Taine L’Idéalisme anglais, étude sur Carlyle. — Le Positivisme anglais, étude sur Stuart Mill. […] Taine était fait pour mieux que cela, et j’aime à en trouver une preuve de plus dans ses Études d’aujourd’hui. […] De ces deux Études, la meilleure pour moi est celle qui porte le nom de Carlyle, et non seulement pour la raison que j’ai déjà signalée, c’est-à-dire les doubles facultés qui semblent s’exclure d’ordinaire et qui se réunissent dans Carlyle, cet esprit puissant et bizarre, et aussi parce que les préférences philosophiques qui me gâtent M. Taine y sont moins exprimées que dans l’étude sur Stuart Mill, mais surtout parce que, l’écrivain chauffant l’écrivain, M. […] Jusqu’à l’Étude sur Stuart Mill, où il s’affirme davantage, l’auteur des Philosophes français, depuis qu’il avait renoncé au scepticisme et à la moquerie, n’avait guère, en philosophie absolue, montré nettement que des tendances.
Étrange illusion, indigne de vous, digne tout au plus de ceux qui, loin de ces sanctuaires des fortes études, s’imaginent découvrir le goût dans un manuel et se figurent qu’on peut se préparer à sentir et à comprendre le génie ! […] Vous n’avez pas cette confiance hautaine « cette intrépidité de bonne opinion » qui supprime la sage lenteur de l’étude. […] C’est qu’un tel élève a compris le secret des hautes études, ce secret que nous cherchons à vous faire entendre et qu’il vous est trop facile d’oublier. […] Soyez enthousiastes dans le domaine plus restreint et si large encore de l’étude, et ce ne sera plus une faible élite de disciples, mais comme au dix-septième siècle des classes entières qui renoueront la chaîne interrompue des traductions universitaires. […] Or quiconque se voue à l’étude zélée des maîtres fait abdication d’un esprit de critique envieuse et d’un orgueil trop fréquent chez les hommes ; il se détache en quelque sorte de lui-même pour se livrer à plus grand que lui.
L’étude « des milieux spéciaux » menace de tout submerger. […] Mauclair échappe au cadre de cette étude. […] La Lanterne de Diogène est un recueil d’études d’apparence achevée. […] Les concises et précises études de M. […] Pourtant la génération dont nous avons tracé les débuts, manifesta de bonne heure son goût pour les études précises.
Joignez que l’étude du passé est souvent une excellente leçon de sagesse et qu’elle nous enseigne doucement la vanité des choses tout en nous intéressant à cette vanité même. […] Je dirai donc un mot sur l’écrivain, puis un mot sur l’objet de ses études. […] Lisez l’étude sur le Pèlerinage de Charlemagne, où il établit la date, l’origine et le sens de la vieille chanson : vous y verrez ce qu’il peut y avoir d’intérêt dans ces menues besognes. […] Regardez-y de près : cette étude des transformations d’un vieux récit populaire contient comme un raccourci de l’histoire des religions. […] Et que dirons-nous des études où M.
C’est à Hobbes, Hume et Hartley qu’il faut rapporter l’origine de ces études sur l’enchaînement de nos idées. […] Cette étude analytique de la conscience est, comme on le voit, identique en substance à celle de M. […] Ainsi dans les études d’embryologie, on reconnaît le même être à travers les différentes phases de son évolution. […] Cette étude se trouve dans trois endroits de l’ouvrage de M. […] L’étude sur la loi de contiguïté ne tient pas moins de 130 pages.
On laissait l’étude de la barbarie aux Du Gange, aux Baluze, aux érudits purs, aux feudistes. […] Littré) « que c’est un des plus grands services qui aient été rendus à l’étude de notre vieil idiome. […] Pour ces études de littérature de moyen âge, il s’était levé plus matin que tous, et il n’arriva que tard, après beaucoup d’autres. […] Génin la lui rendit et au-delà, et, opposant boutade à boutade, se déclara contre les patois et en proclama l’étude inutile. […] Il est temps de signaler le progrès qui s’est fait depuis Fallot dans ces intéressantes études.
Introduction Jusqu’à présent, les sociologues se sont peu préoccupés de caractériser et de définir la méthode qu’ils appliquent à l’étude des faits sociaux. […] Un chapitre du Cours de philosophie positive, voilà donc, à peu près, la seule étude originale et importante que nous possédions sur la matière10. […] Un heureux concours de circonstances, au premier rang desquelles il est juste de mettre l’acte d’initiative qui a créé en notre faveur un cours régulier de sociologie à la Faculté des lettres de Bordeaux, nous ayant permis de nous consacrer de bonne heure à l’étude de la science sociale et d’en faire même la matière de nos occupations professionnelles, nous avons pu sortir de ces questions trop générales et aborder un certain nombre de problèmes particuliers. […] On pourra mieux juger ainsi de l’orientation que nous voudrions essayer de donner aux études de sociologie.
Après avoir terminé mes études classiques dans la maison dirigée si brillamment par M. […] Voilà pourquoi l’étude (dirai-je la réforme ?) […] Elle nuit sûrement aux études. […] Il détournait tout à fait ses adeptes de l’étude. […] Il s’anima singulièrement, me reprocha mon goût pour l’étude.
L’on enflammait de mille manières le goût de l’étude ; et les éloges flatteurs qu’obtenaient les disciples de la philosophie, en augmentaient encore le nombre. […] Les témoignages multipliés de cet intérêt général excitaient les philosophes à franchir les grandes difficultés que présentait l’étude, avant que la méthode et la généralisation en eussent abrégé la route. […] Plusieurs des philosophes grecs confondent de même les rangs dans la morale, ils placent l’amour de l’étude sur la même ligne que l’accomplissement des premiers devoirs. […] Les philosophes grecs étaient en très petit nombre, et des travaux antérieurs à leur siècle ne leur offraient point de secours ; il fallait qu’ils fussent universels dans leurs études. […] Si le régime républicain n’avait pas cessé d’exister depuis Aristote, les modernes lui seraient aussi supérieurs dans la connaissance de l’art social que dans toute autre étude intellectuelle.
. — Étude de cette poésie, sous le type britannique. — Chants originaux ; essais artificiels. — Marlowe, Shirley, Milton, Cowley. — Poésie savante de Gray. […] Elle sortit de l’étude et de la méditation, dans une vie obscure, mais libre et fière. […] Dans un siècle d’innovation philosophique et d’ambition active, il ne vécut que pour la perfection de l’art, la curiosité de l’étude et la paix solitaire du cœur. […] Il avait, dans la variété de ses études, compris la théorie de cet art, et il chantait avec goût ; mais il ne chantait que pour lui-même et la Muse. […] Nul doute cependant sur la grande étude que l’un avait faite de l’autre, et sur quelques traits d’affinité qui les rapprochent.
. — Ses Études. — Première Carrière. — Premiers Écrits. […] Ce père, en un mot, avait le sentiment des hautes études. […] Daru, il se mit à la médecine, et cette étude devint désormais la principale branche à laquelle il se rattacha (vers 1821, 1822). […] Littré, le flambeau ou la lampe à la main, a rabattu beaucoup de ces vagues espérances et a simplifié l’étude par la critique. […] Études sur la langue française, les origines, l’étymologie, la grammaire, les dialectes, etc.
L’Église catholique invoquait sa perpétuité contre les protestants, et par conséquent recommandait l’étude de l’histoire et des langues. […] Il vit dès lors dans les interprètes anciens les philosophes de l’équité naturelle ; dans les interprètes érudits les historiens du droit romain : double présage de ses recherches sur le principe d’un droit universel, et du bonheur avec lequel il devait éclairer l’étude de la jurisprudence romaine par celle de la langue latine. » Il nous a fait connaître la marche de ses études pendant les neuf années qui suivirent cette époque. […] Pour mieux comprendre ce droit, il entra dans l’étude du dogme ; cette étude devait le conduire plus tard à « chercher un principe du droit naturel qui pût expliquer les origines historiques du droit romain et en général du droit des nations païennes, et qui, sous le rapport moral, n’en fût pas moins conforme à la saine doctrine de la Grâce ». […] Voyant qu’on négligeait surtout la langue latine, il se détermina à en faire un des principaux objets de ses études ; pour mieux s’y livrer, il abandonna le grec, et ne voulut jamais apprendre le français. […] Quiconque veut trouver dans l’étude le profit et l’honneur, doit travailler pour la gloire, c’est-à-dire pour le bien général. — 1705.
Humanisme, hellénisme : libres études et raison indépendante. […] Les dominicains, pour l’intérêt des études théologiques et de leurs missions lointaines, semblent s’être préoccupés du grec, comme de l’hébreu : on a d’eux quelques traductions faites sur les originaux. […] Les études littéraires refleurissaient depuis la fin du xive siècle : les humanités faisaient une concurrence, modeste encore, mais réelle, à la logique. […] Des hommes studieux qui avaient achevé l’ancien cycle d’études se remettaient à l’école. […] Cependant Marot n’est point un homme d’étude et de cabinet.
Autre exemple tiré de l’étude des littératures de l’Orient. Les études orientales en apparence insignifiantes. […] Elle préfère pour l’étude les littératures primitives. […] Étude comparée des religions. […] Étude comparée des langues.
La méthode reste donc la même, et c’est la doctrine de l’association qui fait encore le fond de l’étude sur les sentiments. […] On y chercherait aussi vainement une étude des appétits et des instincts, et le chapitre sur la volonté s’en ressent. […] L’étude sur la volonté, très suffisante à beaucoup d’égards, vaut surtout par les questions qu’elle entrevoit et la méthode qu’elle inaugure. […] Les Allemands font cette étude. […] Nous trouverons cette étude sérieusement faite dans M.
Jean Grave et de son école, — que par un penchant secret et irrésistible vers les humbles à qui l’existence est dure, vers l’étude de leurs joies fugitives et de leurs longues souffrances. […] Les études de caractère y sont pénétrantes, les tableaux de mœurs impressionnants et justes. […] Un divorce, par sa forme plus classique, tranche sur les aspects mouvementés et un peu théâtraux de la première étude. […] À côté de ce mouvement, on découvre une très curieuse étude psychologique de la « popularité ». […] Études de littérature française, 5e série, par René Doumic, chez Perrin.
Latreille le portaient, vers le même temps, à l’étude des insectes, particulièrement des araignées (les Aranéides), dont il étudia les mœurs, disposa les genres et donna les tableaux. […] Ce n’est que graduellement, et par une étude de plus en plus délicate, qu’on est arrivé à bien savoir, non seulement les circonstances et les faits littéraires des diverses époques, mais à en sentir le style et à le respecter. […] Avec un zèle et un goût si louable d’étude et de retour aux sources, il n’a pas eu le sentiment des atticismes. […] Walckenaer publia en 1840 un ouvrage dont le sujet est cher à tous ceux qui ont retenu quelque chose des études de l’Antiquité, une Histoire de la vie et des poésies d’Horace, en deux gros volumes. […] Dans son étude sur La Bruyère, M.
Dans mon dessein de montrer de tout temps en lui l’homme de travail et d’étude, je noterai, à cette date de 1812, une seule particularité qui me semble caractéristique. […] » Un sentiment élevé et délicat s’y mêlait, ce charme intérieur attaché à l’étude toute désintéressée des lettres et dont nul n’a joui plus que lui. […] Douce puissance de l’étude qui ne permet de connaître ni le poids du temps, ni le vide de l’âme, ni les regrets d’une ambition vulgaire, et qui montre à l’homme une source plus pure, où il ne tient qu’à lui de puiser tout ce qui lui appartient de bonheur et de dignité ! […] Le séjour qu’il avait fait autrefois en Bretagne dans les premières années de la Révolution, et le caractère isolé et tout à fait distinct de cette province, le déterminèrent à la choisir pour le sujet premier de son étude. […] Contentons-nous d’y voir l’étude excellente.
Le cours des études sera de quatre années, et chaque année les étudiants prendront les leçons de deux professeurs. Première année d’études. […] Deuxième année d’études. […] Quatrième année d’études. […] A la fin d’une première, d’une seconde, d’une troisième année d’études, les élèves ne seront point admis à l’année suivante sans en être jugés dignes par des épreuves publiques.
De là le discrédit où est tombée toute branche d’études qui ne sert pas directement à l’instruction classique et pédagogique, dont on accepte de confiance la nécessité, sans trop en savoir la raison. Les meilleurs juges reconnaissent que, de toutes les branches des études philologiques, l’Orient, l’Inde surtout, peuvent offrir pour l’histoire de l’esprit humain les plus précieuses données. […] Les livres sérieux et les études paraissent ainsi n’avoir de sens qu’en vue de l’éducation, tandis que l’éducation ne devrait être qu’une des moindres applications de la science. […] La confusion qu’on en a faite a contribué à jeter une sorte de défaveur sur les branches les plus importantes de la science, sur celles-là même qui, à cause de leur importance, ont mérité d’être choisies pour servir de bases aux études classiques. La mode n’est pas aussi sévère contre des études d’une moindre portée, mais qui n’ont pas l’inconvénient de rappeler autant le collège.
Hennequin a voulu fonder la critique scientifique et donner le plan d’une étude complète d’esthopsychologie : il proposait ce nom pour désigner un ensemble de recherches qui formeraient une science véritable, ayant « un objet, une méthode des résultats, des problèmes » (p. 218). […] Elle implique la critique littéraire ; mais celle-ci n’y est pas définie expressément, et la question vise surtout l’étude psychologique du poète. […] Mais il est parti de l’étude des œuvres complexes, il a négligé les cas simples, et il a donné pour premier temps de l’état émotionnel un sentiment d’exaltation neutre qu’il serait plus légitime d’attribuer au moment de la perception. […] Mais l’étude des grands hommes permettra, en vertu de son principe, de mesurer, avec une certaine approximation, l’effet de ces deux forces, l’hérédité, le milieu, « dont les résultats, remarque-t-il avec raison, sont d’autant moins discernables que la complexité sociale s’accroît » (p. 218). […] Un plan d’étude ne saurait, d’ailleurs, constituer une science nouvelle, au vrai sens du mot, et M.
Floquet Études sur la vie de Bossuet jusqu’à son entrée en fonctions en qualité de précepteur du Dauphin. […] En ce temps-là, les études historiques et biographiques n’avaient pas le degré d’importance et de profondeur qu’elles ont acquis depuis cette époque, et que, grâce à Dieu ! […] Là, il vécut préoccupé des soins de son canonicat et d’études dont le fond n’a jamais peut-être été touché que par lui seul. […] La faute n’en est pas à l’auteur des Études, mais à Bossuet lui-même, à cette mine d’or fouillée et retournée depuis deux cents ans, et dans laquelle il est bien difficile de trouver un filon de plus. […] L’auteur, un normand qui a les qualités de sa race, un normand à front carré : « le signe de la sagesse », a dit saint Bonaventure, qui a devancé Lavater ; l’auteur des Études n’a aucune des ambitions qui n’auraient pas manqué d’égarer un esprit moins gouverné, moins réfléchi et moins mûr.
Il fit de très bonnes études sous l’Empire, études toutes littérales, telles qu’on les faisait alors, sans aucune notion et teinture des sciences mathématiques, physiques et naturelles. […] que d’études fortes il avait entreprises et entamées vaillamment ! […] Venu tard dans cette étude et à leur suite, je recueillais les fruits de leur labeur, et je leur en étais reconnaissant. […] Si l’étude, en effet, a des douceurs qui ont souvent été célébrées, il fut donné à M. […] Rien qu’en y entrant, le respect et le génie des graves études vous saisissaient ; l’air qu’on y respirait n’était plus celui du dehors ; la lumière elle-même y prenait une teinte égale et monotone.
Le jeune Prévost fit ses premières études chez les jésuites de sa ville natale, et plus tard alla doubler sa rhétorique au collège d’Harcourt, à Paris. […] Je cherchai ma consolation durant cinq ou six ans, dans les charmes de l’étude ; mes livres étoient mes amis fidèles, mais ils étoient morts comme moi ! » L’étude en effet, qui, suivant sa propre expression, a des douceurs, mais mélancoliques et toujours uniformes ; ce genre d’étude surtout, héritage démembré des Mabillon, austère, interminable, monotone comme une pénitence, sans mélange d’invention et de grâces, pouvait suffire uniquement à la vie d’un dom Martenne, non à celle de dom Prévost. […] Cassiodore déjà vieux, comme on sait, et dégoûté de la cour par la disgrâce de Boëce, se retira au monastère de Viviers, qu’il avait bâti dans une de ses terres, et s’y livra avec ses religieux à l’étude des anciens manuscrits, surtout à celle des saintes Lettres, à la culture de la terre et à l’exercice de la piété. […] Prévost vivait ainsi, heureux d’une étude facile, d’un monde choisi et du calme des sens, quand un léger service de correction de feuilles rendu à un chroniqueur satirique le compromit sans qu’il y eût songé, et l’envoya encore faire un tour à Bruxelles.
Ainsi, se donnant aiguillon sur aiguillon, il volait plus qu’il ne marchait dans la carrière des études. […] Halley, professeur de belles-lettres et d’éloquence ; il trouva un maître élevé et profond en philosophie dans le père Mambrun, qui le poussa d’abord à l’étude des mathématiques, d’où il eut peine ensuite à le rappeler à la philosophie même. […] L’étude ne rendait Huet ni mélancolique, ni rêveur ; sa santé ne se ressentit jamais de son application. L’étude était si naturellement son fait et sa vocation, sa passion à la fois et son jeu, que, loin de le fatiguer, elle le laissait toujours plus libre, plus allègre et plus dispos après qu’auparavant. […] Elle roule sur les divers objets d’étude communs aux deux correspondants.
— Mais nous mettrons un peu d’ordre dans notre étude, et avant d’arriver à l’archevêque, qui est notre sujet principal, nous dirons de son biographe ce qu’il importe de savoir. […] Louis Legendre, né à Rouen en 1655, avait fait de bonnes études. […] Sur la fin de ses études, il avait traduit en français une partie des livres d’Aristote touchant la Politique. […] Il le crut si bien qu’il s’appliqua à l’étude de la politique proprement dite sous un maître, M. […] Jacquinet est depuis des années directeur des études littéraires dans cette même École, dont les traditions vivent en lui.
Chapitre IV L’Histoire Le romantisme suscite un grand mouvement d’études historiques. — 1. […] Étude des documents ; récolte des petits faits, pittoresques et représentatifs. — 3. […] Les deux fondateurs des études historiques en notre pays, Thierry et Guizot, représentent ces deux tendances : Guizot, plus philosophe, opère sur des idées ; Thierry, plus imaginatif, essaie d’atteindre les réalités. […] L’histoire d’Angleterre est mise presque au même plan que l’histoire de France par les Guizot, les Villemain, les Thierry ; la révolution d’Angleterre est la première étude qui occupe Guizot et Villemain. […] Préface de Dix Ans d’études historiques.
Mais il y a encore en littérature la part critique, celle de l’étude et du savoir mis en œuvre avec plus ou moins d’utilité et d’agrément. […] « Je m’étais de moi-même, dit-il, destiné à l’état ecclésiastique » ; et pour lui, l’Église, c’était ce qu’elle fut à tant d’époques, un asile de paix et d’étude, un abri pour les doctes et innocentes recherches dont un esprit orné et sage ne veut point être distrait. […] Le récit que Barthélemy a donné de ses premières années de jeunesse, passées en Provence à diverses études, à apprendre l’hébreu, l’arabe, les médailles, les mathématiques et l’astronomie, est piquant, et il a essayé de le rendre tel, moyennant quelques anecdotes bien contées. Cette étude des mathématiques et de l’astronomie, où il s’était assez longtemps oublié, lui semblait un des égarements et une des dissipations de sa jeunesse. […] De retour à Paris, il s’était fait arranger un logement et un cabinet d’étude.
Viollet-Le-Duc, né en 1814, avait pour père un homme d’esprit et fort instruit, qui a laissé sa trace dans l’étude critique de notre poésie au xvie siècle, et pour oncle il avait M. […] Morin, en 1829, à seize ans, il se mit aussitôt à l’étude de l’architecture. […] Neuf ou dix années se passèrent pour lui en études spéciales, en voyages : il parcourut en tous sens, et le crayon à la main, la France, l’Espagne, l’Italie ; il séjourna au moins une année à Rome. […] L’étude des monuments de pierre, qui précéda de peu chez nous l’étude et la recherche des vieilles Chansons de geste, avait déjà pris du développement et de l’essor vers la fin de la Restauration. […] Viollet-Le-Duc, quand il s’y mit résolument en 1840, venait donc à point pour recueillir les fruits de toute cette étude et de cette battue antérieure, pour tout comprendre dans l’examen de cette époque de l’art et en développer l’ensemble, l’organisme véritable et l’esprit.
Le caractère et les ouvrages de ce respectable abbé ont été, dans les derniers temps, l’objet d’études approfondies qui, en l’exagérant un peu, le font très bien connaître, M. de Molinari, au point de vue des économistes, nous l’a présenté par extraits, par citations resserrées et abrégées, seule manière dont l’abbé de Saint-Pierre soit lisible, et il l’a justement rapproché de son futur parent dans l’ordre des esprits, le philosophe utilitaire Bentham. […] Né en 1658 au château de Saint-Pierre en Basse-Normandie, cadet d’une noble maison, Charles-Irénée Castel de Saint-Pierre (Irénée, c’est-à-dire pacifique, il y a de ces heureux hasards de noms) ne dut faire ses premières études dites classiques, ses humanités, que faiblement et sans zèle ; pas la plus petite fleur, pas le plus léger parfum de l’Antiquité ne passa en lui. […] Il n’avait eu de goût, dans ses études, que pour la philosophie, et dans la philosophie d’abord que pour la physique, qui y était alors comprise. […] Cet arrangement fait, il se mit à profiter de toutes les ressources que fournissait ce savant quartier pour l’étude et l’instruction dans toutes ses branches : Mes études du collège étant achevées, j’eus le bonheur, dit-il, de passer trois ou quatre années à l’étude de la physique. […] Après trois ou quatre ans donnés à la physique, à laquelle il eût été propre peut-être plus qu’à aucun autre objet, désirant surtout faire servir ses progrès personnels au bonheur des hommes, il suivit l’exemple de Pascal et de Socrate, il passa à l’étude de la morale ; et comme celle-ci ne trouve guère son application en grand et son développement qu’à l’aide des lois et des institutions civiles, il fut conduit nécessairement à s’occuper de politique : car nul esprit n’était plus docile que le sien à mettre en pratique et à suivre jusqu’au bout la série de conséquences qui s’offraient comme justes.
