L’oiseau peut avoir puissamment aidé les grands reptiles dans l’œuvre si complète de destruction des Ammonites et des Bélemnites de la période secondaire, et peut-être s’est-il chargé seul de détruire beaucoup de petits reptiles marins, souche de nos reptiles d’eau douce, qui nous sont restés inconnus, parce qu’ils ont pour la plupart trouvé leur tombe dans les entrailles des nombreux représentants de cet ordre devenu prédominant.
L’accomplissement de tous les devoirs n’est doux pour personne, parce que la plupart des devoirs ne correspondent pas à des sentiments profonds, à des sympathies réelles qui nous rendent faciles les abnégations.
Buloz ; énumérons les chefs-d’œuvre enfouis dans la lourde et ténébreuse Revue des Deux Mondes, que cette fée à qui Dieu a donné une plume au lieu de baguette soulevait comme un ballon, illuminait comme un météore chaque fois que sa capricieuse et poétique fantaisie posait dans ce nid de hibou, un de ces cygnes au doux ramage ou au plumage éclatant qui composent sa riche et nombreuse famille.
Nous répétons volontiers leurs anciens rythmes : Les miroirs ont gardé ton ombre, Aloïda, ou bien : Les doux mots que morte et passée. […] Toulet n’avait ouvragé tant de phrases curieuses, ni ces vers qui résonnent d’une façon particulière, déconcertante et douce, * * * Plus peut-être que les façons de penser ou de sentir, celle d’écrire apparente entre eux les auteurs d’une même école.
N’est-il pas le plus pur ainsi que le plus doux penchant de la nature ? […] Au fond il demeurait le même : esprit logique et abstrait, il s’attachait aux idées, les aimait assez pour se complaire à leur discussion, pour accorder à celles qu’il jugeait fausses une part de vérité ; il se faisait illusion à lui-même avec les grands mots vagues et doux de libéralisme et de démocratie chrétienne ; entré dans cette voie… il y marchait en soldat, sans dévier, sans se demander s’il ne s’était pas trompé au départ.
C’est Willis qui, le premier, vers 1674, reconnut que les urines de diabétiques présentaient une saveur douce, sucrée, mais ce ne fut qu’en 1778 que Cowley isola le principe sucré du diabétique. […] On expose l’appareil à une douce chaleur. […] Les 10 centimètres cubes du réactif titré, que nous avons étendus à volume égal, à peu près, avec une dissolution récente de potasse à la chaux, pour rendre la précipitation de l’oxyde cuivrique plus facile, sont placés dans un petit ballon, sur un feu doux, et lorsque l’ébullition commence à se manifester, nous y ajoutons directement, ainsi que vous le voyez, avec précaution et vers la fin, goutte à goutte, avec une burette graduée, la décoction du foie.
Là-dedans, au milieu de ce mobilier d’un autre siècle, l’ovale délicat de son pâle visage, ses yeux noirs doux et profonds, la sveltesse de sa personne longuette, lui donnent quelque chose d’une apparition, d’un séduisant et souriant fantôme ; caractère que je retrouve dans son portrait pastellé par Helleu.
Si les acteurs agissent par vertu, voilà nôtre raison contente ; s’ils agissent par passion, voilà nôtre sensibilité exercée : mais si la passion et la vertu sont d’accord, voilà tous nos besoins remplis ; et nos émotions et nos larmes sont d’autant plus douces, qu’elles nous donnent meilleure opinion de nous-mêmes. […] Il mérita le surnom de cruel ; et la perte d’Inés lui avoit rendu tous les hommes odieux : mais j’aurois laissé par là une impression désagréable, et j’aurois changé mal-à-propos en terreur la pitié, qui est un sentiment beaucoup plus doux.
Le stoïcisme et l’épicuréisme ont pu être, comme Montaigne le dit de l’épicuréisme du doute, un oreiller doux et suffisant à quelques-uns, car l’orgueil calme du stoïcien a aussi sa douceur.
Par une sorte de sympathie douce, je me figure que je suis leur conscience.
C’est elle qui gouverne toute notre vie, qui adoucit tout ce qui y est d’amer, qui assaisonne tout ce qui y est de doux.
Eh bien, Villemain, malgré son goût et son indulgence pour le xviiie siècle, dans le jus duquel il a fait cuire, à doux feu, sa littérature, Villemain, malgré ses petites entrailles oratoires, en sympathie naturelle avec les entrailles oratoires de Diderot, est étonnant de fermeté de tête quand il s’agit de juger et de caractériser la philosophie de Diderot et la moralité de ses œuvres !
Ceux qui pensent voient des suites tout autrement fâcheuses à la douce tyrannie de ce dernier.
Le roman-feuilleton joue donc, en quelque sorte, à ce moment de notre existence sociale, le rôle d’un abécédaire perfectionné et orné d’images en taille douce.
Mercredi 10 avril Les anémones, avec leurs pétales lâches mous, affaissés, et avec leurs douces couleurs aux tons passés, mauve, lilas, rose turc, me semblent de vraies fleurs d’odalisques.
Il est souvent doué d’un visage doux et d’une grande facilité de parole.
Qu’alors une mélodie aimée, souvent une mélodie oubliée, ou quelque harmonie douce frappe nos oreilles, soudain, nous serons pour ainsi dire consolés et nous retrouverons l’équilibre perdu de notre Moi. […] Dans le chapitre où il écrit ce qu’on vient de lire, il ajoute : « Lorsque nous étions encore enfant, nous avons goûté pour la première fois le miel de beaucoup de choses ; jamais plus le miel n’a été aussi doux ; il nous incitait à la vie, à la vie la plus longue, sous les apparences du printemps, des premières fleurs, des premiers papillons, de la première amitié.
Homere mêle les mots les plus durs avec les plus polis et les plus doux, et il en fait, dit-on, une composition moyenne qui tient de l’austere et de la gracieuse.
Après y avoir d’abord cherché le fondement universel de toute sagesse humaine, ils y viendront puiser ensuite, comme dans les beaux-arts, une douce diversion habituelle à l’ensemble de leurs peines journalières.
L’apparente discontinuité de la vie psychologique tient donc à ce que notre attention se fixe sur elle par une série d’actes discontinus : où il n’y a qu’une pente douce, nous croyons apercevoir, en suivant la ligne brisée de nos actes d’attention, les marches d’un escalier.
L’existence de l’être se passe, non pas dans le milieu extérieur, air atmosphérique pour l’être aérien, eau douce ou salée pour les animaux aquatiques, mais dans le milieu liquide intérieur formé par le liquide organique circulant qui entoure et baigne tous les éléments anatomiques des tissus ; c’est la lymphe ou le plasma, la partie liquide du sang qui, chez les animaux supérieurs, pénètre les tissus et constitue l’ensemble de tous les liquides interstitiels, expression de toutes les nutritions locales, source et confluent de tous les échanges élémentaires. […] De même, il existe dans les amandes, douces et amères, un ferment soluble énergique, l’émulsine, qui est capable de dédoubler un grand nombre de glycosides : l’amygdaline (en glycose, acide cyanhydrique et essence d’amandes amères), la salicine, l’hélicine, l’arbutine, la phlorizine, l’esculine, la daphnine.