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751. (1874) Premiers lundis. Tome II « H. de Balzac. Études de mœurs au xixe  siècle. — La Femme supérieure, La Maison Nucingen, La Torpille. »

l’artiste aura fait comme font les gens pauvres, comme la ville de Paris et le gouvernement qui mettent des papiers mâchés dans les monuments publics. […] Quand le jésuite, qui la veut rendre digne de son jeune parent et protégé, l’a mise au couvent, le voile d’innocence ignorante et les restes secrets d’impudeur dans cette jeune fille sont poursuivis et démêlés comme les moindres veines sous-cutanées, comme les profonds vaisseaux lymphatiques par le préparateur anatomique habile et amoureux du cadavre. […] On avait mis dans un beau bassin propre de Versailles des poissons qui bientôt y mouraient : « Ils sont comme moi, disait-elle, ils regrettent leur bourbe » ; ce que M. de Balzac paraphrase ainsi : « Ils regrettent leurs vases obscures. » Eh bien, il a dans son expression, là même où l’on ne peut le contredire par une autorité historique, beaucoup de ces sortes d’impropriétés : ce style, sans cesse remué, s’alanguit et s’étire. […] Sainte-Beuve à ces mots. « Ce dernier point nous mène assez droit à la récente publication de M. de Balzac… » Il se relie donc naturellement à l’article qu’on va lire. — Nous avons éprouvé néanmoins quelque hésitation à le reproduire, ainsi que les trois autres, qui viennent en ces mêmes mois (novembre 1838 et février 1839), car la Table de la Revue des Deux Mondes, publiée en 1857, met les divers Mouvements littéraires de ce temps-là sous le nom de Charles Labitte.

752. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Démosthéne, et Eschine. » pp. 42-52

Avec des cailloux qu’il mit dans sa bouche, & qu’il conservoit en parlant très-haut, il parvint à délier sa langue, à se procurer une bonne prononciation. […] Il ne vit qu’en tremblant son ami Démosthène se mettre en état de répondre. […] Son vainqueur l’apprend, vole à lui la bourse à la main, & met tant de noblesse dans ses offres, qu’il l’oblige à les accepter. […] Arrêté par Archias, il feignit d’avoir à écrire à un de ses parens, & suça le poison qu’il avoit mis dans sa plume.

753. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Virgile, et Bavius, Mœvius, Bathille, &c. &c. » pp. 53-62

A peine connoissoient-ils ce levain qui se met dans la littérature, qui corrompt tout, aigrit tout, divise tout. […] Le dépit de Virgile lui suggère une idée heureuse ; c’est de mettre au bas du distique ce commencement de vers, Sic vos non vobis , répété quatre fois. […] Il mourut à Brindes, comme il alloit en Grèce pour mettre dans la retraite la dernière main à son énéide qu’il avoit été onze ans à composer & dont il étoit si peu satisfait, qu’il ordonna, par son testament, que l’on brûlât son poëme. […] Son corps fut porté près de Naples ; & l’on mit sur son tombeau des vers* qu’il avoit faits en mourant : Parmi les Mantouans je reçus la naissance ;          Je mourus chez les Calabrois ; Parthénope me tient encor sous sa puissance.

754. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Addisson, et Pope. » pp. 17-27

On peut le mettre au rang de ces génies heureux qui n’ont point eu d’enfance. […] A quatorze, il donna quelque morceaux traduits de Stace & d’Ovide, qu’ils mettent au dessus des originaux. […] Milord Harvey, pour se donner de la considération, s’étoit mis à la tête de ce tas d’écrivains obscurs & conjurés contre Pope. […] Qu’est-il besoin, pour mettre en pièces un papillon, de faire aller une grande roue ?

755. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Jean-Baptiste Rousseau et M. de Voltaire. » pp. 47-58

D’après toutes ces considérations, on doit être blessé de voir mettre ses œuvres, au genre lyrique près, en comparaison avec celles de Rousseau. […] Le sujet d’Œdipe ayant paru au jeune poëte digne d’être traité de nouveau, il se hâta d’y mettre la main. […] Il se mit à composer une Mariamne d’après l’ancienne pièce de Tristan. […] La destinée différente des deux Mariamnes, si glorieuse pour un auteur, & si humiliante pour l’autre, mit entr’eux la plus grande division.

756. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 27, que les sujets ne sont pas épuisez pour les poëtes, qu’on peut encore trouver de nouveaux caracteres dans la comedie » pp. 227-236

Je réponds que Moliere et ses imitateurs n’ont pas mis sur la scene la quatriéme partie des caracteres propres à faire le sujet d’une comedie. […] Pourquoi l’amour sera-t-il une passion privilegiée, et la seule qui fournisse des caracteres differens, à l’aide de la diversité que l’âge, le sexe et la profession mettent entre les sentimens des amoureux ? […] C’est donc parce que les faiseurs de comedie n’ont pas les yeux assez bons pour bien lire dans la nature, pour y demêler distinctement les differens principes des mêmes actions, et pour y voir comment les mêmes principes font agir differemment chaque individu, qu’ils ne sçauroient plus mettre au théatre de nouveaux caracteres. […] Pour parler figuremment, leurs devanciers ont encore laissé plus de marbre dans les carrieres qu’ils n’en ont tiré pour le mettre en oeuvre.

757. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 41, de la simple récitation et de la déclamation » pp. 406-416

Pour revenir à Quintilien : qui voudroit mettre dans son cabinet les vendanges de Suresne , s’il falloit faire copier cette comédie, comme il auroit fallu la faire copier de son temps, que l’art de l’impression n’étoit pas encore inventé ? […] L’émotion intérieure de celui qui parle, jette un pathétique dans ses tons et dans ses gestes que l’art et l’étude n’y sçauroient mettre. […] Quintilien qui avoit cru que sa profession d’enseigner l’art d’être éloquent, le mît dans l’obligation d’étudier les mouvemens du coeur humain, du moins autant que les regles de la grammaire, dit que l’orateur qui touche le plus, c’est celui qui se touche lui-même davantage. Dans un autre endroit il dit, en parlant de l’imitation des mouvemens des passions que fait l’orateur dans sa déclamation, ou de affectibus quae effinguntur imitatione : que l’essentiel pour le déclamateur c’est de s’échauffer l’imagination en se représentant vivement à lui-même les objets de la peinture, desquels il prétend se servir pour émouvoir les autres, c’est de se mettre à la place de ceux qu’il veut faire parler.

758. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 2, du génie qui fait les peintres et les poëtes » pp. 14-24

Le génie est ce feu qui éleve les peintres au-dessus d’eux-mêmes, qui leur fait mettre de l’ame dans leurs figures, et du mouvement dans leurs compositions. […] L’homme dépositaire d’un pareil génie, ne le sçauroit mettre en evidence sans être appellé aux emplois ausquels ce génie le rend propre, et il meurt souvent avant qu’on les lui ait confiez. […] Je parle de cette hauteur qui consiste dans la noblesse des sentimens du coeur, et dans une élevation d’esprit, et qui fait mettre un juste prix aux avancemens où l’on peut aspirer, comme à la peine qu’il faut prendre pour y parvenir, sur tout quand il est question de les solliciter auprès de personnes qu’on ne croit pas être des juges compétens du mérite. […] Quant aux poëtes, les principes de la pratique de leur art sont si faciles à comprendre et à mettre en oeuvre, qu’ils n’ont pas même besoin d’un maître qui leur montre à les étudier.

759. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Armand Baschet »

si vous mettez encore que c’est le fils d’Henri IV, par-dessus le marché, lequel recule si fort devant ce qui eût fait si bravement avancer son père, et qu’enfin ce sont tous des grands seigneurs du pays et tous les ambassadeurs étrangers, à commencer par celui de Notre Très Saint Père le Pape, sa barrette de cardinal à la main, qui font la chaîne autour de ce coquebin de tous les diables, non pour l’éteindre, mais pour l’allumer, et pour le décider une bonne fois à ce que ce polisson de Beaumarchais appelait la consommation du badinage, est-ce que le comique ne prend pas alors des proportions incommensurables ? […] Jourdain quand il fait de la prose, il atteint, non pour le gros public qui veut un gros comique, mais pour le public raffiné, un genre de comique que les connaisseurs sauront apprécier… On a dit que pour les duchesses de l’ancien régime il n’y avait pas d’indécences, qu’elles pouvaient, sans embarras, se mettre toutes nues devant leurs gens, parce que leurs gens n’étaient personne. […] Il ne se met pas tout nu devant nous. Mais sa rédaction s’y met nue… comme une duchesse !

