Les plus répandus sont ses Observations sur les Grecs, celles sur les Romains, les Entretiens de Phocion sur le rapport de la Morale avec la Politique.
Outre le tableau touchant des conquêtes du Christianisme, on y voit la plus grande partie des connoissances humaines, la Physique, l’Histoire Naturelle, la Géographie, l’Astronomie, &c. enrichies par des détails, des observations & des découvertes auxquelles l’Europe savante a applaudi, & dont elle a beaucoup profité.
Une autre observation qui fait plus d’honneur à son goût, & qui est devenue une regle de l’Art, est celle qui exige qu’au milieu de chaque Stance il y ait un repos, afin que ceux qui la récitent n’en coupent pas le sens en reprenant haleine.
On trouve dans ses Considérations sur l’origine & la décandence des Lettres, chez les Romains, des vûes souvent profondes, & des réflexions assez justes ; mais un Ouvrage de cette nature exigeoit une finesse d’observation, & un discernement exquis, dont M.
Si la plupart des spéculations de l’Abbé de Saint-Pierre. sont impraticables, on doit plutôt s’en prendre à l’état actuel des Sociétés, qu’au défaut de justesse & de suite dans ses observations.
L’Auteur ne se borne pas à faire la satire des ridicules & des vices du Siecle, il présente aussi les moyens de les corriger ; & si ses observations ne sont pas toujours élégantes & vivement exprimées, elles ont du moins le mérite de la justesse, & annoncent un Esprit aussi éclairé, que jaloux du bonheur de ses Concitoyens.
Mais les précautions à prendre dans l’observation des faits, la manière dont les principaux problèmes doivent être posés, le sens dans lequel les recherches doivent être dirigées, les pratiques spéciales qui peuvent leur permettre d’aboutir, les règles qui doivent présider à l’administration des preuves restaient indéterminées.
Sans anticiper sur elle, bornons-nous à dire que l’observation des « primitifs » pose inévitablement la question des origines psychologiques de la superstition, et que la structure générale de l’esprit humain — l’observation par conséquent de l’homme actuel et civilisé — nous paraîtra fournir des éléments suffisants à la solution du problème. […] L’observation nous fournit la réponse. […] Parmi les observations recueillies par la « science psychique », nous avions jadis noté le fait suivant. […] Elles pourront donc nous mettre sur la voie de cette découverte et guider l’observation interne qui servira ensuite à les expliquer. […] Encore faut-il, pour utiliser une observation ou même simplement pour la noter, avoir déjà quelque propension à la recherche scientifique.
Ce principe, nécessaire dans toutes les sciences d’observation, l’est doublement dans l’étude de l’homme. Ici, il ne se dégage pas tant de l’observation, qu’il est placé au-dessus de la sphère de l’observation. […] L’observation seule des travers dont l’espèce humaine est issue ne donnera jamais la vérité tout entière à nul moraliste. […] Et pourtant, que d’observations vraies, fines, admirables ! […] Pascal est profond, abstrait, universel ; son observation s’élève du premier coup à la plus vaste généralité.
Si, ne consultant qu’une juste défiance de ses forces, l’auteur eût entouré ses observations de l’appareil inattaquable de ces formes dubitatives et élégantes, qui conviennent si bien à tout homme qui a le malheur de ne pas admirer tout ce qu’admirent les gens en possession de l’opinion publique, sans doute alors les intérêts de sa modestie eussent été parfaitement à couvert, mais il eût parlé bien plus longtemps, et par le temps qui court, il faut se presser, surtout lorsqu’il s’agit de bagatelles littéraires.
Xanrof ; il faut être Parisien achevé pour comprendre tout ce qu’il y a de gai sous son aspect sérieux, de délicat sous son réalisme voulu et d’observation dans ses croquis instantanés.
Palissot : sa Tragi-Comédie, intitulée l'Amour tyrannique, que le Poëte Sarasin compare à tout ce qu'il y avoit alors de plus parfait, ne mérite pas le grand succès qu'elle eut dans le temps qu'on la donna, mais elle ne mérite pas non plus le mépris qu'on en fait à présent ; ses Observations sur le Cid sont au dessus de toutes les Critiques de son Siecle, sans en excepter celle de Barbier d'Aucourt.
Ils paroissent avoir été écrits trop à la hâte ; les faits n’y sont pas assez bien présentés, les observations y sont confuses & mal digérées.
Un chef-d’œuvre d’observation aiguë et coupante, qui ne serait, certes !
On n’a jamais su pourquoi ; mais les observations impartiales ne laissent aucun doute à cet égard. […] Quand nous avons des idées générales, ou croyons en avoir, ou prétendons en avoir, c’est elles qui dirigent notre observation, et nos observations ne sont que destinées à les appuyer. […] La tranquillité impartiale de l’observation a fourni des résultats qui ne sont pas loin d’être justes. […] Je ne crois pas que Zola ait jamais employé un seul de ces moyens d’observation. […] Toute raison aiguisée, toute pensée un peu déliée, toute observation même un peu pénétrante lui étaient absolument interdites.
Cette observation, restée sans signification, ne menait à rien. […] Zola éprouve le besoin de tirer quelque chose de ses lectures, de ses observations et de ses réflexions. […] »), c’est aussi une observation d’elle qui le décide à renoncer à cette scène. […] Surtout, l’observation de M. de Curel met en pleine lumière le rôle de la déviation. […] Je recommande la lecture de toute l’observation.
Puis remontant de l’œuvre à l’ouvrier, nous nous proposions, en une seconde partie, de détailler les différents modes d’observation technique par lesquels un littérateur soucieux du vrai et désireux de science scrupuleuse, pouvait en acquérir les exactes notions.
Les nécessités de la lutte vitale l’y ayant poussé, il a marché sans hésitation au combat, se forgeant des habiletés neuves, orientant ses qualités de recherche, d’observation aiguë et de sang-froid vers la chasse quotidienne à l’actualité.
. — Modestes observations sur l’art de versifier (1893).
Il a publié depuis une espece de Poétique de la Comédie, dont les principes sont justes, les observations fines ; mais où les citations sont trop multipliées, trop abondantes, & le style trop négligé.
Il me sembla donc que, sans rejeter inconsidérément les observations (qualifiées mal à propos de règles) grammaticales, il fallait du moins ajouter un nouveau principe à ceux qui guident l’étude des langues, le principe esthétique.