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1488. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — [Introduction] » pp. 132-142

Rigault n’oublie rien, et il découvre chemin faisant beaucoup de choses ; il dessine au passage quantité de figures devant lesquelles on n’est guère accoutumé à s’arrêter, et on emporte l’idée de physionomies nouvelles et distinctes.

1489. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »

Le Flamand est lent, mais il marche ; et quand une fois il a pris son bâton de voyage, il va loin sans s’arrêter.

1490. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamartine — Note »

Tenez ferme, tirez-nous de là et vous aurez des autels. » — Lamartine monta avec son monsieur dans une citadine près la rue du Grand-Chantier ; je le quittai et j’allais devant, lorsque à la hauteur de la rue Sainte-Avoie je fus arrêté, et la citadine qui venait derrière aussi, par la légion du quartier du Temple qui défilait en revenant de l’Hôtel de Ville et qui criait à tue tête : Vive la république !

1491. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XX. Du dix-huitième siècle, jusqu’en 1789 » pp. 389-405

 » Arie dit à Petus en lui remettant le poignard : « Tiens, cela ne fait point de mal. » Bossuet, en faisant l’éloge de Charles Ier dans l’Oraison funèbre de sa femme, s’arrête, et dit en montrant son cercueil : « Ce cœur, qui n’a jamais vécu que pour lui, se réveille, tout poudre qu’il est, et devient sensible, même sous ce drap mortuaire, au nom d’un époux si cher. » Émile, prêt à se venger de sa maîtresse, s’écrie : « Malheureux !

1492. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre I. Malherbe »

Il préférait les formes nettes et arrêtées : il n’aimait pas les alexandrins qui s’en vont en rimes plates, indéfiniment : il voulait réduire les élégies en quatrains et même en distiques.

1493. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Préface »

Parfois je m’arrête pour prêter l’oreille à ces tremblantes vibrations, qui me paraissent venir de profondeurs infinies, comme des voix d’un autre monde.

1494. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125

En 1661, quand Louis XIV fit arrêter Fouquet, on saisit une cassette où l’on supposait renfermées des preuves des délits qui lui étaient imputés.

1495. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre II. Filles à soldats »

Mais son premier essai, les Maritimes, mérite de nous arrêter un instant par sa valeur documentaire et révélatrice.

1496. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Renou » pp. 301-307

L’harmonie est faible en commençant : elle s’enfle à (…) ; elle s’accélère par secousse à (…), elle s’arrête et s’étend à (…), et elle bondit à (…).

1497. (1889) La critique scientifique. Revue philosophique pp. 83-89

H. est ambiguë, et c’est pourquoi il se trouve ici « arrêté court » par une difficulté qu’il croit n’avoir encore été aperçue par aucun esthéticien (p. 31).

1498. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre X. Mme A. Craven »

Seulement elle ne cède pas à l’amour pour le conférencier, et elle le congédie… Arrêtons-nous là.

1499. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIV. L’auteur de Robert Emmet »

, très convenable en tout point, mais la faiblesse dans la convenance, et c’est à cette nuance qu’il faut s’arrêter.

1500. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XVII. Le Retour du Christ. Appel aux femmes ! »

Dumas et sans ce qu’il ajoute à cette déclaration, le livre en question n’aurait pas le pouvoir d’arrêter cinq minutes la Critique.

1501. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Louis XVI et sa cour »

… — un Titan de force qui aurait arrêté de son doigt l’écroulement des fautes de ses pères, s’il avait eu seulement une médiocre volonté.

1502. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Ch.-L. Livet »

… Et pour mon compte, avant d’ouvrir ce livre, c’est à ce dernier parti que je m’arrêtais.

1503. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Femme au XVIIIe siècle » pp. 309-323

L’histoire doit s’arrêter à l’abîme de l’ordure.

1504. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Armand Carrel » pp. 15-29

Mais, hors cela, qui n’implique, après tout, ni la supériorité de l’intelligence, ni même l’éloquence du talent, il n’y a rien dans les trois volumes de Carrel qui ne soit vieilli, passé, mesquin, et qui méritât qu’on s’y arrête si on ne nous forçait pas à les lire à la lumière de son nom.

1505. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Eugène Pelletan » pp. 203-217

Dans l’introduction de son livre, qui en est probablement pour lui le morceau capital, Pelletan ne trouve rien de mieux que de faire de nous des révolutionnaires, parce que nous avons, autant que nous l’avons pu, arrêté la révolution, et par là, dit-il, justifié tous les maux et les crimes qu’elle a faits.

1506. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame de Créqui »

Le National du temps, qui n’aimait pas la police et prenait des airs avec elle, l’arrêta un jour en flagrant délit de vol, comme un simple sergent de ville littéraire.

1507. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Benjamin Constant »

I Ces lettres, qui durent être publiées immédiatement après la mort de Madame Récamier et dont la publication fut si longtemps arrêtée, ont enfin paru.

1508. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Hoffmann »

Venu par la fantaisie, il s’en retournera par la fantaisie, rien ne pouvant vivre en dehors des lois arrêtées et inflexibles du beau, et l’art, après tout, n’étant pas si grand.

1509. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Byron »

Sous les brumes du spleen anglais, on retrouvait l’azur lumineux de la Grèce éternelle, de la Grèce aux immuables horizons, aux lignes sinueuses, aux contours arrêtés dans leur splendeur nette, en ces vers anglais plus étonnants que s’ils avaient été écrits dans la langue d’Alcée et de Pindare, et qui, bien plus sculptés que peints encore, ressemblent à des bas-reliefs de Phidias !

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