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860. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 163-165

Parmi ses Ouvrages dramatiques, le Comte de Comminges, Euphémie, Fayel, lui assurent une réputation durable. […] d’Arnaud a fait encore des Romans qu’il faut bien se garder de confondre avec la foule des Ouvrages qui portent ce nom.

861. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 100-103

Mais ce Poëte a oublié volontiers ces petits triomphes, pour s’attacher à un Ouvrage plus capable d’établir & d’étendre solidement sa réputation, quoique l’exécution n’ait pas entiérement répondu à l’idée qu’on avoit conçue de son talent pour la Poésie héroïque. […] Si Lucain s’abandonne trop à la fecondite de son imagination ; son imitateur, à force de vouloir le réduire, le rend maigre, décharné, & c’est sur-tout à ce défaut de juste embonpoint qu’on doit attribuer le peu de succès de son Ouvrage.

862. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Réponse à une lettre de M. Grimm » pp. 205-206

La raison, je vais vous la dire, c’est que je n’ai rien apperçu dans ses derniers ouvrages d’important à reprendre. […] Ses deux paysages avec figures sont de vrais Berghem pour le choix des sites, l’effet et le faire ; sa petite bataille et son pendant tout à fait dans le style de Wouwermans, fins comme les ouvrages de cet artiste.

863. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « L’abbé Fléchier » pp. 383-416

Je suis de leur avis pour la publication de l’ouvrage, et quand il aura paru, il aura mon suffrage et mes éloges auprès de ceux qui m’estiment connaisseur en ces matières-là… Le ton de cette lettre est cérémonieux et un peu pesant, mais le jugement est exact. […] Vous m’avez remis devant les yeux l’image d’un monde que j’avais presque oublié, et je me suis intéressé aux plaisirs et aux chagrins que vous avez exprimés dans vos ouvrages. […] Je dois avertir cependant que, bien qu’il se trouve recueilli parmi les œuvres de Fléchier et que, selon moi, il ne les dépare pas, cet écrit est reconnu pour ne pas être de lui, mais d’un ecclésiastique de son temps et de son école ; d’un abbé Groussault82 oublié aujourd’hui, et auteur de plusieurs ouvrages dont celui-ci est de beaucoup le meilleur. […] Ce résumé des impressions reçues durant ces quatre mois de haute judicature, et du rôle que chacun y a tenu, est d’un écrivain qui ne laisse rien au hasard, et qui sait comment on termine un ouvrage même facile, et qu’il ne publiera pas. […] [NdA] On peut consulter avec fruit un ouvrage récent, le tome second de l’Histoire de l’administration monarchique en France, par M. 

864. (1892) Boileau « Chapitre III. La critique de Boileau. La polémique des « Satires » » pp. 73-88

La plupart du temps ceux qui disaient leur sentiment sur les ouvrages nouveaux étaient les amis ou les ennemis de l’auteur. […] Au reste, les ennemis de Boileau ne perdirent rien à sa modération : sans leur répliquer directement, il ne manqua jamais, quand une épître ou une épigramme ou n’importe quel ouvrage en vers ou en prose semblaient appeler leurs noms ou se prêter à les recevoir, de leur régler leur compte en deux mots, et de façon qu’ils lui en redevaient encore. […] Comme il ne pouvait souffrir les mauvais ouvrages, il en voulait aussi aux auteurs qui jetaient du discrédit sur la littérature par leurs mœurs et par leur caractère. […] Il affirme la nécessité de tout soumettre au bon sens, au jugement, et il tire les règles absolues des genres des ouvrages des anciens.

865. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre VII. Maurice Barrès et Paul Adam » pp. 72-89

On sort de la lecture du dernier de ses ouvrages, comme des précédents, assuré qu’il est le plus maître écrivain de langue française. […] La première page de ses livres me confond : la liste des ouvrages du même auteur, parus ou à paraître, toute une bibliothèque, avec les ouvrages de fond, les grands romans valeureux des pleines reliures, Être, l’Essence de soleil, Soi et les plus rapides histoires, que tous les trois mois édite Paul Adam, comme une terre bénie d’où, par an, quatre récoltes éclosent. […] (Je dis imprimée et tomée, parce que des tirailleurs de ces dernières années les courts ouvrages à promesses sont nombreux, mais point les œuvres.

