Armand Silvestre … J’ai ouvert un livre de vers bien fait pour ajouter sa musique au parfum de ces fleurs lointaines.
Louis Ménard « Outre les rêveries en prose, j’ai ajouté à cete édicion de mes poèmes qelqes sonets psicologiques, et deus ou trois pages sédicieuses que l’imprimeur avait remplacées par des lignes de points quand on n’avait pas la liberté de la presse.
Persuadé que les lettres doivent être un supplément de l’expérience personnelle une force active et présente, une discipline qui s’ajoute aux exemples du foyer domestique, à la religion, aux lois de la patrie, j’ai cherché dans nos grands écrivains moins l’habileté de l’artiste que l’autorité du juge des actions et des pensées, moins ce qui en fait des êtres merveilleux, dont la gloire nous peut troubler, que ce qui les met de tous nos conseils et les mêle à notre vie, comme des maîtres aimés et obéis.
« cela est clair, cela est bien rimé, cela dit ce que cela veut dire, cela ne laisse pas d’être le plus plat du monde, ajouta le Prévôt du Parnasse ».
On fait que son Histoire amoureuse des Gaules fit beaucoup de bruit, & lui attira de grandes disgraces ; on doit savoir aussi que les infamies qu’on y a ajoutées, ne sont pas de lui.
On eût pu ajouter qu’il en avoit mis au jour deux de trop, car il n’y a que ses Stances à Ménage qui vaillent la peine d’être lues.
On y apprend à connoître ce qui constitue le style figuré ; à saisir, dans toutes les expressions, le sens propre & celui que l’imagination y ajoute pour mieux colorier la pensée.
Ajoutons que la négligence & la dureté de son style sont peu propres à faire ressortir le mérite de ses vûes, souvent profondes, & à les faire goûter.
Il n'est point de systême, ajoute-t-il, tel absurde & ridicule qu'on puisse se le figurer, que des Philosophes anciens n'aient imaginé, & qui n'ait trouvé des Partisans pour les soutenir.
Il se bornera seulement à faire remarquer que la partie pittoresque de son roman a été l’objet d’un soin particulier ; qu’on y rencontre fréquemment des K, des Y, des H et des W, quoiqu’il n’ait jamais employé ces caractères romantiques qu’avec une extrême sobriété, témoin le nom historique de Guldenlew, que plusieurs chroniqueurs écrivent Guldenloëwe, ce qu’il n’a pas osé se permettre ; qu’on y trouve également de nombreuses diphtongues variées avec beaucoup de goût et d’élégance ; et qu’enfin tous les chapitres sont précédés d’épigraphes étranges et mystérieuses, qui ajoutent singulièrement à l’intérêt et donnent plus de physionomie à chaque partie de la composition.
Mill, il est vrai, s’est assez longuement occupé de la question9 ; mais il n’a fait que passer au crible de sa dialectique ce que Comte en avait dit, sans y rien ajouter de vraiment personnel.
Au fantôme de Molière, au fantôme de Shakespeare, le spectateur ajoute toute croyance. […] On ôtait au vrai Don Juan ses plus belles tirades, en revanche on ajoutera un plat ou deux à la table de Don Juan. […] Et sans ajouter : Excusez de la liberté grande ! […] » C’est Bossuet qui parle, il ajoute (et voilà le drame) ! […] « On a couvert, ajoute Bossuet, autant qu’on a pu cette résolution d’un grand ridicule. » (16 janvier 1671).
Aux actions vaso-motrices si bien analysées par Lehmann, il convient d’ajouter, avec Wundt, les actions neuro-dynamiques qui en sont inséparables. […] Nous croyons qu’il y faut ajouter une certaine communication nerveuse entre l’hypnotiseur et l’hypnotisé, communication dont la nature n’est pas encore connue et qui rend les nerfs du sujet sensibles à la moindre action de l’opérateur. […] Les actions inhibitoires ne semblent pas être ce qu’il y a de plus important dans l’hypnose, et il faut surtout considérer les actions excitantes, qui sont liées aux premières ou qui s’y ajoutent. […] Percevoir, c’est donc toujours imaginer, ajouter par association des détails de toute sorte à l’esquisse incomplète que la réalité fournit et qui n’est qu’un point de repère. […] Max Dessoir ajoute que la personnalité humaine se compose d’au moins deux sphères schématiquement séparables, dont chacune reste cohérente par une chaîne de souvenirs.
Et comment, d’ailleurs, aurais-je la prétention d’ajouter quoi que ce soit aux analyses et définitions que MM. […] Lamartine disait que « les ombres n’ajoutent rien à la lumière ». […] Deschanel ajoute : « Par moments ». […] Toute notre dignité consiste donc en la pensée. » Lamartine ajoute à cela quelque chose. […] que cette amertume ajoute à mon trépas !
. — Béranger et M. de Lamartine, chacun de leur côté, et cette fois sans qu’on puisse y soupçonner de la complaisance, ont déjà donné à l’auteur ce brevet de poète : je ne fais qu’ajouter après eux mon apostille bien sincère.
Encore faut-il ajouter que son œuvre, très courte, faite de hâtives notations, n’appartint jamais au grand public.
Des idylles gracieuses, des paysages où vous avez ajouté à la nature ce qu’y voyait votre imagination, des chants d’amour qui sont comme parfumés de senteurs printanières.
Plaire au roi, servir ses propres amis, assurer un libre essor à leurs talents et au sien, plaire à Montausier même, furent trois succès que Molière me paraît s’être promis d’allier, en faisant le bel ouvrage dont nous parlons ; et j’aime à penser qu’il se proposa une alliance si difficile, parce que l’accomplissement de ce dessein ajoutait le mérite de la difficulté vaincue au mérite du talent le plus élevé.
Nous ajouterons, encore que cette gloire exigeoit qu’il se garantît de la démangeaison de faire des Epigrammes.
La premiere raison qui se présente, est que son Ouvrage dut la plus grande partie de son succès aux anathêmes de la Sorbonne & du Parlement qui le proscrivirent, à cause des obscénités qui y sont répandues ; on peut dire ensuite, que les traits satiriques lancés contre les Moines, ne contribuerent pas peu à le mettre en vogue ; ajoutons que les Hérétiques de son temps s’empresserent de combler de louanges un Ecrivain qui sembloit s’accorder avec leurs sentimens, du côté de la phrénésie à tout blâmer & à se moquer de tout.
puisqu'il a encore ajouté en prose, dans une note, que le même Poëte est supérieur, dans la Tragédie, à Corneille & à Racine ; que Racine n'a su peindre que des Juifs, tandis que Phédre, Monime, Néron, Burrhus, Mithridate, Bajazet, Acomat, sont nés si loin de la Judée !
Il eût pu y joindre cette autre-ci, pour lui servir de suite : & la maniere dont un mauvais Auteur se défend contre la critique, ajoute souvent à la preuve de la médiocrité de son esprit, celle de la petitesse & de la perversité de son ame.