Ce n’est point, comme on pourrait le croire d’abord, l’étude de nos diverses sensations. Il y a des phénomènes plus généraux, négligés jusqu’ici par la psychologie, que l’auteur décrit et examine avec ce luxe de détails, cette abondance de faits qui caractérisent la véritable étude expérimentale. […] Sans chercher à le suivre, bornons-nous à choisir dans cette étude deux points essentiels, traites avec originalité et profondeur : la nature du sens organique, la perception du monde extérieur par le toucher et la vue. […] Cette étude sur les instincts, que M. […] Son étude sur les émotions qui sera exposée plus tard, excellente dans le détail, n’est qu’une suite de fragments dont la connexion ne paraît pas assez clairement ; et ce défaut, c’est ici, croyons-nous, qu’en est la source.
Ce volume des pères a été pour l’auteur une étude de prédilection depuis plusieurs années, et comme une retraite à demi littéraire et à demi religieuse. […] En y revenant cette fois avec un redoublement d’étude et une affection singulière, il y a tout à fait pénétré et en a tiré d’abondantes richesses. […] C’est là le progrès à la fois moral et littéraire que je crois sentir en plus d’un passage de cette étude, devenue aujourd’hui un livre. […] Villemain, dans cette étude des pères et dans ce tableau de leur éloquence, les loue beaucoup ; et ce qui est le comble de l’art, il sait, au moyen de cette louange répandue sur tous, les rendre pourtant distincts les uns des autres et les laisser pour nous reconnaissables. […] On n’a pas oublié les ravissantes pages qu’il a mises en tête de son étude sur Jacqueline, sœur de Pascal ; il y a tracé avec amour tout un projet de galerie brillante.
Par philosophie, nous entendons ici l’étude de toutes espèces de sciences. […] Dans les sciences, ses dogmes ne s’opposent à aucune vérité naturelle ; sa doctrine ne défend aucune étude. […] Au reste, remarquons bien que l’Église a presque toujours protégé les arts, quoiqu’elle ait découragé quelquefois les études abstraites : en cela elle a montré sa sagesse accoutumée. […] C’est pourquoi la plupart des sages ont pensé que les études philosophiques avaient un extrême danger pour la multitude. […] En outre, est-il bien vrai que l’étude des mathématiques soit si nécessaire dans la vie ?
L’étude des rapports de Molière avec le théâtre italien était donc la première qu’il y eût à faire. […] Cette pièce rentrait nécessairement dans le cadre de cette étude : elle est trop essentielle et trop caractéristique pour qu’il fût possible de l’omettre ici. […] L’étude de la comédie italienne antérieurement à Molière est un sujet infiniment vaste : je n’ai pu, évidemment, que l’effleurer. […] Les ouvrages de Louis Riccoboni dit Lelio, dans la première moitié du dix-huitième siècle, l’Histoire de l’ancien théâtre italien, publiée par les frères Parfait en 1753, celle de Des Boulmiers en 1769, les Annales d’Antoine d’Origny en 1788, les études de Cailhava d’Estandoux, faites précisément au même point de vue que le mien, constituent toute une série de travaux d’histoire et de critique littéraire, qui témoignent que c’est déjà d’ancienne date que l’attention s’est portée en France sur cette sorte d’invasion comique que je vais décrire à mon tour. […] Malgré ces nombreux devanciers, le soin que j’ai pris de remonter autant que possible aux textes et aux documents originaux, m’a permis d’apporter dans cette étude quelques éléments nouveaux, que le lecteur qui a étudié ces questions saura facilement reconnaître.
Une autre observation a fortifié chez les esprits timides le dégoût des études philosophiques. […] Soit préjugé d’éducation, soit habitude d’errer dans les déserts, et de n’apporter que notre cœur à l’étude de la nature, nous avouons qu’il nous fait quelque peine de voir l’esprit d’analyse et de classification dominer dans les sciences aimables, où l’on ne devrait rechercher que la beauté et la bonté de la Divinité. […] L’Église n’a jamais parlé aussi sévèrement contre les études philosophiques, que les divers philosophes que nous avons cités dans ces chapitres. […] Concluons que le défaut du jour est de séparer un peu trop les études abstraites des études littéraires.
Au sortir des études scolaires, les jeunes gens se partagent à peu près en trois classes : ceux qui liront instinctivement de bons livres ; ceux qui en liront de mauvais, ou vulgaires, ou très médiocres ; ceux qui ne liront rien du tout. Les études scolaires donnent le goût du beau, ou l’horreur du beau, ou l’indifférence à l’égard de la littérature. […] Les études scolaires inspirent à jamais l’horreur du beau à ceux qu’elles ont ennuyés. A la vérité, il est évident qu’ils l’avaient déjà, mais ces études l’ont comme violemment développée. […] Seulement, ceux que les études scolaires ont ennuyés se subdivisent en deux classes : ceux qui n’ont horreur que de la belle littérature et ceux qui ont horreur de toute littérature.
D’ailleurs, aucune méthode ne peut remplacer cette étude de la nature qui fait le vrai savant ; sans cette étude, tout ce que les philosophes ont pu dire et tout ce que j’ai pu répéter après eux dans cette introduction, resterait inapplicable et stérile. […] En résumé, l’étude de la vie comprend deux choses : 1º étude des propriétés des éléments organisés ; 2º étude du milieu organique, c’est-à-dire étude des conditions que doit remplir ce milieu pour laisser manifester les activités vitales. […] Je crois avoir été le premier à considérer l’étude des poisons à ce point de vue, car je pense que l’étude attentive des modificateurs histologiques doit former la base commune de la physiologie générale, de la pathologie et de la thérapeutique. […] Il serait hors de propos de m’étendre ici sur les erreurs et sur la fausse direction de la plupart de ces études de littérature médicale que l’on qualifie d’études historiques ou philosophiques de la médecine. […] Ce serait absurde de croire qu’on doit aller la chercher dans l’étude des livres que nous a légués le passé.
Une Étude sur J. […] Les études d’Ampère n’eurent rien qui le tirât de la routine ordinaire. […] Au milieu de tous ces deuils, de toutes ces alarmes, l’étude avec lui ne perdait jamais ses droits. […] Étude historique et littéraire sur J. […] Tout connaître semble être le but de sa vie ; chaque nouvelle étude lui apparaît comme un nouveau monde dans lequel il se lance avec une ardeur de découvertes qui lui fait mettre de côté pour un temps les études antérieures.
L’étude des sentiments simples de l’humanité. […] Au cours de son étude sur Voltaire, M. […] Études, 257. […] Études, 257. […] Brucker dans les Études religieuses.
Renan avait quitté le séminaire et s’était réfugié dans l’étude des langues. […] Taine veut écrire la belle étude qu’il a faite sur Balzac. […] Lisez l’étude de M. […] C’est comme une étude de la paternité dans l’amour. […] Bigot vaut beaucoup mieux que son étude.
Dans les six dernières années de la Restauration, après l’épuisement des générations aux prises dès 1815, après la mauvaise réussite des tentatives violentes de la jeunesse et le triomphe indéfini d’un pouvoir hypocrite et corrupteur, il s’était formé, à la fois par désespoir du présent et par besoin d’espérance lointaine à l’horizon, une école de philosophie politique qui avait entrepris la réforme et l’émancipation du pays au moyen des idées ; c’est-à-dire en répandant toutes sortes de connaissances, d’études et de théories propres à féconder l’avenir. […] Ces graves et viriles préoccupations, s’appuyant sur une base d’études de plus en plus élargie, l’ont guidé jusque dans son passage à travers des systèmes prématurés, mais grandioses, et aujourd’hui elles font l’éloquence et l’âme de son enseignement. […] à part le mérite du fond et cette opiniâtreté d’étude et de recherche dont, bien jeune encore, rien ne l’a jamais détourné, M. […] Peut-être, après avoir parcouru ces Lettres, pensera-t-on qu’elles se rattachent à des études commencées, à un dessein général que je demande au temps la permission de poursuivre. » Les Lettres Berlinoises sont un dernier travail critique, un relevé analytique et pittoresque de la situation générale de la France après juillet, un hardi règlement de compte avec les hommes et les choses du passé, un déblaiement, en un mot, de ces débris sous lesquels nous sommes un peu plus écrasés qu’il ne conviendrait à des vainqueurs. […] Quand on entend les hommes renommés par l’étendue de leur savoir et de leur esprit épuiser les sophismes de la logique et mille fausses lueurs détournées de l’histoire, au service d’une négation cynique de tout progrès social, il y a plaisir à contempler un esprit ardent qui, l’œil sur un but magnifique et lointain, ne ménage aucune étude, aucune indication empruntée aux philosophies et aux révolutions du passé, pour diminuer l’intervalle qui reste à franchir, pour tenter d’ajouter une arche de plus à ce pont majestueux où l’humanité s’avance.
Une telle étude pourrait être double : valeur esthétique du vocabulaire médical — exactitude des termes employés. […] Nous réserverons donc le côté purement littéraire de l’étude pour n’envisager que les qualités de précision technique propres au vocabulaire de chacun de nos artistes. […] Et alors les mots vrais, descriptifs, se pressent ; à ce point qu’une première question s’impose : Huysmans a-t-il fait des études médicales ? […] L’étude détaillée de cette « écriture » et de sa particulière beauté sera plus à sa place dans notre prochaine étude.
Fils unique, il avait, bien jeune, perdu sa mère : son père lui en tint lieu, surveilla son enfance et suivit ses études avec une sollicitude éclairée. […] Envoyé à Paris par son père pour y faire des études administratives, il y arriva le 11 août 1792, juste le lendemain de la chute du trône. […] La direction de ses études et de ses écrits l’avait mis en relation assez étroite avec les membres de la société d’Auteuil, avec Tracy, avec Cabanis. […] En lisant ce sévère tableau du début, on sent d’abord combien l’étude de l’histoire a été profitable au talent de M. […] Il est bon au talent de réagir sur lui-même et de contrarier un peu sa nature pour l’affermir et la fortifier ; c’est le genre de service que l’étude de l’histoire rendit à M.
Bernardin de Saint-Pierre, sans tant d’étude, y atteint mieux par simple génie ; héritier en partie de Fénelon, il a, dans Paul et Virginie, dans bien des pages de ses Études, dans cette page (par exemple) où il fait gémir Ariane abandonnée à Naxos et consolée par Bacchus, des retours de l’inspiration grecque et de cette muse heureuse ; mais c’est le doux et le délicat plutôt que le grand qu’il en retrouve et en exprime. […] Dans l’étude de la statuaire grecque, on en resta ainsi longtemps au pur gracieux, à l’art joli et léché des derniers âges : ce n’est que tard qu’on a découvert la majesté reculée des marbres d’Égine, les bas-reliefs de Phidias, la Vénus de Milo. […] Sainte-Beuve dans la note qui sert de Préface à ces Mélanges, nous extrayons cette lettre de la belle Étude de George Sand sur l’auteur du Centaure (voir le volume intitulé Autour de la table, publié par Michel Lévy.
Saint-Marc Girardin1 Dans une série d’études que personne de ceux qui lisent n’a oubliées, Philarète Chasles nous donnait le bilan, cruel d’exactitude, plus cruel encore de résumé et de conclusion, de la littérature américaine. […] Il est intitulé : Souvenirs de voyages et d’études 3, et il justifie parfaitement son titre car il est composé d’articles que l’amour-propre d’auteur, si dur aux sacrifices, n’aura pas voulu sacrifier, et on se souvient de les avoir lus, à peu de choses près et à des époques déjà distantes, soit dans le Journal des Débats, dont l’auteur est, comme on le sait, l’un des rédacteurs ordinaires, soit dans cette Revue des Deux-Mondes, le bazar du talent… autrefois. […] , les Études et Souvenirs de Saint-Marc Girardin ne sont qu’une réimpression de plus, assez insignifiante, parmi les mille réimpressions de toute espèce dont regorgent, pour le moment, les catalogues de librairie… D’un pareil homme on attendait davantage et mieux… Après cela, qu’on voie où nous en sommes et qu’on se donne la peine de conclure ! […] Souvenirs de voyages et d’études (Pays, 16 décembre 1832) 2.
Il avait fait ses études aux robertins, puis à la Sorbonne. […] L’étude de l’hébreu n’était pas obligatoire au séminaire elle était même suivie par un très petit nombre d’élèves. […] L’étude de l’hébreu est, par ses leçons, singulièrement facilitée. […] La nécessité de pousser aussi loin que possible mes études d’exégèse et de philologie sémitique m’obligea d’apprendre l’allemand. […] Il n’y combattait plus que faiblement mon projet d’études libres.
Les points de vue et les perspectives qu’on a sur elle n’ont cessé de varier aussi et de se diversifier selon les degrés successifs que cette étude a parcourus, et selon les points du temps où le spectateur s’est trouvé placé : chaque siècle depuis le xvie a eu de ce côté son belvéder différent. […] Vers la fin du xviiie siècle, en France, et à ne considérer que l’ensemble de la littérature régnante, l’étude de l’antiquité avait singulièrement baissé. […] Il semblait qu’on se fût dit : A quoi donc serviraient l’esprit et le goût, sinon à dispenser du terre-à-terre de l’étude et à deviner ? […] Tout occupé des études présentes et de saisir au passage ce qu’une curiosité insatiable apportait de tous bords, on a perdu de vue, dans ce tumulte de l’avant-scène, les lignes essentielles et pures du cadre, les proportions discrètes et décentes où l’œil et l’âme ont besoin de se reposer. […] Nul n’est plus propre qu’Homère à remplir cet objet grandiose que j’invoque et que j’aimerais à voir de loin planer sur toute étude, même diverse, comme on voit au fond de l’atelier du sculpteur régner le front du Jupiter olympien.
Il s’agit donc de découvrir, dans les limites de l’époque qu’on a choisie pour champ d’études, les phénomènes généraux qu’il faut rapporter soit à l’hérédité, soit aux circonstances nouvelles qui ont pu modifier l’organisation primitive des hommes durant cet espace de temps. […] On peut se proposer une théorie des races comme point d’arrivée de longues études qui sont encore à faire ; on ne saurait l’assigner pour point de départ aux recherches qui nous occupent, si l’on veut aboutir à des résultats sérieux et solides. […] Quand Bernardin de Saint-Pierre a publié ses Etudes de la Nature, une jeune fille de Lausanne, dans un accès d’admiration, lui écrit pour lui offrir sa main. […] Etudes de la nature, tome III, étude XIIe. […] Études de la nature, IV, 239.
Ces libres mais fortes études prédisposaient avec bonheur l’esprit de l’enfant à ce qu’il devait être dans la suite, en lui ouvrant facilement et pour toujours les grandes et limpides sources primitives. […] Villemain, dans ses appréciations des écrivains et des poëtes, remarque souvent, et il en a le droit plus que personne, l’importance durable de ces jeunes et antiques études, de ces études qu’avaient, en se jouant, Racine et Fénelon, qui eussent si bien contenu et affermi le beau génie de Lamartine, que M. de Chateaubriand se donna à force de vouloir, mais que si peu ont le courage ou la ressource de réparer, et que doivent regretter avec larmes ceux qui en chérissent le sentiment et à qui elles ont fait faute. […] Déjà maître de l’antiquité et des sources grecques si mal fréquentées en général, ayant derrière lui pour fond de scène ces cimes sacrées, il s’était fait dans l’étude des Pères un autre fonds d’antiquité plus rapproché, et d’une comparaison plus neuve. […] Villemain se porta au cœur du moyen âge par ses études sur Grégoire VII. […] Cet article avait été inséré dans la Revue des Deux Mondes un mois avant l’Étude sur M.
Ils firent donc entrer, dans le plan de l’éducation de la jeunesse, l’étude de la langue Grecque, & cette étude étoit la première de toutes. […] Cette étude n’étoit pas seulement celle de la jeunesse, elle l’étoit encore de l’âge avancé. […] La jeunesse éveillée dès l’aube du jour, voloit à l’étude. […] « Nous étions, écrivoit-il, debout à quatre heures du matin & allions à cinq aux études…. […] Traité des Etudes de Rollin, Tom.
L’auteur de l’Étude sur Virgile aurait du coup, et pour la dernière fois, effacé et rendu désormais impossibles toutes ces comparaisons du plus au moins, éternisées entre Virgile et Homère. […] L’auteur de l’Étude a donné, de sa fine main, ce petit soufflet aux idées fausses. […] Venu après Villemain, et supérieur dans son Étude sur Virgile à ce qu’est Villemain dans son Étude sur Pindare, Sainte-Beuve retourna bientôt à la Critique, pour laquelle il n’était pas fait, car il faut à cette Critique les facultés qu’il n’a pas, la solidité, la profondeur, l’impartialité et la justice. […] Seulement, prenez bien garde que cette partie supérieure du Port-Royal n’est nullement de la critique, mais une étude d’histoire très bien faite dans un espace de temps assez étroit. […] Certainement, on a du talent, mais ce n’est pas ce talent naturel qui fait écrire une jolie lettre et que les études les plus attentives et les plus profondes ne peuvent donner.
Études littéraires, volumes de critique, journal, supplément de journal, brochure, tout sert également à M. […] Ce fils est mis au lycée ; il est bon élève, appliqué, content de son maître d’étude, qui est content de lui. Un dimanche, le maître d’étude est invité à venir passer la journée au château. […] N’importe : à peine la mère a-t-elle vu le maître d’étude de son fils qu’elle est conquise, séduite, fascinée : elle le compare avec le médiocre mari que la fortune lui a donné ; elle n’a de cesse qu’elle n’ait retiré son fils du lycée pour appeler chez elle le maître d’étude comme précepteur. […] Est-ce une raison, quand on se donne comme programme l’étude fidèle de la réalité, de passer à l’autre extrême, et de les peindre plus laids que nature ?
Quel que soit le talent dont elles peuvent briller, ces espèces d’Études historiques nées à propos d’une question contemporaine, filles de l’occasion politique, ne valent pas pour la durée le moindre livre d’histoire. […] Et c’est ainsi qu’il est allé jusqu’au bord d’une vérité dans laquelle il fallait se jeter avec courage, et qu’après son étude il est resté Gros-Jean… Gros-Jean politique comme devant ! […] L’auteur de Royalistes et Républicains, qui aurait pu ajouter, comme un exemple de plus, le règne de Louis-Philippe à son étude historique, car le règne de Louis-Philippe vit les royalistes et Berryer entrer dans une coalition où figurèrent aussi Guizot, le royaliste de 1815, et Thiers, le complice plus tard de Barodet ; l’auteur de Royalistes et Républicains, homme de juste milieu, comme on l’était sous Louis-Philippe, eût été probablement un ventru de ce temps, et il voit comme un ventru. Un ventre ne voit pas… Il est si bien ce que je dis, que dans son étude sur la Restauration, quand il parle de la célèbre réunion Piet, il rapporte avec un accent très scandalisé les moqueries de Chateaubriand. […] Tout ce que Thureau-Dangin nous raconte très fidèlement dans son Étude historique est bien moins à la charge des partis qu’il ne croit, et bien plus à celle des gouvernements qui ne savent pas s’y prendre avec eux.
Quitard Dictionnaire des Proverbes ; Étude sur les Proverbes, historique, littéraire et morale. […] Du reste, malgré la justesse de la vue première : — faire une histoire des proverbes qui fût l’histoire des mœurs perdue par de l’expression retrouvée, — et malgré des travaux pleins d’intérêt, mais qui ne sont, après tout, que des préliminaires, cette histoire qui l’a tenté Quitard ne l’a pas faite néanmoins avec son Dictionnaire et son Étude. […] C’est que l’effort acharné et la hardiesse ne sont peut-être pas dans la nature de Quitard, esprit avisé, curieux, ingénieux, mais placide, et qui ne nous a donné depuis son Dictionnaire que le volume de cette Étude. […] En lisant son Étude historique, littéraire et morale, sur les proverbes, qui est un véritable traité ex professo sur la matière, et cet amusant Dictionnaire, que le duc de Richelieu n’aurait pas fait lire à son fils comme celui de l’Académie quand il le mettait en pénitence, on regrette vivement que le tempérament — sinon les connaissances — ait manqué. Les connaissances, les notions, les rapprochements, un millier de faits et d’origines, les anecdotes, voilà les mérites excellents des deux publications de Quitard ; mais tout cela est, dans son Dictionnaire, de l’encyclopédie incomplète, — ce qui est une contradiction dans les termes, — et, dans son Étude, de la monographie, et rien de plus.
