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673. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres inédites de P. de Ronsard, recueillies et publiées par M. Prosper Blanchemain, 1 vol. petit in-8°, Paris, Auguste Aubry, 1856. Étude sur Ronsard, considéré comme imitateur d’Homère et de Pindare, par M. Eugène Gandar, ancien membre de l’École française d’Athènes, 1 vol. in-8°, Metz, 1854. — I » pp. 57-75

Enrichir la palette de quelques tons agréables à l’œil, ajouter quelques notes aux accents connus, quelques nombres et couplets aux rythmes en usage, justifier surtout par des exemples retrouvés à propos ce qu’osaient d’instinct les poètes novateurs de notre temps, renouer la tradition sur un point où l’on n’avait jusque-là signalé que des débris, c’était mon ambition la plus haute. […] Voici une de ces pièces satiriques que je traduis ; ce sont des distiques latins : Tant que tu as bu aux sources d’Aonie ; tant que sur le sommet du Pinde, ô Ronsard, tu as touché avec art la lyre aux onze cordes, ta muse a fait retentir les champs du Vendômois de ses graves accents que Phéhus eût avoués pour siens ; mais dès que tu n’as plus eu souci que de t’engraisser la panse à la manière d’une soyeuse truie, tu as grossi le nombre de ceux qui font les enterrements, qui ressemblent aux frelons, et sont impropres à l’ouvrage. […] Cela est si vrai, que lorsqu’il veut se corriger lui-même, Ronsard n’a pas la main sûre ni le tact heureux ; il lui arrive de retrancher, on ne sait pourquoi, de ses dernières éditions des vers qui sont charmants, et du petit nombre de ceux qui paraîtront tels à tous les yeux.

674. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Sénecé ou un poète agréable. » pp. 280-297

La profession de poète agréable n’existe donc plus, bien que l’étoffe dont était fait ce genre de poètes n’ait pas péri, et qu’il y ait par le monde bon nombre de ces demi-vocations errantes qui ne savent plus à quoi se prendre et qui sont réduites souvent à viser trop haut, à se forcer en pure perte, faute d’avoir trouvé à se loger dans la médiocrité animée et riante qui était leur milieu naturel. […] Il a adressé une épître en vers à Dangeau, toute pleine de louanges ; il était lui-même, à son degré, de cette race des Dangeau, et bon nombre de ses pièces (ce ne sont pas les meilleures) annoncent simplement en lui un poète suivant la Cour. […] Travail, art, nature, foyer intérieur, sentiment, éclat et flamme, c’est de tous ces éléments combinés et pressés, que se compose à des degrés différents et variés à l’infini ce charme que la muse seule possède, dont elle seule livre le secret au petit nombre, et qui fait que l’agrément du premier jour est aussi l’agrément qui ne périt pas.

675. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Madame de Staël. Coppet et Weimar, par l’auteur des Souvenirs de Mme Récamier (suite et fin.) »

Or, c’est dans ces circonstances que Mme de Staël, sollicitée sans doute par ses amis de Paris, adressa un certain nombre de lettres à M.  […] Depuis lors, j’en ai reçu d’autres, mais au sujet desquelles je n’ai pas cru utile d’importuner Votre Seigneurie, parce qu’à peu de chose près, elles disaient ce que contenaient les précédentes, parlant de la crainte qu’inspirent les Jacobins, leur nombre et leur influence ; du danger, s’ils l’emportent, de voir se renouveler les scènes révolutionnaires à l’intérieur, et leurs efforts employés à exciter des commotions au dehors. […] Craufurd, il est impossible d’admettre qu’il n’ait pas reçu de Mme de Staël nombre de missives et de communications qui passaient au moins par elle, et que de loin elle n’ait pas été un moment active, à l’instigation de je ne sais quel de ses amis, ou de Benjamin Constant qui avait bien gardé quelque prise sur elle, ou du prince Joseph, ou de ce diable de Fouché que de tout temps elle connaissait.

676. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Mémoire de Foucault. Intendant sous Louis XIV »

Le roi l’en loue ; puis on en vient au premier détail du plan proposé pour, faciliter les conversions : « Je lui montrai, dit Foucault, la carte que j’avais fait faire du Béarn, avec la situation des villes et des bourgs où il y avait des temples ; je lui fis voir qu’il y en avait, un trop grand nombre et qu’ils étaient trop proches les uns des autres, qu’il suffirait d’en laisser cinq, et j’affectai de ne laisser subsister que les temples, justement au nombre de cinq, dans lesquels les ministres étaient tombés dans des contraventions qui emportaient la peine de la démolition du temple, dont la connaissance était renvoyée au Parlement, en sorte que, par ce moyen, il ne devait plus rester de temples en Béarn. […] Croira qui voudra qu’il a tenu la main, comme il en prenait l’engagement, à ce qu’il n’y eut aucune violence : « Le 18 avril 1685, j’ai demandé à M. de Louvois des ordres en blanc pour faire loger une ou plusieurs compagnies dans les villes remplies de religionnaires, étant certain que la seule approche des troupes produira un grand nombre de conversions ; que je tiendrai si bien la main à ce que les soldats ne fassent aucune violence, que je me rendrai responsable des plaintes qu’il en pourrait recevoir.

677. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Œuvres de M. P. Lebrun, de l’Académie française. »

Lebrun ne dit pas et que je me hâte d’ajouter, c’est que nombre de ces dernières sont des plus agréables et des plus touchantes. […] Contre la puissance et le Vaisseau de l’Angleterre, par exemple, en 1808, le disciple et l’héritier de Malherbe s’écriait énergiquement Je vois, aux plaines de Neptune, Un vaisseau brillant de beauté, Qui, dans sa superbe fortune, Va d’un pôle à l’autre porté : De voiles au loin ondoyantes, De banderoles éclatantes, Il se couronne dans les airs, Et seul sur l’humide domaine, Avec orgueil il se promène, Et dit : « Je suis le roi des mers. » Mais voici la belle strophe, celle de l’invective et de la menace, tout à fait à la Malherbe, et un peu dans son style légèrement vieilli : Il n’a pas lu dans les étoiles Les malheurs qui vont advenir ; Il n’aperçoit pas que ses voiles Ne savent plus quels airs tenir ; Que le ciel est devenu sombre, Que des vents s’est accru le nombre, Que la mer gronde sourdement, Et que, messager de tempête, L’alcyon passe sur sa tête Avec un long gémissement. […] Un toit, la santé, la famille ; Quelques amis, l’hiver, autour d’un feu qui brille ; Un esprit sain, un cœur de bienveillant conseil, Et quelque livré, aux champs, qu’on lit loin du grand nombre Assis, la tête à l’ombre, Et les pieds au soleil.

678. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Anthologie grecque traduite pour la première fois en français, et de la question des anciens et des modernes, (suite et fin.) »

Et je prendrai tout d’abord pour exemple cette Anthologie même qui paraît aujourd’hui traduite au complet : il y a certes du mélange dans ce nombre si considérable d’épigrammes ; mais, en général, et à n’en prendre que la meilleure partie, tous les érudits gens de goût en ont fait leur régal ; Grotius les a traduites, d’après le recueil de Planude, en vers latins élégants ; les poètes de tout pays s’en sont inspirés, et souvent une seule goutte de cette liqueur exquise, tombée dans leur coupe, a suffi pour aiguiser le breuvage. […] Il ne craint pas même d’y découvrir et d’y voir une sorte de perfection morale naturelle qui ne s’est plus rencontrée depuis ; il y admire une morale primitive et populaire « qui ne se traduisait pas par des préceptes et des sentences, mais qui produisait de si grandes actions et de si grands peuples », — petits en nombre, grands par le cœur. […] Jullien (un volume in-8°, Hachette, 1838). — Et pour le grand nombre qui n’ira pas les chercher là, je veux pourtant en donner ici un petit échantillon.

679. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « DIX ANS APRÈS EN LITTÉRATURE. » pp. 472-494

Un grand nombre des plus éminents et des plus actifs champions de cette croisade si animée passèrent immédiatement à la politique pratique, et parurent cesser d’être gens de lettres. […] Cependant un petit nombre de nouveaux venus prirent rang avec éclat ; mais, depuis dix ans, ces nouveaux venus eux-mêmes ont eu le temps d’en venir à leurs phases secondes. […] Avec bon nombre de ces qualités qui peuvent à bon droit sembler souveraines, il ne s’est rien rencontré (exception bien rare !)

680. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre IV. Le roman »

Il voit nombre de coquins, de fripons, de demi-coquins surtout et de fripons mitigés, parmi lesquels surnagent quelques honnêtes gens : il voit partout des instincts brutaux ou des vices raffinés, l’intérêt et le plaisir se disputant le monde, et ne laissant guère de place au désintéressement et à la vertu. […] Le nombre des aventures est réduit, et toutes les aventures aident le personnage à se caractériser. […] L’Orient, Turquie, Perse, Inde, Chine, deviendra de plus en plus à la mode ; et nombre d’écrivains y placeront leur action romanesque, on y trouve un double avantage : les mœurs orientales donnent toute liberté à l’imagination grivoise ; de plus, on est dispensé de peindre les mœurs avec exactitude.

681. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre VI. Science, histoire, mémoires »

Un grand nombre de traductions d’ouvrages étrangers sont devenues matières de lecture courante : avec le naturaliste Darwin, l’Angleterre nous a fourni ses philosophes, Stuart Mill, Herbert Spencer, Alexandre Bain922. […] De là cette curieuse conséquence : pour nombre d’esprits, Renan a rendu la foi impossible, et il a rendu impossible aussi la guerre à la foi. […] Un bon nombre de Mémoires ont été publiés en notre siècle, se rapportant, en général, comme il est naturel, aux deux ou trois siècles précédents.

682. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Des lectures publiques du soir, de ce qu’elles sont et de ce qu’elles pourraient être. » pp. 275-293

Quand le temps est convenable, le nombre des auditeurs va jusqu’à 300 environ ; ce nombre descend, par les soirées rigoureuses, à 80 ou 100 ; on flotte entre ces deux extrêmes. Parmi les ouvriers (qu’on me passe ces détails), ce sont les bijoutiers, les dessinateurs pour étoffes, les mécaniciens, les charpentiers et les menuisiers qui fournissent le plus grand nombre.

683. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Le Palais Mazarin, par M. le comte de Laborde, de l’Institut. » pp. 247-265

L’auteur y avait joint un appendice qui en était peut-être la partie la plus intéressante ; cet appendice se compose de sept cents notes, la plupart extraites des mémoires, des recueils historiques ou satiriques du temps, et contenant des anecdotes sans nombre, quelques-unes tout à fait drôles et scabreuses, sur les mœurs et les habitudes de nos pères. […] Le fils de Robert Walpole, Horace, prenant en main la défense de son père contre les ennemis qui l’avaient tant insulté, s’écriait un jour : Chesterfield, Pulteney et Bolingbroke, voilà les saints qui ont vilipendé mon père… voilà les patriotes qui ont combattu cet excellent homme, reconnu par tous les partis comme incapable de vengeance autant que ministre l’a jamais été, mais à qui son expérience de l’espèce humaine arracha un jour cette mémorable parole : « Que très peu d’hommes doivent devenir premiers ministres, car il ne convient pas qu’un trop grand nombre sachent combien les hommes sont méchants. » On pourrait appliquer cette parole à Mazarin lui-même, sauf le mot excellent homme qui suppose une sorte de cordialité, et qu’il ne méritait pas ; mais il est vrai de dire que c’étaient de singuliers juges d’honneur que les Montrésor, les Saint-Ibar, les Retz et tant d’autres, pour venir faire la leçon à Mazarin. […] M. de Laborde en a réuni un grand nombre dans les notes de son intéressant travail.

684. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Histoire de la Restauration, par M. de Lamartine. (Les deux premiers volumes. — Pagnerre.) » pp. 389-408

Mais, dès cette première phrase de M. de Lamartine, j’ai vu des personnes se demander ce que l’historien entendait par le milieu de la vie, et si, en effet, nous en étions encore à mesurer l’espace de nos jours et le nombre des soleils qui nous sont accordés, comme on le faisait au temps des patriarches. […] M. de Lamartine, comme tous les grands poètes, a plusieurs âmes, il a dit même quelque part qu’il en avait sept (le nombre n’y fait rien) ; et certes il a prouvé, en des heures fameuses, que l’énergie, la force, une soudaine vigueur héroïque qui se confond dans un éclair d’éloquence, ne lui sont pas étrangères. […] M. de Lamartine suit dans cette Histoire la division par livres, et les livres sont divisés eux-mêmes, non par chapitres (ce mot est trop vulgaire), mais par chiffres, par nombres, par ces espèces de couplets épiques qui sont si à la mode aujourd’hui.

685. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « L’abbé Gerbet. » pp. 378-396

Il en résultait que les lumières des anciens sages se pouvaient considérer déjà comme l’aurore de la foi, et que, sans mettre assurément au nombre des Pères de l’Église primitive Confucius, Zoroastre, Pythagore, Héraclite, Socrate et Platon, on les considérait jusqu’à un certain point comme des préparateurs évangéliques et qu’on ne les maudissait pas. […] Je pourrais multiplier les citations, si celles de ce genre étaient ici convenables et s’il ne fallait renvoyer cette lecture à la méditation solitaire des lecteurs ; je recommande, au nombre des pages les plus belles et les plus suaves dont puissent s’honorer la langue et la littérature religieuse, toute la fin du chapitre viii. […] Dans un certain nombre de niches sépulcrales qui ont été ouvertes à diverses époques, on peut suivre, en quelque sorte pas à pas, les formes successives, de plus en plus éloignées de la vie, par lesquelles ce qui est là arrive à toucher d’aussi près qu’il est possible au pur néant.

686. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Monsieur Étienne, ou une émeute littéraire sous l’Empire. » pp. 474-493

Étienne au Théâtre-Français avait été la grande nouvelle littéraire depuis plus d’un an ; sa réception facile et précoce à l’Académie avait fort occupé tous les curieux et tous les amateurs littéraires, dont le nombre était grand à cette époque la plus oisive de l’Empire. […] Il arriva bientôt comme dans la fable : le nombre de ces vers qu’on disait les mêmes dans les deux pièces, variait et grossissait en passant de bouche en bouche ; quelques-uns disaient cent et même davantage ; mais n’importe le nombre.

687. (1912) L’art de lire « Chapitre VIII. Les ennemis de la lecture »

Un tout petit nombre, — « d’adorateurs zélés à peine un petit nombre » — d’hommes et de femmes aimant à lire composent aujourd’hui un public restreint pour lequel, un peu aussi par habitude, on continue d’écrire. […] Et quand on songe qu’une seule suffit pour interdire qu’on soit liseur, on comprend que La Bruyère, ou tout autre auteur, soit effrayé des obstacles qu’il a à vaincre et du petit nombre de personnes qui restent, non pas pour lire son livre, mais pour n’être pas dans l’impossibilité de l’ouvrir.

688. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre premier. Le problème des genres littéraires et la loi de leur évolution » pp. 1-33

Il me serait facile de citer un grand nombre de cas typiques ; toutefois cette discussion nous mènerait à l’esthétique pure, et je ne veux faire, ici, qu’une esquisse historique. […] Croce verra combien mon « système » diffère de la classification rigide encore en usage) que la satire n’est pas un « genre », pas plus que l’idylle, ou le poème héroï-comique, ou le roman champêtre… Ces combinaisons variées, dont nul ne saurait fixer le nombre ni la forme, naissent parfois de la fantaisie d’un génie et meurent avec lui, car les imitations qu’elles suscitent ne sont le plus souvent que de mauvaises copies et ne révèlent qu’une mode sans âme ; — d’autres fois, ces combinaisons (celles-là surtout qu’on essaie de grouper en « genre didactique »), sont tout simplement des œuvres de morale ou de science ; leur style agréable ne suffit pas à en faire des œuvres littéraires ; il s’agit d’un domaine intermédiaire, comme il y en a tant dans la vie où tout n’est que transition ; dans ces cas-là, qu’on commence par rendre courageusement à la morale et à la science tout ce qui n’est pas œuvre d’art ; il y a des documents d’une grande valeur psychologique qui sont sans « forme » au sens précis du mot, donc sans art ; il faut les connaître, les utiliser, en dire l’intention, la signification ; mais, loin de les mettre au nombre des œuvres d’art, dire pourquoi ce ne sont pas des œuvres d’art.

689. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIII : De la méthode »

Si je lis le nombre 27, je puis indiquer aussitôt que 27 c’est 26 + 1 ? […] De tous ces instruments, les mesureurs sont les plus utiles ; car, discernant et notant les quantités différentes, lesquelles sont en nombre infini, ils multiplient à l’infini le fait auquel on les applique. […] Mais l’assemblage des vingt mille phrases, comme la métamorphose des aliments, est accompagné par un nombre infini de circonstances inconnues.

690. (1923) Critique et conférences (Œuvres posthumes II)

Ce n’est pas au moins que je répudie les Parnassiens, bons camarades quasiment tous et poètes incontestables pour la plupart, au nombre de qui je m’honore d’avoir compté pour quelque peu. […] Au bout d’efforts sans nombre et d’un temps infini, je m’aperçus que faucille à son tour ne pouvait absolument pas disparaître. […] Admirons qu’en ces dernières années d’un siècle qui en vaut bien un autre, mais qui passe pour ce qu’on appelle pratique à l’excès, prosaïque en un mot, étonnons-nous, non sans joie, que le nombre et non seulement le nombre, parbleu ! […] Toutefois, un grand nombre d’entre ces aimables insurgés sont revenus aux formules éternelles — éternelles, qu’ils en croient un ancien qui tâta de la révolte dans son temps, — je veux dire, à la sévère versification française de naguère encore — et de toujours, à la fin des fins ! […] De ce nombre sont l’en même temps mystique et raffiné, puis terriblement et si savoureusement méchant Laurent Thaillade.

691. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Avertissement] » p. 2

Garnier ont acquis, à ce nombre déterminé de douze volumes, la propriété des Causeries du lundi ; ils ne négligeront rien de concert avec l’auteur pour en perfectionner l’édition qui en ce moment recommence de nouveau par les premiers volumes.

692. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Delthil, Camille (1834-1902) »

Ses Rustiques l’ont placé au nombre de nos meilleurs et de nos plus consciencieux poètes de la campagne.

693. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 309

Plusieurs Ouvrages de différens genres, en vers, ainsi qu’en prose, lui ont acquis de la réputation, & ouvert l’entrée d’un grand nombre d’Académies.

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