Pendant les accès, le bras qu’il avait perdu depuis si longtemps lui paraissait sensible à l’impression du moindre courant d’air. […] La sensation, étant la même qu’avant cette transplantation, sera accompagnée de la même opération localisante et paraîtra située à l’ancien endroit. […] Parfois, après une compression de l’œil, cette figure arborisée paraît lumineuse. […] Supposez ces centres excités et ces conducteurs inactifs ; la figure colorée naîtra et paraîtra intérieure. […] Toutes sont situées dans les centres sensitifs de l’encéphale ; toutes paraissent situées ailleurs, et une loi commune assigne à chacune d’elles sa situation apparente.
C’est ainsi envisagé qu’il paraîtra néfaste en conséquences. […] Un homme paraît — c’est un maçon, ou un guerrier, ou un pêcheur. […] La chair parut ignominieuse et la maternité une souillure. […] Pourquoi leur rencontre me paraît-elle si poignante. […] Dans trois livres d’éthique qui parurent, voici plus d’un an, M.
Il paraît qu’ils vous en veulent fièrement ! […] « Je repris : « — Il paraît que ces citoyens-là n’ont pas voulu faire votre affaire sur terre, ils ont pensé qu’ici çà ne paraîtrait pas tant. […] « Il me parut qu’il gardait, ma foi ! […] Il me parut qu’elle s’appliquait à comprendre comment sa main droite battrait sa main gauche. […] « Oui, j’ai cru apercevoir sur cette sombre mer un point qui m’a paru solide.
Déjà les couronnes impériales et les lis dressaient leurs tiges vigoureuses, et des deux côtés de l’allée on voyait paraître les feuilles vertes des mauves. […] Notre plaisir allemand du jeu de quilles paraît, en comparaison, grossier, commun, et il tient beaucoup du Philistin. […] La corde me parut encore fort bonne. […] Mais ces sans-culottes ne peuvent pas comprendre cela, et ce qui, à nous autres, nous paraît grand, leur paraît grossier. […] vous paraissez en ces matières n’être pas tout à fait un apprenti.
Parmi les choses qu’elles réprouvent, il en est quelques-unes dont nous aimons qu’on se détache et dont il nous plaît de paraître détachés. […] Décomposés de la même façon, le moyen âge et l’antiquité lui eussent non moins sûrement paru hideux. […] Intelligence haute et mélancolique mélancolique d’être haute, et haute pour les mêmes raisons qui la font mélancolique il ne paraît pas d’aplomb dans sa vie. […] Puis, je vous prie de relire les articles parus dans les journaux au moment des incendies de la Commune. […] Et il a quelquefois paru que cela était imprudent : mais cela était assurément généreux et d’une exquise piété détournée.
Il était à craindre sans doute que ce qui avait paru à une certaine dat etrèsneuf et à la limite la plus avancée de la hardiesse permise, ne fût jugé, vingt ans après, trop timide, et en arrière, ou des progrès, ou des licences dramatiques désormais autorisées. […] La seconde parut tout réparer. […] Le poëme de la Grèce parut en 1828. […] Lebrun dont les deux premiers volumes ont paru ; un troisième volume contenant beaucoup de pièces de vers inédites doit compléter cette publication. […] Celle du baron de Riedern, publiée par M. de Latouche, ne parut que dans le courant de l’année 1820.
Il est fâcheux que ce manifeste dont nous n’avons qu’une ébauche et qui posait la question nouvelle dans ses vrais termes n’ait point paru. […] Odilon Barrot, écrite en octobre 1853, Tocqueville paraisse étonné que ces mêmes systèmes aient osé se produire ? […] Le 24 novembre 4 865, M. de Beaumont m’écrivait : « Vous vous rappelez peut-être qu’il y a cinq ans environ il a paru deux volumes de Tocqueville, intitulés : Correspondance et Oeuvres diverses inédites. […] Si vous ne critiquez que ce qui mérite de l’être, pourrai-je me plaindre de ce que vous ne loueriez pas toujours et pas assez tout ce qui, dans Tocqueville, me paraît digne de louange ? […] Lorsque son livre de la Démocratie parut, j’en écrivis quelques mots d’éloge que je fis insérer dans le journal le Temps, dirigé alors par M.
