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373. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Veuillot, Louis (1813-1883) »

. — De quelques erreurs sur la papauté (1859). — Çà et là (1859). — Deux commensaux du cardinal Dubois (1861). — Mélanges (2e série, 1861). — Les Papes et la Diplomatie (1861). — Le Parfum de Rome (1861). — Waterloo (1861). — L’Esclave Vindex (1862). — Historiettes et fantaisies (1862). — Notice sur Charles Sainte-Foi (1862). — Le Fils de Giboyer, de M. 

374. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 275-277

Tout esprit qui n’a pas renoncé aux lumieres du bon sens, peut, à l’aide du flambeau lumineux qu’il présente, reconnoître l’erreur, démêler ses ruses, & se convaincre des dangereuses conséquences qu’elle entraîne.

375. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 397-399

., que nous ne citons ici, que pour faire sentir combien on doit être réservé sur ces excès d’approbations, qui induisent toujours la multitude en erreur ?

376. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 55-57

Ici, comme dans un miroir, Nostre ame à soi-mesme connue, Et de nulle erreur prévenue, Se considere & se fait voir Libre, sans fard, & toute nue.

377. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 42-44

Si l’on avoit besoin d’exemple pour prouver qu’un esprit juste & un cœur droit ne peuvent long-temps persister dans l’erreur & l’impiété, celui de M. de Ramsay viendroit à l’appui de cette vérité.

378. (1856) Le réalisme : discussions esthétiques pp. 3-105

Champfleury tombe de bonne foi dans une grossière erreur. […] Plût à Dieu que, de son côté, il reconnût avec la même franchise les erreurs de son client ! […] Ce serait une erreur. […] Erreur ! Erreur !

379. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 301-304

Le premier hommage de cette Raison désabusée, a été un retour sincere vers la Religion, & le désaveu public de toutes ses erreurs.

380. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XIV. Des Livres sur le Commerce & sur ce qui y a rapport. » pp. 329-332

Melon est digne d’un ministre & d’un citoyen même avec ses erreurs.

381. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 21, de la maniere dont la réputation des poëtes et des peintres s’établit » pp. 320-322

Elles obscurcissent donc la verité, de maniere que le public reste durant un temps dans l’incertitude ou dans l’erreur.

382. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Avis du traducteur » pp. -

Le jour n’est pas loin sans doute où, le nom de Vico ayant pris enfin la place qui lui est due, un intérêt historique s’étendra sur tout ce qu’il a écrit, et où ses erreurs ne pourront faire tort à sa gloire ; mais ce temps n’est pas encore venu.

383. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. BALLANCHE. » pp. 1-51

Ballanche n’a été conduit là, au moins à ce qu’il me semble, que par suite d’une erreur de goût qui l’a porté à convertir et à traduire en poésie une opinion créée par la réflexion et l’analyse. » Nous croyons qu’il ressort de la biographie psychologique de M. […] Si vous trouviez quelque chose de malsonnant dans l’expression Esprit révolutionnaire, vous seriez dans une grande erreur ; car nous en tenons tous : il y a du plus, il y a du moins sans doute ; mais il y a bien peu d’esprits que l’influence n’ait pas atteints d’une manière ou d’une autre ; et moi-même qui vous prêche, je me suis souvent demandé si je n’en tenais point…. […] Il croyait que la Restauration pouvait et devait être l’incarnation politique et civile du Christianisme ; l’instrument bourbonien lui paraissait nécessaire à son idée, bien qu’il le sentît rebelle ; simple erreur de moyen et de circonstance ! […] Ballanche appelle l’erreur du dix-huitième siècle, erreur admise par Benjamin Constant lui-même ; elle persista à voir le commencement de la société dans le sauvagisme, comme lui, Benjamin Constant, commençait la religion par le fétichisme.

384. (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome I

Dans la seconde, on exerce un jugement sévère sur les faits obtenus, de manière à en éloigner les causes d’erreurs, et à leur donner une valeur et une signification précises dans la science. […] Le temps ne nous permet pas d’entrer dans les détails, et je ne puis ici que vous signaler quelques-uns des divers genres d’erreurs sur lesquels portera notre critique, qui sera toujours expérimentale. […] Pour éviter toutes chances d’erreur, nous faisons une expérience comparative en ajoutant de la même levure de bière avec de l’eau pure, dans un autre tube semblable que nous plaçons dans les mêmes conditions de température que le premier. […] Telles sont donc, Messieurs, les erreurs auxquelles on peut être exposé, quand on n’a pas le soin de s’attacher avant tout à connaître exactement les conditions physiologiques des phénomènes vitaux. […] Ainsi, Messieurs, on commence par des erreurs de doctrines, on continue par des erreurs de faits ; je vous montrerai bientôt qu’on finit par des vices de logique vraiment incroyables.

385. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 285-288

Qu’on pardonne à l’Homme l’incertitude de ses vues, la témérité de ses opinions, l’Ecrivain paroîtra toujours supérieur ; & la France, en condamnant ses erreurs, est en droit de s’enorgueillir de ses talens.

386. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 472-474

Il entreprend, dans cet Ouvrage, de réfuter les erreurs & les impiétés de M. de Voltaire.

387. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 480-482

Cet Ecrivain méritoit les distinctions du Monarque autant par le bon usage qu’il avoit fait de ses talens, que par la sincérité avec laquelle il avoit abjuré les erreurs de la Religion prétendue réformée, dans laquelle il avoit été élevé.

388. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre I. Des Livres qui traitent de la Chronologie & de la maniere d’écrire l’Histoire. » pp. 2-4

Aux préceptes, l’auteur a ajouté des observations sur plusieurs historiens célébres, dont il releve les erreurs & les méprises avec autant d’érudition que de sagacité.

389. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Jean-Bon Saint-André, sa vie et ses écrits. par M. Michel Nicolas. (suite et fin.) »

C’est le devoir de quiconque touche sur quelque point à l’histoire de s’appliquer à dégager des mauvais actes, des mauvaises paroles, des emportements et des égarements de passion ou des erreurs de système, les services rendus à cette chose durable et sacrée qui s’appelle la Patrie ou l’État. […] Je compterai sur votre indulgence, je la réclamerai souvent, parce que j’en aurai souvent besoin ; mais je me flatte que, dans les erreurs même qui m’échapperont, vous distinguerez facilement un homme dont le caractère n’est peut-être pas indigne de quelque estime, et qui s’applaudira quand vous ne la lui refuserez pas. » Quelques jours après (19 septembre 1802), le ministre Chaptal lui écrivait : « L’exécution de l’arrêté des Consuls du 11 messidor dernier va faire cesser, Citoyen commissaire général, les rapports qu’en cette qualité vous avez entretenus jusqu’ici avec l’administration générale, et je ne laisserai point échapper cette nouvelle occasion de vous faire connaître ma satisfaction de la sagesse qui a dirigé votre surveillance et vos actes dans cette importante partie de la République. […] pour le groupe montagnard auquel il appartint, de faire en lui la part de l’exaltation et celle de l’honnêteté ; car Jean-Bon, pour parler sans rhétorique, m’a semblé, malgré ses erreurs, malgré son emportement révolutionnaire, constituer un bon Français et, en définitive, ce qu’on peut appeler un brave homme dans sa nature foncière, dans son intime et dernière forme.

390. (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXIe Entretien. Chateaubriand »

Mais le génie a bien des excuses pour effacer ses erreurs. […] Si tu savais combien de pleurs tes erreurs ont fait répandre à notre respectable mère, combien elles paraissent déplorables à tout ce qui pense et fait profession non-seulement de piété, mais de raison ; si tu le savais, peut-être cela contribuerait-il à t’ouvrir les yeux, à te faire renoncer à écrire ; et si le ciel touché de nos vœux permettait notre réunion, tu trouverais au milieu de nous tout le bonheur qu’on peut goûter sur la terre ; tu nous donnerais ce bonheur, car il n’en est point pour nous, tandis que tu nous manques et que nous avons lieu d’être inquiets sur ton sort. » XIX Cette lettre l’attendrit ; il crut y entendre une voix du ciel. […] « Je dirai encore, écrivait M. de Chateaubriand dans sa Préface d’Atala, je dirai que mon but n’a pas été d’arracher beaucoup de larmes ; il me semble que c’est une dangereuse erreur avancée, comme tant d’autres, par M. de Voltaire, que les bons ouvrages sont ceux qui font le plus pleurer.

391. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « L’abbé Galiani. » pp. 421-442

madame, quelle erreur ! […] Ici la plaisanterie est trop forte ; les marionnettes humaines, tant qu’on veut les bien mener, ne sauraient se traiter avec cette absence de ressort, et Turgot, même avec ses erreurs et ses gaucheries d’honnête homme et d’homme éclairé, qui se fie trop à son raisonnement, reprend sur Galiani tous ses avantages. […] Je m’applique, dans cette réimpression, à corriger les quelques erreurs et inexactitudes que, malgré tous mes soins, il ne m’a pas été donné d’éviter.

392. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Madame Necker. » pp. 240-263

Le futur historien de l’Empire romain était fort jeune lui-même alors ; son père l’avait envoyé à Lausanne pour y refaire son éducation et se guérir « des erreurs du papisme », où le jeune écolier d’Oxford s’était laissé entraîner. […] Il est curieux de voir jusqu’où elle a poussé et jusqu’où l’on a poussé autour d’elle ce principe d’erreur ; car je n’excepte point M.  […] il sera sûr de s’amuser toute sa vie. » Si elle est un peu trop atteinte par le goût de l’esprit et de l’analyse, qui est la maladie du temps, elle s’en détache par une inspiration plus haute et qui domine les erreurs du goût : « L’instant présent et Chacun pour soi, voilà, dit-elle, les deux devises du siècle ; elles rentrent l’une dans l’autre.

393. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Volney. Étude sur sa vie et sur ses œuvres, par M. Eugène Berger. 1852. — II. (Fin.) » pp. 411-433

L’histoire entière des peuples est présentée comme un vaste quiproquo et une fausse route prolongée qui ne doit se rectifier que lorsque les hommes seront éclairés et sages ; et comme le néophyte, effrayé de ce spectacle universel d’erreurs, se met à désespérer de nouveau et à se lamenter, le Génie le rassure une seconde fois et lui démontre que ce règne de la sagesse et de la raison va enfin venir ; que, par la loi de la sensibilité, l’homme tend aussi invinciblement à se rendre heureux que le feu à monter, que la pierre à graviter, que l’eau à se niveler ; qu’à force d’expérience, il s’éclairera ; qu’à force d’erreurs, il se redressera ; qu’il deviendra sage et bon, parce qu’il est de son intérêt de l’être ; que tout sera fait quand on comprendra que la morale est une science physique, etc. […] Se reportant aux jours affreux de la veille et ne prévoyant guère de jours sereins pour le lendemain, il abjure en quelque sorte cette doctrine de perfectibilité dont il s’était fait un moment l’apôtre : Ainsi, dit-il en terminant, ainsi, sous des noms divers, un même fanatisme ravage les nations ; les acteurs changent sur la scène, les passions ne changent pas, et l’histoire n’est que la rotation d’un même cercle de calamités et d’erreurs.

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