Mais pour nous, qui nous accommodons très bien du vers traditionnel, en y introduisant, à loisir, certains tempéraments tels que ceux étudiés et précisés depuis longtemps par l’un de nous, M.
Au lieu d’affecter une supériorité de savoir, il vaudrait mieux avoir l’air d’étudier et, de travailler avec eux ; c’est ainsi qu’en apprenant on les familiariserait avec l’art de montrer.
Un peintre françois de vingt ans, qui arrive à Rome pour étudier, ne voit pas d’abord dans les ouvrages de Raphaël un mérite digne de leur réputation.
I Il peut sembler, au premier abord, qu’il n’y ait pas d’autre manière de procéder que d’étudier chaque société en particulier, d’en faire une monographie aussi exacte et aussi complète que possible, puis de comparer toutes ces monographies entre elles, de voir par où elles concordent et par où elles divergent, et alors, suivant l’importance relative de ces similitudes et de ces divergences, de classer les peuples dans des groupes semblables ou différents.
Il en faut user avec lui comme avec un peintre, dont tantôt on étudie la composition, tantôt le dessin, tantôt la couleur, tantôt les figures et physionomies humaines, tantôt les eaux et tantôt le ciel.
Étudiez leurs œuvres, ouvrez-les au hasard !
Mais ce que je veux surtout, c’est traiter Buloz comme une idée générale… Je veux lui faire cet honneur… Je ne connais d’ailleurs personne qui soit plus que lui sain à étudier, car le succès est peut-être la plus grande corruption de l’âme humaine, et Buloz le fait dédaigner, II Il est né en 1803, à Vulbens, près de Genève, pays commerçant et puritain.
si les gens du monde, endoctrinés par les faux docteurs du cœur humain, ont vu la passion suprême dans les pages frelatées d’une religieuse de fantaisie, inventée plus ou moins pour les besoins d’un parti ou les intérêts de la vanité d’un homme, ils pourront du moins apprendre aussi dans ces œuvres de sainte Térèse, traduites pour eux, ce que c’est qu’une vraie religieuse, et ils en pourront étudier le merveilleux idéal.
Qu’on étudie l’Église elle-même, l’Église calme n’est-elle pas, pour qui jette sur elle un regard profond, une ligue à l’état latent ?
Si vous étudiez Gozlan à la clarté des œuvres de Balzac, ne vous semble-t-il pas comme la femelle intellectuelle de ce mâle ?
C’est le caractère le mieux venu, le mieux suivi, le plus étudié de tout le roman.
De même que la métaphysique poétique s’est divisée en plusieurs sciences subalternes, poétiques comme leur mère, cette histoire des idées nous donnera l’origine informe des sciences pratiques cultivées par les nations, et des sciences spéculatives étudiées de nos jours par les savants.
On prétend que les grands traits ont été rendus, & qu’il ne reste plus que des nuances imperceptibles : c’est avoir bien peu étudié les mœurs du siecle, que de n’y voir aucun nouveau caractere à peindre. […] L’éclipse de la nature est continuelle, mais elle n’est pas totale ; & de siecle en siecle elle nous laisse appercevoir quelques nouveaux points de son disque immense, pour nourrir en nous, avec l’espoir de la connoître, la constance de l’étudier. […] Dans la Sculpture & la Peinture, c’est peu d’étudier la nature en elle-même, modele toûjours imparfait ; c’est peu d’étudier les productions de l’art, modeles toûjours plus froids que la nature. […] Mais la nature elle-même est imparfaite ; il faut donc aussi avoir étudié les chefs-d’oeuvres de l’art, pour être en état de critiquer en même tems & l’imitation & le modele. […] Tout le talent consiste dans le naturel ; & tout l’exercice, dans l’usage du monde : or le naturel ne peut s’enseigner, & les moeurs de la société ne s’étudient point dans les livres ; cependant nous placerons ici une réflexion qui nous a échappé en parlant de la Tragédie, & qui est commune aux deux genres.
Les étudier, c’est assister à une expérience instituée par la nature. […] Administrateur scrupuleux de son activité, s’il résolut de l’appliquer à un genre très nouveau pour lui, ses motifs durent être profondément étudiés, et s’il interrompit ce travail, lui, le plus persévérant des ouvriers littéraires, ce fut certainement pour des motifs non moins étudiés et non moins réfléchis. […] Il faut pour cela étudier de près la formation de son caractère et de ses idées, et d’abord son pays natal. […] Mais le relief dans l’exactitude, c’est tout l’art de Gautier. — Taine décompose les personnages qu’il étudie en trois éléments : la race, le milieu, le moment, et chacun de ces éléments en des files de petits faits qui sont des sensations. […] Quand on les étudie dans leur ordre, on constate chez vous un effort ininterrompu pour dégager, sous l’ironie exaspérée de votre première manière, le fond sérieux qui se devinait déjà, derrière les paradoxes de votre : Ailleurs !
Il a étudié toutes les guerres, celles de l’antiquité, celles des temps modernes, depuis la guerre de Troie jusqu’à la guerre des Balkans. […] À dix-huit ans, pourvu de ses diplômes, Benoît put aller en Saxe étudier les procédés nouveaux de l’agriculture. […] Il avait jadis étudié en France, et aussi en Allemagne ; il a été longtemps professeur en Alsace : et, bref, il a bien vu, de près, les deux nations. […] Son père eut un sursaut, pâlit, se leva et s’enferma dans le salon, où il se mit à jouer une sonate qu’il étudiait depuis longtemps. […] Enfin, si nous étudions la guerre franco-allemande, et non plus ses préambules, nous acquérons la certitude, et torturante, des bêtises (à quoi bon chercher un autre mot ?)
