La bronchite s’est abattue sur lui comme les autres fléaux sur Paris, et voilà la femme qui a mal à la gorge de son mari comme Mme de Sévigné à la poitrine de sa fille ; et nous restons là, Dieu du ciel, situation terrible !
Elle n’a pas le regard qu’on rabat du ciel sur les choses de la vie et qui, tombant de si haut, va au fond… C’est une femme du monde, qui peint une société dont les surfaces l’attirent, bien plus qu’un romancier moraliste qui prend les passions et les jauge partout où elles sont… Mais, si elle n’est pas, si elle ne peut pas être le moraliste à la façon des grands romanciers qui savent l’ordre le cœur humain pour tirer la morale du sang, des larmes et de la fange qu’ils en font sortir, elle est toujours et partout la plume pure que j’ai dit qu’elle était.
Ils allèrent jusqu’à le chamarrer des Ordres du Roi, alors la dignité suprême, et l’ornementèrent de ce cordon bleu qui paraissait le ciel même à ceux à qui on le passait autour du cou.
il a trouvé dans la fange de ce bohème, qui dévala jusqu’au truand, quatre sources de poésie d’une pureté de ciel.
Pour avoir fait des encyclopédistes, et de toute la cuistrerie philosophique à la suite, les ennemis implacables qui se sont rués sur lui, comme la meute enragée des chiens de Diane sur Actéon, il y a dû avoir sous la plume de Fréron autre chose que ces placides citations faites par M. de Barthélemy… Admettons, si l’on veut, que cet esprit très haut eut le calme des choses très hautes, — des choses placées dans le voisinage du ciel, — admettons que ce sagittaire pour la Vérité contre l’erreur n’étendit jamais de poison sur la pointe de ses flèches, toujours est-il qu’il n’aurait pas produit de ces colères, de ces haines et de ces ressentiments personnels, s’il n’avait pas meurtri davantage les personnalités vaniteuses auxquelles il répondait en sa qualité de critique.
Il ne porterait pas pour épigraphe ces mots irréfléchis, tracés par madame d’Alonville elle-même : « Destiné à vivre parmi les hommes, médite ces mots et prends-les pour devise : connaître, tolérer, aimer, servir. » Car la destinée de l’homme est d’habiter un jour le ciel conquis par ses œuvres, et non pas de passer chétivement parmi ses semblables trente-trois ans et demi, en moyenne actuelle.
Mais Joubert était bien, je crois, inspecteur de l’Université, et tous deux ils traînèrent péniblement ces haquets affreux, eux, ces hommes faits pour ne rien faire du tout, si ce n’est de regarder dans leur âme ou dans les ciels de Naples ; eux, ces indolents lazzaroni de la rêverie ou de la pensée, qui ressemblent au beau moissonneur appuyé sur le timon du char rustique, dans le tableau de Léopold Robert, quand tous les autres dansent et s’agitent à l’entour.
Ces hommes, qui vivaient les yeux au ciel ou baissés sur la poussière de leurs sandales, se souciaient bien de cette bavarderie qu’on appelle la Gloire, et des commérages que l’Avenir devait faire, un jour, sur leur tombeau !
… Il ne retourne, ni plus ni moins, que du fakirisme indien comme de la philosophie définitive du monde actuel et du monde de l’avenir, comme du dernier pas de la science sous ce ciel constellé qui a mêlé la lumière de dix-neuf cents ans de Christianisme à la lueur de ses étoiles !
— ajoute-t-il en insistant, — je ne crois pas au ciel, mais je crois à l’enfer, où ma place est marquée de toute éternité ; à un enfer où l’inique Jeffries qui doit me juger m’ôtera, pour me confondre, le sentiment de l’iniquité divine, et par ses tout-puissants prestiges, domptant, éblouissant, affolant ma conscience, me fera avouer en grinçant des dents que l’injustice est juste, que l’horreur est clémente, qu’une faiblesse d’un instant exige une éternité de peine infinie ; que le péché originel, la prédestination, le petit nombre des élus, la damnation de Socrate et des enfants non baptisés, sont des miracles de miséricorde, et qu’il est juste et très juste qu’éternellement avec eux je hurle, et qu’éternellement ils râlent avec moi !!!
sans énergie et sans verve, nous raconte à son tour une histoire… incroyable, une histoire affreuse et bouffonne, qui a lieu depuis quelques années et qui continue, à la barbe du monde civilisé, sous le ciel de Dieu, de l’autre côté de l’Atlantique, jusqu’en cette année de Notre-Seigneur Jésus-Christ 1856.
Justement, à trois pièces de distance de cette Impression, le pauvre poète, avec cette nonchalance que ne connaissent point ceux qui se convertissent, retombe de ce ciel qui n’était pour lui que la plaine azurée.
… Je tiens donc Victor Hugo pour l’auteur du livre : Mes premières années de Paris, d’abord par respect pour lui, et ensuite parce qu’il ne peut y avoir, dans notre ciel poétique, deux soleils de cette force : Hugo et Vacquerie ; nous serions cuits !
