Considérées comme des romans, les interminables fantaisies livresques d’Annunzio apparaissent encore plus fausses et plus puériles que les fantaisies scéniques de Hugo quand on essaie de les regarder comme des drames.
Ce fut lui qui divisa le Chœur en deux files ; l’acteur eut désormais deux auditoires au lieu d’un : blâmé par un groupe, il put s’adresser à l’autre ; l’altercation, ce ressort du drame, essaya ainsi ses premiers mouvements.
On essaye des parties de billard sur un sabot de l’auberge où il y a des ornières qui font des carambolages forcés.
Lemoine a trop de perspicacité pour n’avoir pas prévu cette objection et essayé de la résoudre.
C’est ce travail que nous essayerons de faire ici.
À ce spectacle, un groupe de diables, qui observe tout d’un coin de la scène, se tord de rire et s’essaye à des gambades ironiques.
Églé et l’Amoureux de quinze ans sont deux tableaux d’un dessin pur et gracieux ; et cependant, lorsque l’auteur se livre à des compositions dramatiques, on voit que c’est encore la muse de la chanson qui l’inspire ; elle veut essayer un ton plus grave, des manières plus imposantes, mais elle se trahit à la naïveté de son langage, à la délicatesse de ses formes, et l’œil le moins clairvoyant reconnaît Érato sous le masque de Thalie.
Étonné de vivre et résolu de mourir, il saisit un rasoir, essaie de se couper la gorge, y revient à plusieurs reprises, et se met les chairs en lambeaux ; l’impuissance de sa main ne change rien aux résolutions de son âme ; il se porte plusieurs coups vers le cœur, et commençant à défaillir, il tâche par un dernier effort de se couper les deux jarrets, et de s’ouvrir les veines.
Seulement essayez de l’y mettre, et vous allez voir ce qu’elle va devenir !
On n’a pas d’idée de ces entêtantes Soirées au jasmin et à tous les genres de quintessences, si on n’a pas lu ou du moins essayé de lire ce livre inouï d’une femme qu’on peut donner comme la plus sublime Cathos de la préciosité mystique.
Du reste, cette simplification, ou, pour mieux parler, ce rapetissement de l’histoire n’est guères essayé qu’en tremblant !
Ils vont essayer.
C’est là ce que Guizot a essayé de faire aujourd’hui dans ce grand morceau de biographie et de critique qu’il a intitulé : Vie de Shakespeare, et qu’il a placé à la tête de la traduction de ses Œuvres.
Du coup, ce fou d’Hello, comme ils l’appellent peut-être, s’ils ont essayé de lire ses ouvrages, monterait de vingt-cinq crans dans leur estime.
Eh bien, ce rapprochement, qu’il faudrait faire beaucoup pour voir juste, nous croyons utile de l’essayer à propos de deux livres que la Critique, qui reconnaît ceux qui les ont écrits pour des maîtres, a traités avec un silence par trop respectueux.
Avec les connaissances étendues dont il a fait preuve dans son ouvrage, Cénac-Moncaut nous paraissait digne de traiter ce sujet à son tour et d’essayer ainsi de nous donner un livre d’ensemble, la seule espèce de livres d’histoire que, par parenthèse, il importe de publier aujourd’hui.
Ce n’est point ce qu’on peut appeler un grand homme, mais c’est une belle et noble figure féodale, à laquelle Lecoy de la Marche a essayé de restituer des traits légèrement et cruellement méconnus.
Il ajoute encore : « Il n’est plus permis de douter que l’idéal de la chevalerie ne soit tout celtique », et il finit par assurer « que les tendances de l’esprit celtique se retrouvent dans les manifestations de l’esprit français », conclusion qui embrasse tout et qui ne va à rien moins qu’à la plus insolente négation, et la plus hypocrite, de tous les mérites chrétiens du Moyen Âge, le temps le plus détesté par les philosophes, parce qu’il est le plus catholique de tous les temps, de ce Moyen Âge auquel on essaie de voler sa gloire, quand il est impossible de la nier !
Ces renseignements, ces anecdotes, ces rapprochements, ces témoignages, qui ne vont à rien moins qu’au déshonneur complet de Voltaire et dont l’auteur du Ménage et finances prend intrépidement la responsabilité vis-à-vis de la Critique, essaiera-t-on de les diminuer ?
Il n’essaie pas, lui, de mettre Saint Louis en contradiction avec lui-même.
Et ce sont ces choses, nous dit-il, qu’il a essayé de corriger dans la réimpression de ce volume intitulé : La Duchesse de Châteauroux et ses sœurs.