Puis, il y a dans la présente jeunesse, ce côté curieux qui la différencie des jeunesses des autres époques ; elle ne veut pas reconnaître de pères, de générateurs, et se considère, dès l’âge de vingt ans, et dans le balbutiement du talent, comme les trouveurs de tout. […] Le vieux banquier est accompagné de sa fille, une assez jolie fille, à l’air légèrement cocote, et qui est couchée de côté sur la poitrine de son père, dont la large main l’enveloppe et lui caresse le corps, auquel le mouvement de lacet du chemin de fer donne le mouvement d’un corps de femme qui fait l’amour. […] Un ecclésiastique que j’ai devant moi, à la danse du ventre, se met à regarder de côté, toutes les fois, que le ventre de l’almée soubresaute voluptueusement, devient trop suggestif. […] C’est ainsi que, si les 36 millions de Français hommes et femmes votaient, et qu’il y eût d’un côté 18 millions, moins une voix, et de l’autre 18 millions, plus une voix, les 18 millions, moins une voix, pourraient être absolument gouvernés à rebours de leurs sentiments politiques, de leurs tempéraments de conservateurs ou de républicains. […] là-bas, si vous continuez, vous savez que je suis capable de prendre l’un de vous par la moitié du corps, et avec lui, de jeter les autres à la porte. » C’est lui encore qui, dans une chute, s’étant à moitié fracassé la tête, et ayant à ses côtés un confrère poussant des hélas : « Ah !
L’Amphitrion mourut ; sa prose & ses vers perdirent tout leur mérite, & les Approbateurs se rangerent du côté du Public qui n’avoit pas dîné chez lui.
L’ivresse violente et les paris dangereux, c’est de ce côté qu’ils donnent prise ; ils sont enclins à rechercher, non les plaisirs doux, mais l’excitation forte. […] De son côté un chef se leva dans l’assemblée, et dit : « Tu te souviens peut-être, ô roi, d’une chose qui arrive quelquefois, dans les jours d’hiver, lorsque tu es assis à table avec tes comtes et tes thanes. […] Quand Alfred69 le libérateur devint roi, « il y avait très-peu d’ecclésiastiques, dit-il, de ce côté de l’Humber, qui pussent comprendre en anglais leurs prières latines, ou traduire aucune chose écrite du latin en anglais. […] De même, à côté des maigres chroniques de la Bible qui bégayent la suite des règnes et des massacres juifs, se déploient l’exaltation des Psaumes et le délire des prophéties. […] Dernier trait du génie national, qui, lorsqu’il travaille à comprendre les choses, laisse de côté la déduction sèche, nette, suivie, pour employer l’image bizarre, lointaine, multipliée, et remplace l’analyse par l’intuition.
Il a rapporté, de ces voyages, des études idéales et cependant prises sur nature, de Jérusalem vue de divers côtés et du Temple dont le mur doré brille d’une lueur symbolique dès le lever du jour.
Je laisserai de côté l’auteur proprement dit et je ne ferai point de critique littéraire. […] Quel poète, d’ailleurs, n’est pas alexandrin par quelque côté ? […] Brachet doit être mentionné ici à côté du grand ouvrage de M. […] Guizot ; le sceptique et le politique, l’artiste et l’homme d’action ont trop de côtés qui s’opposent. […] Un tel côté existe toujours : il est aujourd’hui évident.
Il s’agit d’une de ces beautés à la mode qui baissent et qui savent encore réparer ; à force de toilette et d’art, les premières traces des années ; mais qu’une jeunesse toute simple passe dans sa fraîcheur à côté d’elles, et les voilà trahies, éclipsées. […] j’aurai passé près d’elle inaperçu, Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire ; Et j’aurai jusqu’au bout fait mon temps sur la terre, N’osant rien demander et n’ayant rien reçu.
