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1119. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Appendice — Mémoires du comte d’Alton-Shée »

Depuis qu’évincé de la politique au 2 décembre, sorti pauvre des affaires industrielles où il s’était engagé, atteint de plus de la plus triste des infirmités qu’il tâcha longtemps de se dissimuler à lui-même, M. d’Alton-Shée s’est tourné vers les lettres et s’est mis à écrire, il avait d’abord pensé au théâtre.

1120. (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre II. Le Rire » pp. 28-42

Ce rire-là ne fait rien à l’affaire, ne doit pas entrer dans notre analyse ; il fallait seulement le signaler en passant.

1121. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre III. Du récit des faits. — Antécédents et conséquents. — Causes et effets »

. — Pourquoi François Ier, pourquoi Louis XIV ont-ils à un certain moment changé leur politique, donné une direction imprévue aux affaires, commis des fautes qu’ils n’eussent pas dû commettre ?

1122. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre I. Les origines du dix-huitième siècle — Chapitre II. Précurseurs et initiateurs du xviiie  siècle »

Je n’en perds point aux soins domestiques, ni à briguer quoi que ce soit, ni à des sollicitations, ni à telles autres affaires.

1123. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIX. Progression croissante d’enthousiasme et d’exaltation. »

» — « Seigneur, lui répond cet homme, laisse-moi d’abord aller ensevelir mon père. » Jésus reprend : « Laisse les morts ensevelir leurs morts ; toi, va et annonce le règne de Dieu. » — Un autre lui dit : « Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi auparavant d’aller mettre ordre aux affaires de ma maison. » Jésus lui répond : « Celui qui met la main à la charrue et regarde derrière lui, n’est pas fait pour le royaume de Dieu 887. » Une assurance extraordinaire, et parfois des accents de singulière douceur, renversant toutes nos idées, faisaient passer ces exagérations. « Venez à moi, criait-il, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai.

1124. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 326-344

Il vous dira qu' il doit gouverner comme la Nature, par des principes invariables & simples, bien organiser l'ensemble, pour que les détails roulent d'eux-mêmes ; qu'il doit, pour bien juger d'un seul ressort, regarder la machine entiere, calculer l'influence de toutes les parties les unes sur les autres & de chacune sur le tout, saisir la multitude des rapports entre les intérêts qui paroissent éloignés ; qu'il doit faire concourir les divisions même à l'harmonie du tout, veiller sans cesse à retrancher la somme des maux qu'entraînent l'embarras de chaque jour, le tourment des affaires, le choc & le contraste éternel de ce qui seroit possible dans la Nature & de ce qui cesse de l'être par les passions *.

1125. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre premier. L’idée force du monde extérieur »

Le reste n’est plus qu’affaire de groupement et de classification : il n’y a plus qu’à construire dans l’imagination, par le procédé que nous avons décrit, des centres d’images divers : la conscience se polarise spontanément, et ses deux pôles sont le voulu, le non-voulu, derrière lequel, nécessairement, nous replaçons une volonté ou activité, mais non plus la volonté autour de laquelle nous groupons tout ce qui provient de notre propre appétition.

1126. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VII »

L’indépendance des idées ne nous déplaît pas ; mais, à la place de notre contradicteur, nous n’aimerions pas sentir peser sur nous le démenti de tous ces grands hommes. « Mais, dira-t-il, la critique littéraire n’est pas affaire d’autorité, et que prouve l’opinion de tous ces gens réunis ? 

1127. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VIII. Suite du chapitre précédent. De la parole traditionnelle. De la parole écrite. De la lettre. Magistrature de la pensée dans ces trois âges de l’esprit humain » pp. 179-193

Ainsi deux choses ont été prouvées à la fois, la liberté de la discussion et le désintéressement personnel du roi dans cette affaire où l’on est si porté à accuser son ambition.

1128. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Joseph de Maistre »

l’homme de la rage sainte, concluant comme saint François de Sales qu’il ne faut pas dire trop de mal même du diable, et ajoutant à son talent à force de vertus, voilà pour nous la grande affaire.

1129. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Royalistes et Républicains »

Aveuglé par la question présente, esclave d’une opinion politique en harmonie avec la portée de son esprit, — car, il ne faut pas s’y tromper, l’opinion politique de la plupart des hommes est une affaire de naissance ou de facultés, c’est-à-dire de naissance encore, — l’auteur de Royalistes et Républicains n’a pas su conclure, dans son livre, contre l’opinion que les faits et les observations de son livre auraient dû renverser.

1130. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Taine » pp. 231-243

Taine faisait les affaires du positivisme français sous pavillon anglais.

1131. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Ch. de Barthélémy » pp. 359-372

C’était une espèce de Boileau en prose, élargi et vaste, avec plus de chaleur au cœur que Boileau et plus heureux, car les dindons auxquels il eut affaire toute sa vie ne purent jamais l’émasculer… Il a même jugé Boileau, qu’il respectait, de manière à faire croire qu’il le dominait par le sens critique.

1132. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Le comte de Fersen et la cour de France »

Infatigable, pourtant, aux déceptions des événements et aux déboires venus par les hommes, tout le temps qu’il entretint cette correspondance avec la Reine de France, Gustave III et les cours étrangères, dont il était obligé de tisonner l’ardeur, mais qu’il ne put jamais faire flamber, il n’en jugeait pas moins les princes indignes auxquels il avait affaire, et par-dessus leur ignoble égoïsme il étendait une immense bêtise pour le couvrir et pour l’expliquer.

1133. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Madame de Maintenon » pp. 27-40

Dans le pays des choses extérieures, où les grands hommes sont tenus d’avoir de l’éclat, la simplicité et la profondeur ne feront jamais leurs affaires.

1134. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Vauvenargues » pp. 185-198

Il aspirait aux affaires et au gouvernement des hommes.

1135. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Henri de L’Épinois » pp. 83-97

Dans ce livre de M. de L’Épinois, nous n’avons point affaire, il est vrai, à un historien complet de l’Église, qui ait retracé, comme Rohrbacher, en de vastes proportions, le tableau synthétique de l’Église catholique dans son dogme, ses doctrines, ses mœurs et les majestueuses personnalités de ses pontifes, de ses grands hommes et de ses Saints.

1136. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Félix Rocquain » pp. 229-242

Félix Rocquain appelle L’Esprit révolutionnaire avant la Révolution, le penseur et l’observateur auxquels je croyais avoir affaire ici s’effacent, et le livre sur lequel je comptais comme sur une découverte n’est plus, pour moi, qu’une banalité !

1137. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Collé »

Honoré Bonhomme et faire les affaires de son édition mieux que lui.

1138. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XV. Vauvenargues »

Il aspirait aux affaires et au gouvernement des hommes.

1139. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXVI. Médecine Tessier »

Sans le chrétien Napoléon, qui se mit tout à coup à faire les affaires de Dieu, et quelques esprits du plus haut parage, comme le vicomte de Bonald, qui, par parenthèse, traita Cabanis dans ses Recherches philosophiques comme plus tard M. de Maistre traita Bacon, le Matérialisme passait presque à l’état d’institution politique.

1140. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Caro. Le Pessimisme au XIXe siècle » pp. 297-311

L’auteur y semble pressé, il a hâte d’arriver à ce qui est pour lui la grande affaire : — la philosophie.

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