760. (1890) La bataille littéraire. Troisième série (1883-1886) pp. 1-343

Pourquoi l’auteur y a-t-il mis parfois quelques touches trop réalistes ? […] Un peu de cette douceur calmante pénétra Jeanne, et elle se mit à pleurer lentement. […] Mais le chien, d’un effort pénible, s’était déjà mis debout et le suivait. […] Je vais mettre mon chapeau et nous allons faire une promenade. […] Il mit ses gants !

761. (1875) Premiers lundis. Tome III « Senac de Meilhan »

Cependant M. de Meilhan avait mis en tête de sa traduction une Préface qui est un de ses meilleurs morceaux. […] Il était amené non moins naturellement à citer le cardinal de Retz et à le mettre en regard de Tacite, en ayant soin toutefois de distinguer entre la valeur morale des deux personnages ; mais le rapprochement politique était des mieux indiqués. […] J’espère que cette vue, qu’il ne met d’ailleurs en avant que comme un aperçu lointain, ne se trouvera pas vérifiée dans l’avenir des sociétés libres et démocratiques.

762. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 311-314

Ne te souvient-il plus, perfide, de ce jour Que, pâle & tout tremblant, tu parus à ma Cour ; Qu’encor tout effrayé des horreurs du naufrage, Ma pitié mit ta flotte à l’abri de l’orage ; Et que, me demandant secours en ton malheur, Avecque ce secours je te donnai mon cœur ? […] suis donc ces vains oracles, J’y consens de bon cœur, & n’y mets plus d’obstacles : Va, malgré les hivers & tes lâches sermens, Exposer ta fortune à la merci des vents. […] Il savoit y mettre de la gaieté & de la légéreté, témoin ces vers qu’il fit pour placer au bas du portrait de son pere.

763. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 358-361

Bourdaloue a cela de particulier, que, dans ses Discours, les preuves se succedent les unes aux autres, avec un ordre & un développement qui ajoutent un nouveau degré de lumiere aux premieres idées qu’il met en avant. […] La Lecture des Saints Peres avoit enrichi son esprit de cette abondance de preuves qu’il développe avec supériorité, & auxquelles son génie ajoute une nouvelle force, qui les met dans un jour nouveau, & plus frappant que dans leur source même. […] Ce n’est plus cette élocution mâle & vigoureuse, ce zele convaincant & animé, ce ton de Christianisme & de persuasion, que respirent à chaque page les Sermons de cet Orateur ; c’est le plus souvent une affectation d’esprit, une afféterie de langage, une coquetterie d’expression, une hypocrisie de sentiment, qui dégraderoient les matieres qu’ils traitent, si les grands Maîtres ne les avoient mises à l’abri du tort qu’ils pourroient leur faire.

764. (1926) La poésie de Stéphane Mallarmé. Étude littéraire

Mais cette préciosité, chez Mallarmé, est mise au point par un soupçon d’ironie. […] Celui qui use en artiste de la mystification en met un peu partout, ne la concentre nulle part. […] Au contraire Mallarmé mit une paradoxale conscience à paraître mystificateur pour ne pas l’être. […] Tout courtisans qu’ils étaient, les poètes de la Pléiade avaient mis très haut leur fonction. […] Le Démon de l’Analogie nous met dans les mains une des clefs de sa « noble faculté poétique ».

765. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (2e partie) » pp. 161-239

Tout cela, pourtant, était l’ouvrage d’un seul oiseau ; et durant tout le temps qu’il mit à bâtir, nous ne remarquâmes jamais d’autre troglodyte en sa compagnie. […] Je m’aperçus que les pewees se mettaient à travailler à leur vieux nid. […] Le fugitif, qu’on savait avoir le plus de valeur, après sa femme, fut mis en vente à part, et poussé à un prix excessif. […] Un jour qu’il était à la recherche de fruits sauvages, il trouva un ours mort devant le canon d’un fusil qu’on avait mis là tout exprès en affût. […] Si l’on prend une de ces hirondelles et qu’on la mette par terre, elle fait de gauches efforts pour s’échapper et peut à peine se mouvoir.

766. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre septième »

Il y faut mettre beaucoup de candeur, et avouer tout d’abord dans quelle mesure nous sommes juges compétents du sermon. […] Cependant, un préjugé que n’a pas pu détruire encore la critique, le met au troisième rang, après Bourdaloue et Massillon. […] Si vous voulez tenir haut les esprits, élevez les modèles ; ne mettez pas l’habileté avant le génie, et préférez l’art sévère à l’art complaisant. […] Ils seraient bien aises d’arracher de nos mains le flambeau que La Rochefoucauld y a mis pour nous les faire reconnaître. […] Pour mettre Racine à son rang, non seulement Vauvenargues n’est point aidé par son temps, mais il l’a contre lui.

767. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »

Wagner a donc mis deux ans juste, d’été 1857 a été 1859, à écrire Tristan. […] Il la refoula cependant, et en automne 1856 il se mit vaillamment à Siegfried. […] Tout ceci le disposa à créer un drame « de la longueur ordinaire, avec peu de personnages, peu de mise en scène, et relativement facile » (VII, 159 ; etc.). […] die Klage… Die Brüder dort in grausen Noethen — den Leib mit quaelen und ertroeten). […] Poétesse, Wagner mit en musique cinq de ses poèmes qui forme le cycle des Wesendonck Lieder.

768. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235

Et puis la mise en scène est bien faite. […] Desbarolles s’est mis à me conter, ce que ma main lui disait. […] Alors, croit-il se rappeler, on le mettait en pension chez M.  […] Elle avait mis un corsage décolleté, au décolletage qui montre le tendre entre-deux des seins. […] Revivre ce roman nous met dans un état de nervosité et de tristesse.

769. (1880) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Première série pp. 1-336

Car on lui a fait un grand tort que de l’avoir ainsi mise à la portée de tout le monde. […] Pouvez-vous en faire usage et les mettre chacune à sa vraie place ? […] Fleurant, on mît au bas de la page tel mémoire d’apothicaire, signalé quelque part par M.  […] Le vent souffle à l’économie politique et la nation se met à disserter sur les grains ? […] De plus, on le mettait enfin dans son élément naturel.

770. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « LOUISE LABÉ. » pp. 1-38

Les sonnets amoureux de Louise Labé mirent en veine bien des beaux esprits du temps, et ils commencèrent à lui parler en français, en latin, en grec, en toutes langues, de ses gracieusetés et de ses baisers (de Aloysiæ Labææ osculis), comme des gens qui avaient le droit d’exprimer un avis là-dessus. […] Qui disait cordier pourtant voulait désigner toujours (qu’on le sache bien) un fabricant tenant de l’artisan, qui avait son tablier, durant la semaine, et mettait lui-même la main à la corde. […] Cependant l’ode d’Olivier de Magny, publiée en 1559, et dans laquelle le gracieux poëte, un des adorateurs de Louise Labé, parle très-lestement de ce mari que jusque-là on n’avait vu nommé nulle part ailleurs6, donne à soupçonner qu’il n’y a peut-être pas lieu de se mettre tant en frais pour sauver le décorum. […] Il ne voit dans cette grande querelle qui les met aux prises qu’une bouderie d’un instant. […] … » Il règne dans tout ce passage une éloquence vive et comme une expression d’après nature ; le mouvement de comparaison soudaine avec Orphée : « Combien en vois-je… » est d’une véritable beauté. — Mercure a donc mis dans tout son jour la vieille ligue qui existe entre Folie et Amour, bien que celui-ci n’en ait rien su jusqu’ici.

771. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXIXe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (2e partie) » pp. 321-384

Il connaît ce que Dieu m’a mis au cœur, j’avais besoin de sa force pour le suivre. […] Mais cela, je ferais mal, je crois, de le produire, et la conscience se met entre la plume et mon papier. […] J’en ai mis devant notre image de la Vierge. […] Aussi ne mettrai-je pas grand-chose ici ; mais je veux marquer un beau jour, calme, doux et frais, une vraie matinée de printemps. […] Je me souviens de t’en avoir mis des compresses quand tu étais petit.

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