Platon après avoir dit que les poëtes qui vouloient composer des tragedies et des comedies n’y réussissoient pas également, ajoute : que le genre tragique et le genre comique demandent chacun un tour d’esprit particulier, et il allegue même : que les acteurs qui déclament les tragedies ne sont pas les mêmes que ceux qui recitent les comedies. on voit par plusieurs autres passages des écrivains de l’antiquité, que la profession de joüer des tragedies et celle de joüer des comedies, étoient deux professions distinctes, et qu’il étoit rare que le même homme se mêlât de toutes les deux.
… La Revue des Deux Mondes, la plus ancienne en date, qui a été pendant vingt-cinq ans la porte cochère de tous les genres d’écrivains, depuis madame Sand jusqu’à Cousin, et depuis Cousin jusqu’à Veuillot, la Revue des Deux Mondes, ce tourne-bride du monde tout entier, dans lequel il s’est trouvé des gens de talent, mais avec d’autres, a vécu dans les grasses et tranquilles conditions d’un établissement d’hospitalité littéraire et de philosophique impartialité. […] Pontmartin, lequel est un mixte négatif, qui n’est pas tout à fait Gustave Planche et qui n’est pas tout à fait Janin, composé de deux choses qui sont deux reflets : un peu de rose qui n’est qu’une nuance, et beaucoup de gris qui est à peine une couleur, aurait cependant, dans l’appréciation des œuvres littéraires et de leur moralité, le bénéfice des idées chrétiennes et la facile supériorité qu’elles donnent à tous les genres d’esprit, si les partis et les relations, la politique et la politesse, n’infirmaient jusqu’à sa raison.
Voici, dans un autre genre, une découverte plus curieuse et plus importante. […] Il aurait pu être aussi un roi équestre, — le seul genre de roi qui convienne aux Français, disait madame de Staël.
Je demande bien pardon de mettre de pareils mots l’un en face de l’autre, même par horreur des idées qu’ils expriment, mais j’en renvoie le sacrilège à la Philanthropie contemporaine qui, à force d’amour pour l’auguste liberté des hommes, est parvenue à faire de son Dieu la prostituée du genre humain ! […] Saint-René Taillandier ne s’ajustait pas très bien par son genre de talent à la consigne absolue de la Revue des Deux-Mondes, « soyez gris et lourd !
Hugo, le grand architecte en poésie, la Renaissance et ses ornementations idolâtres, et ce genre qui est devenu le défaut et presque le vice de la poésie moderne, de traiter la langue comme une pierre et d’en exagérer la plasticité. […] mais elle fera des choses gaies dans le genre, par exemple, de cette pièce excellente à M.
Antoine Benoist a remarqué qu’« il fallait que le courant qui portait Diderot vers le genre bourgeois fût bien fort, pour qu’il se soit engagé dans une voie d’où tout devait l’écarter. […] Je constate simplement le fait, comme tous les autres du même genre, sans en chercher l’explication. […] Dans tous les genres de poésie, les révolutions du goût ne sont pas moins radicales qu’au théâtre et dans le roman. […] Les ouvriers qui sont passés maîtres dans ce genre d’exercice se divisent, suivant leur humeur, en deux classes : ceux que le jeu amuse et ceux que l’effort désespère. […] Le mot métaphysique lui-même est formé d’une négation de ce genre : « ce qui n’est pas la physique ou ce qui vient après elle ».
La foi de l’auteur, la noblesse de son genre, et la pureté de son goût, lui ont peu permis d’associer les agents divins du paganisme à ceux de la chrétienté. […] Il ne fallait pas moins que la vigueur du coloris et que l’énergie du dessin qui relève tant de tableaux du même genre, pour en faire admirer l’innombrable et étonnante galerie. […] La juste division qu’on a faite des règles de la narration, de la description, et du dialogue, règles partielles de toute bonne épopée, suffit pour anéantir le vain système créé de nos jours par la médiocrité, qui ne sachant pas les réunir, voulut sous-diviser le poème épique en genre narratif, et en genre descriptif, espèces bâtardes, ou plutôt mutilation impuissante du genre entier, qui doit raconter, et décrire et dialoguer tour à tour. […] Je ne leur assimilerai, dans le genre épique, aucun autre morceau que l’épisode d’Aristée, et celui du double trépas d’Euryale et Nisus. […] Cette loi, que nous avons ajoutée en chaque genre aux lois fondamentales, n’est qu’une loi de perfection.