» La Mennais, il est vrai, paraît se prononcer dès lors ouvertement pour la liberté de la presse, et il raille d’une manière fort piquante les projets élaborés par l’abbé de Montesquiou. […] Et puis une nouvelle culbute me paraît tellement inévitable, qu’il me paraît plus prudent de faire son paquet que de faire des livres. » Il était retourné à La Chesnaie au moment où il parlait ainsi, et il ne faisait pas plus grâce aux gens du pays qu’à ceux de Paris : « Je n’ai encore vu, Dieu merci, personne, si ce n’est un lièvre pour qui j’ai conservé beaucoup d’estime, car il s’en alla dès qu’il m’aperçut, sans chercher à entrer en conversation. […] Cela paraît dépendre encore, à cette date, du seul abbé Carron : « Mon père (toujours M. […] Il écrit de Londres à son frère, le 19 octobre 1815 : « … Il paraît certain que nous serons à Paris vers la mi-novembre. […] Je ne peux pas en désavouer le fond, parce qu’il ne me paraît que trop vrai, et que l’on ne peut guère s’abuser sur ce qu’on sent ; mais j’aurais dû m’efforcer de mettre plus de mesure dans l’expression.
Victor Hugo définit ainsi l’éloquence de Danton ; mais il me paraît que ces images expriment encore mieux la poésie de Victor Hugo. […] Cette illusion vous paraîtra moins gasconne si vous songez que nul poète, en effet, n’a été ni plus souvent, ni plus aisément, ni plus parfaitement parodié. […] Pour moi, chacun d’eux me paraît, au moment où je le lis, le plus grand des trois. […] Il ne me paraît pas qu’il eût un très grand caractère. […] A ne regarder que les hommes, l’un me paraît plus noble que Hugo, l’autre plus malheureux, et tous deux plus aimables.
Joukovski a traduit le roman d’Ondine en hexamètres antiques ; d’autres ont employé le vers iambique ou notre alexandrin ; mais le vers qui paraît le plus naturel au génie slave est l’iambique de huit syllabes. […] Il faut se rappeler que Saint-Pétersbourg, qui tire ses modes de Paris, est toujours un peu arriéré, en sorte que le poème impie de Pouchkine trouva des lecteurs à une époque où pareil ouvrage eût paru en France du plus mauvais goût. […] Ce reproche de gens qui eussent été bien embarrassés pour prouver leur compétence, paraît avoir affligé et violemment irrité le poète. […] Alors envoie-moi le courrier des fiançailles. » Il paraît certain que Marina n’épousa l’imposteur que pour être tsarine, mais son ambition était moins élevée que nous la représente Pouchkine. […] Le drame se terminant à la mort de la veuve et du fils de Boris, Pouchkine n’a pas traité une autre situation, qui me paraît digne de sa plume.
En épousant le marquis de Monnier, elle ne trouvait qu’un vieillard triste et renfermé, qui paraissait plus près de soixante-dix ans que de soixante, et quand elle rencontra Mirabeau, âgé de vingt-six ans, elle en avait vingt et un. […] Mirabeau, entouré de ces tracasseries chétives, courba la tête et subit la nécessité ; il ne bougea plus du Franc-Bourg où s’était établie Belinde, et il ne parut plus à Pontarlier, chez Mme de Monnier. […] Mirabeau croit devoir se justifier de cette apparente sauvagerie d’être resté près de six mois sans paraître chez la marquise. […] Sa déclaration me parut très ridicule, et les motifs dont il l’appuyait fort odieux. […] On annonça le marquis de Lancefoudras, et, sous ce nom formidable, parut hardiment Mirabeau, dont la vue causa une telle émotion à Sophie, que sa mère en devina tout de suite le sujet.
En développant cette hypothèse sous ses multiples aspects, en poussant ainsi le dualisme à l’extrême, nous paraissions creuser entre le corps et l’esprit un abîme infranchissable. […] Je vois que ma perception paraît suivre tout le détail des ébranlements nerveux dits sensitifs, et d’autre part je sais que le rôle de ces ébranlements est uniquement de préparer des réactions de mon corps sur les corps environnants, d’esquisser mes actions virtuelles. […] Ce qui paraît lésé, ce sont donc les diverses régions sensorielles et motrices ou, plus souvent encore, les annexes qui permettent de les actionner de l’intérieur même de l’écorce, bien plutôt que les souvenirs eux-mêmes. […] Nous disions que cette nature pouvait être considérée comme une conscience neutralisée et par conséquent latente, une conscience dont les manifestations éventuelles se tiendraient réciproquement en échec et s’annuleraient au moment précis où elles veulent paraître. […] Ainsi, qu’on l’envisage dans le temps ou dans l’espace, la liberté paraît toujours pousser dans la nécessité des racines profondes et s’organiser intimement avec elle.
