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521. (1759) Salon de 1759 « Salon de 1759 — À mon ami M. Grimm » p. 89

Je souhaite que vous puissiez en tirer parti.

522. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » p. 408

Notre Histoire lui a de grandes obligations, non pour l'avoir écrite en Latin, mais pour avoir su bien débrouiller le chaos de la Chronologie, & surtout pour avoir publié une excellente Notice des Gaules, dont les Historiens, qui l'ont suivi, ont tiré de grandes lumieres.

523. (1848) Études critiques (1844-1848) pp. 8-146

Des transes d’un négociant en faillite, il sait tirer deux volumes remplis d’un intérêt magique, et l’on s’incline devant le talent qui peut vous attacher si puissamment à la destinée d’un César Birotteau. […] Que peut valoir en effet à une époque laborieuse comme la nôtre, un idéal dont le dernier mot est l’impuissance, un personnage qui tire toute sa valeur de sa nullité, et dont le suprême mérite est de n’être propre à rien ! […] Une des qualités de cette nouvelle c’est de faire reposer tout l’intérêt sur des détails de caractère et de tirer les événements de la situation des personnages. […] Avec une pareille donnée, on a, certes, les coudées franches pour représenter le bonheur, ou au moins le plaisir ; le poète a cependant tiré un très médiocre parti de tant d’éléments réunis à si grands frais. […] Dans le système qu’il s’agissait de créer, Ronsard, du reste, n’était pas le seul mort qu’il fallut tirer du cimetière.

524. (1895) Les confessions littéraires : le vers libre et les poètes. Figaro pp. 101-162

Savez-vous ce que, chaque année, Charpentier tire des vers de Théophile Gautier ? […] c’est joli ces deux mots tirés du provençal ? […] … Si vous voulez mon opinion sur le Vers libre et sur Mistral, la voici décisive : (Il tire un « petit bleu » de sa besace.) […] Certes je n’ai pas grande confiance au vers blanc, cependant je crois assez au génie et aux dons rythmiques de mon vieil ami Frédéric Mistral pour estimer qu’il tirera bon parti de cet instrument douteux. […] Je ne suis pas même hostile au « vers libre » de parti pris, mais pour des motifs tirés de l’histoire de la langue et de la prosodie française.

525. (1890) Les princes de la jeune critique pp. -299

Le vrai créateur, c’est celui qui a su tirer de cette idée tout ce qu’elle renfermait. […] Anatole France tire de ce culte de la souffrance d’heureux effets littéraires. […] Il n’entend pas non plus tirer du tombeau les Grecs et les Romains. […] Bourget n’aurait pas tiré à lui M.  […] Il l’obtint, l’essaya, n’en tira que des effets médiocres et s’en plaignit.

526. (1891) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Quatrième série

« Au milieu du théâtre — lisons-nous dans un manuscrit dont personne encore n’avait tiré parti plus ingénieusement que M.  […] C’est qu’on l’a peu lu, tout d’abord ; et puis, c’est que l’on voulait que Corneille eût tout créé, tout tiré du néant. […] Rigal, et de cette connaissance, nous avons essayé de montrer le profit que tirerait l’histoire générale du théâtre français. […] Il l’a tirée de l’obscurité du cloître et du secret des confessionnaux, Il l’a produite au grand jour. […] Et, il est vrai de dire que, de la première partie de cette maxime, ils n’étaient point assez forts pour en tirer toutes les conséquences, qui d’ailleurs aujourd’hui même ne sont pas épuisées, mais ils tiraient très bien celles de la seconde ; — et il y en a quelques-uns parmi eux qu’elles devaient suffire pour mener finalement assez loin.

527. (1891) Essais sur l’histoire de la littérature française pp. -384

Au moment de quitter son œuvre, il lègue la littérature française à ceux qui se sentent capables de l’aimer autant que lui ; il la lègue comme un admirable et éternel sujet de méditation, d’où l’on tirera d’autres enseignements que les siens, sans en tirer de moins justes ni de moins élevés. […] Tirer sur eux dans l’éternelle bataille de la vie, j’ai la vanité de croire que ce serait faire feu sur les miens. […] La Mare au Diable obtient de lui une politesse en passant, mais rien qui tire à conséquence. […] Il s’agit d’un prisonnier qui trouve une femme disposée à se marier avec lui pour le tirer des mains de la justice. […] Qu’on ne se hâte point, toutefois, d’en tirer contre l’autorité du livre des conclusions trop fortes.

528. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article »

Tous ses Ouvrages de Physique, de Morale & de Belles-Lettres, fourniroient à peine la matiere d’un très-petit extrait à quiconque se borneroit à en tirer les choses passables, qu’on peut y trouver par intervalle ; tout y est diffus, plat & commun.

529. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article »

Tout ce qu’on peut dire à son sujet, c’est qu’il paroît avoir le premier introduit parmi nous l’usage des Chansons galantes, dont il avoit tiré le modèle des Italiens & des Espagnols.

530. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 109

Il a composé sur ces différentes parties, des Traités fort estimés, mais très-rares, parce qu’il les faisoit imprimer lui-même, & avoit soin qu’on n’en tirât que très-peu d’exemplaires.

531. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 327

Les Etymologistes & les Curieux peuvent tirer de cet Ouvrage de grandes lumieres & de petites instructions ; les Médecins & les Naturalistes ne pourroient trouver dans les premiers, que la répétition des vieux principes auxquels ils paroissent peu attachés à présent.

532. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article »

Un Auteur qui en écarteroit le goût du merveilleux & la bizarrerie du style, pourroit en tirer un grand parti.

533. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « [Note de l’auteur] » p. 388

La table en question se trouvant donc inutile et devant être refaite pour être reportée plus loin à la fin du tome XV, j’ai ici une lacune à combler, et je le ferai au moyen de quelques morceaux non recueillis encore, d’articles déjà publiés ou inédits, et de pensées tirées de mon portefeuille.

534. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article »

Ceux qui nous reprocheroient d’avoir tiré cet Auteur de l’oubli, ne sentiroient pas assez la reconnoissance qu’on doit à ceux qui ont fait les premiers efforts pour percer les ténebres de l’ignorance.

535. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Marlow, Georges (1872-1947) »

Marlow a su tirer un parti peu banal et très charmant de l’octosyllabique.

536. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 110

Des commencemens foibles ne doivent pas toujours tirer à conséquence ; mais quand le génie poétique manque de vigueur dans la jeunesse, c’est un triste préjugé pour la suite.

537. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 395

Il paroît que M. de Voltaire en a tiré parti dans ses Questions sur l’Encyclopédie, où il raisonne sur toutes les matieres à sa façon, c’est-à-dire, plus pour satisfaire sa démangeaison d’écrire, que pour dire des choses vraies, bonnes & neuves.

538. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers, Tome xix. (L’île d’Elbe, — L’acte additionnel. — Le champ de mai.) » pp. 275-284

Seulement elle n’en aura pas pour longtemps ; et au bout de quelques mois de séjour, tout le parti qu’on peut tirer d’une petite île pour y créer le mécanisme de la civilisation étant épuisé, il n’y aura plus qu’à y mourir d’ennui ou à en sortir par une héroïque aventure. […] Daunou a voulu écrire l’histoire de la Convention dans un style à la Tacite, et il s’est arrêté au bout de quelques pages ; il ne s’en serait jamais tiré.

539. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Virgile et Constantin le Grand par M. J.-P. Rossignol. »

Rossignol et à en tirer la matière d’une étude un peu développée, ce serait sur cette première partie, relative à la belle époque et antérieure à la portion byzantine du sujet, que je m’arrêterais le plus volontiers et que je m’oublierais comme en chemin. […] Rossignol, que depuis la majestueuse épopée jusqu’à la vive épigramme aiguisée en un simple distique, chaque poëme eut son style et son harmonie, ses mots, ses locutions, son dialecte propre, son rhythme particulier ; et quoique la limite qui séparait deux genres fût quelquefois légère et peu sensible, il n’en fallait pas moins la respecter, sous peine d’encourir l’anathème d’un goût difficile et ombrageux. » L’auteur donne ici de piquants exemples tirés de la métrique des anciens ; le déplacement d’un seul pied suffisait pour changer tout à fait le caractère et l’effet d’un chant.

540. (1874) Premiers lundis. Tome I « J. Fiévée : Causes et conséquences des événements du mois de Juillet 1830 »

Chez eux, il y a du bon partout ; le général s’y mêle toujours au particulier, il faut savoir l’en tirer et le laisser venir ; il y a depuis un certain temps assez d’écrivains politiques qui ne procèdent que par axiomes généraux, par considérations abstraites, pour que le défaut contraire ait son prix et constitue une espèce d’originalité. […] Fiévée, le principe monarchique a été conduit à nous montrer que sa dernière conséquence se tirait à coups de canon, et il a disparu au milieu de la fumée.

541. (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Alexandre Dumas. Mademoiselle de Belle-Isle. »

Il y a dans le rôle de très beaux moments, dont mademoiselle Mars tire le parti qu’elle sait toujours tirer et quelquefois créer : je ne fais que rappeler le Vous mentez !

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