Avec Aliénor d’Aquitaine, qui fut mariée successivement aux rois de France et d’Angleterre, les troubadours et leur art envahirent les provinces de langue française : quand les deux filles d’Aliénor et de Louis VII eurent épousé les comtes de Champagne et de Blois, Reims et Blois, avec Paris, devinrent des centres de poésie courtoise. […] Jeanroy, les Origines de la poésie lyrique en France au moyen âge, Paris, Hachette, 1889, in-8. […] Éditions : Raynouard, Choix des poésies originales des Troubadours, Paris, 1818 et suiv., 6 vol. in-8 ; K. […] Diez, la Poésie des Troubadours, trad. p. le baron F. de Roisin, Paris et Lille, 1845, in-8 ; A. […] Brakelmann, Les plus anciens chansonniers français, Paris, 1891. — À consulter : Hist. litt. de la Fr.
Avez-vous pensé de même à Paris ? […] Auguste vous écrira ; il dit que vous êtes ce qu’il aime le mieux à Paris. […] Est-ce là, était-ce à Paris, à une époque antérieure, qu’eurent lieu certains déjeuners en tiers avec Frédéric Schlegel ? […] J’ai aussi envoyé des exemplaires aux autres pandits de Paris. […] Paris (1833).
Celui-ci avait eu, il paraît, une vie fort errante et orageuse : après avoir un instant brillé à Paris dans la jeunesse dorée du temps, il s’était engagé, avait fait la guerre et couru le monde, puis s’était marié à Messine ; là, un jour, regrettant la patrie et songeant aux moyens d’y revenir, il lui tomba entre les mains un des volumes des Troubadours, dans la préface duquel M. […] Lafon-Labatut y reconnut le nom d’un ancien ami, et il partit là-dessus de Messine pour Paris, emmenant sa femme et son jeune enfant. […] La mort du bon curé le laissa sans ressources ; c’est alors qu’il revint à Paris, rappelé par l’ami de son père.
DORAT, [Jean] Professeur Royal en Langue Grecque à Paris, né dans le Limousin en 1507, mort à Paris en 1588. […] DORAT, [Claude-Joseph] mort à Paris en 1780, âgé de 44 ans.
Ce n’est pas à dire qu’au siège de Paris (1590) Henri IV, prenant pitié de ceux mêmes qu’il pressait et qu’il affamait, ait favorisé, comme on l’a raconté, l’entrée des vivres dans cette capitale, qui était déjà la sienne. […] L’anecdote de l’entrée des vivres dans Paris n’est qu’une hyperbole qui suppose un grand fonds de vérité. […] Partant, prenez patience aussi bien que moi, et continuez à bien faire. » Cette grande et colossale fortune de Sully, ai-je dit, est lente à se construire et à s’élever : au moment où Henri IV entre dans Paris et pendant les années qui suivent, il n’est que simple conseiller d’État. […] Durant le blocus de Paris, c’était une chose presque réglée que des bateaux chargés de vivres remontaient la Seine par la connivence des gouverneurs des places riveraines (Mantes, Meulan), que Henri IV avait recouvrées. Rosny, un jour, fut averti par un de ses gentilshommes qu’au retour un petit bateau venant de Paris apportait le prix convenu aux susdits gouverneurs, parmi lesquels était le frère même de Rosny, gouverneur de Mantes.
Bachaumont était le fils d’un président à mortier au parlement de Paris, et il fut quelque temps conseiller clerc au même parlement, homme d’esprit avant tout et de plaisir, frondeur durant la Fronde, chansonnier sans prétention, et qui se convertit dans sa vieillesse. […] Chapelle et son camarade de voyage, âgés l’un et l’autre de trente à trente-deux ans, se mettent en route pour faire un tour dans le Midi, et dans le compte rendu léger de leur voyage qu’ils envoient à leurs amis de Paris, ils trouvent moyen de faire avec un naturel parfait une charmante satire littéraire : de là le grand succès et cette vivacité de faveur qu’on ne s’expliquerait pas autrement aujourd’hui. […] C’est depuis la barrière de Paris et le premier village un parti pris de plaisanterie et d’agrément. […] bientôt que c’était une assemblée des précieuses de Montpellier ; mais, bien qu’elles fissent de nouveaux efforts à cause de nous, elles ne paraissaient que des précieuses de campagne et n’imitaient que faiblement les nôtres de Paris. […] — La conversation continue ainsi par une suite de contre-vérités les plus piquantes, et dont chacune portait coup à Paris.
