Il était naturel qu’elle m’accueillît comme un enfant de la maison, quand mes parents, pour achever mon éducation, m’envoyèrent séjourner dans le pays qu’elle habitait maintenant elle-même ; aussi me reçut-elle avec le plus gracieux accueil à la ville dès que je me fus présenté à elle, à titre d’ancienne connaissance et d’ancienne familiarité en France.
César, patricien corrompu, cherchait un appui dans la plèbe romaine ; il commençait la tyrannie, comme elle commence toujours, par la licence ; il soutenait, à ce titre, Clodius ; il affectait de l’intérêt pour Catilina.
IX « À tous ces titres, la traduction d’Orphée, consacrée par les annales grecques, doit tenir sa place dans la reconnaissance universelle, puisqu’elle est le plus ancien témoignage de l’admiration des siècles pour la poésie et de son influence sur la civilisation.
Des titres et des mots, des chiffres et un numérotage éternel, qui ne parle ni à l’âme ni à la pensée.
Le titre de la pièce le dit : il a la manie des vers.
C’est le titre que lui donne Racine.
Sans parler des représentations de Rienzi eb 1869, ses efforts pour faire entendre des fragments de la Tétralogie aux Concerts-Populaires en 1876 demeurent un titre de gloire stable à notre souvenir.
La « Terre-Mère » — Dé Méter — adorée par la Grèce sous ce titre auguste, dut tressaillir en recevant ces victimes étouffées dans ses flancs sacrés.
Nous en voyons le manuscrit, sur sa table, dans un carton fabriqué spécialement ad hoc, et portant ce titre auquel il s’entête : L’Éducation sentimentale, et en sous-titre : Histoire d’un jeune homme.
C’était dans ces thés, que l’amant en titre prenait langue avec sa maîtresse, qu’on concertait les rendez-vous, qu’on passait en revue les scandales, qu’on minutait la correspondance, qu’on dressait le plan de la soirée.
Dimanche 23 janvier Daudet, à propos de Francillon, racontait ceci : À dix-neuf ans, la première pièce qu’il faisait, et qui avait pour titre : L’Oiseau bleu, il la présentait à l’Odéon.
Faire effort pour se trouver un sens à soi-même, c’est en réalité en donner un à la nature, de laquelle nous sommes sortis au même titre que tout ce qui est en elle, que tout ce qui la compose.
Conclusions Les études qui précèdent tendent à donner de l’âme et de l’œuvre de six écrivains célèbres, une analyse aussi pénétrante que nous avons pu ; nos essais sont d’autre part la démonstration de divers procédés d’art, de quelques problèmes mentaux ; ils marquent les caractères particuliers de livres qui sont entrés en France dans la lecture courante, qui ont influé sur le développement de quelques uns de nos littérateurs, qui ont, chez nous, des imitateurs estimés ; à ces trois titres, ces pages qu’on vient de lire fournissent eu esthétique, eu psychologie générale et sociale des conclusions qu’il pourra être intéressant de dégager.
Est-ce que ce n’est pas là cette Divine Comédie dont Dante a donné le titre à son poème du Ciel, du Purgatoire et de l’Enfer, mais poème et drame que Job avait réalisés bien avant lui ?
Ozanam et ses disciples devraient chercher les titres de la philosophie chrétienne du moyen âge.
On érige parfois l’impénétrabilité en propriété fondamentale des corps, connue de la même manière et admise au même titre que la pesanteur ou la résistance par exemple.
On voudrait d’abord savoir exactement le sens du titre. « Le mot Illuminations, explique Verlaine, est anglais et veut dire gravures coloriées, — coloured plates : c’est même le sous-titre que Rimbaud avait donné à son manuscrit. » Il faut aussi, je crois, conserver à ce mot quelque signification plus merveilleuse, car ce n’est pas seulement un livre d’images qui nous est ici présenté, mais plutôt on y trouve des visions, d’extraordinaires apparitions de paysages illuminés d’éclairs, et qui sortent de la nuit et qui soudainement s’y replongent après nous avoir un instant éblouis. […] Il en avait composé encore un troisième qui, sous le titre Des fleurs de bonne volonté, dut paraître en 1887 ; mais Laforgue, changeant d’intention, décida de garder à part lui ce recueil et de le remanier. Il en tira le Concile féerique et quelques poèmes qu’on a réunis ensuite sous le titre de Derniers vers. […] Ce sont d’abord les si curieux morceaux de critique que publia Gustave Kahn, en 1888, dans la Revue Indépendante, sous le titre : « Chronique de la littérature et de l’art ».
« J’ai un bureau147 (je suis si accoutumé aux titres que j’avais écrit baron) où j’ai fait un arrangement qui me fait un plaisir extrême. […] Je crois comme vous qu’on ne voit au fond que la fourbe et la fureur ; mais j’aime mieux la fourbe et la fureur qui renversent les châteaux forts, détruisent les titres et autres sottises de cette espèce, mettent sur un pied égal toutes les rêveries religieuses, que celles qui voudraient conserver et consacrer ces misérables avortons de la stupidité barbare des Juifs, entée sur la férocité ignorante des Vandales.
Durant quatre années, j’ai été chargé de la critique dramatique, d’abord au Bien public, ensuite au Voltaire. Sur ce nouveau terrain du théâtre, je ne pouvais que continuer ma campagne, commencée autrefois dans le domaine du livre et de l’œuvre d’art. Cependant, mon attitude d’homme de méthode et d’analyse a surpris et scandalisé mes confrères. Ils ont prétendu que j’obéissais à de basses rancunes, que je salissais nos gloires pour me venger de mes chutes, parlant de tout, de mes œuvres particulièrement, à l’exception des pièces jouées. Je n’ai qu’une façon de répondre : réunir mes articles et les publier.
Et que celui qui a pénétré au cœur de l’Afrique soit salué du titre de deuxième, ou de cinquième, ou de sixième Africain. […] D’un côté ensemble tous les Juifs, tous les protestants, toute la noblesse et bourgeoisie catholiques (gens d’épée, gens de robe, gens des charges, hobereaux, fermiers, tous propriétaires, propriétaires de batailles, propriétaires de charges, propriétaires de terre) qui ont tous leurs papiers de famille et en quelque sorte leurs titres de propriété, — et lui qui n’a jamais rien eu, lui catholique et pauvre, lui qui n’a jamais rien été, étant chez lui, lui dont tous les papiers de famille ce sont les registres des paroisses, lui dont les titres de propriété ce sont les registres des paroisses, et lui qui jusqu’au jugement ne sera jamais couché que sur les registres des paroisses. […] Malheureusement je me rends bien compte que je ne pourrais écrire utilement ce cahier, sous un tel titre, en une pareille matière, et dire ce que j’ai à dire, et surtout dire ce qu’il faudrait dire, sans entrer dans le domaine des Confessions, et peut-être dans le domaine de la confession.
Là, toute chose, tout être est son nom propre, son poids spécifique dans le milieu où il est immergé, sa valeur totale en tant que signe du moment où l’action arrive70. » Essayons de mieux comprendre l’essence de ce drame et le rôle à l’homme dévolu, comment se joue cette partie et à quel titre chacun s’y trouve engagé : « Nous ne naissons pas seuls. […] Nous saisissons maintenant à quel titre l’homme est impliqué dans la tragédie universelle et quelle est la spéciale importance de son rôle.