Et si le don d’expression manque à la plupart, il n’en est pas moins vrai que celui qui vit dans le monde sans faire dépendre sa joie ou ses larmes exclusivement de son cerveau, qui connaît chaque parcelle d’existence pour l’avoir personnellement sentie vivre en lui, dont la solitude n’a pas ravagé le désir et la sensualité, est mille fois plus poète, sans avoir écrit une seule ligne, que le plus raffiné jouisseur de lui-même.
La sincérité qui a été la vertu maîtresse de sa vie, qui l’a fait se donner à Dieu sans réticences, lui ordonne à présent de rentrer dans le monde pour vivre sa vie d’homme. « S’en aller, il fallait s’en aller… » Sa rédemption le transfigure, la voix de la réalité l’emplit tout entier, effaçant tous ses vœux, toutes ses promesses antérieures. « C’était comme la conception et la vraie naissance d’un être nouveau. » Et le jour de Pâques, après être monté en chaire pour demander pardon aux hommes de leur avoir prêché l’erreur, trahissant ainsi son serment d’enseigner toujours la vérité, il sort de l’Église et rejoint son cousin, le docteur, qui l’attend à la porte. « Nous allons ?
Il est vrai qu’elle perd en tension ce qu’elle gagne en extension.
En effet, les anatomistes et les physiologistes, pour ainsi dire de tout temps, avaient admis dans la bouche deux sortes de glandes salivaires, ayant des usages distincts, savoir : 1° les glandes salivaires mucipares, destinées à sécréter le mucus, et qui ne sont autre chose que les glandules bucco-labiales et linguales ; 2° les glandes salivaires proprement dites, destinées à sécréter la vraie salive, et comprenant les glandes parotide, sous-maxillaire, sublinguale et la glande de Nuck, qui est spéciale aux carnassiers et à quelques animaux ruminants. […] S’appuie-t-on, au contraire, sur la physiologie, c’est-à-dire sur les propriétés et tes usages des liquides sécrétés, on y trouve alors les bases de distinctions réelles et fondamentales ; mais les faits, loin de justifier cet ancien rapprochement des glandes parotide, sublinguale et sous-maxillaire, sous le nom de glandes salivaires vraies, démontrent justement l’inverse, et prouvent qu’au lieu d’être réunies, ces trois glandes doivent être bien soigneusement distinguées sous le rapport des propriétés et des usages de leurs produits de sécrétion. […] Cette influence d’un nerf de la sensation gustative sur la glande sous-maxillaire, dont la sécrétion est liée à cette fonction, se manifeste, comme vous le voyez, par l’action réflexe ordinaire qui a lieu de la langue à la glande sous-maxillaire ; toutefois cette action n’est pas limitée à une seule glande, et quand nous galvanisons le nerf du côté gauche, nous faisons, il est vrai, sécréter surtout la glande du côté gauche, mais aussi un peu la glande du côté droit. […] Cette substance qu’on isole ainsi par l’alcool n’est pas, il est vrai, à l’état de pureté parfaite, mais elle est séparée de la plus grande partie des sels contenus dans le suc pancréatique ; toutefois il est impossible de séparer complétement cette matière des alcalis qui les accompagnent, et l’eau dans laquelle on la redissout présente toujours une très légère réaction alcaline.
Jamais au contraire on n’aspira avec une si vive ardeur à un nouvel ordre de choses : tout le monde l’appelle, c’est-à-dire appelle, sans se l’avouer et s’en rendre compte, une révolution… Oui, elle viendra, parce qu’il faut que les peuples soient tout ensemble instruits et châtiés ; parce qu’elle est indispensable, selon les lois générales de la Providence, pour préparer une vraie régénération sociale.
Avec sa prévoyance, il comprit son état et n’eut rien de plus à cœur que d’appeler le médecin de l’âme, pour lui faire, en vrai chrétien, la confession générale des manquements et des fautes de toute sa vie.
Un honnête homme selon le monde est déjà fort éloigné d’être un vrai catholique.