Les Études de M. le docteur Tessier n’intéressent pas, en effet, que les hommes d’une science déterminée. […] Seulement, tout métaphysicien qu’il puisse être, l’auteur des Études de médecine générale est encore plus traditionaliste que philosophe, et il laisse à sa vraie place la métaphysique dans la hiérarchie de nos facultés et de nos connaissances, en homme qui sait que, sans l’histoire, les plus grands génies philosophiques n’auraient jamais eu sur les premiers principes que quelques sublimes soupçons… M. le docteur Tessier, qui croit à la science médicale, qui la défend contre les invasions sans cesse croissantes de la physique, de la chimie et d’une physiologie usurpatrice, donne pour chevet à ses idées le récit Moïsiaque, dont tout doit partir pour tout expliquer, et l’enseignement théologique et dogmatique de l’Église. En plein dix-neuvième siècle, lui médecin, il se fait hardiment scolastique, et, comme le robuste et beau pasteur du tableau de Robert, accoudé si grandiosement contre son attelage, l’auteur des Études de médecine générale, appuyé sur le front puissant du Bœuf de Sicile, oppose fièrement saint Thomas d’Aquin à Cabanis. […] Méconnaissance de la nature spirituelle de l’homme qu’on définit un mammifère monodelphe bimane, et rien de plus, négation de l’unité de la race humaine, affirmation de l’activité de la matière, confusion de la physiologie et de l’histoire naturelle, au mépris des traditions médicales, depuis Hippocrate jusqu’à nos jours, enfin l’opinion qui implique le matérialisme le plus complet : « Que la vie ne doit pas être considérée comme un principe, mais comme un résultat, une propriété dont jouit la matière, sans qu’il soit nécessaire de supposer un autre agent dans le corps », toutes ces solutions et beaucoup d’autres de la même énormité sont attaquées et ruinées de fond en comble par le rude jouteur des Études. […] Études de médecine générale. — Première partie.
A des études vastes, continues, profondes, à la possession directe des sources supérieures, M ignet n’a cessé de joindre le soin accompli (cultus) de composer et d’écrire ; chaque œuvre de lui se recommande par l’ensemble, par la gravité et l’ordre, comme aussi par l’éclat de l’expression ou par l’empreinte. […] Élevé d’abord au collége de sa ville natale, il y terminait sa quatrième, lorsque passèrent des inspecteurs ; le résultat de leur examen fut de faire nommer le jeune élève demi-boursier au lycée d’Avignon, où il alla achever ses études. […] Reçus tous deux au barreau en la même année (1818), ils débutent ensemble, ils font pendant un an et demi environ leur métier d’avocat, vers la fin un peu mollement, car déjà des études plus chères les détournaient. […] L’étude particulière sur saint Louis et ses Institutions n’était pour lui qu’une occasion de traverser et de repasser dans toute son étendue l’histoire de France, de la ranger et de la coordonner par rapport à ce grand règne. […] Cette position centrale de haute administration et d’études est celle que l’historien a gardée depuis, et qu’il a même su défendre au besoin contre les tentations politiques dont plus d’une l’est venue chercher.
Bayle, né au Carlat, dans le comté de Foix, en 1647, d’une famille patriarcale de ministres calvinistes, fut mis de bonne heure aux études, au latin, au grec, d’abord dans la maison paternelle, puis à l’académie de Puy-Laurens. […] Bayle alla continuer ses études à Genève en 1670, et il y devint précepteur, d’abord chez M. de Normandie, syndic de la république, et ensuite chez le comte de Dhona, seigneur de Coppet. […] A propos de ses migraines fréquentes, ce n’est pas l’étude qui en est cause, suivant lui, parce qu’il ne s’applique pas beaucoup à ce qu’il lit : « Je ne sais jamais, quand je commence une composition, ce que je dirai dans la seconde période. […] Plus mélancolique que gai de tempérament, mais parce qu’il était de petite complexion, avec de l’agrément et du badinage dans l’esprit, il n’aimait que les livres, l’étude, la conversation des lettrés et philosophes. […] La perte de sa chaire, en 1693, lui fut moins fâcheuse à supporter qu’il n’aurait semblé, et, dans la modération de ses goûts, il y vit surtout l’occasion de loisir et d’étude libre qui lui en revenait ; il se félicite presque d’échapper aux conflits, cabales et entremangeries professorales qui règnent dans toutes les académies.
En étendant, à la façon moderne, l’étude psychologique aux études physiologiques et aux études de milieux, le romancier a donné plus de couleur à sa peinture de l’âme humaine. […] La vérité est que nous avons abordé tous les mondes, en poursuivant dans chacun, il est vrai, l’étude physiologique. […] Faguet, Etudes littéraires sur le dix-neuvième siècle. […] Bourget, Etudes de psychologie contemporaine, pp. 204, 216.) […] Renard, Etudes sur la France contemporaine, p. 21.
C’est l’étude des documents qui m’a rendu iconoclaste. […] Rien ne pouvait le distraire de l’objet de son étude. […] Avant tout il continue ses études classiques. […] On consultera sur Renan les études de P. […] On trouvera aussi une étude biographique sur Michelet dans les Études biographiques et littéraires de M.
Mis à sept ans dans un petit collège tenu à Ancenis par un prêtre bas-breton, il y fut maltraité ; il avançait pourtant dans ses études et était à la tête de ses classes. […] Cet oncle décida le père de Volney à le mettre au collège d’Angers, où le jeune homme acheva brillamment ses études. […] Volney, qu’on nous représente, à Angers comme à Ancenis, solitaire, taciturne, ne prenant aucune part aux amusements de son âge et ne se liant intimement avec aucun de ses camarades, s’adonna à la médecine et se tourna dès lors vers l’étude des langues orientales : sa pensée était qu’il fallait demander à l’étude directe de ces langues la rectification de quantité d’opinions reçues et accréditées à la faveur de traductions infidèles. […] Il y avait chez Volney un côté pratique, économique et réel, qu’on ne s’attendrait pas à trouver chez un érudit si passionné pour l’étude et pour le travail du cabinet. […] C. sur la chronologie de différents peuples anciens », laquelle est de Volney ; il y donna sommairement les résultats de plusieurs années d’études.
Ainsi tout le siècle tient dans ces quatre études, qui sont comme les quatre âges de l’époque qui nous a précédés et de la France d’où sont sortis le siècle contemporain et la patrie présente. […] Il feuillettera les journaux, et descendra à ces feuilles éphémères et volantes, jouets du vent, trésors du curieux, tout étonnées d’être pour la première fois feuilletées par l’étude : brochures, sottisiers, pamphlets, gazetins, factums. […] Les historiens s’en sont écartés comme d’une étude compromettante pour la considération et la dignité de leur œuvre historique. […] Dans cette liasse se trouvaient pêle-mêle des documents, des notes, des extraits, des fragments, l’ébauche d’une étude sur Sophie Arnould, des mémoires inachevés de la chanteuse, attribués par le manuscrit à Sophie elle-même, enfin des copies de lettres de Sophie. […] Il fallait encore apporter à cette étude l’intérêt de tous les documents autographes, que la bonne volonté des amateurs pouvait mettre à notre disposition.
Dans l’étude sur les poemes symphonîques de Franz Liszt, (Leipzig, 1857), nous le voyons également occupé aux questions techniques : il a achevé l’étude de la matière artistique : c’est maintenant l’étude de la forme. […] Dans une série d’articles au journal de Bayreuth, il faut noter, d’abord, une étude sous ce titre : Qu’est-ce que l’Allemand ? […] C’est l’étude publiée sous le titre : Art et Religion (Bayreuth, 1880). […] Son étude, exacte, est intéressante et utile ; l’avant-propos, — sur la place des Maîtres Chanteurs en l’œuvre wagnérienne, — est remarquable. […] Lire l’étude de M. de Wolzogen, le Public Idéal, dont le compte rendu est plus loin.
Mais l’étude du système du monde et de la place que l’homme y occupe, sans renverser aucune de ces deux conceptions, défend de les prendre d’une manière trop absolue et trop exclusive. […] N’est-ce pas l’étude des langues primitives qui nous a révélé les caractères primitifs de l’exercice de la pensée, la prédominance de la sensation, et cette sympathie profonde qui unissait alors l’homme et la nature ? Quel tableau, enfin, de l’esprit humain vaut celui que fournit l’étude comparée des procédés par lesquels les races diverses ont exprimé les nexes différents de la pensée ? […] Les religions et les langues devraient être la première étude du psychologue. […] Je ne puis dire tout ce que j’entrevois sur ce riche sujet, ni les trésors de psychologie qu’on pourrait tirer de l’étude de ces œuvres admirables de la nature humaine.
Je fis mes études à la pension de M. […] J’avais un goût décidé pour l’étude de la médecine. […] C’est en cette même année 1827 que je laissai l’étude de la médecine. […] Buloz dès 1831, lui fournit un cadre commode à ses études critiques. […] Sainte-Beuve pour faire ses études, et qui portent la signature de M.
I Le vrai titre que j’aimerais à donner à cette étude, en la résumant au point de vue moral, ce serait : Bonstetten ou le vieillard rajeuni. […] Que de gens la portent dans la vie même, en se disant : Ce n’est plus la peine d’entreprendre telle étude, tel travail, parce que je suis trop vieux pour l’achever. […] Prenons donc Bonstetten dès le début, en profitant de l’excellente et complète étude que M. […] Bonnet me prit en amitié, m’invita à l’aller voir, s’informa de mes études, et s’empara de toute mon âme (1765). […] Bonstetten s’en ressouviendra et renouera le fil de ces études trente ans après, dans les mêmes lieux.
Étouffant toute personnelle sympathie, ils atteignirent, d’emblée, une quasi-férocité : Flaubert, que nous retrouverons maintenant à chaque pas de notre étude, car il fut par excellence antithétique et divers, adressait à Feydeau, au sujet de la mort prochaine de Madame Feydeau, cet encouragement décisif : « Pauvre petite femme ! […] Tu as et tu vas avoir de bons tableaux et tu pourras faire de bonnes études ! […] Sur la recommandation de Flaubert, les frères de Goncourt purent fréquenter quelque temps le service de Velpeau à la Charité, y faire des études sur « le vrai, le vif, le saignant » 21. […] Or, cette assuétude, plusieurs des plus aigus critiques et « voyants » la doivent à des études médicales techniques et universitaires. […] Ses études premières exclusivement artistiques, et secondes uniquement politiques et sociales, ne le disposaient pas aux recherches de psychologie documentaire.
La vieillesse était méprisée, l’étude avilie, l’humanité ignorée. […] Je crois voir une preuve de plus de cette opinion, dans l’influence qu’a exercée sur les progrès de la métaphysique l’étude de la théologie. On a souvent considéré cette étude comme l’emploi le plus oisif de la pensée, comme l’une des principales causes de la barbarie des premiers siècles de notre ère. […] Mais le genre d’esprit qui rend propre à l’étude des sciences, se formait par les disputes sur les dogmes, quoique leur objet fût aussi puéril qu’absurde. […] Quelques hommes peuvent se livrer par goût à l’étude des idées abstraites ; mais le grand nombre n’y est jamais jeté que par un intérêt de parti.
Notre étude doit demeurer sans conclusion : les faits sont trop près de nous et nous ignorons trop ce qui sera demain, pour qu’il nous soit permis d’arrêter en quelque sorte à ce jour le compte de la littérature. […] Faguet959, qui semble se garder avec soin des théories générales comme de l’érudition et des anecdotes, donne de curieuses études d’esprits. […] Larroumet, Nouvelles Études de littérature et d’art, Hachette, in-18, 1894. […] — Éditions depuis 1880 : Histoire et littérature, 3 séries ; Questions et Nouvelles Questions de critique, le Roman naturaliste, Calmann Lévy, 6 vol. in-18 ; Études critiques sur la litt. française, 5 séries ; l’Évolution des qenres dans l’hist. de la litt. fr. […] De Vogüé et Desjardins : Études sur le xixe siècle, 1888 ; les Idées morales du temps présent, 1892 ; le Sens de la vie, 1889 ; Michel Teissier, 1892 ; La Seconde Vie de Michel Teissier, 1893, etc.
Trois signes indiquaient déjà que ses forces physiques avaient rapidement décliné, peut-être plus que son esprit ferme et soutenu par l’ardeur de l’étude n’en avait lui-même conscience ou ne voulait se l’avouer. […] C’étaient des études préparatoires pour exécuter avec utilité des voyages lointains ; j’avais cependant dans ces études un but plus élevé. […] La géographie des plantes, dont le nom même était presque inconnu il y a un demi-siècle, offrirait une nomenclature aride et dépourvue d’intérêt, si elle ne s’éclairait des études météorologiques. […] Ce tableau est précédé de considérations sur les différents degrés de jouissance qu’offrent l’étude de la nature et la connaissance de ses lois. […] Après mon bien-aimé Atticus, rien ne m’est plus cher que la solitude ; là je n’ai de commerce qu’avec les lettres, et pourtant mes études sont souvent interrompues par mes larmes.
C’est ainsi que l’étude de la nature, l’étude de l’histoire, l’étude de l’esthétique, l’étude de toute chose, ne devient une véritable science que du moment où les faits qu’elle comprend ont été ramenés à des lois plus ou moins susceptibles d’être traduites en formules. […] Vulpian, ni aux physiologistes de la même école ; c’est la méthode de presque tous les physiologistes, tant est grande l’influence des études spéciales sur la direction de la pensée. […] Quand on en vient là, ne serait-ce pas une raison de se défier un peu de la méthode physiologique appliquée à l’étude des faits moraux ? […] Introduction à l’étude de la médecine expérimentale, p. 158. […] Introduction à l’étude de la médecine expérimentale, par M.
Didot avaient imprimé, à leurs frais, son premier livre à grand succès, les Études de la nature, en 1784. […] Tel est, d’après l’auteur des Études, le système général du monde. […] Nous parlerons peu du style des Études, continue le disciple ; les éloges à ce sujet sont épuisés. […] Après l’apaisement de la Terreur, il était venu accomplir ses études à Paris. […] Études de la nature, t.
Des salles communes d’études pour les basses classes. […] Des salles communes d’études et de répétitions pour les hautes classes. […] Une bibliothèque en tout genre d’études, avec le logement du bibliothécaire.
L’étude des belles lettres, qui l’occupait d’abord et où il excellait, se subordonna d’elle-même dans sa pensée dès qu’il eut jeté les yeux sur la Bible, ce qui lui arriva dans son année de seconde ou de rhétorique : ce moment où il rencontra et lut pour la première fois une Bible latine, et l’impression de joie et de lumière qu’il en ressentit, lui restèrent toujours présents, et il en parlait encore dans ses derniers jours ; il en fut comme révélé à lui-même ; il devint l’enfant et bientôt l’homme de l’Écriture et de la parole sainte. […] Les années de retraite et d’étude à Metz, et le fruit dont elles furent pour nourrir le talent de Bossuet, sont exprimés d’une manière sensible par l’abbé Le Dieu. […] Toute cette partie des mémoires de Le Dieu, où il parle de l’éloquence première de Bossuet et des études par lesquelles il la nourrissait, est d’un grand charme. […] Bossuet avait tous les genres d’éloquence ; et cette facilité merveilleuse d’une parole née de source et si nourrie d’étude et de doctrine, les occasions de toutes sortes qu’il eut de bonne heure dans les emplois du sacerdoce pour appliquer ces dons de nature et en distribuer les fruits, expliquent jusqu’à un certain point cette satisfaction tranquille, cette stabilité précoce d’un esprit qui sent qu’il n’a qu’à continuer et suivre sa marche droite, et qu’il est dans le chemin qui mène à Jérusalem. […] Les années où il fut précepteur du dauphin, et où il se remit à toutes les études humaines sous prétexte de les lui enseigner, furent celles où il s’occupa le plus des belles-lettres proprement dites.
Je résumerai en peu de mots l’état de la question et des études à son sujet, en remontant rapidement le cours de cette haute renommée. […] Il suit ses cours de philosophie à la maison de Navarre, que dirigeait alors Nicolas Cornet, maître ferme et prudent ; il y achève toutes ses études ecclésiastiques. […] Au milieu de tant d’études où il se plongeait sans cesser d’être sociable, aimable et doux, on a remarqué qu’il ne donna jamais « dans la curiosité des mathématiques » ; on les considérait en effet, alors, comme une curiosité. […] Il fit encore dans l’école, pour les divers exercices et les épreuves qui solennisaient la fin des études, d’autres actions célèbres dont la Faculté garda le souvenir. […] Au sortir de ces triomphes scolastiques, Bossuet s’en allait à Metz dans son canonicat, et là, livré à la prière et à l’étude, il se recueillait et acquérait dans la méditation des forces nouvelles.
C’était la poésie d’études, pour ainsi parler. […] Gustave Larroumet Ce poète a regardé la nature française et italienne avec cette sorte de mélancolie que donne l’étude de l’histoire ; à vivre avec les morts, on aime d’autant plus les vivants, mais on contracte comme une tristesse reconnaissante qui, dans les choses du présent, fait toujours leur part à ceux qui y ont laissé-leur trace, en y imprimant une beauté matérielle ou morale dont ils ne jouissaient plus… Vous trouverez encore dans ces vers de lettré et d’artiste de curieux essais métriques. […] [Études de littérature et d’art (1895).]
En même temps qu’il a été si soigneux de rattacher à chaque page, à chaque vers, tout ce qui s’y rapporte directement ou indirectement chez les Anciens ou même chez les modernes, le nouvel éditeur ne tire point trop son auteur du côté des textes et des commentaires, et il ne prétend point le ranger au nombre des poëtes purement d’art et d’étude ; il relève avec un soin pareil, il sent avec une vivacité égale et il nous montre le côté tout moderne en lui, et comme quoi il vit et ne cesse d’être présent, de tendre une main cordiale et chaude aux générations de l’avenir : « Chénier, remarque-t-il très justement, ne se fait l’imitateur des Anciens que pour devenir leur rival. » À Homère, à Théocrite, à Virgile, à Horace, il essaye de dérober la langue riche et pleine d’images, la diction poétique, la forme, de la concilier avec la suavité d’un Racine, et quand il en est suffisamment maître, c’est uniquement pour y verser et ses vrais sentiments à lui, et les sentiments et les pensées et les espérances du siècle éclairé qui aspire à un plus grand affranchissement des hommes. […] Il a fallu bien des années, bien des efforts et des bégayements de l’admiration et de la critique pour arriver à le refaire et à le compléter ainsi ; mais ces efforts n’ont pas été vains, mais on ne s’était point trompé dans un premier élan d’enthousiasme et de sympathie filiale ou fraternelle ; on ne l’avait point porté trop haut, et l’étude attentive, approfondie, n’a fait que justifier les désirs du cœur et confirmer les pressentiments du goût. […] Toutes ces fleurs de la Grèce rassemblées autour du monument d’André Chénier nous avertissent qu’un Recueil considérable, entrepris depuis plusieurs années, et consacré à un choix des poëtes français, vient d’être terminé avec succès et mérite d’être recommandé au public ami des études. […] Édition ornée d’un portrait d’André Chénier, — avec une Étude sur sa vie et ses œuvres, des variantes, notes et commentaires, un lexique et un index. — Un vol. in-8°, chez Charpentier, libraire-éditeur, quai de l’École, 28. […] Par exemple, la phrase qui termine l’Étude et où surgit tout d’un coup, sans motif ni raison, « le despotisme des Césars ou des Collot d’Herbois. » Fi donc !
Pendant le cours de ses études académiques, il avait obtenu un double succès fort rare. […] Vous avez fait là une très-bonne étude. […] Cependant on lui faisait toujours continuer ses études classiques, dont il profitait peu. […] Son étude est de les rendre bons, de leur faire aimer la justice et l’équité. […] Les études de peinture furent, comme on le pense bien, troublées cette fois.
Le xvie siècle ne fut pas seulement un temps de fortes études, il fut un temps de création en tous genres ; son énergie originale ne fut point étouffée par son immense labeur d’érudition, et il n’eut pas moins de vie que de science. […] Venu plus tard à Bourges, pour y achever ses études de jurisprudence, sous le célèbre Alciat, il inspira au maître et aux disciples une véritable admiration ; et, quand il les quitta, docteur à vingt et un ans, il fut reconduit par eux en triomphe hors de la ville. Au milieu de tant d’études, pourtant, ses goûts natifs avaient persisté, et le dominaient. […] Appelé en Espagne, où sa réputation l’avait devancé, secrétaire du cardinal Tavère, et bientôt attaché à Charles-Quint lui-même, il fit l’expédition de Tunis à côté de ce prince ; et au retour, il mourut, âgé de vingt-quatre ans, victime du climat, de l’étude, et peut-être aussi des plaisirs.
Qu’il ne s’attende point à la photographie décolletée du Plaisir : l’étude qui suit est la clinique de l’Amour. […] Aujourd’hui que le Roman s’élargit et grandit, qu’il commence à être la forme sérieuse, passionnée, vivante, de l’étude littéraire et de l’enquête sociale, qu’il devient, par l’analyse et par la recherche psychologique, l’Histoire morale contemporaine ; aujourd’hui que le Roman s’est imposé les études et les devoirs de la science, il peut en revendiquer les libertés et les franchises. […] L’inconnu de ce que nous allions voir, la terreur d’un spectacle vous déchirant le cœur, la recherche de ce visage au milieu d’autres corps, l’étude et la reconnaissance de ce pauvre corps, sans doute défiguré, tout cela nous a fait lâches comme des enfants. […] Il serait vraiment injurieux pour nous, la jeune et sérieuse école du roman moderne, de nous défendre de penser, d’analyser, de décrire tout ce qu’il est permis aux autres de mettre dans un volume qui porte sur sa couverture : Étude ou tout autre intitulé grave. […] C’est une monographie de jeune fille, observée dans le milieu des élégances de la richesse, du pouvoir, de la suprême bonne compagnie, une étude de jeune fille du monde officiel sous le second Empire.
Guessard, semble promettre un tel travail qui exige des qualités et des études toutes spéciales, les seules qui confèrent à un jugement du poids et de l’autorité. […] Après avoir fait avec succès ses études au petit séminaire d’Aix et pris ses grades à l’école de droit de cette ville, Raynouard vint à Paris vers 1784 ; il ne fit que tâter le terrain et n’y resta pas. […] L’étude de l’ancien provençal était alors très peu répandue, et M. […] Guillaume de Schlegel, qui s’occupait de la même étude, « qu’il ne comptait que cinq personnes en France qui sussent le provençal classique » : M. de Schlegel, M. […] Dans les dernières années, il vivait retiré à Passy, dans l’étude, levé dès grand matin, et se plaignant de ne pouvoir pousser encore son travail dans la soirée : « Ah !