Quelque jugement qu’on porte sur l’ensemble de ce travail, il le conçut à bonne fin et le commença avec un zèle extrême : L’entreprise est délicate, écrivait-il à un de ses amis de Paris, M. de Chénevières ; il s’agit d’avoir raison sur trente-deux pièces ; aussi je consulte l’Académie toutes les postes, et je soumets toujours mon opinion à la sienne. […] Le peuple de Paris a montré de nos jours, et même dans les périodes d’excès, qu’il n’était plus le même que ce peuple informe, tout nouvellement sorti de la société d’avant 89. […] S’il y a encore quelques hommes de génie à Paris, ils sont persécutés. […] moins d’un mois après cette lettre à Marin, il arrive à Paris, dans ce dernier et imprudent voyage qu’il se décida à y faire. […] Voltaire, retiré en Suisse depuis plus de vingt ans, n’avait pas créé seulement Ferney et Versoix ; il avait fait Paris à son image, et il l’avait fait de loin.
. — Le diable à Paris […] Paris, avec sa bonne humeur et sa bonne grâce, avec une certaine humanité de ton et de mœurs qui y est généralement répandue, adoucit tout et sauve les transitions : Londres laisse se heurter à nu les contrastes. Le Diable à Londres ne fait pas rire comme le Diable à Paris. […] Il le fit bien voir par les nombreux dessins qu’il donna en ce temps à l’Illustration, et surtout par la rentrée tout à fait brillante, triomphante, qu’il fit en 1852 dans le journal Paris que dirigeait M. de Villedeuil. […] Le plus leste des invalides, il courait tout le jour Paris et les bibliothèques.
Dès que la porte de la rue s’ouvrait et qu’un visage paraissait à la grille, la jeune fille était debout, élancée, polie, prévenante pour chacun (comme si elle n’avait été élevée qu’à cela), recevant de sa main blanche les gros sous des paysans qui affranchissaient pour leur pays ou payse en condition à Paris. […] Depuis plusieurs mois il avait quitté le service, Paris et le monde, pour vivre dans la terre de son père, à une lieue de là. […] Le courrier de Paris arrivait vers deux heures et demie, à l’issue du dîner ; bien peu après, dès que sa mère lassée commençait à sommeiller, Christel s’approchait sans bruit du bureau et faisait rapidement le départ ; puis elle prenait la lettre pour Hervé, mise tout d’abord de côté, et la tenait longtemps dans sa main, et non pas sans trembler, comme si elle se fût permis quelque chose de défendu. […] Ses lettres, à lui, étaient simples, sous enveloppe, sans cachet, adressées à Paris, poste restante, à un nom de femme qui ne devait pas être le véritable ; il semblait qu’elles fussent au fond bien plus sérieuses. […] Quand la correspondance allait bien, quand les cachets de Paris marquaient une pensée (car décidément, si royalistes qu’on les voulût faire, cela ne pouvait ressembler à un lys), quand chaque courrier avait une réponse d’Hervé, Christel le sentait avec une anxiété cruelle, et il lui semblait que le courrier qui emportait cette réponse lui arrachait, à elle, le plus tendre de son âme, le seul charmant espoir de sa jeunesse.
Cette édition a été reproduite à Paris en 1811, en 1812, en 1824, avec quelques corrections et aussi quelques suppressions. […] La première fois qu’Horace Walpole la vit à Paris, il en écrivit à l’un de ses amis (6 octobre 1765). […] Il revint plusieurs fois à Paris exprès pour elle. […] Walpole quitte Paris le 17 avril 1760, après un séjour de sept mois, et Mme Du Deffand lui écrit dès le 19. […] Dans un des voyages qu’il fit à Paris (août 1775), Walpole, au débotté, voit arriver à son hôtel Mme Du Deffand ; elle assiste à sa toilette, ce qui n’a nul inconvénient, remarque-t-elle, puisqu’elle ne voit rien.