Koszul qui l’a finement étudié, indique à plusieurs reprises un contraste assez vif entre l’expression intime et l’expression publique de sa pensée. […] Il n’essaie point de briller aux dépens du poète qu’il étudie. […] Qui pensait-il tromper parmi ceux dont c’est le métier de lire et d’étudier ce qu’ils lisent ? […] Ils ne voient rien, ils n’entendent rien, ils n’étudient rien, ils ne distinguent même pas entre les auteurs allemands. […] Elle a aussi cet avantage qu’elle ouvre à son activité en même temps qu’à son expérience psychologique des milieux qu’en général l’homme de lettres ignore ou n’étudie que de l’extérieur.
Quand il a occupé le public pendant cinq actes, il offre encore au psychologue et au médecin plus d’une chose à étudier. […] Dans un pays où il est scandaleux de rire le dimanche, où le triste puritanisme a gardé quelque chose de son ancienne animosité contre le bonheur, où les critiques qui étudient l’histoire ancienne insèrent des dissertations sur le degré de vertu de Nabuchodonosor, il est naturel que l’apparence de la moralité soit utile. […] Il se replie sur lui-même, étudie en machine les leçons qu’on lui impose ; il ne peut les apprendre, tant il a crainte de ne pas les savoir.
Nous nous croyons donc dans d’excellentes conditions d’impartialité pour étudier avec vous ce livre ; et si le plaisir est déjà un jugement anticipé, nous pouvons laisser préjuger d’avance le nôtre, car nous avons lu cinq fois cette histoire depuis la première page jusqu’au dernier mot, et n’avons jamais fermé le volume qu’avec ce regret et avec ce déboire qu’on éprouve en quittant trop tôt le commerce d’un grand esprit. […] Au contraire, n’ayez qu’un souci, celui d’être exact ; étudiez bien un temps, les personnages qui le remplissent, leurs qualités, leurs vices, leurs altercations, les causes qui les divisent, et puis appliquez-vous à les rendre simplement… Si, pour systématiser vos récits, vous n’avez pas cherché à les grouper arbitrairement, si vous avez bien saisi leur enchaînement naturel, ils auront un entraînement irrésistible, celui d’un fleuve qui coule à travers les campagnes. […] Cependant son portrait de M. de Talleyrand, quoiqu’il l’ait étudié, dit-on, de près, nous paraît ici et ailleurs tracé avec trop peu de faveur, même de justice.
Un étudiant n’a pas trop de temps s’il veut connaître le répertoire de chaque théâtre, étudier les issues du labyrinthe parisien, savoir les usages, apprendre la langue et s’habituer aux plaisirs particuliers de la capitale ; fouiller les bons et les mauvais endroits, suivre les cours qui amusent, inventorier les richesses des musées. […] À lui voir conduire ses affaires, expliquer les lois sur l’exportation, sur l’importation des grains, étudier leur esprit, saisir leurs défauts, un homme l’eût jugé capable d’être ministre d’État. […] Je fus d’une lâcheté glorieuse : je m’étudiais à plaire au comte, qui se prêtait à toutes mes courtisaneries ; j’aurais caressé le chien, j’aurais fait la cour aux moindres désirs des enfants ; je leur aurais apporté des cerceaux, des billes d’agate ; je leur aurais servi de cheval, je leur en voulais de ne pas s’emparer déjà de moi comme d’une chose à eux.
Mais, pour me retrouver dans cette surabondance de documents, je suis bien forcé de recourir à l’artifice des divisions et d’étudier tour à tour, dans Louis Veuillot, bien qu’en réalité ils s’y confondent (aussi m’arrivera-t-il sans doute de les mêler un peu), l’homme, le catholique et l’artiste. […] Il a été vaincu… Quiconque voudra l’étudier le plaindra. […] Lucile est un type très vrai, et très finement étudié, de reine de petite ville et de coquette hypocrite et prudente.
Presque tous les naturalistes qui, depuis peu, ont étudié cette question, sont arrivés à cette même conclusion. […] L’examen de cette question nous permettra en même temps d’étudier une question connexe et également importante ; à savoir, si les diverses espèces d’un même genre, qui, d’après ma théorie, devaient toutes descendre d’un commun progéniteur, peuvent avoir émigré, en se modifiant plus ou moins, de la contrée habitée par celui-ci. […] Bates, qui a étudié avec tant de soins la faune entomologique de la région Guyano-Amazonienne, s’est élevé récemment avec force contre toute supposition d’un refroidissement récent du climat de ces contrées ; car il établit qu’elle abonde en formes toutes spéciales de Lépidoptères autochtones, fait qui paraît contraire à la supposition que les régions voisines de l’équateur aient souffert récemment beaucoup d’extinctions d’espèces.
De ces deux successions la première est la plus remarquable ; elle a été souvent décrite 219; arrêtons-nous quelque temps à l’étudier. […] II, § 6], il n’est guère question que des variétés vives que nous étudions dans ce chapitre. […] Mais tout différents sont certains faits morbides, encore mal étudiés par les médecins, et rangés provisoirement sous le titre de chorée anormale ; une dame du grand monde parisien, qui est atteinte de cette affection, ne peut s’empêcher d’adresser tout d’abord quelque grosse injure aux personnes qu’elle aborde, puis aussitôt elle leur parle en femme du monde.