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1520. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 208-210

Après avoir essayé de se rendre utile aux Lettres par un petit Ouvrage, intitulé, le Temple de la Critique, où, parmi des jugements assez sains & vivement exprimés, on en trouve quelques-uns de faux & d’outrés, il a rendu de vrais services au Public par la rédaction de la suite des Lettres édifiantes.

1521. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 235-237

Le Public lui a attribué quelques petites Brochures assez mal écrites contre la Religion, mais elles ne sont pas de lui.

1522. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 502-504

Privés des suffrages du vulgaire, ils n’en ont pas moins de droits à la reconnoissance publique.

1523. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 219-221

Le Cardinal du Bois appeloit ses projets les Rêves d'un homme de bien, expression plaisante, qui peut être juste à certains égards ; mais ces Rêves supposent, dans celui qui étoit capable de les avoir, une grande étendue d’idées, l’esprit de combinaison dans les détails, & par-dessus tout un grand amour du bien public.

1524. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 253-255

Le Public revoit au contraire ces deux-ci avec plaisir.

1525. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 353-355

Si sa fortune lui eût permis de remplir son projet en grand, il l'auroit fait exécuter dans une Place publique sur le modele placé aujourd'hui dans la Bibliotheque du Roi.

1526. (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Mystères. » pp. 35-37

Ces pèlerins, allant par troupes et s’arrêtant dans les places publiques, où ils chantaient, le bourdon à la main, le chapeau et le mantelet chargés de coquilles et d’images peintes de différentes couleurs, faisaient une espèce de spectacle qui plut, et qui excita quelques bourgeois de Paris à former des fonds pour élever un théâtre où l’on représenterait ces moralités les jours de fêtes, autant pour l’instruction du peuple que pour son divertissement.

1527. (1898) Émile Zola devant les jeunes (articles de La Plume) pp. 106-203

Dès que les œuvres du grand romancier eurent pénétré dans le public, ce fut une perturbation générale. […] On commença dans le public une campagne de calomnies et d’outrages. […] Oui, quand Zola, récemment, s’est plaint qu’on ne le lisait pas, le public a crié au paradoxe, on a cru que c’était une énorme boutade ! […] Les méthodes d’art, les genres de littérature, qui avaient été suffisants pour le public de l’ancien régime, leur paraissaient singulièrement décrépits, ternes et surannés. […] Personne ne se doute, dans le public, de la science et de la patience que certains auteurs dépensent de nos jours.

1528. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1867 » pp. 99-182

Un public particulier, et que je n’ai guère vu que là. Ce n’est plus une pièce qu’on joue, c’est la célébration d’une sorte de messe devant un public de dévots. […] Il a le secret de parler à son public, à ce public des premières ; il en est le poète, et sert aux hommes et aux femmes de ce monde, dans une langue à leur portée, l’idéal des lieux communs de leur cœur. […] Il est gras, fleuri, insoucieux, et visiblement flatté de l’attention sympathique du public, pendant qu’il marche entre deux carabiniers, qui semblent avoir, sur le front, la honte que devrait avoir le brigand. […] * * * — Les étrangers parlent haut en public, ils ont la conscience de parler une langue qu’ils sont seuls à comprendre.

1529. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « VIII » pp. 30-32

La pièce de Lucrèce est un temps, c’est-à-dire qu’elle dénote quelque chose de bien tranché dans la disposition du public.

1530. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LII » pp. 203-205

Vous aurez par les journaux la clôture de cette discussion générale (à la Chambre des pairs) qui aura été pleine de lumières, de talent, de maturité (M. de Montalembert à part) et qui a vivement excité l’intérêt public.

1531. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXVIII » pp. 313-315

Un ministre croit s’honorer lui-même en acceptant et en ratifiant le choix du public.

1532. (1823) Racine et Shakspeare « Préface » pp. 5-7

Occupé toute sa vie d’autres travaux, et sans titres d’aucune espèce pour parler de littérature, si malgré lui ses idées se revêtent quelquefois d’apparences tranchantes, c’est que, par respect pour le public, il a voulu les énoncer clairement et en peu de mots.

1533. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Corbière, Tristan (1845-1875) »

Encore faut-il ajouter que son œuvre, très courte, faite de hâtives notations, n’appartint jamais au grand public.

1534. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Manuel, Eugène (1823-1901) »

Manuel s’était déjà fait connaître du public qui aime la poésie par un volume dont le titre indique les tendances et l’esprit : Pages intimes.

1535. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Soulié, Frédéric (1800-1847) »

Si le véritable public prêta peu d’attention à cette première œuvre de Soulié, il n’en fut pas de même du monde littéraire qui, à cette époque, était à l’affût des moindres publications poétiques.

1536. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Léon Dequillebec » pp. 165-167

C’est là qu’il est mort sans bruit, comme il avait vécu, sans une mention dernière dans les feuilles publiques, et le jour même où le convoi entrait sous les voûtes de Notre-Dame du Bon Voyage, l’Académie décernait des couronnes et jetait, comme une suprême ironie, sur le cercueil de ce poète mort pauvre, un bruit inutile de pièces d’or.

1537. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 354-356

Semblable à ces athletes qui s’exercent long-temps avant de paroître sur l’arene, quoique né avec les plus heureuses dispositions, il a eu la sagesse de ne se montrer au Public qu’après avoir mûri sa raison & formé son esprit par l’étude des hommes & celle des bons Auteurs.

1538. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 484-486

Ne seroit-ce pas vouloir prouver par les contraires les faits les plus évidens, renverser toutes les notions de l’esprit humain, insulter à la crédulité publique ?

1539. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 13-15

Le Public ne fut point la dupe de ce petit manége.

1540. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 301-304

Le premier hommage de cette Raison désabusée, a été un retour sincere vers la Religion, & le désaveu public de toutes ses erreurs.

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