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2599. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (3e partie) » pp. 5-79

Cette longue image de quatre pages vaut tout un livre.

2600. (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLVIIIe Entretien. Montesquieu »

« Nous avons déjà dit que la grande chaleur énervait la force et le courage des hommes, et qu’il y avait dans les climats froids une certaine force de corps et d’esprit qui rendait les hommes capables des actions longues, pénibles, grandes et hardies.

2601. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre VI. Bossuet et Bourdaloue »

Surtout il y a trop de tout : les discours sont trop longs.

2602. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre III. La poésie romantique »

Un commandement pareil pèse sur nous : l’honneur est de se taire, et de subir : Fais énergiquement ta longue et lourde tâche, Puis après ….Souffre et meurs sans parler765.

2603. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre cinquième. De l’influence de certaines institutions sur le perfectionnement de l’esprit français et sur la langue. »

Tel est le style de Nicole, dans ce petit traité si substantiel, et tel est aussi le style de ses Essais de Morale, qu’on lirait plus s’ils étaient moins longs.

2604. (1911) La morale de l’ironie « Chapitre II. Le rôle de la morale » pp. 28-80

L’instinct social vise à refréner l’instinct individuel en lui imposant les volontés de Dieu, les règles établies, en le leurrant par les satisfactions à longue échéance d’une autre vie.

2605. (1914) Boulevard et coulisses

Littérature et publicité « Depuis de longues années, on n’a pas « parlé littérature » en France.

2606. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre V. Le souvenir du présent et la fausse reconnaissance »

Comme je ne puis prédire ce qui va arriver, je vois bien que je ne le sais pas ; mais je prévois que je vais l’avoir su, en ce sens que je le reconnaîtrai en l’apercevant ; et cette reconnaissance à venir, que je sens inévitable en vertu de l’élan pris tout du long par ma faculté de reconnaître, exerce par avance un effet rétroactif sur mon présent, me plaçant dans l’étrange situation d’une personne qui se sent connaître ce qu’elle se sait ignorer.

2607. (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »

Un grand et persévérant effort de la volonté, un travail trop long et trop énergique de l’esprit amène l’épuisement de l’activité cérébrale, de même que de la diminution de cette activité causée par une affection organique quelconque résulte une certaine faiblesse de l’action volontaire et une certaine incapacité de travail intellectuel.

2608. (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »

En historien curieux et érudit, Augustin Thierry a cherché et découvert les vraies origines des choses ; sous les faits politiques des premiers temps de l’histoire d’Angleterre ou de l’histoire de France, il a vu les nécessités ethnographiques qui dominent et expliquent ces faits ; il a vu les traces de la longue lutte des races entre les Normands et les Saxons, les traces de la conquête franque sous les dynasties mérovingienne et carlovingienne, et dans toute la période du régime féodal33.

2609. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) «  Chapitre treizième.  »

Il pouvait réciter de longs passages d’Homère, de Virgile et d’Horace. […] Jusqu’à l’époque où Bossuet fut appelé à l’évêché de Condom, sa vie n’a été qu’une longue retraite.

2610. (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale

S’il fallait donner une comparaison qui exprimât mon sentiment sur la science de la vie, je dirais que c’est un salon superbe tout resplendissant de lumière, dans lequel on ne peut parvenir qu’en passant par une longue et affreuse cuisine. […] Au contraire, quand Jenner6 observait le coucou sur un arbre avec une longue vue afin de ne point l’effaroucher, il faisait une simple observation, parce qu’il ne la comparait pas à une première pour en tirer une conclusion et porter sur elle un jugement. […] Chez les animaux hibernants l’abaissement de température, arrivant graduellement, peut descendre beaucoup plus bas en amenant la disparition progressive des manifestations de la vie jusqu’à la léthargie ou la vie latente qui peut durer quelquefois un temps très long, si la température ne varie pas. […] L’état scientifique sera long à se constituer et plus difficile en médecine à cause de la complexité des phénomènes ; mais le but du médecin savant est de ramener dans sa science comme dans toutes les autres l’indéterminé au déterminé.

2611. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIVe entretien. Cicéron (3e partie) » pp. 257-336

« Enfin la vieillesse ne doit pas s’effrayer de la mort, qu’elle contemple de plus près, et qui lui paraît, lorsqu’elle sait bien la juger, le terme d’un long et pénible voyage, le port longtemps souhaité.

2612. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre VIII. La littérature et la vie politique » pp. 191-229

Je laisse au lecteur le soin de compléter cette étude, et je pousse plus avant sur la route encore longue qu’il me reste à parcourir.

