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421. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre VI. La Mère. — Andromaque. »

L’Andromaque de l’Iliade est plus épouse que mère ; celle d’Euripide a un caractère à la fois rampant et ambitieux, qui détruit le caractère maternel ; celle de Virgile est tendre et triste, mais c’est moins encore la mère que l’épouse : la veuve d’Hector ne dit pas : Astyanax ubi est, mais : Hector ubi est .

422. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre VII. Des Saints. »

Déjà l’Océan se creuse pour engloutir les matelots ; déjà les vagues, élevant leur triste voix entre les rochers, semblent commencer les chants funèbres ; tout à coup un trait de lumière perce la tempête : l’Étoile des mers, Marie, patronne des mariniers, paraît au milieu de la nue.

423. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Vien » pp. 202-205

Vien Le triste et plat métier que celui de critique !

424. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 49, qu’il est inutile de disputer si la partie du dessein et de l’expression, est préferable à celle du coloris » pp. 486-491

Une passion triste, nous fait aimer durant un temps des livres assortis à notre humeur présente.

425. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Alcide Dusolier »

Renvoyons le moraliste à la maturité d’Alcide Dusolier, qui est très jeune, et qui, comme tout ce qui est distingué dans ce triste monde, accomplira la loi d’être un misanthrope à trente ans ; mais le romancier, je ne veux pas l’attendre !

426. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIVe entretien. Alfred de Vigny (1re partie) » pp. 225-319

M’enveloppant alors de la colonne noire, J’ai marché devant tous, triste et seul dans ma gloire, Et j’ai dit dans mon cœur : Que vouloir à présent ? […] que le son du cor est triste au fond des bois !  […] Là, comme un Ange assis, jeune, triste et charmant, Une forme céleste apparut vaguement. […] mon cher Granchamp, dit à voix basse une jeune femme de chambre qui passait et s’arrêta, ne faites pas songer à la duchesse ; elle est bien triste, et je crois qu’elle restera dans son appartement. […] « Je vous écris ces tristes détails à bord d’une galère de Gênes, où Fontrailles, Gondi, d’Entraigues, Beauvau, du Lude, moi et tous les conjurés, sommes retirés.

427. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1867 » pp. 99-182

Nous amassons, moitié de gré, moitié de force, la solitude autour de nous, tout à la fois contents de n’être pas blessés par le contact des autres, tout à la fois tristes de n’être qu’avec nous. […] Nous allons, nous marchons, nous cognant à des morceaux de forum, pendant que Chenavard nous expose des théories de découragement et d’écrasement de l’art sous son passé, son victorieux passé, comparé à son triste présent…. […] À l’hôtel, en rentrant, notre chambre nous paraît d’une saleté plus menaçante, et le lion représenté sur nos descentes de lit, plus triste et plus mangé de vermine que le matin. […] » ces gestes de componction triste, et ces paroles qui se plaignent avec des mots vides. […] » Et la fatalité de cette conversation, ce qui planait dans cet intérieur, la fin prochaine de l’hôte qui nous recevait, avaient jeté tous les dîneurs dans une triste songerie.

428. (1864) Cours familier de littérature. XVII « CIIe entretien. Lettre à M. Sainte-Beuve (2e partie) » pp. 409-488

Je ne dis pas que Dieu existe, je ne dis pas qu’il n’existe pas, je dis seulement que je n’en sais rien, que cette idée me paraît avoir fait aux hommes autant de mal que de bien, et qu’en attendant que Dieu se révèle, je crois que son premier ministre, le hasard, gouverne aussi bien ce triste monde que lui. […] Il est aisé de voir qu’un sentiment indécis entre la passion tempérée par le respect et l’amour innomé, le rêve triste de l’âme, sera l’accent de votre vie ; ce spiritualisme passionné, mais muet, comprenant le bonheur des autres, mais sans le profaner ou l’envier. […] Et vos enfants au loin épars sur la pelouse, Et votre époux absent et sorti pour rêver, J’entre pourtant ; et Vous, belle et sans vous lever, Me dites de m’asseoir ; nous causons ; je commence À vous ouvrir mon cœur, ma nuit, mon vide immense, Ma jeunesse déjà dévorée à moitié, Et vous me répondez par des mots d’amitié ; Puis revenant à vous, Vous si noble et si pure, Vous que, dès le berceau, l’amoureuse nature Dans ses secrets desseins avait formée exprès Plus fraîche que la vigne au bord d’un antre frais, Douce comme un parfum et comme une harmonie ; Fleur qui deviez fleurir sous les pas du génie ; Nous parlons de vous-même, et du bonheur humain, Comme une ombre, d’en haut, couvrant votre chemin De vos enfants bénis que la joie environne, De l’époux votre orgueil, votre illustre couronne ; Et quand vous avez bien de vos félicités Épuisé le récit, alors vous ajoutez Triste, et tournant au ciel votre noire prunelle : « Hélas ! […] Qui pourrait ne pas comprendre dans celle-ci la touchante et involontaire adresse de ce tourment triste des derniers vers qui ramène à la mélancolie vague de la personne innomée, des pensées dont l’amour voudrait s’emparer pour lui faire sentir un vide que lui seul pourrait combler ? […] Des passions en vous les rumeurs ont cessé ; De vos afflictions le lac est amassé ; Il ne bouillonne plus ; il dort, il dort dans l’ombre, Au fond de vous, muet, inépuisable et sombre ; À l’entour un esprit flotte, et de ce côté Les lieux sont revêtus d’une triste beauté.

429. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIe entretien. Conversations de Goethe, par Eckermann (3e partie) » pp. 5-96

— Partez donc, dit Goethe en secouant la tête d’un air sérieux, mais je ne vous comprends pas. » Nous montâmes dans les chambres du haut avec Mlle Ulrike ; le jeune Goethe resta en bas pour préparer son père à la triste nouvelle. […] Les domestiques me dirent que sa belle-fille venait d’entrer chez lui pour lui annoncer la triste nouvelle. « Voilà plus de cinquante ans, me disais-je, qu’il est lié avec cette princesse ; il jouissait de toute sa faveur ; sa mort va l’affecter profondément. » C’est avec ces pensées que j’entrai ; mais je ne fus pas peu surpris de le voir assis à table, auprès de son fils et de sa belle-fille, parfaitement serein, sans abattement, et mangeant sa soupe comme si rien absolument ne s’était passé. […] Je le trouvai triste, pensif ; il n’y avait plus trace de l’excitation un peu forcée de la veille. […] La comparaison du peuple allemand avec les autres peuples éveille des sentiments douloureux auxquels j’ai cherché à échapper par tous les moyens possibles ; j’ai trouvé dans la science et dans l’art les ailes qui peuvent nous emporter loin de ces misères, car la science et l’art appartiennent au monde tout entier, et devant eux tombent les frontières des nationalités ; mais la consolation qu’ils donnent est cependant une triste consolation et ne remplace pas les sentiments de fierté que l’on éprouve quand on sait que l’on appartient à un peuple grand, fort, estimé et redouté. […] Épicure dit quelque part : “Ceci est juste, car le peuple le trouve mauvais.” — Depuis la réforme, les mystères ont été livrés à la discussion populaire, on les a ainsi exposés à toutes les subtilités captieuses de l’étroitesse de jugement, et on ne peut pas encore dire quand finiront les tristes égarements d’esprit qui en sont résultés. » XIX Les résultats de la philosophie, de la politique, de la religion : voilà ce que l’on doit donner au peuple et ce qui lui sera utile ; mais il ne faut pas vouloir des hommes du peuple faire des philosophes, des prêtres ou des politiques.

430. (1924) Intérieurs : Baudelaire, Fromentin, Amiel

Cette musique est triste et pathétique comme toute musique, profonde, mais elle vient de la réalité saine, éternelle, divine. […] Les quelques mois qu’il passe alors à La Rochelle sont assez tristes. […] Je passai près d’une heure entière couché près de la source à regarder ce pays pâle, ce soleil pâle, à écouter ce vent si doux et si triste. […] Attaché à Madeleine il la suit dans le monde, y trouvant « un triste et famélique bonheur ». […] Demi-pensée, demi-mot, demi-connaissance, triste chose.

431. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (3e partie) » pp. 5-79

« Quant à la mère, l’aspect en était pauvre et triste. […] Un pli triste, qui ressemblait à un commencement d’ironie, ridait sa joue droite. […] « Cela est triste à dire : après avoir jugé la société qui avait fait son malheur, il jugea la providence qui avait fait la société, et il la condamna aussi. […] Charras, mâcher et remâcher cette journée, revanche des vaincus au jeu des batailles, et nous disons : Il est plus beau d’accepter une défaite et de s’en relever, que de se révolter sans cesse contre la triste vérité, surtout devant sa capitale conquise, son empereur à Sainte-Hélène, son pays rançonné, et de soutenir au monde qu’on a marché de victoire en victoire, de Madrid à Toulon, de Moscou au Rhin, de Leipsik à Mayence, de Waterloo à Paris, à la suite d’un homme infaillible qui n’a pas fait un faux pas dans sa vie.

432. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIe entretien. Molière et Shakespeare »

Ce triste métier lui donne un pain amer. […] Tel était le théâtre vers 1580, à Londres, sous « la grande reine » ; il n’était pas beaucoup moins misérable, un siècle plus tard, à Paris, sous « le grand roi » ; et Molière, à son début, dut, comme Shakespeare, faire ménage avec d’assez tristes salles. […] C’est là une triste vue ! […] Quelle folie d’appeler cela une triste vue !

433. (1856) Cours familier de littérature. I « VIe entretien. Suite du poème et du drame de Sacountala » pp. 401-474

l’ami, tu peux te vanter d’avoir vu de près la triste demeure de la mort. […] Affligé à ce triste spectacle, le sage exhala par des mots son indignation, et, inspiré par la déesse de l’éloquence, il exprima sa pensée dans un distique improvisé : « N’espère point, barbare, prolonger tes jours, toi dont la main a pu frapper un coup si cruel, et détruire un innocent oiseau qui a trouvé la mort quand il ne songeait qu’à l’amour. » — Mais, reprend la nymphe, qu’est-il survenu à l’infortunée Sita depuis qu’elle a été conduite dans la forêt ? […] Triste solitaire, je languis dans le veuvage ; le chagrin répand dans mes veines un poison mortel. […] Fille du sacrifice, quel est aujourd’hui ton triste partage !

434. (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408

Son équilibre, sans cesse troublé, sans cesse rétabli, donne à mon âme une certaine sérénité gaie sur un fond triste. […] Personne aussi, j’en suis sûr, n’a autant joui de ses amis, famille adoptive, parenté de l’âme, public intime, qui ne sont ni si perfides, ni si indifférents que le disent les cœurs tristes, et que je n’ai jamais, au contraire, trouvés si fidèles et si consolateurs que dans l’infortune. […] Ce serait triste, mais on ne serait du moins ni fou, ni trompé devant la nature. […] Il est évident comme l’histoire, palpable dans la géographie de ce triste globe.

435. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Questions d’art et de morale, par M. Victor de Laprade » pp. 3-21

Après de tels éloges, décernés solennellement, et qui ressemblaient à des avances marquées, il n’y avait plus pour l’Académie qu’à élire M. de Laprade à la première vacance : elle n’y manqua pas, et la mort d’Alfred de Musset fournit une triste et prochaine occasion, avec l’à-propos du contraste. […] Ô vous tous, amis de l’idéal, je ne me ferai pas de querelle avec vous ; j’accorde qu’il y a un idéal ; mais, admettez aussi qu’il y en a un vrai et un faux ; et si jamais vous rencontrez un idéal, ou soi-disant tel, froid, monotone, triste, incolore sous air de noblesse, vaporeux, compassé, insipide, non pas brillant et varié comme le marbre, mais blanc comme le plâtre, non pas puissant et chaud comme aux jours de la florissante Grèce, quand le sang à flots de pourpre enflait les veines des demi-dieux et des héros, quand les gouttes d’un sang ambrosien coulaient dans les veines même des déesses, mais pâle, exsangue, mortifié comme en carême, s’interdisant les sources fécondes, vivant d’abstractions pures, rhumatisant de la tête aux pieds, imprégné, imbibé d’ennui, oh !

436. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Mélanges religieux, historiques, politiques et littéraires. par M. Louis Veuillot. » pp. 64-81

Car il y a deux Veuillot : celui qui est debout, grave, triste, imposant d’attitude, d’un beau front, parlant d’or sur les grands sujets, prêchant aux autres le respect qu’il a lui-même si peu, prompt à en remontrer aux gouvernements sur le principe de l’autorité, et, quand il se fâche, le faisant au nom d’une autorité supérieure, et, pour ainsi dire, exerçant les justices de Dieu. — Je ne nie point la part de sentiments sérieux, qui sont d’accord en lui avec cet air-là. […] Mes pas suivent encor le char qui les emporte ; Dans la fosse mon cœur tombe encor par lambeaux ; Et comme les cyprès plantés sur leurs tombeaux, Ma douleur chaque jour croît et devient plus forte… Je recommande aussi le beau et triste sonnet qui exprime une pensée d’agonie : J’ai passé quarante ans.

437. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Mémoire de Foucault. Intendant sous Louis XIV »

Nous sommes ici dans des portraits de magistrature un peu noirs et tristes, qui ne se discernent bien qu’au bout de quelques minutes, au fond de ces hauts appartements donnant sur des rues étroites, où le soleil ne pénétrait que rarement. […] Il ne songe à rien dissimuler de sa conduite dans ces odieuses opérations, qu’il lui était difficile d’alléger, sans doute mais qu’il est toujours disposé plutôt à aggraver : « Le 23 juillet 1681, j’ai proposé à M. de Louvois de faire venir de Roussillon deux compagnies de cavalerie dans le haut Rouergue et dans le haut Quercy, pour seconder les missionnaires ecclésiastiques. » Foucault n’a pas inventé les dragonnades, dont le triste honneur reste acquis à Marillac, intendant du Poitou ; mais il a été des premiers, on le voit, à accueillir l’heureuse idée et à vouloir la faire fructifier.

438. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Lettres d’Eugénie de Guérin, publiées par M. Trébutien. »

« Triste mois que décembre ! […] Mlle Eugénie de Guérin, cette fleur discrète de l’enclos du Cayla, a eu, je le sais, deux moments dans sa triste et longue jeunesse, le premier plus renfermé, plus doux, plus faible, plus enfant (si l’on put jamais lui appliquer un tel mot), avant d’avoir lu Lamennais, avant d’avoir lu Pascal, avant d’avoir souffert ; puis le second moment où elle est tout à fait mûre, avertie, fortifiée, frappée et brisée ; mais même dans ce second et plus ferme moment elle conserve quelque chose de parfaitement doux, de résigné et d’un peu effacé ; elle se dérobe à dessein : elle vient la dernière dans la procession des vierges.

439. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Gaston Paris et la poésie française au moyen âge »

Cette recherche désintéressée, pour être soutenue avec l’espèce d’héroïsme qu’y apportent certains esprits, suppose, ou la foi en cette idée que la vérité est bonne, quelle qu’elle puisse être, où la résignation à la vérité même triste, même décevante, même inintelligible. […] Nous sommes revenus à l’absolue liberté, comme avant la Renaissance  Le réalisme, si en faveur à présent, est chose du moyen âge  Le roman est aujourd’hui une bonne moitié de la littérature, comme au moyen âge  Les épopées du moyen âge défrayent notre poésie et notre musique  La poésie personnelle et lyrique, ressuscitée de nos jours, est chose du moyen âge plus que de la Renaissance et a été presque inconnue des deux derniers siècles ; Musset est plus proche de Villon que Boileau  Le mysticisme, la préoccupation du surnaturel, l’espèce de sensualité triste dont sont pénétrés si curieusement, en plein âge scientifique, les livres de beaucoup de jeunes gens, ce sont encore choses du moyen âge ; Baudelaire est moins loin que Boileau de l’auteur du Mystère de Théophile.

440. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « (Chroniqueurs parisiens III) Henri Rochefort »

Elle est singulière, cette tête si connue : longue, maigre jadis, au front proéminent, aux pommettes saillantes, aux yeux enfoncés, aux lèvres serrées, au nez un peu court et comme arrêté d’un coup de ciseau qui a trop mordu : tête tourmentée et bizarre, pleine de protubérances et de méplats, surmontée d’un toupet comme on en voit flamboyer sous le lustre des cirques, et où il y a, en effet, du Méphisto et du clown, et peut-être aussi du chevalier de la triste figure. […] Le sentiment de la nature s’est tourné en une adoration sensuelle et mystique ; le goût du pittoresque en une poursuite inquiète d’impressions ténues et insaisissables ; le goût de la réalité en une recherche morose de ce qu’elle a de brutal et de triste ; la tendresse est devenue hystérie et la mélancolie pessimisme.

441. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377

Et si le contraire était (si le roi était triste), on pleurerait et on tremblerait encore : ainsi le repos est chassé de cette place. […] La dame d’honneur même n’a plus les mêmes empressements, et cela fait faire des réflexions morales et chrétiennes à ma petite amie (probablement madame de Vins, belle-sœur de M. de Pomponne). » Les amies de madame de Maintenon, persuadées de sa faveur, croyaient trop facilement qu’elle on était enivrée ; elle était au contraire très occupée de ce qu’elle voyait de triste dans sa situation.

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