Le goût de l’étude fut de tout temps sa grande passion. […] Montesquieu fit en conscience pendant dix années son métier de magistrat ; mais, s’y trouvant plus resserré à mesure que ses études s’étendaient davantage, il vendit sa charge en 1726. […] Ce qu’on aime mieux remarquer dans ces premiers essais de Montesquieu, c’est l’amour de la science, et de l’étude appliquée à tous les objets. […] Vers le même temps, Montesquieu était bien mieux dans sa voie lorsqu’il faisait, à l’Académie de Bordeaux (novembre 1725), un petit discours à la louange de l’étude et des sciences. […] [NdA] Voir dans les Études critiques, par M.
Et quel qu’ait été le renfort de l’idée chrétienne, il y est arrivé pourtant par sa voie propre d’études habituelles et de facultés profondes, intuitives et réfléchies tour à tour. […] Il désire que les sciences morales et dogmatiques l’emportent dans l’éducation sur les sciences expérimentales et naturelles, et il rédige ainsi son programme : « La littérature prise dans les saints Pères avant de passer à l’étude de l’Antiquité ; la philosophie avant la rhétorique, et surtout la science parfaite et solide des doctrines théologiques, puisées dans les auteurs approuvés par le Saint-Père. » Quelle plus grande simplicité ! […] Daniel, le Rollin de la Compagnie de Jésus, qui nous donne aujourd’hui un nouveau Traité des études, plein de renseignement et de lumière. […] Mais, selon nous, si les faits cités sont incontestables, nous croyons que le savant jésuite en a tiré de fausses conclusions ; et c’est surtout quand on a lu cette histoire des Études classiques que M. […] Blanc Saint-Bonnet. — Des études classiques dans la société chrétienne, par le R.
Le jeune Fauriel achevait ses études à Tournon au moment où la révolution de 89 éclatait. […] Fauriel fut amené, par l’étude des littératures, des philosophies, des langues, par l’étude de l’arabe comme par la lecture du Dante, par tous les points à la fois, à sentir la différence qu’il y a entre la société moderne et l’ancienne. […] Un littérateur instruit, consciencieux et particulièrement versé dans l’étude de la littérature espagnole, M. […] Voir les Études sur les Historiens du Lyonnais, par M. […] Ozanam, dans son étude sur Fauriel.
Ceux-ci, sauf l’exception mentionnée, ne sont, essentiellement, que des « motifs de réminiscence », (voir l’étude détaillée de van Santen Kolff, Musik. […] ; 3° étude de C. […] Nous publierons des études sur la vie, les drames, le système musical et dramatique de Wagner. […] Cette étude fera partie d’un ouvrage que doit publier prochainement la librairie Fischbacher, l’Œuvre dràmatîque de Wàgner. […] La Revue se donne pour programme de présenter des études sur la vie, les drames, le « système dramatique et musical » mais aussi sur le wagnérisme à l’étranger.
Parallèlement à cette étude de la matière, l’étude des phénomènes psychologiques est venue peu à peu ruiner l’antique opinion d’une « âme », totalement indépendante du corps et de principe opposé. L’étude de la vie spirituelle dans toutes ses manifestations a démontré au contraire qu’elle n’est que le tréfonds de la vie matérielle, qu’il n’y a non seulement aucun antagonisme entre l’« esprit » et la « matière », mais qu’ils tirent leur origine de la même substance. […] Nous serions entraînés hors des limites de cette étude si nous voulions noter ici les phases de cette évolution. […] Voilà pourquoi je trouve que les jeunes écrivains dont j’ai parlé au début de cette étude font une œuvre de justice en réhabilitant Zola vis-à-vis des irréalistes de toutes nuances. […] Introduction à l’étude de la médecine expérimentale, passim.
La plupart des poètes de cette génération étaient instruits et avaient fait des études suffisantes, mais ils n’étaient point doctes. […] Nos poètes de 1827 n’avaient pas fait, comme Goethe, leurs études dans des universités allemandes d’où l’on sortait en emportant L’Odyssée dans ses promenades ; comme Byron ou les lakistes, ils n’avaient pas été formés dans des écoles où l’on finit par lire les chœurs des tragiques grecs en se jouant. Ils avaient fait ce quon appelait sous l’Empire de bonnes études ; ils étaient gens du monde, quelques-uns militaires, pressés d’ailleurs de produire, et dignes de se perfectionner par l’étude sans en avoir les loisirs ni les instruments ; mais ils avaient une certain flamme au cœur et une ardeur d’idéal qui ne s’est pas encore éteinte chez tous, et qui fait l’honneur de ces générations rapides dont les individus isolés se survivent ; il y avait eu je ne sais quel astre ou quel météore qui les avait touchés en naissant. […] Il est jeune quand il conçoit son dessein : pourtant il a déjà vécu, voyagé ; il a fait légèrement ses premières études et les a manquées ; il est devenu page, et encore enfant il a couru le monde ; il est allé en Angleterre, en Écosse, en Hollande, en Allemagne, en Piémont. […] Ronsard en fut atteint ; Lazare de Baïf, auprès duquel il avait été quelque temps en Allemagne, l’initia à ce goût nouveau d’études.
Tandis que l’autre, étude directe et scientifique de la réalité, demeure hautaine, spécialisée, serrée, véritablement documentaire. […] Les crises de tabès, d’une parfaite orthodoxie clinique, décrites dans En rade, ne sont pas peintures d’atelier, mais études sur le vif, nous assura très obligeamment M. […] Il donnait déjà ses études biologiques pour une « séries d’expériences » formant « un long cours de physiologie morale ». […] Eh bien, savez-vous quel était l’auteur de l’étude qui m’avait servi de modèle ? […] Malot, car il nous ramenait par un curieux hasard, au début même de notre actuelle étude, à cette observation involontaire et géniale, le « cas Hamlet ».
Guizot, depuis deux ans, n’a cessé, indépendamment de ses écrits historiques, de recueillir et de publier, en les revoyant, d’anciens morceaux très distingués15, qui vont former toute une bibliothèque morale et littéraire : Méditations et études morales ; — Études sur les beaux-arts en général ; — Shakespeare et son temps ; — Corneille et son temps. Ce dernier volume, qui va paraître, contient : 1º un morceau étendu, De l’état de la poésie en France avant Corneille ; 2º une étude développée sur Corneille lui-même ; 3º trois biographies d’auteurs du temps, Rotrou, Chapelain et Scarron. […] Études aimables, inoffensives, où notre sourire se joint à notre admiration et à notre applaudissement ! […] Villemain a trouvé moyen de faire parler Napoléon en personne sur les études classiques et sur le haut enseignement. […] Quant à ce qui ressort de tout le morceau, que « les lettres, c’est l’esprit, humain lui-même » ; que « l’étude des lettres, c’est l’éducation de l’âme », qu’il me soit cependant permis de faire à ce sujet aussi mon petit discours, non pas napoléonien, mais d’humble bon sens et d’observation un peu sévère.
Il s’adonna d’abord, par le conseil d’un de ses Confreres, qui ne connoissoit pas la trempe de son esprit, à un genre d’étude pour lequel il n’étoit point né. […] Il prétendoit que l’Homme raisonnable ne doit s’occuper que du vrai, considéré en lui-même ; que ce vrai peur seul perfectionner notre intelligence ; que l’étude de l’Homme est préférable à toute autre étude ; qu’il n’appartient enfin qu’à la Philosophie de nous le montrer, tel qu’il est, dans les idées primitives, dont l’Histoire ne nous présente, selon lui, que des copies imparfaites, ou des portraits défigurés. […] On peut adopter, à un certain point, ses sentimens sur la nécessité de connoître l’Homme ; mais il faut se garder de suivre son exemple, quant au genre d’étude exclusif auquel il s’attachoit.
Dès le commencement de mes recherches, il me parut probable qu’une soigneuse étude des animaux domestiques et des plantes cultivées m’offrirait les meilleures chances de résoudre cet obscur problème. Je n’ai point été déçu dans mon attente : dans ce cas, comme dans tous ceux qui présentent quelque perplexité, j’ai toujours dû reconnaître que l’étude des variations survenues à l’état domestique, quelque incomplète qu’elle soit, est toujours notre meilleur et notre plus sûr guide. Je suis donc profondément convaincu que de telles études sont de la plus haute valeur, quoiqu’elles aient été très communément négligées par les naturalistes. […] Bien qu’il reste beaucoup de choses obscures, et qui resteront telles longtemps encore, je ne puis douter, après les études les plus consciencieuses et les jugements les plus froidement pesés dont j’aie été capable, que l’opinion adoptée par le plus grand nombre des naturalistes, et quelque temps par moi-même, c’est-à-dire que chaque espèce a été indépendamment créée, est erronée.
Cette fois, c’était l’érudit, l’économiste, l’antiquaire, qui se préoccupait encore plus de l’état des choses que des plaisirs de la société, et qui s’attacha surtout à l’étude de Rome et de ses environs. […] Il a composé deux ouvrages principaux sur ces objets ou sujets du monde intérieur : Recherches sur la nature et les lois de l’imagination, 1807 ; Études sur l’Homme, ou recherches sur les facultés de sentir et de penser, 1821. […] Les Grecs avaient un mot pour désigner celui qui apprend tard (ὀψιμαθής), celui qui, se mettant trop tard à une étude, apprend nécessairement mal. Il est des sujets d’étude convenables et bienséants jusqu’à la fin de la vie, ceux desquels Solon disait : « Je vieillis en apprenant toujours quelque chose. » Il y a d’autres études qui demandent de la jeunesse, les langues, par exemple. […] Une tente à l’angle d’un large balcon était, pendant la belle saison, le cabinet d’étude de Bonstetten.
Fragments d’études réalistes. […] Toutes ces œuvres, robustes et saines, dans leur philosophie un peu courte, sont d’excellentes études de mœurs902. […] Il sembla changer de voie quand il donna le Demi-Monde, étude réaliste de certaines parties gâtées de la société. […] La moitié du rôle de la femme, une détraquée honnête, mais surtout les trois rôles d’hommes qui sont de vivantes expressions de la veulerie contemporaine, chacun avec sa physionomie propre, font de la pièce une des excellentes études de mœurs que nous ayons. […] Halevy on a des études satiriques, des nouvelles et des romans qui sont d’un écrivain délicat ; de M.
[Étude sur Émile Verhaeren (1895).] […] [Préface à une étude sur Émile Verhaeren, par Albert Mockel (1895).] […] Il y a notamment une étude de M. […] Des années d’étude l’exilèrent à Bruxelles et à Gand jusqu’en 1877. […] En 1883, il publia les Flamandes, pages où sont recueillies les impressions de la terre natale, puis contribua, par de saines études dans l’Art moderne, la Jeune Belgique, la Société nouvelle, la Wallonie, à la renaissance des lettres belges.
Section 5, des études et des progrès des peintres et des poëtes Le génie est donc une plante, qui, pour ainsi dire, pousse d’elle-même ; mais la qualité, comme la quantité de ses fruits, dépendent beaucoup de la culture qu’elle reçoit. Le génie le plus heureux, ne peut être perfectionné qu’à l’aide d’une longue étude. Quintilien, un autre grand maître dans les ouvrages d’esprit, ne veut pas même qu’on agite la question, si c’est le génie, ou si c’est l’étude qui forme l’orateur excellent. […] Mais un homme né avec du génie, est bien-tôt capable d’étudier tout seul, et c’est l’étude qu’il fait par son choix, et déterminé par son goût, qui contribuë le plus à le former. Cette étude consiste dans une attention continuelle sur la nature.
Il parlait lui-même avec son cœur, sans étude, sans apprêt, familièrement, efficacement : son idéal est l’homélie simple et touchante des premiers temps de l’Église. […] Il fit ses études au collège des Jésuites de Dijon, et vint étudier la théologie au vieux collège de Navarre. […] Le danger des éducations encyclopédiques fut écarté par la fermeté du précepteur, qui fit prédominer dans toutes les études un caractère strictement utilitaire. […] J’ai réservé pour la fin de cette étude les œuvres philosophiques de Bossuet. […] Brunetière, la Philosophie de Bossuet, Revue des Deux Mondes, 1er août 1891 (Études critiques, t.
De très-bonne heure l’homme a dû être attentif à ces phénomènes si frappants et qui l’intéressaient de si près ; il a dû en garder le souvenir : de là les contes, les traditions, les fables, qui sont les origines de l’histoire ; de là l’histoire elle-même, qui a pour objet l’étude du passé de l’humanité. […] Et si les causes de la grandeur et de la chute d’un peuple méritent l’étude attentive des plus grands esprits, que dira-t-on du règne d’une philosophie, de son origine, de ses progrès, de sa chute ? […] C’est l’esprit humain qui de part et d’autre est l’objet de notre étude. […] Sans doute les développements de la philologie et de la critique ont grandement contribué à éclaircir les textes et à jeter du jour sur l’origine des grands événements religieux ; mais après tout, ce qu’il y a de plus important et de plus intéressant dans les religions, c’est l’histoire des dogmes : or une telle histoire est-elle possible sans une étude très-approfondie de la philosophie ? […] Franck ; les Etudes de philosophie grecque, de M.
Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire sacrée & ecclésiastique. […] Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire. […] Des Livres nécessaires pour l’étude de la Langue françoise.
Teulet, a soigné l’édition toute domestique de ces volumes, qui offrent des parties d’étude sérieuse. […] Elle s’est donc mise à l’étude des Pères. […] en tout cas, je retire chaque jour de mes études un fruit inappréciable. […] L’étude et l’amitié sont les consolatrices qui nous accompagnent le plus loin, et quelquefois jusqu’au bout. […] Charles Labitte avait donné sur ce point tous les éclaircissements désirables (Études littéraires, tome ii, page 184).
Elle adorait trop les anciens pour oser les juger, dédaignait trop les modernes pour en faire une sérieuse étude. […] Les grammairiens ont été souvent de petits esprits, étrangers à toute étude philosophique, incapables d’écrire et même de sentir une page éloquente. […] Ils eurent des instincts plutôt que des études ; ils furent des poètes et non des théoriciens. […] Je remarque seulement que, s’ils viennent par hasard dans le petit coin d’étude que j’ai défriché toute ma vie, alors, tout en gardant leurs grands airs d’assurance, ils sont au fond assez incompétents. […] Mais ses études d’art étaient trop superficielles, trop incomplètes : ses vues philosophiques elles-mêmes étaient plutôt des pressentiments que des idées.
Le bon sens indique qu’il faut aller du simple au composé, du particulier au général, et, par conséquent, qu’il faut déterminer tout d’abord les procédés d’étude qu’il convient d’appliquer à une œuvre littéraire, prise isolément. […] Il sied donc de commencer par l’étude scientifique d’une œuvre littéraire. Étude scientifique d’une œuvre littéraire !
I Dans la première partie de cette étude, les conceptions où l’homme témoigne de son pouvoir de déformation à l’égard des choses et de lui-même, avaient été observées sous le jour d’une présomption défavorable. […] Dans la seconde partie de cette étude, poussant plus loin les premières analyses que l’on avait instituées, on en vint à découvrir que cette conception de la vérité dont on se réclamait pour décréter l’imperfection de la connaissance humaine, était elle-même un produit de cette aptitude de l’esprit à concevoir les choses autres qu’elles ne sont. […] On aperçut qu’il n’y a pas lieu de tenir rigueur à un pouvoir qui nous fait concevoir les choses autres qu’elles ne sont si, à vrai dire, les choses ne comportent pas une réalité fixe, et, dans la troisième partie de cette étude on reprit avec complaisance l’examen des diverses conceptions au moyen desquelles l’esprit, par la vertu de ce pouvoir de déformation, nous ouvre sur les choses les perspectives où nous les saisissons.
Dans l’intéressante étude qu’il a placée avant sa traduction, M. […] Au début de cette étude, M. […] À chaque instant, il se trahit et se découvre, témoin deux citations que me fournit l’étude seule de M. […] — Ces études étaient rassemblées pour l’impression, quand j’ai reçu le volume de M. […] Ni l’étude sur la « Jeanne d’Arc » de M.
Ceci explique l’impersonnalité et la neutralité de ces études. […] Quelques études d’une étendue moindre, odes, hymnes et paysages, suivent ou précèdent. […] En second lieu, la satire politique et la controverse théologique, continuées au-delà de ce monde, ne constituent pas une étude de l’homme. […] Un écueil très périlleux me menace, je le sais, dans le cours de ces études. […] Le reproche de sacrifier l’étude des caractères et la vérité historique aux fantaisies de l’imagination, est-il donc juste ?
Ce livre comprend des études sur W. […] Il sera peut-être clos quand paraîtra cette étude. […] Des études récentes sur ce vers particulier ont précisé quelles pouvaient être ces innovations. […] Ces études et les aperçus de M. […] À noter une très intéressante étude sur Gabriel Sarrazin, par M.
Plus tard, retourné en Angleterre, le premier essai qu’il publia (Essai sur l’étude de la littérature, 1761) est écrit en français. […] Ainsi Gibbon, qui avait assisté de sa personne à l’époque des Chatham, était par goût et par tempérament, comme par étude, pour l’époque des Trajan. […] Cet Essai sur l’étude de la littérature par Gibbon n’a aujourd’hui d’intérêt pour nous que comme témoignage de ses réflexions précoces et de ses inclinations premières. […] Gibbon se pique de prouver que l’érudition bien comprise n’est pas une simple affaire de mémoire, et que toutes les facultés de l’esprit n’ont qu’à gagner à l’étude de l’ancienne littérature. […] Gibbon me fait mal penser de lui ; j’ai revu son livre (l’Essai sur l’étude de la littérature).
Voyons donc à profiter, dans notre étude, de l’estimable travail de M. […] Aucun moment n’était perdu, et les voyages mêmes de l’intendant procuraient des occasions variées d’exercices et de conférences : M. d’Aguesseau emmenait ses enfants avec lui, et son carrosse devenait une espèce de classe, où l’étude exacte et régulière s’entremêlait doucement avec l’entretien. […] Il ne le place qu’après l’étude de l’histoire, après celle de la jurisprudence et de la religion ; il lui a fallu quelque courage, on le sent, pour ajourner le moment de parler de cette étude pour lui la plus attrayante et la plus chère : Il me semble, dit-il, qu’en passant à cette matière je me sens touché du même sentiment qu’un voyageur qui après s’être rassasié pendant longtemps de la vue de divers pays, où souvent même il a trouvé de plus belles choses, et plus dignes de sa curiosité, que dans le lieu de sa naissance, goûte néanmoins un secret plaisir en arrivant dans sa patrie, et s’estime heureux de pouvoir respirer enfin son air natal. […] C’est ici qu’il convient de restituer à Saint-Simon toute la part qui lui est due dans l’étude de ce caractère. […] Dans les Instructions contenant un plan général d’études à l’usage de son fils, et qui sont datées de Fresnes, mais d’une date antérieure à ses exils, on saisit d’Aguesseau au complet avec tous ses goûts, ses principes et ses jugements littéraires régulièrement exposés.
On ne lira pas non plus sans profit ses études sur le Darwinisme psychologique et sur les rapports de l’hypothèse de l’évolution avec la psychologie humaine. […] Elle suffit à montrer combien les études psychologiques sont plus vigoureuses et plus variées en Angleterre qu’en France. […] Elle ne dédaigne point les manifestations les plus humbles de la vie psychique, se rappelant que rien n’a été plus utile à la physiologie comparée que l’étude des organismes infimes. […] L’étude des phénomènes affectifs, émotions, sentiments, est assez incomplète, avons-nous dit, dans l’école expérimentale d’Angleterre. […] Elle doit pour cela se compléter par une étude pratique : l’éthologie ou science de la formation des caractères, soit individuels, soit nationaux.
On s’aperçoit bien vite que la femme a été le sujet d’études favori de Racine et de Marivaux ; que V. […] Il s’en faut que j’aie tout dit : mais j’en ai dit assez pour faire saisir l’intérêt de cette étude et la direction où il sied de la pousser. […] Elle commencera par ce qu’on peut nommer l’étude anatomique. […] Cette étude de ce qu’on nomme couramment la composition mène à des résultats certains. […] Je n’ai qu’à renvoyer les curieux aux études de Guyau à ce sujet, dans ses Problèmes d’esthétique 10.
On peut y apprendre la marche, les beautés & le génie de sa propre langue, & mieux encore que dans ce labyrinthe où nous jette l’étude de celle qu’on ne parle plus. […] La raison qu’ils en apportent, est que l’étude de cette langue fait contracter à l’esprit une certaine roideur & une sécheresse dont on se défait difficilement, & qu’on remarque jusques dans les moindres bagatelles qu’on écrit. Un des premiers génies de ce siècle, dans une de ses lettres en réponse à celle d’un jeune homme de douze ans, élevé suivant le systême de l’éducation particulière, & qu’on avoit fait commencer par l’étude de sa propre langue, le félicitoit de n’être pas au collège, parce qu’il n’auroit eu qu’un mauvais stile. […] Quelle différence de celui qui la possède, & qui a fait de bonnes études, avec celui qui n’en a point de notion ! […] Cet académicien, laborieux & estimable, s’est fait toute sa vie une étude du génie de notre langue encore naissante, informe & barbare.