Il est très vrai d’ailleurs qu’une sœur de La Harpe était mariée à un vitrier de Paris. […] Voltaire venait de mourir à Paris (30 mai), et la foule des petits auteurs, ennemis de La Harpe, n’attendait qu’une occasion pour tomber sur le disciple que la protection du maître ne couvrait plus. […] Condorcet (car il paraît que c’est bien lui), avec cette acrimonie réfléchie qui était un de ses talents, fit insérer dans le Journal de Paris une lettre, dans laquelle l’article était dénoncé à la vindicte des frères et amis et que signa le marquis de Villevieille. […] Cette calomnie a été imprimée et accueillie de tout Paris avec l’intérêt que l’on prend au pauvre diable qui en est l’objet. […] Je le lui ai dit avec tout le courage et peut-être toute la brutalité de l’amitié : on le bafouera, on lui crachera au visage, on le chassera de l’Académie et de Paris, s’il ne renonce pas absolument au pugilat qui lui a si mal réussi.
Au bout d’un an, il revenait à Naples, exposait, avec un certain succès, mais les ennuis qu’il éprouvait, de la part de ses frères hostiles à sa vocation, le décidèrent à quitter Naples, avec l’idée d’aller à Paris. […] Donc 150 francs étaient toute sa fortune, et le voyage en troisième jusqu’à Paris, coûtait une centaine de francs. […] Il est deux heures et nous ne serons à Paris qu’à cinq. […] Jeudi 6 mai Il n’y a que Paris pour ces tragédies bourgeoises. […] depuis la fondation de L’Éclair et du Paris, il a fait bien des métiers, et bien des milliers de lieues sur le globe.
À force de promener, le mois dernier, un rhume dans les boues et le dégel de Paris, un beau matin, je n’ai pu me lever. […] Ce délire, c’était une espèce de course folle dans tous les magasins de bibelots de Paris, où j’achetais tout, tout, tout, — et l’emportais moi-même. […] Ils sont sans ressources, et tombés à Paris, avec de quoi vivre quelques jours. […] En les donnant, le prince s’est excusé du mauvais état de ses armes, disant que ses amis s’en servaient, à Paris, pour couper les bouchons de Champagne. […] Le travail, ici, en levant, de temps en temps, le nez en l’air, me semble du travail en un lieu enchanté, et j’ai peine à quitter ces choses pour les rues de Paris.
Psychologie de l’attention, Paris, 1889, p. 75 (Félix Alcan, éditeur). […] BERNARD, De l’aphasie, Paris, 1889, p. 143. […] STRICKER, Du langage et de la musique, Paris, 1885. […] Pierre JANET, État mental des hystériques, Paris, 1894, II, p. 263 et suiv. — Cf., du même auteur, L’automatisme psychologique, Paris, 1889. […] SOURY, Les fonctions du cerveau, Paris, 1892, p. 211.
Nommé ambassadeur dans des cours du Nord secondaires, il ne partit pas, ou il se hâta de revenir ; il ne lui convenait pas de languir oublié, Paris était sa scène. […] Nommé ambassadeur à Londres par M. de Villèle, qui voulait se débarrasser d’un concurrent dangereux à Paris, il alla à Londres, mais il ne tarda pas à y affecter un superbe ennui, et à demander un rôle plus actif au congrès de Vérone ; il y fut nommé. […] Quelques écoliers ameutés, sans autre but que l’émeute, rencontrèrent par hasard M. de Chateaubriand dans les rues de Paris, et le rapportèrent en triomphe à son hôtel de la rue d’Enfer. […] Aux journées de juin 1848, nous gagnâmes la bataille des trois jours dans les rues de Paris ; ce fut un triomphe douloureux, mais ce fut le premier triomphe de la République française sur la démagogie. […] Pendant ces hésitations, le prince de Polignac, qui m’aimait, pense à moi ; il m’écrit, me conjure de venir à Paris, m’offre avec instance la direction des Affaires étrangères ; je n’hésite pas à refuser. — Il insiste sur un entretien ; j’arrive à Paris, je cause à cœur ouvert avec lui, il est moins sincère avec moi qu’avec M. de Marcellus, il nie imperturbablement la pensée du coup d’État.
