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2943. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre premier. La Formation de l’Idéal classique (1498-1610) » pp. 40-106

C’est au nom de Physis qu’il demande la réformation ou la suppression de tout ce qui s’oppose à la liberté de son développement. […] Ce n’est plus à Sophocle ou à Aristophane que les premiers auteurs de nos tragédies ou de nos comédies « classiques » demanderont des leçons de leur art, c’est à Plaute et c’est à Sénèque.

2944. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (4e partie) » pp. 429-500

Quand la lune sereine de la campagne romaine se lève dans le ciel et laisse filtrer sa blanche lueur à travers les brèches du Colisée sur l’arène du Cirque, quelques humbles voix de solitaires s’élèvent et demandent grâce pour les forfaits et pour les orgueils de l’humanité.

2945. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « De l’influence récente des littératures du nord »

Là, une femme qui s’aperçoit que son mari ne la comprend pas ou que son fils est atteint d’une maladie incurable se demande instantanément si Martin Luther n’a pas été trop timide, si c’est le paganisme ou le christianisme qui a raison, et si toutes nos lois ne reposent pas sur l’hypocrisie et le mensonge.

2946. (1894) Propos de littérature « Chapitre IV » pp. 69-110

En ce bel hymne, œuvre la plus parfaite je crois au point de vue de la forme, se trouvent des passages mélodieux comme celui-ci : Je t’aimai d’un amour de musique Au luth enguirlandé de jasmin, D’un amour de fidèle et de prêtre Qui s’éperd en cantique Dès hier jusqu’en demain ; Et tant je t’ai doucement nommée Que d’un amour un autre vint à naître, Que mon amour et toi n’étiez qu’un être Et la chanson d’amour se fit l’aimée ; J’ai péché pour t’avoir trop doucement nommée… Il s’accumule en nos mémoires mornes Trop de verbeuses, vaines chansons mortes : Nous avons lu la route à trop de bornes, Demandé le chemin à trop de portes ; Je veux la rose, ô Reine dont tu t’ornes, Je veux le lys, que dans ta main tu portes.

2947. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XVII, l’Orestie. — les Euménides. »

On sacrifiait des boucs sur son tombeau, en Sicile ; les poètes tragiques venaient y déclamer leurs vers, comme pour demander conseil à son Ombre.

2948. (1828) Préface des Études françaises et étrangères pp. -

Jules de Rességuier me l’a demandé dans une des plus charmantes pièces de ses Tableaux poétiques, l a Bayadère, composition pleine d’harmonie, de couleur et de nouveauté : on concevra qu’il m’était plus aisé de lui obéir que de lui répondre.

2949. (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »

On est même en droit de se demander si cette loi ne pénètre pas jusque dans le monde minéral et si les différences qui séparent les corps inorganisés n’ont pas la même origine.

2950. (1913) La Fontaine « VIII. Ses fables — conclusions. »

Il me semble vous entendre me demander tout d’abord : Quelle est la place de La Fontaine, dans l’école dont il faisait partie ?

2951. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Balzac » pp. 17-61

Pour qui connaît les Contes de Balzac, il n’existe pas le moindre rapport entre la sénéchale d’Armignac, le Succube, « la preude et chaste femme, la dame d’Hocquetouville », la Blanche « du bonhomme Bruyn » et « Berthe-la-Repentie », et pourtant, à cela près de quelques détails de costume, d’un profil plus net, d’un menton plus ou moins empâté, c’est toujours le visage mat (la beauté de la chair sans intelligence) de la courtisane Impéria qui passe sous tous ces hennins comme une domination, comme une fatalité de la pensée de l’artiste, et qui nous fait nous demander si cette hantise obstinée du même type est une obsession dont le peintre est trop homme pour pouvoir se débarrasser.

2952. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre deuxième »

En sorte qu’on peut se demander si c’est par le fond même de leur système que les grands philosophes sont immortels, ou bien par leur méthode, leur logique, par la beauté de leurs discours, par l’art de faire servir les vérités de la vie pratique à rendre leurs spéculations plus claires ou plus familières.

2953. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre II, grandeur et décadence de Bacchus. »

On lui demande ce qu’il voit : « Je vois, répond-il, un orage furieux du côté d’Ostie. » — L’orage accourt en effet subit, écrasant, avec Claude averti, les centurions en armes, les chars qui roulent, les messagers qui se pressent, les chaînes préparées, les ordres de mort.

2954. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — IV. La Poësie dramatique. » pp. 354-420

Ils lui demandent combien de fois il a gémi de sacrifier au goût de la nation, de ne pouvoir pas déployer toutes les beautés neuves, mâles & sublimes que lui présentoit son génie.

2955. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »

Enfin, on peut demander pourquoi la production d’hybrides est possible ?

2956. (1888) Petit glossaire pour servir à l’intelligence des auteurs décadents et symbolistes « Petit glossaire »

Appetere, de ad, et petere, demander.

2957. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Victor Hugo. Les Contemplations. — La Légende des siècles. »

Le volume d’Autrefois, presque tout entier composé de pièces qui demanderaient impérieusement la sincérité du sentiment, les troubles vrais, la cordialité dans les larmes, puisque le fond en est l’amour, a suprêmement les défauts habituels de M. 

2958. (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »

Elle n’a aucune lumière à demander à la théologie, qui lui emprunte au contraire ce qu’elle a de meilleur et de plus pur ; en un mot, elle commence et finit à la conscience.

2959. (1899) La parade littéraire (articles de La Plume, 1898-1899) pp. 300-117

Nous ne demandons pas, ô Seigneur, le secret Des forces inconnues menant les pluies étranges Et quel est le passant rêveur qui vient semer Le soir, des astres d’or dans les pailles des granges ; Qu’importe le retour alterné des saisons Et le passage des oiseaux dans les contrées Pourvu qu’un peu de feu brille dans les maisons Et que le grillon rie dans les herbes coupées, Qu’importe la naissance obscure des ruisseaux Et comment sourd la vie dans les forêts sacrées, Les chèvres danseront aux chansons des pipeaux Quand les pâtres enfants iront vers les vallées. […] Je ne vous demande aucune réclame en échange de cette collaboration.

2960. (1911) La morale de l’ironie « Chapitre II. Le rôle de la morale » pp. 28-80

Nous devons donc non seulement nous y conformer, s’il est possible, mais supposer que les autres s’y conforment et leur demander d’admettre que nous nous y conformons aussi.

2961. (1890) L’avenir de la science « X » pp. 225-238

En face d’une action, je me demande plutôt si elle est belle ou laide, que bonne ou mauvaise, et je crois avoir là un bon critérium ; car avec la simple morale qui fait l’honnête homme, on peut encore mener une assez mesquine vie.

2962. (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse sociologique »

Car, dans ce cas, on peut toujours demander quelle est la partie de l’organisme social qui exerce cette attraction.

2963. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XII : Distribution géographique (suite) »

Mais on peut arguer contre mes vues des dissemblances qui existent entre les habitants autochtones de ces îles ; car on peut se demander comment il se fait que dans des îles situées en vue les unes des autres, ayant la même nature géologique, la même altitude, le même climat, etc., beaucoup des immigrants se soient différemment modifiés, quel que soit le degré de ces différences.

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