Dans ce noir Lubeston, chargé d’antiques bois, Le tonnerre et les bois mugissaient à la fois, Le ciel y ruisselait, immense cataracte, Quelle vie, à cette heure, en fût sortie intacte ?
Frisottaient, mignottaient, aguignaient, sont des mots enfants, qui s’en sont allés où vont les charmes de l’enfance, ces charmes inouïs que jamais on ne retrouve plus, dans les femmes les plus accomplies et les plus belles, comme ils furent, deux jours, en ces petites filles inachevées qui, moins elles sont dans la vie, nous paraissent plus près du ciel !
Seulement, elle ne fut pas de force à monter avec le poète jusqu’à la hauteur de ses Harmonies, et comme, plus tard, il devait rester au plafond où il avait voulu siéger seul, le poète resta seul aussi dans son ciel… Ce qu’il y avait d’amour humain dans ses Méditations avait saisi toutes les âmes et touché tous les cœurs, mais l’amour de Dieu est d’une grandeur et d’une beauté plus incompréhensibles à la majorité des hommes.
C’est là qu’une lutte s’est engagée, sur des questions d’administration cléricale, entre l’évêque de Roquebrun, vieillard apostolique et homme de grande race, et l’abbé Ruffin Capdepont, le supérieur du séminaire, dit « Tigrane » dès l’école, sauvage paysan de la montagne n’ayant, lui, pas plus de race que les aérolithes qui à certains jours tombent du ciel.
Cueillons encore un hémistiche harmonieux et « une rose jaune or » et laissons-nous attrister ou égayer par un ciel « livide et vide de vie ». […] Et c’est une poésie exquise, incertaine et fuyante comme un reflet de ciel en une transparence de rivière. […] La réalité se voile de rêve et les pierres disparaissent sous les calices et les corolles. « Au sommet de la colline, une haute tourelle d’angle restée debout au milieu des ruines pittoresques se dressait en plein ciel, comme une gigantesque gerbe de fleurs. […] Il y a encore dans ce livre des formules d’une correction audacieuse : « Elle était prête à tout consentir. » Et il y a, comme dans l’Initiateur de cet imbécile d’Armand Charpentier, « l’amoureux par excellence, l’amoureux altruiste ; avec lui une femme ne peut manquer de parvenir au septième ciel de la félicité ». […] Elle est trop une caroline pour n’être point optimiste inexorablement, et ses romans bêbêtes et délicats finissent toujours bien, en plein « ciel apothéotique de nos rêves » d’amour.
Or, c’est à une foule de plusieurs milliers de têtes, assemblées dans un énorme théâtre, à ciel ouvert, ou abrité de toiles, que l’auteur devait plaire. […] Prends garde seulement qu’il n’aperçoive jamais le ciel et la mer… Mais voici qui complique l’apologue. […] Le poète nous rappelle d’abord que le ciel est plein d’astres morts. […] Il savait également l’intérêt que peuvent présenter les humbles existences, la douceur sérieuse de la vie rustique et la beauté des arbres, des champs, des eaux et du ciel. […] Enfin, au moment où le duc Job est déjà parfaitement heureux, il a une dernière chance : quatre millions lui tombent du ciel.
Feuillet les expédiait au ciel en deux ou trois ans au plus. […] Quelques nuages qui coulaient dans le ciel donnaient à la lumière du jour la mobilité charmante d’un sourire. […] Ce matin, à six heures, le ciel est sombre. […] Les arbres verts, les rayons de soleil sur l’écorce lisse, le ciel bleu au dessus. […] Superbe, le front haut, ses longs cheveux épars, Les seins au vent, le ciel était dans ses regards.
Représentez-vous le ciel physique dont cette Science a fait la découverte, — les astres, leur volume, leur distance. […] parce qu’elle s’adaptait à la fine et facile sensation que procurait au corps cette atmosphère méridionale, ce ciel léger, cette brise douce. […] C’est de la brume chantée, ce choral, avec tout ce qu’il contient de profond et d’enveloppé ; de sérieux et de réfléchi, l’existence dans cette brume froide, sans le gai soleil, sans l’allure voluptueusement vive que le sang de nos veines prend sous le ciel provençal… Où je veux en venir ? […] Là-haut, un morceau de ciel bleuit dans l’angle du toit. […] Le noir, l’obscur de la nuit, et pendant que, anxieuse, elle s’obstine à fixer les ténèbres, le ciel longtemps fermé soulève le bord de sa paupière, une large lueur éclate, et tout un morceau d’horizon jaillit sur le blanc de l’éclair.
Le ciel le sait. […] La terre, le ciel & quelques débris, voilà tout ce qu’on y voit. […] Le ciel nous préserve de la disette de bled ; mais combien n’y supplééroient-elles pas, graces à M. […] le ciel vous bénira, vous ramenez ces temps heureux, où ne faisant tous qu’une même ame & qu’un même esprit, nous charmions nos chagrins par le doux plaisir de chanter. […] plut au ciel !