L’ami trouve de la tristesse dans la lettre, croit à un manque d’argent, ramasse la monnaie qu’il peut, et la lui apporte à Paris. […] 7 juillet Été un peu revivre à Paris. […] — Moi, Madame, pas du tout, au printemps j’adore Paris : les jours sont devenus longs et c’est le meilleur mois pour bien voir les petites filles qui sortent des magasins ! […] * * * — Une révélation curieuse, à la fois sur le luxe et la misère de Paris. […] Son ironie d’Athènes commence la « blague de Paris ».
Paris, Firmin Didot, 1856. […] Le même jour ce sonnet se répandit dans tout Paris et passa dans les mains de M. […] La première passe en jacasserie le duc de Newcastle, et la seconde, Mme de Gisors, épuise une éloquence de Pitt à défendre l’archevêque de Paris. […] C’est dans cet esprit de gentillesse finale qu’il s’éteignit à Paris, le 25 février 1798. […] [NdA] Heures de poésies, par Amédée Renée ; Paris, chez Delloye, 1841.
Il y avait chaque jour à Paris des soupers comme celui que décrit Voltaire495 où « deux philosophes, trois dames d’esprit, M. […] Collé compte « peut-être deux mille copies manuscrites de la Pucelle de Voltaire, qui en un mois se sont répandues à Paris ». […] Aujourd’hui chacun lit sa Gazette de Paris, même dans les provinces. […] L’archevêque de Paris, qu’on poursuivra à coups de pierres, a donné cent mille écus pour améliorer l’Hôtel-Dieu. […] Mercier, Tableau de Paris, III, 44.
Ayant appris trop tard sa fin, j’assistai à ses obsèques à Paris. […] Eh bien, cela s’est vu deux fois de nos jours, à Paris, pour deux grands artistes. […] Il me pria, pendant son absence de Paris, de m’informer du prix d’un logement pour lui à l’hospice volontaire de Sainte-Perrine. […] Il en jouit à son lit de mort comme il en avait joui dans son berceau : Dieu lui parlait seul à seul avec plus d’intimité et de majesté que dans sa retraite de Paris. […] Il écrivit à son frère qu’il désirait revenir à Paris, et le priait de venir le prendre à la gare de Trouville, en lui marquant le jour et l’heure du rendez-vous.
A Paris, sous le règne de Louis XV, on fit le plan d’un nouvel Hôtel de Ville, parce que l’autre, un chef-d’œuvre datant de François Ier, paraissait d’une structure trop peu classique. […] « Il semble qu’en certains instants l’oreille aussi a sa vue. »(Notre-Dame de Paris.) […] Ollendorff, Paris, 1899. […] Notes sur Paris. […] Voir le Ventre de Paris, l’Assommoir, le Bonheur des dames, Germinal, le Rêve, etc.
N’est-ce pas ce jour-là que la Bertha tira pour la première fois sur Paris ? […] Fritz von Unruh qui s’engage comme uhlan et qui part en criant : “Paris, Paris est notre but !” […] André Baillon, Chalet 1 (1926), Paris, Cambourakis, 2009. […] Paris, Camille Bloch éditeur, respectivement 1924 et 1925. […] Horace Finaly, directeur de la Banque de Paris et des Pays-Bas, proche de Léon Blum.
N’écoutez que lui où vous êtes, et, de retour à Paris, n’écoutez encore que lui. […] Paris, Amyot, 1846, in-8. […] Paris, Durand, 1756, 2 vol. in-4. […] Londres (Paris, Merlin), 1770, in-8. […] Bouillon et Paris, 1783-85, 2 v. in-8.