[M. de Latena, Étude de l’homme.] Dans Le Moniteur du 4 février 1854, j’ai donné un article sur l’ouvrage intitulé Étude de l’homme, par M. de Latena, conseiller-maître à la Cour des comptes ; en voici une partie, jusqu’à l’endroit où je ne me suis pas fait comprendre : Écrire des pensées, résumer l’expérience de la vie dans quelques essais de morale, est une des formes naturelles à toute une classe d’esprits graves et polis. […] En obéissant à son goût naturel et réfléchi, M. de Latena cependant ne s’y est point laissé aller comme un simple amateur ; il n’a pas jeté au hasard et sans suite les remarques que lui suggérait l’étude de l’homme ou le spectacle de la société, et, sans enchaîner précisément toutes ses notes et ses aperçus dans une combinaison de chapitres se succédant avec méthode et transition, il a tenu à y établir un ordre général qui maintient la liaison des principales parties ; il a fait et voulu faire un ouvraget ; il a eu tout le respect du sujet qu’il traitait. […] Dans ces commencements on reconnaît un esprit droit et sage qui a essayé de se rendre compte par lui-même de ces problèmes les plus élevés, sur lesquels il est bon d’avoir une solution avant d’en venir à l’étude particulière de l’homme en société.
Ce qu’il avait écrit dans la première et au sein d’une retraite d’étude et d’intimité ne parut que trente ans plus tard, et il se trouva, par son influence au milieu de la Restauration, contemporain de Lamartine, de Victor Hugo, de Béranger. […] Mais, dans les premières années du règne de Louis XVI, à l’aurore des améliorations lentes tentées par Malesherbes et Turgot, le jeune ami des Trudaine avait conçu un rôle littéraire plus calme, plus recueilli, plus d’accord avec un loisir d’ailleurs assez voluptueux, une régénération de la poésie énervée du xviiie siècle par l’étude approfondie de l’antique, un embellissement ferme et gracieux de la langue, et une peinture naïve des passions et des faiblesses du cœur dans des cadres nouveaux. […] La poésie, en se faisant simple auxiliaire à la suite des idées philosophiques, avait perdu ses qualités éminentes les plus énergiques et les plus châtiées ; Voltaire, son dernier représentant illustre, avait été son plus grand corrupteur L’entreprise de Chénier fut une œuvre d’étude et de long silence, pleine de secrets labeurs au sein d’une vie de plaisirs, et animée d’un profond amour de cette France, qu’il voulait doter de palmes plus rares. […] Cette influence n’atteignit pas non plus Béranger, dont les moules merveilleux étaient déjà fondus et les refrains de toutes parts voltigeants ; mais, s’il ne profita pas des perfectionnements de l’artiste, nul mieux que lui n’était fait pour entendre ce mélange d’étude et de passion, d’élaboration ingénieuse et d’enthousiasme147.
Wagner nous dit lui-même que c’était là le résultat de longues et ardues études. […] Cette genèse est assez intéressante pour qu’on puisse en recommander l’étude même à ceux qui n’aiment point les dates. […] Occupons-nous plutôt des études que l’on a faites et que l’on fait encore en France sur Wagner. […] Schuré ; mais ce livre ne peut servir que comme une première introduction à l’étude de toutes ces questions. […] Dépouillée de certaines violences et de certaines singularités, elle reste comme un répertoire, unique en France, pour l’étude des questions relatives à Richard Wagner.
Ponsard, de la vogue de Mademoiselle Rachel, de cette vieille route longtemps abandonnée, qui semblait tout à coup se rouvrir, et dont le poteau indicateur était glorieusement relevé par un poète de talent et une actrice de génie, il m’avoua qu’il venait d’écrire, sous cette impression nouvelle, une tragédie, moins que cela, une étude empruntée à un autre temps et à un autre ordre d’idées que Lucrèce, mais également inspirée par ce retour aux sources antiques, un moment taries ou troublées sous le souffle du romantisme. […] Il a écrit la Fille d’Eschyle, étude antique qui a été couronnée par l’Académie française, et les Poèmes de la mer, dans lesquels il a cru un peu trop l’avoir inventée. […] Autran a cet air de cheveux blancs, et ils lui semblent venus dans la peine du labeur et des veilles de l’étude.
. — Alfred de Vigny, étude (1868). — Les Poèmes dorés (1873). — Jean Racine, notice (1874). — Les Poèmes de J. Breton, étude (1875). — Bernardin de Saint-Pierre et la princesse Marie Miesnik, notice (1875). — Racine et Nicole ; La Querelle des imaginaires (1875). — Les Noces corinthiennes, Leuconoé, la Veuve, la Pia, la Prise de voile (1876). — Lucile de Chateaubriand, étude (1879). — Jocaste et le Chat maigre (1879). — Le Crime de Sylvestre Bonnard (1881). — Les Désirs de Jean Servien (1882). — Abeille, conte (1883). — Le Livre de mon ami (1885). — Nos enfants, scène de la ville et des champs (1887)
Dans notre étude sur la Littérature et la Critique littéraire au xixe siècle nous avons rencontré le problème si difficile, et d’un intérêt si général, de la conciliation de l’autorité et de la liberté, de la tradition et du changement, des lois du goût et des droits du génie ; et tout en restant fidèle à notre admiration pour les principes éternels de l’art classique, nous avons défendu la liberté de l’invention en littérature ; car ces lois éternelles elles-mêmes ne sont que l’expression des grandes inventions du génie. […] La Philosophie et la Religion, ces deux pôles de la raison humaine, sont l’objet des deux dernières études. […] Telle est la pensée générale qui anime toutes ces études.
Quoique voué d’abord par profession à l’étude de l’Antiquité, M. […] Ils ont la fierté et la conscience d’eux-mêmes et de leur noblesse, « un facile et gracieux langage, un sentiment exquis du beau dans la pose et dans le costume, une intelligence subtile, un amour extraordinaire de l’étude. » Cet amour de l’étude, hérité et renouvelé des ancêtres, est porté à un point qu’on ne se figure pas. […] Ce qu’on rapporte de l’ancien philosophe Cléanthe, homme de peine la nuit pour être homme d’étude le jour, n’a plus rien que de naturel, et on en a le commentaire vivant sous les yeux. […] Je reçois des Études littéraires et morales sur Homère, par M. […] Widal, dans la suite de ses estimables Études homériques, nous donner un chapitre oit il traiterait expressément ce sujet et où il viderait la question, s’il est possible.
Espérons que l’étude de ses romans nous le révélera avec plus de clarté102. […] Études et paysages (à la suite de Robert Helmont). […] Études et paysages 83. […] Études et paysages. […] Je reprendrai plus tard en la remaniant l’étude que j’ai eu l’occasion d’écrire sur ses romans : j’attendrai pour cela l’apparition du premier roman que M.
Toutefois, je ne suis pas moins persuadé qu’après très peu de temps passé dans son commerce, en pratiquant l’homme de science, d’étude, et sans doute aussi de très bonne compagnie pour son siècle, on devait retrouver au fond et bien vite le railleur incomparable. […] La digestion faite, et après quelques soins d’hygiène encore, que je passe sous silence ; mais que Rabelais ne sous-entend jamais, on se remet à l’étude pour la seconde fois et sérieusement, par trois heures ou davantage. […] Nous avons d’avance dans une vue et une gaieté de génie ce que plus tard Jean-Jacques étendra dans l’Émile en le systématisant, et Bernardin de Saint-Pierre dans ses Études de la nature en l’affadissant. […] Voici l’un de ces passages par exemple, qui est plein de grâce et de beauté ; il s’agit des études et des muses qui détournent de l’amour. […] Il a trouvé ainsi moyen de gâter par du système une Étude d’ailleurs estimable, qui suppose beaucoup de lecture et une connaissance assez intime de son sujet.
Taine, seul, s’est à peu près dispensé de cette tâche secondaire et s’est appliqué dans ses études, soit par la biographie de ses auteurs, soit par des indications induites de leurs écrits, à définir leur organisation mentale, en des termes encore bien vagues. […] Ici, l’étude des relations entre les sentiments de l’œuvre et la nature morale de l’auteur demande plus de soins. […] C’est de même une difficulté plus apparente que réelle que semble présenter l’étude des artistes qui en imitent d’autres. […] Entre des résultats de ce genre et ceux que doit nous présenter une étude vraiment approfondie, il existe toute la différence qui sépare les définitions usuelles, de celles que donne la géométrie ou toute autre science. […] Etudes psychologiques (Masson, 1845).
Mais une étude un peu attentive me fit aisément reconnaître qu’il devait manquer un bon nombre de lettres. […] Cousin dans toute sa force, ce n’est point ici, c’est dans ses études sur Abailard, sur Xénophane et sur d’autres sujets semblables, qu’il faut l’admirer. […] Il fit les plus brillantes études au collège de Navarre ; ses maîtres pressentirent son éloquence, son impétuosité, ses élans lyriques, sa capacité singulière dans la science des textes et dans les querelles d’érudition. […] Pendant ces fortes études, il fut admis, grâce à sa réputation naissante et à son caractère sacré, dans la société des femmes et des hommes les plus nobles et les plus polis du siècle. […] Il acheva ses études avec gloire, et fut dès lors considéré comme une des espérances du clergé français.
Il convient de ne plus confondre des travaux aussi différents que la chronique d’un journal sur le livre du jour, les notes bibliographiques d’une revue, les feuilletons qui racontent le Salon ou les pièces de la semaine, et certaines études, par exemple, de M. […] Le critique suisse salue cet effort de classement des émotions, inscrit dans le sillage de Spencer et de Wundt, qui a contribué à faire passer l’étude des phénomènes de conscience du « dogmatisme » à « l’observation » ; il signale en outre que « l’auteur ne se sert que modérément de la doctrine de l’évolution, et s’abstient de toute métaphysique ». […] Chez le philosophe évolutionniste anglais, cette catégorie vise l’étude des relations entre les états de conscience et les affections nerveuses.
Troisième cours d’études Une classe de perspective et de dessin. […] Ces trois cours d’études achevés, le petit nombre des élèves qui les auront suivis jusqu’à la fin, se trouveront sur le seuil des trois grandes facultés, la faculté de médecine, la faculté de droit, la faculté de théologie, et ils s’y trouveront pourvus des connaissances que j’ai appelées primitives, ou propres à toutes les conditions de la société, à l’homme bien élevé, au sujet fidèle, au bon citoyen, toutes préliminaires, et quelques-unes d’entre elles communes aux études des trois facultés dans lesquelles ils voudront entrer91.
La discussion ne reste ouverte que pour ces physiologistes en petit nombre qui ne se sont point assez rendu compte des vraies limites de leur science, et qui, dans l’ardeur d’une étude encore nouvelle et indécise, ne s’aperçoivent pas de ses empiétements sur le domaine d’études voisines, mais différentes. […] Que l’étude de l’âme appartient exclusivement au naturaliste, ou, comme nous le dirions aujourd’hui, au physiologiste. […] Suivant lui, l’étude de l’âme n’est qu’une partie de l’histoire naturelle ; elle n’appartient en rien à la métaphysique, à la philosophie première. […] Adjugeons donc à la science qui étudie l’organisation des êtres l’étude du principe sans lequel les êtres ne seraient pas. […] La vie de l’homme, telle qu’elle nous est faite ici-bas, lui apparut comme une énigme indéchiffrable, et digne de pitié plutôt que d’étude, si rien ne la suit.
Les données de la psychologie doivent être cherchées en grande partie dans l’étude de la structure et des fonctions du système nerveux. […] L’ouvrage qui nous occupe comprend une étude analytique et une étude synthétique. […] Abordons cette double étude en commençant par la synthèse. […] La plus courte étude sert aussi à montrer clairement que les actions qui constituent la pensée, se présentent, non en même temps, mais l’une après l’autre. […] On peut résumer toute l’étude du raisonnement en le définissant une « classification de rapports. » Mais que signifie le mot classification ?
Les études religieuses, 20 octobre 1901. — Ch. […] À consulter. — Études de R. […] 1901. — Étude sur Victor Hugo, critique, id. […] — P. de Bouchaud : Étude, Expresse de Lyon, 21 janvier 1897 […] Lanson : Étude.
Cette édition de Cowper et cette biographie par Southey, et de plus l’édition donnée par le révérend Grimshawe (1850), fournissent les documents d’une étude complète, ou, pour mieux, dire, cette étude est déjà faite par Southey lui-même : mais la correspondance de Cowper, qui égale en mérite et en pensée ses œuvres poétiques, et qui est encore plus naturelle et surtout plus aisée, offre une lecture où chacun peut choisir sa matière de réflexion et ses coins d’agrément. […] Un mal d’yeux interrompit quelque temps ses études ; il fut mis ensuite à l’école de Westminster, où il eut pour amis des condisciples distingués qui se firent connaître depuis ; il y resta jusqu’à dix-huit ans. […] Au sortir de l’école de Westminster, il entra dans une étude d’homme de loi, et y passa trois années ; il dit n’y avoir jamais travaillé sérieusement et avoir perdu tout ce temps à rire et à faire des espiègleries de clerc, du matin au soir, avec son camarade d’étude, le futur lord chancelier Thurlow. […] C’est bien alors qu’on peut dire que nous formons de nos mains notre destinée, et que nous amassons pour nous-mêmes une suite de succès futurs ou de mécomptes. » Au sortir de l’étude de M. […] Toutes études agréables lui étaient devenues impossibles, et ses plus chères lectures ne lui procuraient aucun soulagement.
Leclerc, était conseiller au parlement de Dijon, qui renfermait alors bien des hommes d’étude et d’érudition, maint personnage de bonne race et en qui la vieille sève n’avait pas tari. […] Il fit ses études au collège de Dijon, et marqua dès l’abord de grandes dispositions au travail et au plaisir. […] Sa jeunesse paraît avoir été assez violente et fougueuse : mais, quel qu’eût été l’emploi de sa soirée, il se faisait réveiller le matin à une heure dite pour se remettre à l’étude. […] Puis il retourne habiter la plus grande partie de l’année à Montbard pour s’y livrer à l’étude et à la composition. […] Buffon, en entrant dans ce vaste sujet, même après dix années d’études, s’y trouvait encore trop peu préparé.
DAUNOU96 (Cours d’Études historiques.) […] L’étude et des articles bien faits, enfouis dans de gros recueils, suffisaient à son soin modeste ; il y avait à cet égard du bénédictin en lui. […] Il s’est rabattu constamment à l’étude, aux livres ; il a été, je l’ai dit, un misanthrope studieux. […] — Cette Étude sur M. […] Daunou en des termes pleins de sympathie et d’élévation : on peut lire l’article reproduit dans les Dix Ans d’Études historiques.
Ce jour-là, je me demandai plus sérieusement que jamais s’il n’y avait rien de mieux à faire que de consacrer à l’étude et à la pensée tous les moments de sa vie, et, après avoir consulté ma conscience et m’être raffermi dans ma foi à l’esprit humain, je me répondis très résolument : « Non. » Si la science n’était qu’un agréable passe-temps, un jeu pour les oisifs, un ornement de luxe, une fantaisie d’amateur, la moins vaine des vanités en un mot, il aurait des jours où le savant devrait dire avec le poète : Honte à qui peut chanter, pendant que Rome brûle. […] Ne donner à l’étude et à la culture intellectuelle que les moments de calme et de loisir, c’est faire injure à l’esprit humain, c’est supposer qu’il y a quelque chose de plus important que la recherche de la vérité. […] C’est à cette preuve vivante que je voudrais convier tous ceux que je n’aurais pu convaincre de ma thèse favorite : la science de l’esprit humain doit surtout être l’histoire de l’esprit humain, et cette histoire n’est possible que par l’étude patiente et philologique des œuvres qu’il a produites à ses différents âges.
Vous rendez par cet Atlas un service essentiel à tous ceux qui désireront avoir une idée juste de la constitution de l'Allemagne, & les notions élémentaires que vous en donnez faciliteront les moyens d'en faire une étude suivie, en remontant aux sources où vous avez puisé. […] La multiplicité des Loix, leurs Commentateurs, souvent divisés d'opinions & d'intérêts, des prétentions opposées, multiplient à l'infini les difficultés dans l'étude du Droit public & de la constitution de cette partie de l'Europe : dans votre Ouvrage, tout rentre à sa place ; l'ordre qui en facilite les recherches, soulage la mémoire en fixant des époques, & prévient le dégoût presque inséparable de ces sortes d'études.
Il importe donc de soumettre à une exacte chronologie l’étude qu’on fait d’une si vaste et compréhensive personnalité. […] Il fait ses études à Louis-le-Grand, chez les Jésuites, où il a pour préfet des études l’abbé d’Olivet : on pourra juger de quelle prise la Société saisit les esprits, si l’on songe que Voltaire même gardera toujours des sentiments de respect et d’amitié pour ses anciens maîtres ; et jamais il ne se défera des principes littéraires qu’ils lui ont donnés, de leur goût étroit et pur. […] Bersot, Études sur le xviiie siècle, 2 vol. in-8, 1855. […] Brunetière, Études critiques, séries 1,3 et 4 ; Époq. du th. […] Rabaud, Sirven, Étude historique sur l’avènement de la tolérance, Paris, 1892.
. — Les Études de la Nature. — Paul et Virginie. — § V. […] Ce livre, ce sont les Études de la nature de Bernardin de Saint-Pierre, et tel en fut le premier effet ou plutôt le bienfait. […] Bernardin de Saint-Pierre. — Les Études de la nature […] Tout ce qui est de système et de polémique dans les Études de la nature a péri ; tout ce qui est peinture a survécu. […] Villemain, Étude sur Chateaubriand. — Sainte-Beuve, Chateaubriand et son groupe littéraire.
[Études d’histoire et de littérature (1859).] […] Émile Deschanel Ce n’est pas sans émotion que nous avons abordé l’étude de cet être unique, dont la vie et l’œuvre sont un monde. […] [Études et portraits (1894).] […] Sa négligence croissante, sa pente peu à peu abandonnée vers l’improvisation — car il avait commencé lui aussi non par la contrainte, mais par l’étude — avaient déçu l’admiration. […] [Nouvelles études de littérature (1894).]
Il est extrait d’une étude consacrée à ce même livre de M. […] Gaston Deschamps, si, dans quelques années, il y aura encore une France digne du passé, et non pas une république sud-américaine… » La conclusion de cette étude me paraît surtout saisissante : « Cette verte mercuriale ne peut que profiter au bien public. […] Elles signifient que l’unique voie de salut pour la France est dans l’étude méthodique, approfondie, impartiale de l’étranger, en vue de se comparer aux autres contrées du globe. […] La tâche la plus importante, à cet égard, consiste peut-être dans l’étude des penseurs et des écrivains étrangers. […] Après la lecture des textes, l’étude directe de la vie étrangère est indispensable.
Il faut, son problème particulier étant bien défini, qu’elle possède les moyens spéciaux d’en poursuivre l’étude. […] Les études des phénomènes de la vie sont soumises à de grandes difficultés. […] La spontanéité des manifestations vitales n’est qu’une fausse apparence bientôt démentie par l’étude des faits. […] De là, le nom d’Anatomie générale donnée à leur étude. […] La physiologie ne devait plus être, dans l’esprit de Bichat, que l’étude de ces propriétés vitales, comme la physique est l’étude des propriétés physiques de la matière brute.
Pascal14 [Le Pays, 5 juin 1860] I Les Pensées de Pascal et l’Étude littéraire de M. […] Quoique pleine de choses connues déjà, l’Étude de M. […] En vivant longtemps dans l’étude de ce grand esprit, M. […] Qu’elles appartinssent donc à lui ou à d’autres, les opinions qui donnent la vie à son Étude sur Pascal, et qui n’ont été jusqu’ici dépassées par aucune vue nouvelle, méritaient l’attention d’une Critique, qui a bien le droit de se demander si ce sont là les derniers mots qu’on puisse dire sur Pascal, et s’il y aura même jamais un dernier mot à dire sur cet homme qui fait l’effet d’un infini, à lui seul ! […] Les Pensées de Pascal, précédées d’une Étude littéraire, par M.
Relégué par l’indifférence sur ces hautes matières dans les grandes études théologiques de son état, le prêtre ne peut guère en sortir. […] C’est cette étude à double aspect qui devait être la gloire d’Audin et sa destinée. […] C’était la même série d’études, mais c’était un autre homme à mettre debout, un autre monde à lever de la tombe, une autre erreur à démontrer. […] Au moment où il revenait gerber sa moisson d’observations et d’études, il fut atteint d’une mort tout à la fois inopinée et prévue. […] L’étude des hommes n’avait pas flétri ce cœur et cet esprit plus fort que toutes les expériences.
En un mot, on y retrouve tout le talent des précédentes études, tel qu’on a pu l’entrevoir à travers notre analyse. […] Bain est provisoire ; c’est une étude de transition. […] La comparaison de cette triple étude des émotions dans le règne animal, le progrès de la civilisation et le développement individuel, rendraient plus facile une analyse vraiment scientifique des phénomènes affectifs. […] L’étude des sensations auditives, fondée sur l’acoustique comme celle des sensations visuelles sur l’optique, amène à découvrir dans l’un et l’autre cas des harmonies. […] N’est-il point fâcheux aussi qu’une étude sur les sentiments moraux ne dise rien de leur développement ?
Il y a donc des écrivains sur lesquels on pourrait se passer parfaitement d’une étude biographique. […] Roche, donc, a trouvé des documents assez curieux qui dérivent de Furetière et qui lui font croire — oui, il le croit, mais j’aimerais mieux : supposer — que La Fontaine dut faire une partie de ses études à Paris, dans un collège d’Oratoriens ; car Furetière dit, dans des actes d’une certaine gravité, qu’il a fait toutes ses études, ou au moins une grande partie de ses études, avec La Fontaine. […] où La Fontaine les aurait-il faites, puisque lui, Furetière, est Parisien et qu’il a certainement fait ses études à Paris ? […] Il a fait ses études, peut-être à moitié à Château-Thierry et à moitié à Paris ; en tout cas, il a fait les études que l’on faisait de son temps, et on ne peut pas en dire davantage. […] Il est bien certain que La Fontaine a fait des études qui ne lui ont pas laissé un très bon souvenir.