Au vrai sens du mot, il est clair que nous ne pouvons nous représenter l’espace à quatre, ni l’espace à trois dimensions ; nous ne pouvons d’abord nous les représenter vides, et nous ne pouvons non plus nous représenter un objet ni dans l’espace à quatre, ni dans l’espace à trois dimensions : 1° parce que ces espaces sont l’un et l’autre infinis et que nous ne pourrions nous représenter une figure dans l’espace, c’est-à-dire la partie dans le tout, sans nous représenter le tout, et cela est impossible, puisque ce tout est infini ; 2° parce que ces espaces sont l’un et l’autre des continus mathématiques et que nous ne pouvons nous représenter que le continu physique ; 3° parce que ces espaces sont l’un et l’autre homogènes, et que les cadres où nous enfermons nos sensations, étant limités, ne peuvent être homogènes.
Il est vrai qu’il s’agissait de finances, « les finances que j’ai toujours sues », dit-il quelque part ingénument.
Mais il est vrai qu’à la date du retour de M.
Ces exemples pourraient être multipliés sans fin et descendre à des détails de diction, qui surprendraient parfois et donneraient en même temps la seule idée vraie de l’expression de Pindare, dans ses nombres sans loi.
Il ne saurait exister de vraie culture scientifique sans culture littéraire à la base.
Ils m’ont trompé en mentant : je le leur ai rendu sans le vouloir en disant vrai.
La méconnaissance de soi-même et de ses vrais besoins entraîne ici ses conséquences funestes : la collectivité est menacée de payer de sa ruine le défaut de jugement qui lui fait prendre pour une vérité d’application universelle, ce qui fut une attitude d’utilité pour un groupe déterminé, différent d’elle et d’un degré plus intense de brutalité.
il y aura des gens qui diront que je n’ai pas aimé mon frère, que les vraies affections ne sont pas descriptives.
Ils ont dans le cœur une sensibilité naturelle et profonde qui se plaît à la peinture des sentiments vrais.
. — Or, ce qui est vrai de l’articulation est vrai de tout autre groupe de contractions musculaires.
À Nevers et à Moulins723, « tous les gens riches trouvent moyen de se soustraire à la collecte par différentes commissions ou par le crédit qu’ils ont auprès des élus, de sorte qu’on prendrait pour de vrais mendiants les collecteurs de Nevers de cette année et de l’année précédente ; il n’y a point de petits villages dont les collecteurs ne soient plus solvables, puisqu’on y prend des métayers ».
D’autres Wagnéristes, à dire vrai, sont demeurés plus indifférents : Lohengrin leur paraissait une œuvre charmante mais encore trop pareille aux opéras connus.
Admettant cette théorie comme vraie, le raisonnement logique fut de conclure que le refroidissement dans les organes dont les nerfs avaient été coupés tenait à ce que les filets du nerf sympathique avaient été détruits, et à ce que, par suite, les phénomènes chimiques, source de la chaleur, se trouvaient diminués ou anéantis. […] Il doit donc être moins chaud que ce dernier s’il est vrai que le foie est une des principales sources de la chaleur. […] S’il était vrai que le sucre se détruisît en traversant les poumons par suite de son contact avec l’oxygène toutes les fois que l’on trouble la respiration, soit en bouchant les voies aériennes, soit en mêlant à l’air certaines vapeurs comme l’éther ou le chloroforme, soit en appauvrissant l’air d’oxygène, etc., le sucre, n’étant plus alors détruit, passerait dans la grande circulation et devrait apparaître dans les urines. […] Quant aux autres tissus, ils se développent dans des conditions différentes, et pour le système glandulaire, en particulier, nous sommes portés à croire, par des vues encore incertaines, il est vrai, mais que nous poursuivrons, que ce sont les produits des ganglions lymphatiques qui fournissent les matériaux nécessaires à leur rénovation.
M. jouer tous les jours, et que mon père ne joue plus ; elle me répondit que cela était vrai… » À l’occasion du siège de Dunkerque et de la bataille gagnée par le maréchal de Turenne sur le prince de Condé en 1658, elle dit : « La reine faisait sa vie ordinaire de prier Dieu et de jouer. » 50.