, une espèce d’apparition mystérieuse qui se détache pour eux dans la grande ombre de leur prophète.

904. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. LE COMTE MOLÉ (Réception à l’Académie.) » pp. 190-210

S’il est vrai, comme l’a dit d’Alembert encore, que l’écrivain isolé soit une espèce de célibataire, il vient un âge où les plus intrépides célibataires commencent à ne pas trouver absurde de se marier. […] Cette espèce de domination non littéraire, avec d’heureux intervalles pourtant, se prolongea jusqu’au renversement du ministère Villèle : c’est cette réduction, cette sujétion de l’Académie à un parti politique qui est, avant toutes choses, à éviter.

905. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Millevoye »

Le troisième livre d’Élégies de Millevoye se compose d’espèces de romances, auxquelles on en peut joindre quelques autres encadrées dans ses poëmes. […] Obéissant à l’une de ces promptes saillies comme il en avait, le poète se leva de table à l’instant, et dit de seller son cheval pour faire lui-même cette reconnaissance, cette espèce de course au clocher.

906. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre deuxième. Les mœurs et les caractères. — Chapitre III. Inconvénients de la vie de salon. »

Si l’on manquait en quoi que ce fût à ce code universel de l’usage, on était « une espèce ». […] Mais c’est un danger d’espèce ignoble, et, contre ses prises, leur éducation ne leur fournit pas les armes appropriées.

907. (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre III. Théorie de la fable poétique »

Parmi les accidents qui la distinguent de son espèce, il dégage la forme commune qui la range dans son espèce, et ne considère en elle qu’une qualité et qu’un nom.

908. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Légendes françaises. Rabelais par M. Eugène Noël. (1850.) » pp. 1-18

Sous ce titre, un écrivain peu connu encore, et que je crois jeune d’après la nature de quelques-unes de ses idées, vient de publier un petit travail assez agréable sur Rabelais, qu’il range dans une espèce de galerie de Légendes françaises. […] Je crois, et tout lecteur réfléchi croira de même, que ceux qui se seraient attendus à trouver exactement en lui l’homme de son livre, une espèce de curé-médecin, jovial, bouffon, toujours en ripaille et à moitié ivre, auraient été fort désappointés.

909. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Qu’est-ce qu’un classique ? » pp. 38-55

On a fort discuté au sujet des opinions de Byron sur Pope, et on a cherché à expliquer cette espèce de contradiction par laquelle le chantre de Don Juan et de Childe-Harold exaltait l’école purement classique et la déclarait la seule bonne, tout en procédant lui-même si différemment. […] Montaigne a été une espèce de classique anticipé, de la famille d’Horace, mais qui se livrait en enfant perdu, et faute de dignes alentours, à toutes les fantaisies libertines de sa plume et de son humeur.

910. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — III. (Suite et fin.) » pp. 47-63

Pendant le bal même, le maréchal s’approcha du prince de Metternich qui s’y trouvait, et voulut savoir, avant de s’engager davantage, si l’on ne voyait aucun inconvénient à une semblable instruction, à cette espèce de cours régulier qui lui était demandé. […] Il termina cette espèce de cours par un récit des événements de 1830.

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