Elle est devenue pour lui, à l’état d’étude, un entraînement successif, un sentiment continu et attachant, un voyage ému. […] Ampère dans cette étude détaillée de la Gaule romaine, et pour le justifier, s’il en était besoin, par une large ouverture toute littéraire, je poserai en thèse que, sans avoir étudié à fond, comme il l’a fait, le ive siècle et ses environs, on ne peut bien entendre toute une période très-importante de nos derniers âges littéraires, l’époque Louis XIII. […] Ampère nous offre avec les siècles littéraires proprement dits, et combien, même en pleine étude des temps gallo-romains, il vise au cœur des époques toutes françaises. […] En procédant toujours par des faits précis plutôt que par développement rationnel ou effusion oratoire, et plutôt en traits qu’en couleurs, l’historien s’élève avec son sujet, et, à l’heure de l’immense catastrophe où la société s’abîme, il atteint à une véritable éloquence dans la forte étude qu’il nous ouvre de Grégoire de Tours, cet Hérodote de la barbarie. […] La discussion des points de détail, sur lesquels s’appesantissent si essentiellement les Bénédictins, est quelquefois un peu rapide chez lui ; ses indications en notes sont plus incomplètes et plus empressées qu’on ne le voudrait dans un ouvrage fait pour guider les études et ouvrir les sources ; il y a des inadvertances.
Études sur Blaise Pascal par M. […] La nouvelle apologétique qu’on pourrait déduire des Pensées de Pascal, telles qu’on les possède actuellement, ne saurait s’adresser en réalité qu’à un petit nombre d’esprits et de cœurs méditatifs ; et elle mériterait moins le nom d’ apologétique que de s’appeler tout simplement une forte étude morale et religieuse faite en présence d’un grand modèle. Quelque nom qu’on lui donne, cette étude ne peut s’entreprendre désormais en compagnie d’un auxiliaire plus utile et plus sûr que ne l’est M. […] À mon retour à Paris, je m’empressai de donner à la Revue des Deux-Mondes une étude dont il était le sujet et qui parut le 15 septembre 1837280.
Paul Bourget, Études et portraits. […] Paul Bourget vient de publier deux volumes d’Etudes et portraits, avec ces sous-titres : Portraits d’écrivains, Notes d’esthétique, Etudes anglaises, Fantaisies. […] Philippe Daryl, enfin les Etudes anglaises de M.
Ces années d’études à Aix ont laissé des traces. […] Thiers, placé tout à côté de lui et au cœur de la machine, complétera en grand ces fortes études financières si bien commencées. […] Homme politique ou destiné à l’être, il jette ses études dans l’histoire. […] Le résultat même de ses études les plus habituelles, les plus antérieures, il le produit et le déroule volontiers sous une lumière légère et sur une surface sans ombre. […] Or personne, je le pense (et cette conclusion ressortirait de notre seule étude), personne ne refusera à M.
Ce goût philologique qu’il avait développé et aiguisé dans la lecture des anciens, Leopardi le portait aussi dans l’étude et l’usage de sa propre langue ; il revenait à Dante et aux vrais maîtres d’avant la Crusca. […] Sa santé s’altérant de plus en plus, et les études philologiques lui devenant presque impossibles, la douleur et la solitude lui inspirèrent un redoublement de révolte et de plainte ; sa poésie en prit un plus haut essor, et son malheur, comme à tant d’autres, fit sa gloire. […] J’avais espéré que ces chères études soutiendraient un jour ma vieillesse, et je croyais, après la perte de tous les autres plaisirs, de tous les autres biens de l’enfance et de la jeunesse, en avoir acquis un du moins qu’aucune force, qu’aucun malheur ne me pourrait enlever ; mais j’avais vingt ans à peine quand, par suite de cette maladie de nerfs et de viscères qui me prive de l’usage de la vie et ne me donne même pas l’espérance de la mort, ce cher et unique bien de l’étude fut réduit pour moi à moins de moitié ; depuis lors, et deux ans avant l’âge de trente ans, il m’a été enlevé tout entier, et sans doute pour toujours. […] Parlez-moi de vos études et aimez-moi toujours : adieu de tout cœur ». […] Dans un article sur les Études d’Histoire romaine de M.
Mais si ces études préliminaires trouvent quelque part leur application, n’est-ce pas surtout lorsqu’il s’agit de La Fontaine et de ses ouvrages ? […] Walckenaer, d’exposer avec précision quelles furent, selon nous, l’éducation et les études de La Fontaine, quelles sortes de traditions littéraires lui vinrent de ses devanciers, et passèrent encore à plusieurs poëtes de l’âge suivant. […] Ce fut seulement au xviiie siècle que les fabliaux et les romans-manuscrits devinrent l’objet d’investigations et d’études sérieuses. […] Mais même en poussant aussi loin qu’on voudra cette exigence scrupuleuse de La Fontaine, et en estimant, d’après un précepte de rhétorique assez faux à mon gré, que chez lui la composition était d’autant moins facile que les résultats le paraissent davantage, on n’en viendra pas pour cela à comprendre par quel enchaînement d’études secrètes, et, pour ainsi dire, par quelle série d’épreuves et d’initiations, le pauvre La Fontaine prit ses grades au Parnasse et mérita, le jour précis qu’il eut quarante et un ans, de recevoir des neuf vierges le chapeau de laurier, attribut de maître en poésie, à peu près comme on reçoit un bonnet de docteur. […] Sur le conseil de son parent Pintrel et de son ami Maucroix, il se remit sérieusement à l’étude de l’antiquité : il lut et relut avec délices Térence, Horace, Virgile, dans les textes ; Homère, Anacréon, Platon et Plutarque, dans les traductions.
Cet art, outre une imagination très vive et prompte à s’enflammer, supposait encore en eux des études très longues ; il supposait une étude raisonnée de la langue et de tous ses signes, l’étude approfondie de tous les écrivains, et surtout de ceux qui avaient dans le style, le plus de fécondité et de souplesse ; la lecture assidue des poètes, parce que les poètes ébranlent plus fortement l’imagination, et qu’ils pouvaient servir à couvrir le petit nombre des idées par l’éclat des images ; le choix particulier de quelque grand orateur avec qui leur talent et leur âme avaient quelque rapport ; une mémoire prompte, et qui avait la disposition rapide de toutes ses richesses pour servir leur imagination ; l’exercice habituel de la parole, d’où devait naître l’habitude de lier rapidement des idées ; des méditations profondes sur tous les genres de sentiments et de passions ; beaucoup d’idées générales sur les vertus et les vices, et peut-être des morceaux d’éclat et prémédités, une étude réfléchie de l’histoire et de tous les grands événements, que l’éloquence pouvait ramener ; des formules d’exorde toutes prêtes et convenables aux lieux, aux temps, à l’âge de l’orateur ; peut-être un art technique de classer leurs idées sur tous les objets, pour les retrouver à chaque instant et sur le premier ordre ; peut-être un art de méditer et de prévoir d’avance tous les sujets possibles, par des divisions générales ou de situations, ou de passions, ou d’objets politiques, ou d’objets de morale, ou d’objets religieux, ou d’objets d’éloge et de censure ; peut-être enfin la facilité d’exciter en eux, par l’habitude, une espèce de sensibilité factice et rapide, en prononçant avec action des mots qui leur rappelaient des sentiments déjà éprouvés, à peu près comme les grands acteurs qui, hors du théâtre, froids et tranquilles, en prononçant certains sons, peuvent tout à coup frémir, s’indigner, s’attendrir, verser et arracher des larmes : et ne sait-on pas que l’action même et le progrès du discours entraîne l’orateur, l’échauffe, le pousse, et, par un mécanisme involontaire, lui communique une sensibilité qu’il n’avait point d’abord. […] La coutume même et la nécessité de parler sur-le-champ, quelque piquante qu’elle dût être, et de quelques études qu’elle fût précédée, devait nuire au véritable goût de l’éloquence.
Édouard Schuré la primeur de l’étude sur Parsifal par laquelle doit être complété prochainement son célèbre ouvrage du Drame musical. […] Il fit ses études à Leipzig et à léna, où il fut l’élève de Fichte, Schelling, Schlegel, etc. […] Mais les études qui, plus spécialement, lui valurent un nom dans le monde savant, furent celles des langues et littératures italiennes et anglaises. […] Emerich Kastner vient de fonder à Vienne, contient, entre autres articles, d’intéressantes études Wagnériennes (notamment de M. […] Je reviendrai dans un prochain article à cette esquisse intéressante d’une dernière étude pour les Bàyreûther Blaetter (T. de W.).
L’étude littéraire me mène, ainsi tout naturellement à l’étude morale. […] comment s’y prendre, si l’on veut ne rien omettre d’important et d’essentiel à son sujet, si l’on veut sortir des jugements de l’ancienne rhétorique, être le moins dupe possible des phrases, des mots ; des beaux sentiments convenus, et atteindre au vrai comme dans une étude naturelle ? […] Quand on s’est bien édifié autant qu’on le peut sur les origines, sur la parenté immédiate et prochaine d’un écrivain éminent, un point essentiel est à déterminer, après le chapitre de ses études et de son éducation ; c’est le premier milieu, le premier groupe d’amis et de contemporains dans lequel il s’est trouvé au moment où son talent a éclaté, a pris corps et est devenu adulte. […] Ces appellations vraies et nécessaires, ces qualifications décisives ne sont cependant pas toujours si aisées à trouver, et bien souvent elles ne se présentent d’elles-mêmes qu’à un moment plus ou moins avancé de l’étude. […] Elle trouve son application à peu près complète dans l’étude de Chateaubriand.
Si les plus hautes vérités peuvent sortir de l’alambic et du creuset, pourquoi ne pourraient-elles résulter également de l’étude des restes poudreux du passé ? […] Le peu de résultats qu’auront amené certaines branches des études philologiques ne sera même pas une objection contre elles. […] Le célèbre passage de Clément d’Alexandrie sur les écritures égyptiennes était resté insignifiant jusqu’au jour où, par suite d’autres découvertes, il devint la clef des études égyptiennes. […] Il est une foule d’études qui n’ont ainsi de valeur qu’en vue d’un but ultérieur. […] Les recherches relatives aux écritures cunéiformes, qui forment un des objets les plus importants des études orientales dans l’état actuel de la science, offrent un des plus curieux exemples d’études dignes d’être poursuivies avec le plus grand zèle, malgré l’incertitude des résultats auxquels elles amèneront.
Il est arrivé, en effet, que, ce drame une fois terminé, l’auteur qui l’avait lu et relu dans le monde avec applaudissement, fut pressé de le publier ; il hésita, il consulta, et, comme il s’adressa à un homme grave (M. de Broglie), il lui fut conseillé de laisser là l’imagination sur la personne et l’âme d’Abélard, et d’en venir à l’étude même de sa philosophie. Cette étude approfondie produisit un ouvrage en deux volumes qui enterra le drame, ou du moins le fit rentrer dans le tiroir, au grand regret de ceux qui croient qu’il y a autant et plus de vérité dans la peinture morale d’une âme que dans la sèche et épineuse analyse d’une atroce méthode de philosophie scolastique. […] Au sortir de cette enfance mystique, vers l’âge de quinze ans, le jeune Anselme, qui avait fort profité aux études et aux lettres, ne concevait rien de préférable à la vie monastique, qu’il se représentait comme une vie toute de paix, d’étude, de prière et de bonnes mœurs, de conversations spirituelles et de méditations solitaires : il saura bientôt en réaliser le modèle en lui. […] Royer-Collard, on peut le croire, était injuste, car il parlait d’un régime où, à défaut d’élévation, il se faisait encore de belles applications de talent et où il se poursuivait bien des études honorables. […] Rester en France, y rentrer du moins dès qu’on le peut honorablement, et, pour cela, désirer simplement y revenir, y achever ou y entreprendre de ces œuvres d’esprit desquelles la politique distrait trop souvent et sans compensation suffisante ; s’adresser dans ces nobles études à la société française, qui est toujours prête à vous entendre, et jamais à cette métaphore changeante qu’on appelle le peuple français ; ne pas mêler à ces œuvres plus ou moins sérieuses ou agréables de ces traits qui ne sont là qu’à titre d’épigramme ou d’ironie, et pour constater qu’on est un vaincu ; s’élever sur les faits accomplis d’hier à un jugement historique, et par conséquent grave et respectueux ; tirer parti avec franchise, et sans arrière-pensée, d’une société pacifiée, mais tout industrielle et matérielle, pour y relever, avec un redoublement de zèle et avec une certaine appropriation au temps présent, les goûts de l’esprit, de la vérité littéraire et historique sous ses mille formes, de tout ce qui n’est incompatible avec un gouvernement ferme que s’il s’y mêle des idées hostiles.
Il est impossible de se le dissimuler plus longtemps, les études littéraires doivent prendre une direction nouvelle, être assises sur d’autres fondements. […] Depuis, le latin a toujours dominé dans nos études ; et c’est à cette cause, sans doute, que nous devons cet humble sentiment de nous-mêmes qui nous a portés à nous contenter d’une littérature d’imitation. […] Ainsi les auteurs latins ne doivent plus être qu’une belle et agréable lecture, un noble délassement, et non point l’objet de longues et pénibles études. […] Le temps est venu de commencer à introduire dans les premiers rudiments de l’éducation l’étude des langues orientales, de se former de nouvelles traditions littéraires. […] Ceux qui en font à présent l’objet d’une étude spéciale s’y livrent beaucoup trop tard ; ils ont perdu le temps de leur première jeunesse à cultiver des lettres sans avenir et sans horizon.
Dès qu’on nous parle d’une histoire de la psychologie française écrite par un philosophe professionnel, nous avons instinctivement l’image d’une série de chapitres non seulement sur Maine De Biran (qui a, celui-là, vraiment avancé l’étude de l’homme), mais sur Jouffroy, qui invoque souvent, et de façon touchante la révélation de la psychologie, et que la psychologie traite comme l’esprit saint fait des prélats dans la chanson de Béranger ; sur Garnier dont le Traité des facultés de l’âme réalisa assez longtemps dans les bibliothèques universitaires une summa psychologica ; ou, plus près de nous, sur Alfred Fouillée, dont la savonneuse Psychologie des idées-forces et ses complémentaires ne contiennent pas plus de sens utile. […] Delacroix, qui dans ses études sur le mysticisme a déjà annexé à l’étude de l’homme un domaine jusqu’ici trop abondonné, entamera, comme le prouve son livre d’aujourd’hui, son sujet avec un esprit plus ouvert et plus souple. […] Quand il veut faire travailler à Pauline La logique de Condillac, lui faire apprendre par coeur L’art poétique de Boileau, dont il dira ensuite pis que pendre, ses conseils partent évidemment d’un fonds moins important, moins vraiment stendhalien que lorsqu’il veut lui faire prendre, en 1805, l’habitude d’analyser les personnes qui l’entourent (« l’étude est désagréable, mais c’est en disséquant des malades que le médecin apprend à sauver cette beauté touchante ») ou lorsqu’il contracte dans ses premières relations montaines l’aptitude à traduire par une algèbre psychologique les valeurs les unes dans les autres (" notre regard d’aigle voit, dans un butor de Paris, de combien de degrés il aurait été plus butor en province, et, dans un esprit de province, de combien de degrés il vaudrait mieux à Paris. " ) c’est à cette époque que Stendhal s’accoutume (héritier ici de Montesquieu qui ne paraît point, je crois, dans ses lectures) à rattacher instantanément un trait sentimental à un état social, à mettre en rapport par une vue rapide le système politique d’un pays avec ses façons de sentir. […] Pierre Janet a fait une étude clinique de cristallisation pathologique ; on tirerait des deux premiers chapitres de l’Essai sur les données immédiates de la conscience un schème élégant et profond de la cristallisation ; et c’est cette même cristallisation, appliquée à l’ordre même de l’amour qu’étudie en Allemagne avec un pédantisme qui ne doit pas nous faire méconnaître de profonds coups de sonde, l’école de Freud. […] Comme le titre l’indique, la magie de l’amour est une étude nouvelle de la cristallisation.
L’étude en est complète et le personnage reste sympathique en dépit de sa chute. […] L’étude n’en est pas moins profonde, et pour avoir été faite par un docteur en manchettes, l’autopsie n’est pas moins complète. […] Barbey d’Aurevilly, un volume contenant un certain nombre d’études sur « les Mémoires historiques et littéraires ». […] Dans cette nouvelle étude qui développe certains points effleurés seulement dans la première, M. […] Étude de littérature et d’art Sous ce titre : Étude de littérature et d’art, M.
. — J’y ai joint une étude sur Calidasa, le plus célèbre poète du Théâtre indien. — La seconde série sera remplie par Shakespeare. — Dans la troisième, j’étudierai le Théâtre français, depuis ses origines jusqu’à Beaumarchais. […] Replacer les tragédies et les comédies grecques dans le milieu qui les a produites, éclaircir et élargir leur étude en l’étendant sur monde antique, par les aperçus qui s’y rattachent et les rapprochements qu’elle suggère, soulever le masque de chaque dieu et de chaque personnage entrant sur la scène pour décrire sa physionomie religieuse ou son caractère légendaire ; commenter les quatre grands poètes d’Athènes, non point seulement par la lettre, mais par l’esprit de leurs œuvres et par le génie de leur temps ; tel est le plan que je me suis tracé et que j’ai tâché de remplir. […] Les dieux reviennent presque à chaque page, dans ces études sur des drames qui étaient avant tout des fêtes religieuses.
Elle s’adonna toute entière à l’étude, mais à l’étude des livres sérieux. […] Il la fit héritière de ses études, la nomma sa fille d’alliance.
Il n’y a que deux notaires à Argenteuil, et les recherches promettaient d’y être plus faciles que dans les nombreuses études de Paris. […] N’y a-t-il pas eu, en quelque étude, un clerc digne de s’appeler Maucler, un officieux qui a prêté l’oreille, qui a tout d’un coup prétendu savoir ce qu’il venait fortuitement d’apprendre et qui a cherché à dérober le los et honneur d’autrui ? […] Molière, à cette date, devait être en plein dans son cours d’études qu’il fit, comme on sait, excellentes et complètes, jusqu’à être reçu avocat très probablement. […] Bazin a fait rude guerre, mais par des actes positifs dont minute doit se trouver dans des études ou des archives de province ; car le chef de troupe n’a pas été sans devoir contracter, chemin faisant, mainte obligation. […] L’étude de M.
Nous venons d’essayer, dans cette étude, ce que souvent se plaît à faire l’impartiale curiosité de l’esprit français. […] Dans la liberté d’écrire qui était dès longtemps le droit commun des Anglais, et parmi les hommes d’étude et de talent dont elle faisait la force, on rêvait volontiers quelque chose au-delà de cette liberté bien acquise et peu gênée. […] Citait Williams Jones, l’auteur des Études sur la poésie asiatique. […] L’hymne religieux peut naître dans tous les pays, et à ce titre la plupart des chants chrétiens d’Héber, inspirés par ses études, sa vocation simple, ses contemplations de la foi, avaient précédé son séjour dans l’Inde. […] Sa jeune femme, initiée aux mêmes études, rapporta en Angleterre ses ouvrages, qu’elle a publiés en y joignant sa vie.
Une étude attentive ne confirme pas cette croyance populaire. […] Guizot ne l’ignorait pas, et toutes ses études ont été conduites d’après cette donnée. […] Cette étude serait incomplète, si je ne parlais pas du talent oratoire de M. […] Malheureusement l’étude vigilante de notre histoire tout entière, comme je crois l’avoir démontré, a exercé sur M. […] Ce qui me préoccupe surtout, c’est la comparaison des œuvres avec le succès qu’elles ont obtenu, c’est l’étude du public aussi bien que l’étude de l’auteur.
Merlet : Extraits des Classiques français 9, et qui vient tout naturellement en aide à l’entreprise que nous recommandons ici, est un progrès marqué et offre comme un modèle en fait de choix ; mais l’enseignement même, le cours d’études lié et continu, ce qui constitue, à proprement parler, le corps de l’histoire littéraire ; ce corps vivant, animé, brillant, il faut nécessairement le chercher ailleurs, autre part que dans des extraits et des notices succinctes, même les plus exactes : or M. […] Cet enseignement prépare des compagnes aux hommes instruits et éclairés qui aimeront à trouver avec qui causer, au logis, de leurs études et de leurs travaux. […] elles commencent, dans ces études qui ont fait l’occupation de toute notre vie, par où nous-mêmes à grand’peine nous finissons ; elles ont pour leur point de départ le résultat dernier des plus doctes recherches ; elles sont au courant, et mieux qu’au courant, dès leur première année, de ce qui a tant coûté aux autres à gagner et à conquérir ! […] les principes sont posés, la méthode est donnée, et l’habile professeur a pris toute sa revanche dans la partie du poème didactique qui s’applique à l’étude et à l’amour des champs, et dont il a trouvé de si beaux et si doux exemples, de Virgile à Lamartine.
Étude sur Sieyès, par M. […] Un jeune docteur en droit, M. de Beauverger, a publié, il y a quelques mois, une Étude dans laquelle il expose et discute avec talent les idées de Sieyès sur la constitution et l’organisation sociale. […] Il fit ses premières études dans la maison paternelle et aux Jésuites de sa ville natale, et il les acheva chez les Doctrinaires à Draguignan. […] Il fut envoyé à Paris pour y faire ses études de philosophie et de théologie à Saint-Sulpice ; il avait tout au plus quinze ans. […] Telle est pour moi l’attitude du méditatif Sieyès durant ces années d’étude solitaire.
IX Ainsi dit, ainsi fait : il s’abîma dans ses études, je montai dans mon navire. […] Il passa sa première jeunesse au château de Marcellus, dirigé dans ses études par son père, aussi classique que lui. […] Il avait été supérieur et prématuré dans les études. […] Il se dévoua tout entier à l’étude, région sereine, d’où l’on voit tout sans s’étonner de rien. […] L’un et l’autre furent emportés longtemps, par le courant politique, loin des études qui immortalisent, vers les grandeurs qui trompent ; quand la politique les rejeta comme des naufragés sur les rivages, Chateaubriand était trop vieux, Marcellus trop timide.
