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2977. (1856) Cours familier de littérature. II « IXe entretien. Suite de l’aperçu préliminaire sur la prétendue décadence de la littérature française » pp. 161-216

La tristesse fait maintenant partie de la langue ; c’est un don de la mort trouvé sur tant de tombeaux.

2978. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Villemain » pp. 1-41

Dans cette partie du livre de Villemain qui concerne la poésie lyrique, tout autant que dans celle qui regarde Pindare, Villemain est l’homme de toute sa vie, de son organisation, et, il faut bien le dire, de quarante ans de succès, car Villemain a trempé dans le succès.

2979. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VII. M. Ferrari » pp. 157-193

Ferrari souffre dans ses meilleures parties de cette philosophie de l’histoire qui le timbre si profondément d’inconséquence, quand ce n’est pas d’absurdité, mais en écartant même cette question de fatalité qui offusque tout de son ombre, comme dit Bossuet en parlant de la mort, les Révolutions d’Italie, cette Babel de faits entassés les uns sur les autres, n’ont ni solidité ni consistance.

2980. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Émile Zola »

Zola a donné à la plus grande partie de son histoire.

2981. (1880) Goethe et Diderot « Diderot »

Diderot ne faisait point partie de ce ridicule candélabre à trois becs. […] L’abaissement continu et les vices du théâtre, en ce moment du xixe  siècle où il n’y a plus d’esprit assez résolu et assez mâle pour aborder franchement la grande comédie et où tout tourne au drame romanesque et bourgeois, sont en partie dus à Diderot.

2982. (1884) La légende du Parnasse contemporain

Je suis obligé de commencer par la partie la plus grave de mon sujet. […] Je vais plus loin : Romanciers appelés naturalistes et qui n’êtes en réalité que des romantiques effrénés, — il ne faut pas croire, parce qu’elle traîne dans le ruisseau, que la frange du manteau de Don César de Bazan ne fasse plus partie de ce manteau ! […] Mais nous, qui connaissons ses drames, ses romans encore inédits, nous croyons fermement que l’heure n’est pas lointaine où il affirmera incontestablement et dans sa plénitude les hautes facultés dont il n’a montré encore qu’une partie. […] Plusieurs de ceux qui devaient compter parmi les meilleurs d’entre nous ne faisaient pas encore partie de notre fraternel cénacle.

2983. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIIe entretien. Poésie lyrique. David (2e partie) » pp. 157-220

David (2e partie) À la fin du dernier Entretien sur la poésie sacrée nous comparions David à Pindare.

2984. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIe entretien. Vie du Tasse (1re partie) » pp. 5-63

Vie du Tasse (1re partie) I De tous les hommes qui ont illustré leur nom dans les œuvres de l’esprit, le Tasse est peut-être celui dont la vie et l’œuvre se confondent le mieux dans une conformité plus complète.

2985. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 385-448

Je me sentis inspirée de tomber à genoux devant elle et de lui jouer un air de montagne, afin de l’attendrir sur mon sort, mais surtout sur celui d’Hyeronimo ; je me dis : Personne ne me voit ni ne m’entend qu’elle, personne ne me donnera un pauvre baïoque ou un pauvre carlin (autre pièce de monnaie populaire dans cette partie de l’Italie) ; ce n’est donc pas pour le monde, c’est bien pour elle toute seule que je vais jouer, elle m’en saura plus gré que si c’était par vanité ou par intérêt ; elle ne pourra pas dire que c’est pour le monde.

2986. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 65-128

Je continuai à en jouer tous les soirs et une partie des nuits, pour reporter, par les sons, la pensée d’Hyeronimo en haut, vers moi et vers nos beaux jours dans la montagne.

2987. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLVe entretien. Vie de Michel-Ange (Buonarroti) »

On y voyait encore des tambours, des sonneurs de clairons, et d’autres figures innombrables, leurs habits empaquetés sous le bras, qui couraient tout nus vers la mêlée, et des attitudes pittoresques s’y prêtaient à tous les jeux du pinceau, les uns debout, les autres agenouillés, ceux-ci pliés en deux, ceux-là se relevant de terre, tous formant des groupes admirablement combinés pour faire éclater la supériorité de l’artiste dans cette partie de l’art.

2988. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre I. Polémistes et orateurs, 1815-1851 »

Un des plus grands monuments de son éloquence, c’est le discours par lequel il refusait d’admettre dans le corps électoral les avocats, les médecins, les capacités, comme on disait, qui n’avaient pas le cens obligatoire, c’est-à-dire cette partie même de la bourgeoisie qui n’avait que les lumières, le travail, sans l’argent.

2989. (1912) Enquête sur le théâtre et le livre (Les Marges)

Dans ce dernier genre, il y a bien force lourdauds incapables du plus petit effort intellectuel et qui d’ailleurs ne goûtent au théâtre que la partie vulgaire, niaise ou grivoise.

2990. (1890) L’avenir de la science « XXIII »

Il devait résulter de là que la religion, étant isolée, interceptée du cœur de l’humanité, ne recevant plus rien de la grande circulation, comme un membre lié, se desséchât et devînt un appendice d’importance secondaire, qu’au contraire la vie profane où l’on plaçait tous les sentiments vivants et actuels, toutes les découvertes, toutes les idées nouvelles, devînt la maîtresse partie.

2991. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XVII, l’Orestie. — les Euménides. »

» On passe au vote ; et tandis que les cailloux blancs ou noirs roulent dans l’urne de bronze, les deux parties interpellent violemment leurs juges.

2992. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Le vieux Sicilien, qui a entendu chanter à sa porte et qui se doute que cela ne se fait pas pour rien, sort de chez lui pour découvrir quels gens ce peuvent être ; alors notre homme apprend une partie de cette intrigue ; on en veut à sa maîtresse ; on charge de malédictions ce traître de Sicilien, ce fâcheux, ce bourreau. […] À Dieu ne plaise que je chagrine ces gloires naissantes, que je prenne à partie ces Agamemnons et ces Frontins de hasard ! […] La Néotemachie poétique du Blanc. — Paris, 1610. — 2 parties en 4 vol. in 4º.

2993. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLVIe Entretien. Marie Stuart (reine d’Écosse) »

L’Écosse, une fois protestante, comme l’était, depuis Henri VIII, l’Angleterre, un des grands obstacles à l’absorption de l’Écosse par l’Angleterre disparaissait avec la différence de religion ; le catholicisme était une partie du patriotisme écossais ; l’y tuer dans les esprits, c’était tuer la patrie dans le cœur du peuple.

2994. (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLVIIe Entretien. Marie Stuart, (Reine d’Écosse). (Suite et fin.) »

Vous ordonnerez, s’il vous plaist, que, pour mon âme, je soys payée de partie de ce que me debvez, et qu’en l’honneur de Jésus-Christ, lequel je prieray demain, à ma mort, pour vous, me soyt laissé de quoy fonder un obit et faire les aumosnes requises.

2995. (1920) Action, n° 3, avril 1920, Extraits

La sixième partie du Miroir des lettres est consacrée à la critique.

2996. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Proudhon » pp. 29-79

Cette saisie nous dispensa de la seconde partie de notre tâche, inutile d’ailleurs maintenant.

2997. (1856) Mémoires du duc de Saint-Simon pp. 5-63

On compte pour rien la désolation de l’impôt même dans une multitude d’hommes de tous les états si prodigieuse, la combustion des familles par ces cruelles manifestations et par cette lampe portée sur leurs parties les plus honteuses.

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