Au lieu de signaler dans Lélia la véritable donnée génératrice, la pensée mi-partie saint-simonienne et mi-partie byronienne, au lieu d’y relever le côté original et senti, d’y blâmer le côté rebattu et déclamatoire, au lieu de saisir la filiation étroite de cette œuvre avec les précédentes de l’auteur, et d’apprécier cette Lélia au sein de marbre comme une sorte d’héroïne vengeresse de la pauvre Indiana, on a chicané sur une question de forme et d’école, on a reproché à l’écrivain l’abus du genre intime, comme s’il y avait le moindre rapport entre le genre intime et le ton presque partout dithyrambique, grandiose, symbolique ainsi qu’on l’a dit, et même par moments apocalyptique de ce poëme.
Lemoine ; habile à glisser en douceur à côté des conséquences fâcheuses, et à esquiver sans se fâcher les objections troublantes ; se raccrochant à Aristote quand les casuistes lui manquent, et l’Écriture ; et quand il est à bout, délivré par l’heure qui l’appelle à visiter Mme la maréchale de *** et Mme la marquise de *** soumises à son aimable direction. […] Chacun prend l’homme d’un côté, d’un certain point, sous un certain jour.
Si je laisse de côté les premiers vers, balbutiements incertains et légers de l’âme qui sourit à elle-même et salue en chantant son éclosion dans la vie, cette occasion me paraît être, pour plusieurs poètes lyriques de cette époque, le sentiment d’une vision nouvelle des choses. […] Si l’on veut laisser de côté un illogisme partiel qui peut-être me frappe parce que M. de Régnier n’a pas encore énoncé sa pensée tout entière, il faut dire combien sa philosophie, débilitante pour l’homme, est au contraire féconde pour le poète, car elle lui donne à montrer les plus grandes attitudes morales et plastiques.
Le Glorieux peut être mis à côté des bonnes Pieces de Moliere. […] Il pourroit donc marcher à côté d’eux, si trop de monotonie dans la coupe de ses Pieces & dans les contrastes, un dialogue quelquefois diffus, un ton trop froid & trop réservé, ne devoient le céder aux saillies vives & piquantes de l’Auteur du Légataire, & au sel soutenu de celui des Femmes Savantes, du Misanthrope, & des premiers chef-d’œuvres de notre Théatre comique.
Mais on se garde fort aujourd’hui d’entamer de ce côté une discussion qui pourrait n’enfanter que le ridiculus mus ; on veut laisser à ce mot de romantique un certain vague fantastique et indéfinissable qui en redouble l’horreur. […] De même que les écrits sophistiques et déréglés des Voltaire, des Diderot et des Helvétius ont été d’avance l’expression des innovations sociales écloses dans la décrépitude du dernier siècle, la littérature actuelle, que l’on attaque avec tant d’instinct d’un côté, et si peu de sagacité de l’autre, est l’expression anticipée de la société religieuse et monarchique qui sortira sans doute du milieu de tant d’anciens débris, de tant de ruines récentes.
C’étoit, de chaque côté, une faction épouvantable. […] Ce monarque, qu’on a dit avoir été dédommagé de la qualité de roi, par l’amour qu’il a pour les arts & les lettres, manda ces propres mots à ce rhéteur : Des hommes tels que vous marchent à côté des souverains.
Indépendamment de ce qui est commun à l’une et à l’autre, de cette résistance de la race bien plus que de l’individu qu’elles opposent au Christianisme toutes les deux, — car on n’a pas déformé la tête humaine pendant des milliers d’années dans des doctrines de perdition pour qu’elle se courbe, au premier mot, sous le signe sacré du baptême, et pour que la lumière de la vérité y pénètre tout à coup dans la douceur de son premier rayon, — la Chine, de son côté, qui ne le sait ? […] L’ardeur, le dévouement, la foi, la science même, voilà ce qui, de leur côté, est resté éternel et splendide.
Et cependant, quand on écrit l’histoire de la Satire, fût-ce en France, fût-ce au Moyen Âge, c’est-à-dire, après tout, dans un assez chétif fragment de l’espace et du temps, on n’écrit pas moins que l’histoire de l’esprit humain, — et de l’esprit humain par son côté le plus varié, le plus profond, le plus mystérieux, car le rire est plus difficile à expliquer que les larmes, dont la source est si large en nous qu’on n’a pas besoin de la chercher ! […] Par ce côté, elle est indigente.