On se borna à me faire poursuivre ces études classiques, sans but déterminé, qui sont le premier aliment de nos intelligences et l’exercice de nos jeunes facultés. […] Rousseau, entrait à petite dose choisie et épurée dans ces études. […] Les longs corridors, les hauts dortoirs, la vaste église attenant à l’édifice, les portiques et les cours espacées sur lesquelles s’ouvrent les salles d’étude, donnent à tout l’ensemble de ce bâtiment l’aspect d’une magnifique abbaye de cénobites épris des champs, plutôt que la physionomie murale d’une prison d’enfants, physionomie trop habituelle à ces monuments d’étude. […] L’amusement oiseux de la césure et de la rime nous aurait dégoûté des études élémentaires et sérieuses auxquelles on appliquait nos mémoires et notre intelligence. […] Nous remerciâmes le maître de nous avoir fait anticiper ainsi sur le plaisir que nous nous promettions, en sortant, à la fin de l’année d’études, de lire à satiété ces volumes.
Ou bien l’enseignement du latin sera maintenu et même fortifié par l’étude des textes de la seconde et de la troisième latinité ; ou bien notre langue deviendra une sorte de sabir formé, en proportions inégales, de français, d’anglais, de grec, d’allemand, et toutes sortes d’autres langues, selon leur importance, leur utilité, ou leur popularité. […] Si à dix ans de latin on substituait dans les collèges dix ans d’anglais et d’allemand ; si ces deux langues devenaient familières et aux lettrés de ce temps-là et aux fonctionnaires et aux commerçants ; si, par l’utilité retirée tout d’abord de ces études, nous étions parvenus à l’état de peuple bilingue ou trilingue ; si encore nous faisions participer les femmes et — pourquoi pas ? […] On a récemment insinué qu’un bon moyen pour inculquer aux Français une langue étrangère serait de les envoyer faire leurs études à l’étranger.
Le Temps de la Relativité restreinte et l’Espace de la Relativité généralisée Nous voici au terme de notre étude. […] Une étude approfondie de ce point serait singulièrement instructive pour le philosophe. […] Une étude de la Relativité généralisée, parallèle à celle que nous avons faite de la Relativité restreinte, montrerait que la réduction de la gravitation à l’inertie a justement été une élimination des concepts tout faits qui, s’interposant entre le physicien et son objet, entre l’esprit et les relations constitutives de la chose, empêchaient ici la physique d’être géométrie.
Ses études, si ardentes et si multipliées qu’elles soient, ne justifient pas son imprévoyance. […] C’est à l’étude, c’est au travail qu’appartient légitimement la renommée ; le devoir de M. […] L’étude de ces leçons sur l’histoire de la civilisation n’est pas une étude sans profit ; loin de là. […] Nous ne lui ferons pas l’injure de le penser ; car il sait que les études philosophiques, sans avoir la même popularité que les études chimiques ou physiologiques, ne sont cependant pas abandonnées. […] L’étude de l’histoire et l’étude de la société ne seront plus superficielles, mais profondes.
Le talent d’un tel poète est à coup sûr un digne sujet d’étude. […] Il y a pour un poète, dans cette étude, un écueil que chacun devine. […] Quelle que soit la richesse de sa nature, il doit au travail, à l’étude, la meilleure partie de son talent. […] L’étude austère, l’étude exclusive du monde visible ne voit dans la pudeur, comme dans la conscience qu’un rêve d’enfant. […] Que ses études prennent place dans la trame de l’action, sans ostentation, sans jactance.
Pendant ce doux loisir du père, le jeune Torquato continuait ses études à Bergame, dans la maison d’une grande dame de la famille des Tassi, qui traitait l’enfant comme son fils. […] Le duc d’Urbin, charmé de la figure, du caractère et du talent précoce de Torquato, en fit le compagnon d’étude et l’ami de son propre fils Francisco. […] Cette étude, si aride et si opposée aux études poétiques dont il avait pris l’habitude et l’exemple chez son père, rebuta le jeune homme. […] Il consentit à l’impression du poème, et autorisa son fils à renoncer à l’étude de la jurisprudence, pour se livrer tout entier à l’étude des lettres et à la philosophie. […] Léonora, à ces études sévères, avait joint l’étude de la poésie et excellait elle-même dans la langue des vers.
Une femme savante de profession est odieuse ; mais une femme instruite, sensée, doucement sérieuse, qui entre dans les goûts, dans les études d’un mari, d’un frère ou d’un père ; qui, sans quitter son ouvrage d’aiguille, peut s’arrêter un instant, comprendre toutes les pensées et donner un avis naturel, quoi de plus simple, de plus désirable ? […] Dans ce cours d’études de Tanneguy Le Fèvre, il se mêle de la gaieté, une sorte de plaisir qui réjouit le maître et anime l’enfant : « Car ôtez le plaisir des études, je suis fort persuadé qu’un enfant ne saurait les aimer. » C’est ainsi qu’à la lecture d’Homère, de Térence, même d’Aristophane (en y mettant du choix), il jouit de voir la jeune intelligence prendre et se divertir comme à une chose naturelle, et tirer d’elle-même plus d’une conclusion avant qu’on ait besoin de la lui montrer : « On m’a dit souvent, et je l’ai lu aussi, qu’il y a beaucoup de plaisir à voir croître un jeune arbre ; mais je crois qu’il y a plus de plaisir encore à voir croître un bel esprit. » C’est pendant qu’on élevait de la sorte l’un ou l’autre de ses frères que Mme Dacier enfant, et à laquelle on ne songeait pas, écoutait, profitait en silence ; et un jour que son frère interrogé ne répondait pas à une question, elle, sans lever la tête de son ouvrage, lui souffla ce qu’il devait répondre. […] Mme Dacier nous a peint son père, bel homme, quoique d’une taille peu dégagée, blond, avec des yeux d’un bleu remarquable ; extrêmement bon, mais un peu brusque ; vif, plein de feu dans le moment, sans rancune, et bien qu’ayant rompu presque tout commerce avec le monde, toujours ouvert et tendre à l’amitié : Quoiqu’il fût, dit-elle, dans un des plus beaux pays du royaume, où l’on peut se promener le plus agréablement, il ne se promenait presque jamais ; son étude, ses enfants et un jardin, où il avait toutes sortes de belles fleurs qu’il prenait plaisir à cultiver lui-même, étaient son divertissement ordinaire. […] Dacier, qui était à peu près de son âge et de trois ans au plus son aîné, avait étudié à Saumur, sous Tanneguy Le Fèvre, dont il avait été l’élève particulier et de prédilection ; il était donc le compagnon d’études de Mlle Le Fèvre, et avait pu de bonne heure apprécier son mérite et sa supériorité. […] Il en a passé au contraire quelque chose dans l’œuvre d’étude et de prud’homie de Mme Dacier.
Il nous racontait son origine bretonne et, par les femmes, quelque peu irlandaise, origine qui jette un certain jour sur la nature de son génie, son enfance presque sauvage, ses études solitaires au bord do la mer, sa passion pour le cheval, la chasse, les armes, et son audacieux défi à Surcouf, le fameux corsaire qui faisait trembler l’océan Indien : sa jeunesse opulente (?) […] Au lieu de cela, en dehors de l’étude et d’une lecture assez étendue, mais toute sérieuse, La Mennais jeune n’a que des relations et des préoccupations d’un ordre unique : une guerre, à Saint-Malo, du petit séminaire contre l’Université, Saint-Sulpice à l’horizon pour toute capitale, et deux ou trois amis avec qui il correspond sur les mêmes objets élevés, mais toujours pris d’un seul point de vue ; rien d’ailleurs qui vienne renouveler l’esprit et lui offrir une variété d’aliments. […] Son étude elle-même, dans sa direction habituelle, est presque toute tournée à la théologie, aux citations des Pères : à peine Virgile et Horace se laissent-ils quelquefois deviner à travers cette sombre culture ; M. de La Mennais lisait le latin, mais il était peu capable de l’écrire ; il l’avait appris solitairement et ne s’était formé à aucun des exercices qui, ne fussent-ils bons à autre chose, disposent du moins à apprécier, à goûter avec justesse la belle fleur de l’antiquité109. […] Peyrat, alors précepteur dans une famille dont La Mennais était l’hôte, je lis : « M. de La Mennais s’intéressait à nos études ; il fit traduire à mon élève dix vers du sixième livre de l’Énéide. […] Le génie ne traduit pas, M. de La Mennais savait fort mal le latin et attribuait la complète incapacité où il était d’écrire dans cette langue à l’étude qu’il en avait faite solitairement.
Enfin, en 1855, soutenant ses thèses en Sorbonne, il eut ce malheur, qu’une page de sa pénétrante étude sur Tibère suggérât à M. […] Et, d’autre part, historien averti par l’étude des réalités, il comprit que l’enseignement doit être quelque chose de souple et de varié dans ses formes et qui s’applique aux catégories les plus diverses d’aptitudes, de besoins ou de conditions. […] Il étendit la gratuité, amena même plus de six mille communes à voter la gratuité absolue, créa dix mille écoles nouvelles ; fonda les cours d’adultes, les bibliothèques scolaires, la caisse des écoles ; réforma les études dans les écoles normales d’instituteurs ; essaya d’accommoder l’enseignement aux milieux et aux régions ; introduisit des notions industrielles dans les écoles de villes, agricoles dans les écoles de campagne ; mit un peu de maternité dans les salles d’asile ; améliora notablement les traitements des instituteurs et des institutrices… Je m’arrête avant la fin de l’énumération et vous prie de considérer, Messieurs, que ce n’est point ma faute si l’abondance des œuvres de M. […] Et pour l’enseignement supérieur, il fit tout ce qu’il put : mais assurément il fit beaucoup en créant l’École pratique des hautes études, si féconde et si vite illustre. […] Ce qui ne devait être qu’une étude préliminaire a été l’occupation de ma vie.
2º Des Études d’histoire et de biographie, recueillies en un volume (1844). […] 3º Deux volumes d’études de mœurs, intitulés : L’Époque sans nom (1833). […] Lepitre, où l’on faisait de bonnes études, et où l’on prenait en même temps je ne sais quel avant-goût de royalisme jusque sous l’Empire. […] Cependant il faisait d’excellentes études au lycée Charlemagne, où M. […] Mieux averti par le goût du temps et par le sérieux de sa propre inclination, il médita de s’appliquer à loisir à une grande étude d’histoire, et, en attendant, il fit de la politique.
. — Leur utilité pour l’étude de la psychologie indigène. — Nécessité de les transcrire avant qu’ils aient perdu leur caractère pré-islamique. — De quelle façon la forme a été respectée. — Justification d’un titre, en apparence, un peu trop général […] Plan de cette étude. — Classification des contes d’après leur caractère prédominant : légendes cosmogoniques, ethniques, héroïques, sociales, pseudo-scientifiques. — Récits d’imagination pure : anecdotes, hallucinations individuelles, merveilleux simplement surnaturel, merveilleux macabre, contes de morale théorique et de morale pratique. — Fables. […] FROGER, Etude sur la langue mossi. […] On pourrait s’étendre longuement là-dessus, mais de plus longs développements contraindraient à dépasser le cadre, peut-être trop ample déjà, qu’on s’est imposé pour cette étude. […] comtes) son bicète (héraut) etc., comme je l’ai indiqué dans une autre étude.
Damiron a encore parlé des prix que l’Académie proposait et de ceux qu’elle distribuait cette année même ; il n’a point paru, à la façon dont il s’exprimait, qu’il y eût ralentissement dans ces travaux honorables et utiles, ni qu’on fût menacé de cette disette prochaine d’études qu’a présagée aussitôt son successeur. […] — Non, me direz-vous : je parle de la pensée appliquée aux grands problèmes de la destinée, aux facultés de notre nature, je parle de la pensée appliquée à elle-même. — Ici, je vous arrête encore, et je ne puis admettre que ce genre d’application et d’étude ait jamais été la mesure de la force morale des sociétés ni de la vigueur de la civilisation : car cette philosophie-là touche de bien près à la sophistique. […] Jouffroy pour les études philosophiques et pour l’observation intérieure, j’ai toujours cru qu’après son premier feu jeté, il eût été bon pour lui de se détourner de cette contemplation absolue et un peu stérile où il s’est consumé, et d’appliquer son beau talent à des matières qui l’eussent nourri et renouvelé. […] Riaux, professeur de philosophie, parle à l’appui du genre d’étude qu’il professe. […] Le psychologiste en question peut se faire, selon moi, l’application de l’image : si ingénieux qu’il soit comme observateur, il n’a qu’une science de reflets et de miroitements, et, avec cela, il n’est pas peintre. — (Voir La Fontaine, et comment pour l’étude de l’homme, pour la connaissance de l’esprit, il était loin de s’interdire l’observation des animaux et les comparaisons tirées de l’histoire naturelle, fable première du livre X.)
Entré à l’École normale au sortir d’études brillantes et où le tour bien français de son talent se marquait déjà, moins latin d’abord et bien moins grec que d’autres, il en vint sans trop d’effort, au bout d’un an, à être le premier de sa volée, comme on disait autrefois, et l’un des princes, unanimement reconnus, de sa génération de jeunesse. […] Cette étude sur Swift, où l’ambition politique ardente et déçue, le talent ironique et âcre, la misanthropie douloureuse poussée à la démence, sont rendus avec vigueur et sobriété, se recommande surtout « par les jugements et les pensées, par les idées et par la forme qu’elles prennent. » C’est dire qu’il laisse à d’autres l’étalage des recherches et le surcroît de l’érudition. […] Par cette dernière étude, il achevait de pénétrer dans la familiarité de la langue et de la littérature anglaises ; il se sentait chez lui en Angleterre, et pour quelqu’un qui aspirait à traiter de la politique française, c’était un grand avantage sans doute que cette facilité de comparaison perpétuelle ; mais c’est aussi un péril si l’on y porte une préférence passionnée. […] Prevost-Paradol fit ses débuts ; il choisit pour premier sujet l’étude des écrivains moralistes : on y pouvait voir une sorte d’à-propos et de convenance heureuse par rapport à la cité qui a produit Vauvenargues. […] J’ai à traverser une introduction et toutes sortes de préambules et de dissertations de publiciste libéral-constitutionnel, avant d’arriver à ce que j’y cherche de préférence, à cette belle étude de Lamennais, à ce morceau sur M.
« Au mois de mai 1789, nous dira t-il en commençant, Étienne, âgé de huit ans, était confié aux soins de Savouré, dont la pension relevait du collège de Lizieux, où le jeune enfant devait achever ses études… Pendant l’année 1793, Étienne, rentré dans sa famille, abandonna presque entièrement les études classiques, pour se livrer au goût naturel qui le dominait (le goût du dessin). » Et ainsi dans tout le cours du récit. […] Delécluze (car je ne puis jouer si longtemps), quitta la pension en 1793, avant d’avoir pu achever ses études : son père, architecte fort occupé, avait de la fortune et possédait une jolie habitation à Meudon. […] Dans l’intervalle et pendant son séjour à Meudon, l’enfant s’était remis aux lectures littéraires et aux études classiques ; il y avait été guidé ou aidé par un voisin de campagne, l’abbé Bintot. […] Delécluze n’eut point de maître pour la littérature et qu’il se forma lui-même, lisant directement les auteurs, apprenant le latin dans Térence, et devenant même assez fort plus tard dans l’étude du grec. […] Par exemple, ayant à parler du grand prix de gravure (Journal des Débats du 21 septembre 1854), il dira : « Les élèves graveurs admis au concours sont tenus à dessiner d’abord une figure d’après l’antique, puis une académie d’après nature dont ils font la traduction avec le burin, et c’est d’après le mérite de cette triple étude que l’on apprécie leur mérite et qu’on leur décerne un prix quand ils le méritent.
M.Viguier, ancien inspecteur général de l’Université, ancien directeur des études et maître de conférences à l’École normale, est mort le 11 octobre dernier à Précy-sur-Oise, où il vivait retiré depuis quelque temps. […] Il appartint comme élève à la première génération de l’École normale en 1811 ; il fit partie de ce qu’on pourrait appeler sans exagération l’avant-garde intellectuelle du jeune siècle : toutes les idées et les vues nouvelles qui flottaient depuis quelques années dans l’air et qui émanaient du mnonde de Mme de Staël, — qu’elle-même devait au commerce de l’Allemagne, — devinrent pour la première fois chez nous, dans cette haute École, des études précises et bien françaises. […] En tout de même : ces belles et illustres études de Goethe, de Schiller, de Shakspeare, de Dante, de Galderon, dont tant de plumes brillantes, dont tant de chaires sonores nous parlaient magnifiquement, mais un peu superficiellement, lui, il ne croyait jamais les posséder assez, il les faisait et les recommençait sans cesse dans une lecture assidue, les yeux collés sur les difficultés du texte autant que sur les beautés. […] On est tenté de maudire ce trop de curiosité et d’étude qui l’a détourné d’une œuvre à lui, d’une production durable. […] L’étude désintéressée et sans terme, voilà proprement son caractère et sa devise.
En dehors du mouvement philosophique s’est formé un courant d’études d’archéologie et d’art, qui avaient pour objet les monuments antiques, ruines d’architecture, fragments de peintures statues, vases, débris de toute sorte et de tout âge. […] On n’enseignait plus le grec dans la plupart des collèges ; l’étude en était facultative dans les autres. […] Il étudiait infatigablement les débris de l’art antique, les procédés, les matériaux, la signification, l’usage, etc. : toutes ces études partielles tendaient à restaurer dans les esprits une représentation plus fidèle de la vie antique. […] Il était important de signaler le courant qui porte les esprits de nouveau vers l’art gréco-romain : nous découvrons ainsi les origines, la place d’un génie original que, sans cette étude préalable, on ne sait où loger dans l’histoire de notre littérature. […] Le désavantage de Chénier, c’est que son essai ne vient pas d’une étude directe du vers français, et du sentiment de ses propriétés intimes : il fait une application extérieure de la technique gréco-romaine à notre versification nationale ; et de là vient, malgré son art infini, ce qu’il y a parfois de dureté, d’« arrythmie » dans certains prolongements des périodes, dans certaines hachures des mètres.
Pendant des années, j’ai été littéralement obsédé par l’étude des phrases, les secrets de la prose, les différences des styles, l’anatomie et le mécanisme de l’art d’écrire. […] Nous avions le renanisme philosophique ; M, de Gourmont nous a donné le renanisme littéraire, et ce n’est pas sans raison qu’on a pu écrire sur lui une étude intitulée : Un nouveau scepticisme. […] Pendant des années, j’ai été littéralement obsédé par l’étude des phrases, les secrets de la prose, les différences des styles, l’anatomie et le mécanisme de l’art d’écrire. […] Nous avions le renanisme philosophique ; M. de Gourmont nous a donné le renanisme littéraire, et ce n’est pas sans raison qu’on a pu écrire sur lui une étude intitulée : Un nouveau scepticisme.
Guizot a un cachet d’élévation qu’il a tenu à marquer ; il y rend hommage à l’esprit, à la grandeur intellectuelle ; il invite les générations à remonter en idée vers les régions sereines de la méditation et de l’étude. […] Dans le respect que nous avons pour de nobles pensées rendues avec énergie, il nous sera permis toutefois de faire remarquer que si c’est une politique positive qui doit sortir de telles études et de telles méditations, il importe fort de ne la point puiser trop haut. […] Guizot nous a tout récemment montré dans sa belle étude sur sir Robert Peel combien une telle politique peut avoir de patriotisme et de véritable grandeur.
L’étude de l’homme « doit poursuivre sa recherche beaucoup plus haut que l’homme ». […] Si j’ai bien compris l’auteur de Marfa, il voudrait qu’après la psychologie des personnes on tentât l’étude de ce qu’il y a en nous d’étranger et de supérieur à nous, des influences fatales dont nous n’avons pas clairement conscience et qui ne deviennent intelligibles qu’à la condition de les observer, non plus dans des individus isolés, mais dans des successions ou des groupes d’êtres humains. […] Peut-on bien nous proposer pour sujet « d’étude » et « d’analyse », comme fait M.
Garaguel, qu’on vit préluder à l’étude des champs par celle du Boul-Mich. […] De telle sorte que si les études cléricales de M. […] Je signale encore sur le même sujet Filles du monde, une forte étude de M. […] On se reportera sur Balzac à l’étude de M. […] Bentzon est surtout connu pour ses études et traductions.
À seize ans, il lisait familièrement Homère et Sophocle : il avait retrouvé par l’étude la patrie de sa mère. […] Le sujet, pris au sérieux, semblait promettre une étude psychologique ; M. […] L’étude du passé est aujourd’hui généralement honorée, et l’érudition attribuée à M. […] Il n’y a pas de science possible sans étude ; et si M. […] Aujourd’hui l’étude des langues modernes jouit dans le monde d’une popularité souveraine.
Là, les compagnies littéraires tiraient leur nom, soit d’une localité, soit d’un genre d’études particulières, soit du caprice des fondateurs. […] L’institution de ces solitaires, leurs études, leurs travaux, sont marqués du même caractère que l’Académie française. […] Tel autre aspire sans cesse au repos, préfère à la guerre ses paisibles études, conseille la paix, regrette la patrie dans l’exil. […] Plus moraliste que théologien, il avait fait de la polémique pour sa compagnie et par devoir : la paix, qui le rendait à ses études de morale, le rendait à lui-même. […] On le lit fort peu, et ceux qui le lisent le lisent tard, par curiosité ou nécessité d’étude plutôt que par goût.