2613. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »

Une-autre preuve de la complexité des sensations spécifiques, c’est la variation de qualité qui accompagne les variations d’intensité, d’extensité et de durée. 1° A l’exception du rouge spectral, par exemple, toutes les couleurs donnent place, tôt ou tard, à un simple gris sans couleur, lorsque l’intensité de la lumière diminue ; et toutes, d’autre part, deviennent indistinctement blanches après une certaine augmentation intensité 15. 2° Une durée plus longue est aussi, en beaucoup de cas, nécessaire pour produire une sensation de telle couleur que pour produire une sensation simple de lumière ou de brillant ; le spectre solaire vu instantanément, n’apparaît pas de sept couleurs, mais seulement de deux, faiblement rouge du côté gauche et bleu du côté droit16.

2614. (1856) Cours familier de littérature. II « VIIIe entretien » pp. 87-159

D’ailleurs c’est celui qui promet le plus long avenir à une nation littéraire.

2615. (1739) Vie de Molière

Il y a des pays où l’on n’a pas l’idée qu’une comédie puisse réussir en vers ; les Français au contraire ne croyaient pas qu’on pût supporter une longue comédie qui ne fût pas rimée.

2616. (1902) La politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire

Aussi ditil très nettement sur les rapports de l’Etat despotique avec la richesse nationale : « Quant à l’Etat despotique il est inutile d’en parler : dans une nation qui est dans la servitude on travaille plus à conserver qu’à acquérir ; dans une nation libre on travaille plus à acquérir qu’à conserver. » Et encore : « Le mal presque incurable est lorsque la dépopulation vient de longue main par un vice intérieur et un mauvais gouvernement. […] En 1598, après d’assez longues hésitations ou plutôt une discussion approfondie, il enregistra unanimement l’Edit de Nantes, avec une correction très judicieuse et très patriotique, effaçant l’article du projet qui permettait aux protestants de s’assembler en tel temps et en tel lieu qu’ils voudraient, d’admettre les étrangers dans leurs synodes et d’aller hors du royaume aux synodes étrangers. […] Il ne répète plus que le Catholicisme par lui-même est une cause de dépopulation et de ruine dans un Etat ; il se contente de dire, et dans cette mesure sa pensée est très acceptable et n’est que parfaitement juste : «  Le mal incurable est quand la dépopulation vient de longue main… Les pays désolés par le despotisme et par les avantages excessifs du clergé sur les laïques en sont deux grands exemples. » Et, d’autre part, il s’est aperçu qu’il y a un certain « droit politique » et un certain « droit des gens » qui sont nés du Christianisme et qui constituent un grand progrès : « La religion chrétienne est éloignée du pur despotisme : c’est que la douceur, étant si recommandée dans l’Evangile, elle s’oppose à la colère despotique avec laquelle le prince se ferait justice et exercerait ses cruautés… Pendant que les princes mahométans donnent sans cesse la mort ou la reçoivent, la religion, chez les chrétiens, rend les princes moins timides et par conséquent moins féroces.

2617. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre deuxième. Les mœurs et les caractères. — Chapitre II. La vie de salon. »

Six cents paysans et les gardes rangés en file forment le matin une chaîne longue d’une lieue et battent la campagne environnante ; cependant les chasseurs, hommes et femmes, sont postés. « De crainte que les dames n’eussent peur seules, on leur laissait toujours l’homme qu’elles haïssaient le moins, pour les rassurer », et, comme il était défendu de quitter son poste avant le signal, « il devenait impossible d’être surpris »  Vers une heure après midi, « la compagnie se rassemblait sous une belle tente, au bord d’un ruisseau ou dans quelque endroit délicieux ; on servait un dîner exquis, et, comme il fallait que tout le monde fût heureux, chaque paysan recevait une livre de viande, deux de pain, une demi-bouteille de vin, et ne demandait qu’à recommencer, ainsi que les dames ».

2618. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (1re partie) » pp. 413-491

Mon plaisir le plus vif, c’était la musique des bouffes au théâtre nouveau ; mais toujours cette mélodie, si délicate qu’elle fût, me laissait dans l’âme un long et triste murmure de mélancolie ; et alors s’éveillaient en moi, par milliers, les idées les plus sombres et les plus funestes.

2619. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre sixième »

Plus loin, Beaumarchais s’écrie : « Plus de comédies avec les pointes et cocardes du comique : plus de ces dialogues qui ne sont que deux longs monologues qui se croisent ; au lieu de cela, le dialogue vif, pressé, coupé, tumultueux, où chacun ne parle que le temps qui lui est laissé par l’impatience de l’interlocuteur.

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