Déchiffrer la vérité d’une époque sans se servir des noms écrits dans le dictionnaire de la gloire, c’est lire aussi bien dans l’obscurité que dans la lumière, c’est avoir la vue complète, et, endroit et envers de l’histoire, c’est tenir les deux côtés à la fois. […] Pour ceux-là qui resteront fermes, appuyés à des opinions inflexibles, sous la parole imposante d’un talent incontestable et qui touche par bien des côtés à la vérité, il sera curieux et fructueux tout ensemble de lire, en face des hommes et des choses de la révolution présente, — car la République n’est pas même une étape et la Révolution marche toujours, — le récit d’un autre temps révolutionnaire, et d’en tirer de grands enseignements et d’instructives comparaisons.
Au regard de ceux qui vont au fond de cette femme, peut-être plus profonde qu’on ne croit, Marie-Antoinette, cette reine de Trianon avant d’être la reine de France et la reine du Temple, Marie-Antoinette, qui fut un instant si frivole d’apparence avant d’être si sublime de réalité, ne semblait-elle pas avoir un côté historique bien tentant pour les statuaires en pâte tendre ? […] Par une de ces anomalies, par une de ces ironies de la puissance qui se joue de l’esprit de l’homme, c’est le côté sombre et poignant de la mort que ces riants historiens de la vie, dépaysés cette fois, ont le mieux rendu et le mieux compris !
Au regard de ceux qui vont au fond de cette femme, peut-être plus profonde qu’on ne croit, Marie-Antoinette, cette reine de Trianon, avant d’être la reine de France et la reine du Temple, Marie-Antoinette, qui fut un instant si frivole d’apparence, avant d’être si sublime de réalité, ne semblait-elle pas avoir un côté historique bien tentant pour les statuaires en pâte tendre ? […] Par une de ces anomalies, par une de ces ironies de la puissance, qui se joue de l’esprit de l’homme, c’est le côté sombre et poignant de la mort que ces riants historiens de la vie, dépaysés cette fois, ont le mieux rendu et le mieux compris !
Gens de même école, de même étude, de même doctrine chétive, car une doctrine doit être une affirmation, sous peine de maigreur, — complices dans le travail d’un même dictionnaire, ces deux Arcadiens, — Arcades, ambo , — avaient bien des côtés fraternels. […] Simon oppose d’un côté à toute religion positive, et, de l’autre, à toute philosophie.
Selon toute vraisemblance, elle continua de venir du même côté. […] Virgile, imitant un poëte d’Alexandrie, mais avec une sensibilité tout originale, nous semblait lui devoir en partie ces vers d’un charme sans égal, où le repos de la nature est dépeint à côté du trouble de Didon : Nox erat, et placidum carpebant fessa soporem Corpora per terras ; silvæque et sæva quierant Æquora, cum medio volvuntur sidera lapsu ; Cum tacet omnis ager ; pecudes pictæque volucres, Quæque lacus late liquidos, quæque aspera dumis Rura tenent, somno posita sub nocte silenti, Lenibant curas et corda oblita laborum ; At non infelix animi Phœnissa.
Après avoir fait passer dans notre langue plusieurs morceaux intéressans de la Littérature Italienne, & avoir publié un excellent Dictionnaire historique des Artistes, en deux gros volumes in-8°, il a succédé à M. de Querlon dans la rédaction des Annonces & Affiches pour la Province ; & l’on s’apperçoit de plus en plus que cette Feuille n’a dégénéré ni du côté du style, ni rien perdu du côté de la solidité des principes, de la justesse, de la critique, & de l’honnêteté des jugemens.
Manivet l’honneur d’une préface, où il dit : « C’est de grand cœur que je salue en vous, non pas un élève qui aspire à me suivre comme vous prétendez l’être, mais un émule que son talent place ex æquo à mon côté, dans le petit coin lumineux dont mes contemporains veulent bien me permettre la jouissance… » [Anthologie des poètes français du xixe siècle (1887-1888).]
Ses deux Poëmes Latins, l’un sur la Sculpture, l’autre sur la Gravure, lui donnent une place distinguée à côté des Commires, des Rapin, des la Rue, des Sanadon, des Vaniere & des Marsy, ses Confreres.