866. (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Évolution de la critique »

Ici Sainte-Beuve revient à son ambiguïté du début, et dit tout d’une haleine : « Chaque ouvrage d’un auteur, vu, examiné de la sorte, à son point, après qu’on l’a replacé dans son cadre, et entouré de toutes les circonstances qui font vu naître, acquiert tout son sens, son sens historique, son sens littéraire… Être en histoire littéraire et en critique, un disciple de Bacon, me paraît le besoin du temps et une excellente condition première pour juger et goûter ensuite avec plus de sûreté. » Sainte-Beuve développe plus loin l’idée exprimée dans ce second membre de phrase, et conseille, pour apprécier un auteur, de le comparer à ses antagonistes et à ses disciples, de distinguer les diverses manières de son talent, de déterminer ses opinions sur certains sujets d’ordre général, enfin de résumer sa nature morale dans une formule exacte et concise. […] Dans la préface du premier de ces ouvrages, M.  […] Comme critique, outre ses travaux sur le théâtre grec, il reste l’auteur d’une Physiologie des écrivains et des artistes ou essai de critique naturelle (Hachette, 1864), visant à remonter du style au corps de l’écrivain, puis au « climat physique et moral » qui enveloppe l’œuvre (p. 190), et du Romantisme des classiques (Calmann-Lévy, 1883), ouvrages qui ont fait date, et ont donné lieu à discussion. […] Il a écrit également des ouvrages sur l’œuvre de Shelley, et l’histoire du drame élisabéthain.

867. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 4, de l’art ou de la musique poëtique, de la mélopée. Qu’il y avoit une mélopée qui n’étoit pas un chant musical, quoiqu’elle s’écrivît en notes » pp. 54-83

Aristides Quintilianus dit dans l’endroit de son ouvrage, où il traite de la mélopée, qu’elle apprenoit à composer le chant, et qu’elle avoit des épithetes differentes suivant le ton sur lequel elles étoient composées. […] Malheureusement nous n’avons point l’ouvrage dans lequel Priscien s’étoit reservé de traiter au long de tous les usages qu’on faisoit des accens. Cet ouvrage que nous n’avons point, soit qu’il n’ait jamais été composé, soit qu’il se soit perdu, nous auroit enseigné apparemment l’usage qu’en faisoient les compositeurs de déclamation. […] Isaac Vossius indique encore dans celui de ses livres dont nous avons déja parlé, plusieurs ouvrages des anciens où l’on peut voir comment de leur temps les chants musicaux s’écrivoient en notes.

868. (1889) Les artistes littéraires : études sur le XIXe siècle

Des hommes de la plus haute valeur et de la plus incontestable compétence se sont trouvés sur leurs ouvrages en absolue contradiction. […] Maintenant, qu’il n’y a plus de sauvages en Europe, ce sont les ouvriers qui feront cet ouvrage-là dans une cinquantaine d’années. […] Le meurtre, le viol, les mutilations, le cannibalisme s’y succèdent sans interruption comme les principaux ressorts dramatiques sur lesquels repose l’ouvrage. […] En ce qui concerne son premier ouvrage, M.  […] Or, en dépit de pareilles incohérences mentales, ses ouvrages ne portent la trace ni de la folie, ni même de la névrose à un degré morbide quelconque.

869. (1881) Études sur la littérature française moderne et contemporaine

Événement, parce que l’ouvrage est signé du nom de M.  […] Il ne livre pas un ouvrage au public sans l’avoir longuement médité. […] Pourquoi le premier ouvrage de M.  […] Brachet doit être mentionné ici à côté du grand ouvrage de M.  […] Je ne connais pas d’ouvrage de M. 

870. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 69-73

La seule différence qui se trouve entre l’Ouvrage de Coutel & le sien, est que l’un est en grands Vers, rangés par quatrains, & l’autre en Vers libres : à cela près, les pensées, les expressions, les tours, les rimes sont absolument les mêmes. On a voulu justifier Madame Deshoulieres sur ce larcin, en accusant l’Auteur des Promenades d’être le vrai Plagiaire ; mais on oublioit que l’Edition des Poésies de Coutel a précédé de plusieurs années l’impression des premiers Ouvrages de Madame Deshoulieres.

871. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 5-9

Après avoir tâché de se rendre utile au Public par des Ouvrages, tels qu’une Traduction de la Siphylis de Fracastor ; l’Histoire des Révolutions de l’Empire de Russie ; l’Histoire de Christine, Reine de Suede ; l’Abrégé chronologique de l’Histoire Ancienne, celui de l’Histoire du Nord ; le Dictionnaire portatif des Beaux-Arts, & la Poétique de M. de Voltaire ; de l’amour des Lettres, il est passé à celui de la Librairie. […] Comment le vrai goût pourroit-il ne pas être soulevé par la fumée insipide de tant d’encens prodigué à des Ouvrages médiocres ?

872. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 451-455

Tous ses Ouvrages, en effet, respirent une délicatesse & une naïveté qui le rapprochent beaucoup du génie de notre Esope François. […] Panard ressembloit à ses Ouvrages ; il étoit doux, modeste & agréable, qualités qui le rendirent cher à tous ceux qui le connoissoient.

873. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 45-49

Malgré l’austérité de sa vie, les Ecrits qu’il composa dans sa retraite, ont la teinture d’un esprit poli par l’usage du grand monde, & cultivé par l’étude de la bonne Littérature ; ce qui donnera toujours un nouveau prix aux Ouvrages de piété. […] Il entreprend d’y réfuter l’Ouvrage du P.

874. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XIII. Des Livres de Médecine, de Botanique, de Chymie, d’Anatomie, de Chirurgie, &c. » pp. 325-328

Un ouvrage non moins utile, non moins clair & non moins exact que celui de M. […] Geoffroy, les savans ouvrages de M.

875. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome II pp. 5-461

Cependant on affectait de me prêter des systèmes contraires à ceux que manifestaient tous mes ouvrages. […] Mais il voit un autre bon ouvrage sur la scène : cela n’est plus soutenable, ou tous les principes sont faux. […] Si vous en usez de cette façon, si vous exigez tant de qualités dans un ouvrage, on ne voudra plus être auteur. […] Ce n’est pas tout qu’un fait créé ou trouvé soit la base d’un ouvrage, si l’auteur ne le choisit selon la forme que doit avoir son drame. […] Une seule vue philosophique brille en chacun de ces gais et charmants ouvrages.

876. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVe entretien » pp. 317-396

« Le style seul dans lequel il est écrit, indépendamment de sa sagesse, en démontre l’antiquité à quiconque a lu les beaux ouvrages des écrivains de toutes les dynasties chinoises. […] On pourrait faire un ouvrage également curieux et instructif sur la manière dont ce grand prince présida aux études de ses enfants et les dirigea. […] Cette qualité de chef de la littérature les met dans le cas de connaître par eux-mêmes les plus savants hommes de l’empire, de suivre tout ce qui a rapport aux sciences, de faire accueil aux grands ouvrages et aux grands écrivains, et de les affectionner. […] « De tous les traits de l’histoire que j’ai insérés dans mes ouvrages, il n’en est aucun que je n’aie lu moi-même et que je n’aie écrit de ma propre main. […] Les annales et les ouvrages des lettrés de toutes les dynasties, depuis les Han, viennent au second rang.

877. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre troisième »

Si l’écrivain se fait pire dans ses ouvrages qu’il ne l’est dans sa vie, c’est parce que les lecteurs lui mettent la réputation à ce prix. […] Le second ouvrage de génie où l’esprit français rentre dans son naturel et sa vérité, c’est l’Histoire de Charles XII. […] La terre n’est donc pas exclusivement l’ouvrage des eaux. […] « Si tu lis mes aventures, fait-il dire par Gil Blas au lecteur25, sans prendre garde aux instructions morales qu’elles renferment, tu ne retireras aucun fruit de cet ouvrage. […] Il pouvait être tenté, dit-il, de fondre dans son ouvrage les pensées des anciens, « en cachant soigneusement la trace de ses vols » ; mais, ayant à donner des préceptes, il devait s’appuyer sur des autorités.

878. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Massillon. — I. » pp. 1-19

Une histoire de la vie et des ouvrages de Massillon nous manque : ce serait un sujet heureux. […] C’est là que Massillon commença à prendre tout à fait son rang par ses conférences, le plus solide ou du moins le plus sévère de ses ouvrages. […] Après avoir beaucoup loué d’abord et préféré à tout le reste ce Petit Carême dans sa nouveauté, on a été peut-être un peu trop disposé depuis à le sacrifier aux ouvrages plus anciens de Massillon. […] À part ce morceau, la totalité des ouvrages de Massillon, y compris son Petit Carême, ne fut pour la première fois livrée au public qu’après sa mort et par les soins de son neveu en 1745. […] Fréron, homme de sens (ou Desfontaines), l’avait déjà distingué et cité lors de la publication première (Jugement sur quelques ouvrages nouveaux, t. 

879. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Massillon. — II. (Fin.) » pp. 20-37

Les Sermons de Massillon ne sont pas de ces ouvrages qui s’analysent : on ne les réduit pas à plaisir, on ne coupe point à volonté dans ces beaux ensembles de mœurs traités si largement, dans ces vastes descriptions intérieures où rien de successif n’est oublié : on pourrait tout au plus en présenter des morceaux étendus et des lambeaux. […] Ce merveilleux petit ouvrage, qu’il ne fut, dit-on, que six semaines à écrire, se compose de dix sermons dans lesquels, tout en se faisant petit par moments et en se mettant par quelques exhortations à la portée du roi enfant qu’il s’agissait d’instruire, Massillon s’adresse le plus souvent aux grands qui l’écoutent, et, tout en les enchantant, les morigène sur leurs vices, sur leurs excès et leurs endurcissements, sur leurs devoirs, sur les obligations chrétiennes qui sont imposées à la grandeur. […] Il se le faisait lire à table, et cela ne le convertissait pas : Les Sermons du père Massillon, écrivait-il à d’Argental qui s’en étonnait un peu, sont un des plus agréables ouvrages que nous ayons dans notre langue. […] Ce n’est pas que le malin n’y reçût de temps en temps sa leçon au passage : dans ce même Petit Carême, Massillon, comme s’il eût présagé à l’avance l’auteur de La Pucelle, a dit : Ces beaux-esprits si vantés, et qui, par des talents heureux, ont rapproché leur siècle du goût et de la politesse des anciens ; dès que leur cœur s’est corrompu, ils n’ont laissé au monde que des ouvrages lascifs et pernicieux, où le poison, préparé par des mains habiles, infecte tous les jours les mœurs publiques, et où les siècles qui nous suivront viendront encore puiser la licence et la corruption du nôtre. […] Le dernier ouvrage inachevé de sa vieillesse est une suite de Paraphrases morales des Psaumes.

880. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. Daru. Histoire de la république de Venise. — III. (Suite et fin.) » pp. 454-472

Plus tard, dans ses loisirs occupés sous la Restauration, il fera de même : indépendamment de ses grands travaux d’histoire, de ses devoirs comme pair de France, de son assiduité aux commissions et aux sociétés dont il était membre, des rapports et discours académiques qu’on aimait à lui voir faire et dont il s’acquittait volontiers, il trouvait encore moyen de se donner des tâches surérogatoires : il écrivait en détail des remarques, des cahiers d’observations sur les ouvrages que des amis lui soumettaient ; il y a telle tragédie qu’il examinait plume en main, acte par acte, scène par scène, comme il eût fait aux premiers temps de sa jeunesse dans sa petite académie de Montpellier. […] C’est l’ouvrage où il se peint le mieux dans la force de sa maturité, avec ce bon goût qui naissait d’un bon jugement, avec sa sûreté d’appréciation et cet esprit net et ferme qui était le sien. […] L’ouvrage comblait donc une lacune. […] Enfin, ce qui est inappréciable selon moi, c’est que votre sujet est complet et fini comme s’il s’agissait de l’empire des Assyriens ; qu’il n’y a rien à ajouter à votre ouvrage, et que vous avez pu le terminer par la mort de la république comme on termine une tragédie par l’assassinat ou par l’empoisonnement du héros. […] Daunou, qui pensait du bien de l’ouvrage de M. 

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