Au moment où les forces de son esprit plus rassis et plus mûr se rassemblaient sur l’objet auquel il était éminemment propre et qui allait devenir l’étude de sa vie, la Providence nous l’enleva. […] Gandon, dans le faubourg Saint-Jacques ; il y commença ses études, et lorsqu’il fut assez avancé, il les poursuivit au collège de Louis-le-Grand, dont l’institution de M. […] En 1819, ses études terminées, il entra à l’École normale, et il en sortait lorsque l’ordonnance du ministre Corbière brisa l’institution en 1822. […] Victor Cousin, et se disposa à poursuivre les études philosophiques vers lesquelles il se sentait appelé. […] L’étude, la méditation religieuse, l’amitié l’occupent si elles ne le remplissent pas, et détournent ses affections.
Il ne répara jamais le manque d’études fortes77, et il fut toujours le disciple de Jean Lemaire et de Jean Marot, son père lesquels n’avaient songé qu’à perfectionner, sous le rapport du mètre, la langue poétique de Jean de Meung et de Villon. […] Pour le grec, dont l’étude a été le premier travail de la Renaissance, il n’en sut pas davantage que les moines ; et leur article de foi, Graecum est, non legitur, aurait pu être sa devise. […] Du Bellay y confond dans une proscription commune et ceux qui par dédain de la langue vulgaire écrivaient en latin, et ceux qui écrivaient en français, sans études grecques ni latines, les cicéroniens et les poëtes à la mode. […] Ronsard couchait dans la même chambre que son ami Lazare de Baïf, non moins adonné que lui à leur commune étude. […] Ses fautes seront toujours un utile objet d’étude ; sa passion pour l’antiquité, qui devait lui coûter si cher, a été d’un bon exemple.
Dans les derniers temps de sa vie, Villemain, qui était (en date seulement) le premier critique du siècle, a publié un choix d’études sur la littérature contemporaine, et quoique ce choix ressemble à un pêle-mêle et que la plupart des travaux qu’il remet en lumière aient déjà paru, la Critique (ce n’est point la nôtre), qui a tant de fois salué M. […] Les Études sur les Pères de l’Église, si maigres et si superficielles, ne parurent savantes qu’aux ignorants, à ceux-là qui, nombreux alors et qui le sont encore aujourd’hui, n’avaient jamais ouvert ces livres merveilleux où l’Église a versé son génie par la plume de ses Docteurs et de ses Saints. Ce qui prouve, du reste, la triple absence de l’aperçu, de la sensibilité et de la science réelle en Villemain, c’est qu’au meilleur moment de sa jeunesse et de sa force il n’ait cherché dans les Pères et dans l’étude de leurs écrits qu’une raison et qu’un moyen d’enseigner l’éloquence, comme si l’éloquence s’enseignait ! […] Quant au livre attaché à cette préface, chiche de tout point, nul en religion, pauvre en philosophie, vide enfin, ce choix d’études, dont l’arrière-prétention est de se poser comme l’expression photographique de l’esprit moderne, n’est qu’un babillage littéraire, dénué profondément de charme. […] Les uns et les autres amateurs du vent qu’on module, car qu’est-ce que l’ingéniosité sans idées et l’éloquence sans entrailles, sinon des études sur le vide, du vent chassé ou comprimé plus ou moins bien ?
Pendant deux générations remarquables d’ailleurs par leur activité intellectuelle, l’Angleterre avait abandonné l’étude scientifique de l’esprit humain que cultivaient avec éclat les philosophes du continent. […] Nous ne voyons pas que la psychologie française puisse citer des études de cette valeur. […] Chez nos voisins d’outre-Rhin comme chez nous, c’est encore le mouvement historique qui domine dans les études de philosophie morale. […] Mais ce serait mal apprécier la valeur d’une méthode féconde en résultats positifs ; ce serait méconnaître les services d’une école qui répond à un point de vue nouveau, dans l’étude de la nature humaine. […] Psychologie de la conscience, psychologie de l’expérience, voilà les deux grandes écoles auxquelles peut être ramené tout le mouvement des études psychologiques contemporaines.
Gonse a fait une étude. […] Une pièce qui serait, au dire des Japonais, une étude psychologique de la femme très intéressante. […] Et au milieu de ces paysages, de savantes études d’hommes et de femmes ; l’étude des bûcherons attachés par le milieu du corps à des branches d’arbres qu’ils coupent au-dessus de leurs têtes ; l’étude de ces deux Japonais dont l’un montre à l’autre par un châssis relevé une vue du Fouzi-yama, étude qui a pour titre : La Première Idée d’un kakémono ; l’étude des pèlerins dans une des grottes du haut du Fouzi-yama servant d’endroit à coucher pour l’ascension ; l’étude du poète antique s’inspirant devant la célèbre montagne et assis sur un terrain à la végétation de fantaisie toute différente du réel paysage du fond ; l’étude puissante de Nitta tuant le sanglier monstre ; enfin l’étude charmante de ce Japonais fatigué de la lecture, regardant, la tête renversée entre l’étirement de ses deux bras, la reposante montagne. […] On a emprunté les lettres, les caractères de la calligraphie pour faire l’étude plus facile à l’élève. […] Une étude à l’aquarelle d’une tige de soleil.
Études critiques, t. […] Études critiques, t. […] II ; Études critiques, t. […] Brunetière, Études critiques, V]. […] Brunetière, Études critiques, t.
À cette époque le bel esprit avait perdu de son importance, la mode avait amené le goût de l’étude et des sciences. Les femmes les plus considérables par l’honnêteté de leurs mœurs, et à qui leur fortune et leur rang laissaient un loisir dont elles ne pouvaient faire un meilleur usage que de s’instruire, s’étaient appliquées à l’étude du grec et du latin, à la métaphysique de Descartes, aux sciences physiques et mathématiques, quelques-unes particulièrement à l’astronomie. […] Ce sont de sottes créatures qui méritent à peine cette leçon : Former aux bonnes mœurs l’esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie Doit être son étude et sa philosophie. Les Femmes savantes, ai-je dit, sont Les Précieuses ridicules reproduites avec un ridicule de plus, celui de la science supposée par le poète dans une condition qui ne laisse point de loisir pour les études scientifiques, ce qui était absolument contraire à la réalité.
L’étude nécessaire pour perfectionner l’oeil et la main, ne se fait point en donnant quelques heures distraites à un travail interrompu. Cette étude demande une attention entiere et une perseverance continuée durant plusieurs années. […] Petrone, le moins austere des écrivains, exige d’un jeune homme qui veut reussir dans ses études, d’être sobre. […] Quand la force du génie ramenera notre jeune peintre à une étude plus sérieuse de son art, parce que l’yvresse de la jeunesse sera passée, sa main et ses yeux ne seront plus capables d’en bien profiter.
Demogeot d’avoir pu se détacher, dans tout le courant de son Étude sur la littérature du xviie siècle avant Descartes et Corneille, des opinions et des préjugés du métier, pour n’écouter que la voix de son ferme tempérament littéraire. […] Aussi l’est-il correctement, honorablement, mais si exclusivement, qu’en faisant une étude particulière de son ouvrage on pourrait faire une étude générale du professeur, qui trouve sa chaire trop petite et veut l’élargir par un livre. […] Il a juste de talent celui que l’Université donne, et peut donner, à force d’enseignement et d’études, mais enfin elle n’est ni le bon Dieu ni la nature, elle n’est que l’Université, et elle ne peut donner que cela.
Chastel, Doisy, Mézières Études historiques sur l’influence de la Charité durant les premiers siècles chrétiens et considérations sur son rôle dans les sociétés modernes, par Étienne Chastel, professeur à Genève ; Assistance comparée dans l’ère païenne et l’ère chrétienne, par Martin Doisy ; L’Économie ou Remède au paupérisme, par L. […] En demandant à l’Étude, dans son programme, de raconter les influences toutes-puissantes et salutaires de la charité chrétienne se projetant pour la première fois à travers les misères horribles de l’Antiquité, l’Académie demandait la preuve, facile à donner, de l’inanité de cette Économie politique qui se vantait de refaire l’axe et les pôles du monde, et qui n’avait inventé que des prétentions ! […] Son livre, qu’il intitule : Études historiques sur l’influence de la Charité durant les premiers siècles chrétiens, est toujours, au point de vue des faits et très souvent à celui des appréciations, un travail remarquable de science, de calme et d’horizon. […] C’est ainsi que partout, dans le livre des Études sur la Chanté chrétienne, Notre-Seigneur Jésus-Christ n’est jamais appelé que « le plus grand des révélateurs », et que les miracles enseignés par l’Église sont regardés de cet œil tout ensemble défiant et superficiel que nous connaissons.
Un bibliophile des plus distingués, qui porte dans l’étude de Montaigne et de tout ce qui l’approche (et qui donc approche plus près de Montaigne que La Boétie ?) […] Avant de passer moi-même à l’étude de La Boétie et de profiter du travail de mes guides et de mes devanciers, de M. […] Que d’autres craignent cet homme d’un seul livre : pour moi, quand c’est M. le docteur Payen, bien au contraire, je le cherche, j’aime à le voir d’abord et à le consulter ; et ce respect affectueux qu’il ressent pour l’objet de son étude, aisément lui-même il l’inspire. — M. […] Feugère a fait une suite d’études consciencieuses et très recommandables, qu’il ne faut point séparer des publications complètes ou partielles qu’il donne des œuvres de ces vieux auteurs. […] Il fit ses études au collège de Bordeaux et montra une précocité surprenante.
Charles Loyson, né en 1791, à Château-Gontier, dans la Mayenne, fit ses études avec distinction au collége de Beaupréau. […] Une pièce de lui sur le Bonheur de l’Étude eut un accessit à l’Académie française ; il la publia avec d’autres poésies en 1817. […] On suit Érostrate dans le gynécée, dans l’hippodrome, au bois sacré ; les peintures locales que promettent ces divers titres sont exécutées avec étude, conscience, talent. […] La province, certes, possède mille dons d’étude, de sensibilité, de vertu ; mais le goût, il faut le dire, y est chose plus rare et plus cachée qu’à Paris, où, du reste, on le paye si cher. […] Ces vers sont dans la pièce sur le Bonheur de l’Étude.
Que s’ils manquent le premier objet de leur ambition, s’ils sont mal venus en ce premier amour, et si d’ailleurs, avec un esprit bien fait, ils chérissent sincèrement l’étude, il y a de la ressource et de la consolation. […] Ses études universitaires avaient été brillantes175 ; il s’essaya au sortir de là dans quelques concours académiques176. […] Ayant peu écrit dans sa première jeunesse, nourri d’études classiques, élevé au nid de la littérature française, M. […] Parmi les morceaux d’une histoire littéraire plus lointaine et plus désintéressée, il faut mettre au premier rang la notice sur Camoëns, vrai petit chef-d’œuvre où la curiosité de l’étude et l’exquis de l’érudition viennent se fondre dans un sentiment bien délicat de cette chevaleresque poésie. […] Ses études sur Hrosvitha ont conduit M.
Volney porte jusque dans l’étude des faits un peu de ce dédain qu’ont les hommes qui pensent pour ceux qui racontent. […] Pendant deux années, il visita successivement presque toutes les parties des États-Unis, appliquant sa méthode d’étude et de voyages, commençant par le climat et par les circonstances physiques pour base fixe, et n’arrivant qu’ensuite aux lois, aux habitants et aux mœurs. […] À partir de ces années, Volney, souffrant et affaibli de santé, légèrement intimidé et découragé d’esprit, se réfugie de plus en plus dans l’étude austère et dans la vie de cabinet. […] Je parlerai peu de ses derniers travaux, consacrés presque uniquement à l’ancienne chronologie, et à une méthode de simplification pour l’étude des langues orientales. […] Il poursuivit ces études de pure chronologie et trouvait évidemment plaisir à ces questions épineuses.
Grâce à cette étude approfondie de sa vie et grâce à sa correspondance, nous le connaissons comme s’il eût été un de nos collègues dans les affaires publiques ou un de nos amis dans la vie privée. […] Mais le peuple romain, comme le peuple grec, accoutumé, par la fréquentation du forum, à juger ses orateurs en artiste, appréciait dans César, dans Hortensius, cette exténuation du corps qui attestait l’étude, la passion, les veilles, la consomption de l’âme. […] Il publia en même temps des livres sur la langue, sur la rhétorique, sur l’art oratoire, qui décelaient la profondeur et l’universalité de ses études. […] Mais il fut consumé par sa propre flamme : son corps fragile ne put supporter ces excès d’études, de parole publique, de clientèle et de gloire dont il était submergé. […] Sous le charme de ces études, qui dépaysent l’âme des choses terrestres pour l’élever aux choses immatérielles, il avait pour un temps renoncé à Rome, à l’ambition et à la gloire.
Nous avons peu d’études impartiales sur l’armée. […] L’étude de la littérature et de l’art des siècles écoulés le prouve d’une manière éclatante. […] Il avait écrit une excellente étude des mœurs des petites villes, Les Jeux de la Préfecture. […] Très remarquable et judicieuse étude, 2 vol. […] Rachilde, étude par Ernest Gaubert, Mercure de France, 1er avril 1905.
. — Études d’histoire religieuse, — Cantique des Cantiques. — Le livre de Job. — De l’origine du langage. — Histoire générale des langues sémitiques. — Averroës , etc. […] Dieu m’est témoin, vieux pères, que ma seule joie, c’est que parfois je songe que je suis votre conscience, et que, par moi, vous arrivez à la vie et à la voix. » Et voilà l’homme qu’une partie de la jeunesse française refuserait d’écouter avec respect, parlant dans sa chaire des études et des lettres religieuses et sacrées, sous prétexte qu’il a, comme critique, des opinions particulières ! […] Il y a des cas où celui-ci l’emporte victorieusement, lorsque, par exemple, dans son Étude sur les Révolutions d’Italie de M. […] De tous les côtés j’aboutis à la même conclusion : à un certain moment, au bout de chaque allée, au sommet de chaque étude, avec M. […] Il tient à honneur d’instituer et de restaurer, en France une haute étude que Bossuet a fait proscrire et a étouffée à sa naissance dans la personne de Richard Simom.
Son grand-père était sous-préfet à Rocroi, en 1814-1815, sous la première Restauration ; son père, avoué de profession, aimait par goût les études ; il fut le premier maître de son fils et lui apprit le latin : un oncle revenu d’Amérique lui apprenait l’anglais en le tenant tout enfant sur ses genoux. […] Venu à Paris vers 1842 avec sa mère, il fit ses études depuis la troisième au collège Bourbon, c’est-à-dire en externe. […] Tous ces noms se pressaient et se rencontrèrent un moment dans le cercle des trois années d’études que comprend l’École. […] Va-cherot, directeur plus spécial des études ; on avait M. […] Taine, quand on a le plaisir de le connaître personnellement après l’avoir lu, a un charme à lui, particulier, qui le distingue entre ces jeunes stoïciens de l’étude et de la pensée : à toutes ses maturités précoces, il a su joindre une vraie candeur de cœur, une certaine innocence morale conservée.
Les études de M. […] S’agit-il d’un Taine, d’un esprit solide et tout d’une pièce, l’étude de M. […] Bourget n’a pas manqué de faire une consciencieuse étude de mœurs. […] Boylesve continuera cette série d’études. […] L’étude de mœurs qu’a faite M.
Impossibilité de s’en tenir à l’étude de quelques grandes œuvres Jetons un coup d’œil sur le chemin déjà parcouru. […] Suffit-il de mettre côte à côte ces études particulières, de présenter dans un ordre vaguement chronologique un monceau de vérités de détail sans lien entre elles ? […] Nous sommes ainsi en passe d’arriver à des vérités générales, et c’est à cette étude d’ensemble qu’il nous faut travailler maintenant.
Emile Hennequin, qui avait à un haut degré le respect de son talent et le respect du livre, n’aurait certainement pas consenti à former un volume d’études plus ou moins hétérogènes, qu’il n’y a pas de raison péremptoire pour réunir sous un même titre, et qui ne constituent pas un ensemble comme les Ecrivains francisés. Soucieux de conserver tout ce qu’a produit ce rare esprit, nous n’avons pas cru devoir nous laisser arrêter par les considérations qui l’auraient arrêté lui-même, et il nous a semblé que, prise isolément, chacune des études que nous présentons aujourd’hui offrait un assez haut intérêt pour honorer encore la mémoire d’Émile Hennequin et pour entretenir les regrets de ceux qui ont vu disparaître avec lui une des plus belles intelligences et l’un des plus purs talents de la jeune génération.
On peut consulter à ce propos les études si intéressantes de M. […] Nous commencerons par l’étude du personnage de Kundry. […] On a vu plus haut quels principes de mimique Wagner avait établis dans ses œuvres théoriques ; l’étude du drame vient de nous les montrer appliqués. Notre étude ne serait pas inutile si elle pouvait persuader à nos acteurs français de faire le voyage de Bayreuth, pour étudier cette mimique incomparable. […] Le même journal a publié deux études de M.
Utilité de l’étude du plan et de la composition des ouvrages qu’on lit Pour se bien pénétrer des conseils qui viennent d’être donnés, et en bien saisir le sens et l’application, il serait bon de s’habituer à connaître l’ordonnance et la composition des ouvrages qu’on lit : disséquez, réduisez à la substance essentielle, dressez des plans, des tables de matières. Les sermons de Bossuet et de Bourdaloue sont à cet égard d’une étude facile et féconde.
Chapitre IV :La Volonté I Si l’on peut regretter que Vidée de progrès, d’évolution, de développement manque à l’étude de M. […] Au lieu d’une méthode factice et abstraite qui prenant la volonté toute constituée, à son âge adulte, ne peut l’expliquer qu’à demi, nous avons ici une méthode naturelle et concrète qui complète l’étude statique par l’exposition dynamique. Il est remarquable qu’en France la marche suivie dans l’étude de la volonté a presque toujours abouti à la métamorphoser en une abstraction. […] Bain, est un mécanisme fait de détails ; elle réclame des acquisitions aussi nombreuses et aussi distinctes que l’étude d’une langue étrangère. […] Ajoutons-y l’absence trop fréquente de l’idée de progrès, d’où par suite l’étude dynamique des phénomènes a été quelquefois négligée.
Une existence patriarcale, la vie domestique la plus noble, des amis fidèles, un corps merveilleusement sain qui semble ne rien connaître des infirmités humaines, surtout l’étude, le travail, une ardeur inépuisable pour les grandes choses, ont fait à cet homme illustre une vieillesse respectée et presque enviée de ceux qui l’ont vaincu. […] Guizot ont été à plusieurs reprises l’objet des études de la Revue, à mesure que les différents volumes paraissaient ; mais aujourd’hui que l’ouvrage peut être considéré comme complet, au moins dans sa partie philosophique39, il sera intéressant de l’étudier dans son ensemble, et il devient plus facile d’en apprécier la portée. […] Il faut déraciner ces problèmes de son cœur pour se borner à l’étude du monde tel qu’il est ; mais en même temps qu’on croit écarter ces questions comme insolubles, on les tranche néanmoins dans un sens ou dans l’autre, et l’on prouve par là même qu’elles sont indestructibles. […] Guizot sont deux questions à l’étude ; ce ne sont pas des questions résolues. […] Le troisième, dont nous ne dirons que deux mots parce qu’il a été tout récemment l’objet d’une étude dans la Revue, comprend surtout les questions pratiques, le christianisme et la liberté, le christianisme et la morale, le christianisme et la science, la vie chrétienne.
Barre, reprendre cette étude d’ensemble, devra se documenter tout autrement que lui. […] Commencer un chapitre sur Verlaine par une étude sur « son esthétique, ses opinions en littérature et en art » me paraît étrange. […] Son évolution poétique, des Poèmes saturniens jusqu’à l’instrument faussé et à la voix disloquée de ses derniers recueils, eût pourtant fourni matière à une étude intéressante. […] Il y a dans l’étude sur Mallarmé un essai louable pour pénétrer, avec Mockel et Mauclair pour guides, l’esthétique du poète. […] Mais si quelqu’un avait écrit une étude approfondie sur sa poétique, analysé sa rythmique et sa métrique, suivi l’évolution de son vers, ni M.
Les études historiques reçurent dès la fin du dix-huitième siècle une impulsion dont le véritable promoteur est Kant. […] Il y a dans l’Étude du Chevalier une chose que je n’ai pas très bien comprise. […] J’avais commencé une étude sur Molière ; j’essayai de la continuer ; mais je ne pus. […] Leur connaissance, leur étude va nous faire faire un pas de plus dans l’intelligence de son théâtre. […] L’étude du dix-septième siècle, déjà plus intéressante, plus instructive, plus lumineuse que celle de l’esprit français, ne suffit pas.
Ces études, et le soupçon d’hérésie qui s’y attachait, les dénoncèrent au chapitre du couvent. […] Né à Chinon en 1 483, d’un père qui y tenait une hôtellerie après avoir fait ses premières études dans l’abbaye des Bénédictins de Seuillé ou plutôt, comme il le dit, après avoir passé quelques années de sa jeunesse, comme les petits enfants du pays « à boire manger et dormir, à manger, dormir et boire, à dormir, boire et manger », il était venu faire son noviciat au couvent de Fontenay-le-Comte. […] Budé, dans une lettre au sujet de cette brouillerie, lui reproche de s’être défié de son compagnon d’études ; il déplore ce manque de charité des moines entre eux ; il parle de conventions qui n’auraient pas été tenues. […] Geoffroy d’Estissac réunissait dans son château de Légugé des personnes instruites et des seigneurs amis des lettres, et, selon l’usage de l’époque, y présidait à des entretiens sur toutes sortes d’études. […] Ce fut plutôt manque de penchant que de savoir ; car, sans parler des études de théologie qu’il dut faire au couvent de Fontenay-le-Comte pour y recevoir ta prêtrise, il n’est pas douteux que Rabelais ne sût l’hébreu, et qu’il n’eût lu les livres sacrés dans l’original.