Il porte un nom qui nous promet en ce genre les réformes les plus utiles. […] Un jeune homme n’a nulle ressource, il a paru quelquefois au théâtre, il conçoit tout-à-coup le dessein de travailler en ce genre. […] L’Angleterre comme la Hollande, n’offrent rien en ce genre que de très-propre & de très-soigné. […] Parmentier, ce noble ami du genre humain, si l’on étoit réduit à cette extrêmité. […] Il y a dans ce genre mille choses vraies qui ne sont pas vraisemblables.
Les figures, suivant la technique du genre, seront plus conventionnelles. […] Vous est-il arrivé de parcourir un recueil d’ornements de ce genre ? […] De même dans tous les genres. […] Tout artiste fait subir à la forme une opération de ce genre. […] Nous retrouvons dans l’art chrétien des métaphores de ce genre.
Il communique ainsi, je ne sais comment, au plus glacial des genres la couleur et la flamme. […] C’est un intérêt de ce genre qui recommande, encore aujourd’hui, et les comédies de Dancourt et celles de Marivaux. […] Toutes conventions ne sont pas bonnes pour tous les genres. […] Ce genre en vaut un autre. […] Brieux est une très bonne comédie bourgeoise, genre Picard, si vous voulez, avec plus de saveur.
Ils méritent encore de l’être, quoiqu’ils aient été surpassés par plusieurs autres Ouvrages de ce genre, donnés depuis au Public.
Les deux genres sont fort déplaisants et parmi les plus inutiles. […] Quel genre pourtant témoigne d’une plus intime « assimilation des auteurs » ? […] Il fut unique en son genre, et il le reste, car on ne lui voit ni disciples ni même d’imitateurs. […] Le genre vrai de aigle est le féminin, puisque le latin est aquila ; mais le genre d’usage semble bien être le masculin. […] Pourquoi encore les deux genres de période ?
Adanson a fait une étude particuliere ; on y trouve des observations assez justes sur ce genre de productions de la Nature.
Ce jeune Poëte annonce des talens, sur-tout pour l’Idylle, genre de Poésie, qui, depuis Madame Deshoulieres, a été cultivé assez infructueusement parmi nous.
Ceux qui font plus de cas des recherches, que des réflexions & du style, trouveront de quoi se contenter dans son Histoire de l’Imprimerie ; ceux qui ont du goût pour les petits détails & les minuties biographiques, pourront se satisfaire dans son Dictionnaire historique, fait à l’imitation de celui de Bayle, & où ce genre d’érudition est très-vaste & très-étendu.
Ses petits paysages sont confondus avec un grand nombre d’autres du même genre qui ne sont pas sans mérite et qu’on ne serait ni fâché ni vain de posséder.
Ce genre étoit proprement réservé à notre Nation, & aucune n’y a plus excellé.
Ces deux Ouvrages, médiocres pour le style, peuvent fournir des lumieres à ceux qui veulent s’instruire dans la Politique, ou, pour mieux dire, la Politique changeant à peu près comme les modes, les Ouvrages anciens, en ce genre, ne peuvent être regardés que comme ces monnoies qui n’ont plus de cours, & qu’on garde par curiosité.
Un excellent Dictionnaire de Physique lui avoit déjà mérité le suffrage des Savans, lorsqu’il fit paroître un Dictionnaire Philosopho-Théologique, en deux volumes, qui n’est pas moins bon dans son genre.
Francis Melvil Voici un élégant volume (Le Poème du siècle), qui ne contient pas-moins de douze à treize mille vers… Il renferme, je crois, tous les genres de vers et de strophes connus… L’ouvrage contient deux parties distinctes : la première est tout historique ; la seconde est la peinture animée, vivante, des efforts de notre siècle pour se reconstituer une croyance.
Chevé appartiennent surtout à un genre philosophique et descriptif.