Lorsqu’il mourut à Paris, le 23 mars 1842, il y eut silence autour de lui ; regretté de quelques-uns, il parut vite oublié de la plupart. […] Si son roman de La Chartreuse de Parme a paru le meilleur de ceux qu’il a composés, et s’il saisit tout d’abord le lecteur, c’est que, dès les premières pages, il a rendu avec vivacité et avec âme les souvenirs de cette heure brillante. […] Cette conversation française, telle qu’un étranger peut l’entendre tous les jours au café de Foy et dans les lieux publics, me paraît le commerce armé de deux vanités. […] Au fond, quand il s’abandonne à les goûts et à ses instincts dans les arts, Beyle me paraît ressembler fort au président de Brosses : il aime le tendre, le léger, le gracieux, le facile dans le divin, le Cimarosa, le Rossini, ce par quoi Mozart est à ses yeux le La Fontaine de la musique. […] Son admiration pour Pétrarque est sincère, celle qu’il a pour Dante me paraît un peu apprise : dans ces parties élevées et un peu âpres, c’est l’intelligence qui avertit en lui le sentiment.
J’entre à ce sujet dans quelques explications qui me paraissent bien vraies et trop peu appréciées encore aujourd’hui, mais qui n’ont peut-être toute leur valeur que pour l’éducation de quelques élèves particuliers. […] Mais elle confesse quelle a rencontré des difficultés qui lui ont paru longtemps insurmontables. […] J’aime, au reste, à marier ces productions, par quelque côté parentes, bien plutôt qu’à les opposer : la Bible de Royaumont, le Télémaque, Rollin, l’Homère de Mme Dacier, me paraissent aller bien ensemble pour la couleur. […] Le style de Mme Dacier, quoique pur, exact et facile, ne me paraît pas toujours noble, élevé, poétique, tel enfin que le demandait son sujet. […] [NdA] La vraie définition du livre de Florus me paraît être : « une Biographie laudative, brillante et sommaire, du Peuple romain ».
On ne se confère pas à soi-même de ces commissions extraordinaires, toujours épineuses, et qui paraîtraient une usurpation, si elles n’étaient imposées comme un devoir. […] On a l’élan, l’ardeur, le coup de main, mais la critique à côté, la règle et double règle, le lendemain de ce qui a paru une imprudence. […] À un autre endroit, d’Olivet, parlant de La Bruyère, a dit : « Tout est mode en France : Les Caractères de La Bruyère n’eurent pas plutôt paru que chacun se mêla d’en faire » ; et M. […] Les discours ou morceaux d’éloquence à couronner chaque année n’étaient d’abord, d’après la fondation première de Balzac, que des sermons moraux, de vrais sermons sur un texte donné de l’Écriture, et le discours qui avait le prix ne paraissait qu’avec l’approbation de deux docteurs de Sorbonne. […] Une bonne nouvelle cependant : le dictionnaire de l’Académie, non pas celui de l’usage, qui est dans les mains de tout le monde, et qui peut suffire quelque temps encore jusqu’à une prochaine révision, mais le dictionnaire historique commencé depuis quinze ans, — un fascicule important de ce dictionnaire si complet, si riche en citations, si intéressant même à la lecture (chose rare pour un dictionnaire), va paraître avec un avertissement du savant rédacteur M.
Au fond, ce n’est point une méchante femme, c’est plutôt une bonne personne, et l’on m’a dit qu’elle fait beaucoup de bien à de pauvres gens. » Et trois ans après, lors du renvoi de Mme Du Barry, et quand Louis XVI, à son avènement, juge à propos de la faire renfermer quelque temps dans une abbaye pour la mettre hors d’état de commettre quelque indiscrétion, le même mot revient sous la plume de Marie-Antoinette, et avec la nuance précise : « Il paraît que si c’était une vilaine femme, ce n’était pas au fond une femme méchante. » Mais le plus beau mot de Marie-Antoinette au sujet de cette favorite, et qui ne se lit pas dans une lettre, est celui qui courut dans le temps même et qui se trouve partout cité. […] Le premier volume allait paraître (chez Pion), et j’avais sous les yeux, en écrivant ces premiers articles, les bonnes feuilles de ce premier volume, mais non l’Introduction, qui n’était pas encore prête et que je n’ai lue qu’après. […] Feuillet de Conches qui paraît la plus littérale et la plus exacte. […] Feuillet, me remerciant une quinzaine de jours seulement après que ce premier article eut paru, supposait, dans sa lettre, que dans l’intervalle j’avais dû recevoir son Introduction ou Avertissement, ce qui n’était pas ; il m’écrivait : « Après huit jours de repos à Trouville, j’arrive et je trouve votre article dont je vous remercie, bien que vous ne me trouviez pas nouveau : mais je suis abondant pour confirmer vos idées… Je présume que ma plomberie (l’imprimeur Plon) vous aura envoyé de ses œuvres et que vous avez eu, la semaine dernière, mon Avertissement que je n’ai voulu appeler ni Préface, ni Introduction encore moins : tout cela est bien solennel, etc. » Or, à l’heure où je recevais cette lettre, je n’avais pas encore cet Avertissement et j’en étais à mon troisième article. […] Feuillet tenait à ne pas avoir lu, — à ne pas paraître avoir lu, — ce premier article avant d’avoir publié lui-même son Introduction : or, dans cette Introduction, il me semble, au contraire, qu’il y a trace et indice très-probable qu’il m’a lu, comme il était naturel d’ailleurs qu’il le fît tout en terminant son travail et en corrigeant ses épreuves.
Cependant son premier volume de Poésies paraissait en 181863. […] Mais de ces anecdotes une au moins me paraît utile à rappeler, c’est le compte rendu de la façon outrageuse dont on accueillit en 1822 les acteurs anglais qui essayaient, pour la première fois, de nous montrer Shakspeare. […] Il paraît qu’ils ne sont pas très bons, mais est-ce une raison pour vouloir les écorcher tout vifs ? […] Mais combien il restait à faire encore à l’aimable et touchante muse pour devenir celle de ses dernières poésies et de ses derniers chants, de ceux surtout qui n’ont paru que depuis sa mort68 ! […] Le lendemain du jour où parut cet article, M.
Ainsi, de nos jours, l’aiglon romantique (les ennemis disaient l’orfraie) parut voler assez rapidement de clocher en clocher, et, finalement, à voir le résultat en gros après une quinzaine d’années de possession de moins en moins disputée, il semble qu’il y ait conquête. […] Un journal distingué paraissait alors à Dijon et y tentait le même rôle honorable que remplissait le Globe, à Paris. […] Il ne nous parut pas tout à fait tel que lui-même s’est plu, dans son Gaspard de la Nuit, à se profiler par manière de caricature : « C’était un pauvre diable, nous dit-il de Gaspard, dont l’extérieur n’annonçait que misères et souffrances. […] Ses amis de Dijon se flattaient de voir bientôt paraître de lui quelque roman historique qui aurait remué leur chère Bourgogne. […] Mais il ne paraît pas s’être soucié de renouer les anciennes relations ; le hasard seul nous le fit rencontrer une ou deux fois en ces dix années ; il s’évanouissait de plus en plus.
Ce qui reste, c’est l’ensemble des mœurs, c’est le fond du tableau, et rien ne paraît plus vrai ni plus vivant. […] On restitua avec certitude les principaux noms ; on supprima des hors-d’œuvre et des longueurs, et l’on en tira les trois volumes qui parurent en 1818, et dont le succès fut tel qu’il y eut trois éditions en moins de six mois17. […] Diderot, qui peint à la Rubens, a dit d’elle : « C’est une Flamande, et il y paraît à la peau et aux couleurs. […] C’est alors que l’accorte et insidieuse conseillère paraît : Mlle d’Ette est venue passer la journée avec moi, écrit Émilie. […] Ce jugement de Byron me paraît le vrai.
Bazin a paru digne de garder son rang après M. […] Il paraît avoir aimé cette profession, où il conquit l’estime et se fit considérer ; il en garda quelques amis de jeunesse, parmi lesquels on me cite MM. […] Lui, qui avait si peur de paraître tomber comme un autre, comme un de nous tous, dans quelque contradiction avec lui-même, il n’a pas échappé à celle-là. […] Mais quand ces prétendus Mémoires parurent en 1830, la veine ouverte il y avait déjà dix ans, et où avaient fait trace des hommes d’esprit et de talent (MM. […] [NdA] Il y a une Histoire de Louis XIII, qu’on ne lit guère, par le père Griffet continuateur de Daniel ; cette Histoire me paraît bien préférable à celle de M.
Vu et lu aujourd’hui sur le papier, ce genre d’esprit, bien qu’agréable, paraît assez mince : porté brillamment alors par un homme beau, brave, généreux, à grandes manières, cela avait toute sa valeur, et tournait les têtes. […] La reine avait porté cette plume dès le jour suivant ; « et lorsque je parus à son dîner, dit Lauzun, elle me demanda comment je la trouvais coiffée ? […] Écrits, à ce qu’il paraît, par Lauzun pour amuser quelques femmes de ses amies, il s’en était fait des copies qui peu à peu se répandirent et circulèrent. […] Si je n’attends point qu’ils soient publics, c’est que, selon toute probabilité, ils paraîtront tandis que je serai à la campagne et sans que j’en sois instruit41. […] Ils ne parurent que trois ans plus tard, et provoquèrent encore à cette date un démenti du duc de Choiseul, qui se lit au Moniteur du 22 décembre 1821.