Mais les détails de chaque rôle ayant été réglés par Wagner et la tradition s’en imposant aux artistes, la comparaison ne peut plus être que sur des points très secondaires ; d’ailleurs, n’y a-t-il pas quelque étroitesse, surtout au théâtre de Bayreuth, à tant se préoccuper des spéciales qualités des acteurs ; serait-ce encore, même ici, l’histoire des gens qui écoutent l’acteur, non la pièce ?
C’est un travail bibliographique qu’on nous présente sous ce titre, et il est fort intéressant, sans d’ailleurs faire double emploi avec aucun autre ouvrage relatif à Wagner.
D’ailleurs les formes énumérées par Kant sont trop peu nombreuses, pour exprimer les conditions subjectives.
D’ailleurs, est-ce d’un ton d’aisance qui annonce plus l’oubli des égards que la supériorité du génie, est-ce par chapitres, que les grands Historiens nous ont transmis les Annales des Nations ou les actions des Princes ?
Il se pourrait d’ailleurs que chaque détail fût vrai en lui-même et l’ensemble absolument faux.
Je m’attacherais à la plus étroite vérité ou vraisemblance, sans aucun épisode romanesque… C’est là que M. de Latouche, sans le dire, a pris l’idée première de la Correspondance, qu’il a exécutée d’ailleurs dans un esprit un peu différent.
» Le mot d’ailleurs est beau, et digne d’avoir été prononcé.
Et d’ailleurs, le cerveau ne peut jamais être deux fois dans le même état, pas plus que notre pensée, à laquelle on peut justement appliquer le mot d’Héraclite : « On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve, ni dans le même courant de représentations. » Ceux à qui la métaphysique, cette recherche des causes, inspire une sorte de sacer horror, prendraient volontiers pour devise, à l’encontre de Virgile : Felix qui potuit rerum non quærere causas.
Se contenter de traduire, c’est pour un poète se condamner d’avance à la froideur ; c’est faire un travail, non une œuvre d’art véritable, quelque perfection d’ailleurs qu’il y apporte.
D’ailleurs, cette petite fille est sans cœur à force d’être ignorante.
III, § 4], elle ne fait pas vraiment illusion ; mais la plupart des hallucinations de l’ouïe figurent des paroles extérieures et non des bruits inarticulés ; il y a donc des paroles intérieures qui sont des hallucinations ; d’ailleurs, dans la classe des paroles intérieures, ces phénomènes sont exceptionnels, et nous tenons, autant que possible, les faits anormaux en dehors de l’étude que nous poursuivons.
C’est d’ailleurs exquis !
C’est en somme la thèse du matérialisme pur et il serait oiseux d’en répéter ici les axiomes, d’ailleurs si populaires.
À quoi bon, d’ailleurs, insister ?
Le charme en est pris d’ailleurs, non plus sur les bords de l’Eurotas, que ne foulaient plus alors les vierges libres et pures de Lacédémone.
Le maire Tuvache et ses fils, qui font galerie, sont, l’auteur prend soin de nous l’apprendre, « des gens cossus, bourrus, obtus, faisant des ripailles en famille, dévots d’ailleurs et d’une société tout à fait insupportable ». […] De quel droit, d’ailleurs, M. […] Mais, d’ailleurs, je n’ai point juré absolument de vous faire rire. […] D’ailleurs, si l’on dit par métaphore : « Il se jetterait pour cette personne dans le feu », on n’a jamais dit, que je sache, « se jeter pour quelqu’un par la croisée », la métaphore elle-même, cette audacieuse, ne va pas jusque-là. […] À quoi bon, d’ailleurs, laisser sa porte ouverte la nuit ?
J’aurai d’ailleurs, dans ce plan, l’avantage de m’y déployer plus à mon aise. […] D’ailleurs, quand on s’emporte si violemment contre ce qui gouverne l’espèce humaine, au fond c’est l’humanité qu’on accuse ; car enfin, à ne parler qu’humainement, et en nous mettant au point de vue de Voltaire, une religion ne s’établit pas, ne se soutient pas toute seule ; il faut qu’elle trouve quelque consentement parmi les hommes. […] D’ailleurs tout ce qu’il y a de bon, tout ce qu’on a le plus vanté dans Condorcet se trouve dans Herder, et le sentiment de l’humanité, et l’idée d’un progrès continu, et cet ardent amour de la civilisation qu’Herder porte jusqu’à l’enthousiasme ; dans Vico, l’enthousiasme n’est pas dans la forme, mais il est dans le fond. […] D’ailleurs il n’a nulle part essayé de déterminer les lois du progrès général dont il parle ; ce qui fait que, précis et clair dans chaque partie, il est obscur et vague dans l’ensemble. […] D’ailleurs le système révolutionnaire substitué en France au système de l’ancien régime, exclusif comme celui qu’il renversait, et de plus ardent et violent, avait pour mission de détruire ce qu’il a détruit, et non de s’établir lui-même.
Or on sait d’ailleurs que ces angles du sommet valent ensemble quatre angles droits ; d’où il suit que le polygone renferme une somme d’angles qui, si l’on y ajoute quatre angles droits, est égale à deux fois autant d’angles droits qu’il a de côtés. — Ici, l’intermédiaire explicatif est un caractère compris dans tous les éléments du polygone, c’est-à-dire commun à tous les triangles dont il est le total ; ce caractère ainsi répété oblige tout polygone à contenir une somme d’angles qui, évaluée en angles droits et accrue d’un nombre constant d’angles droits, est le double du nombre de ses côtés. […] Or on sait d’ailleurs par induction la limite où pour la vapeur d’eau finit cette période ; c’est tel degré du thermomètre pour telle quantité de vapeur d’eau suspendue dans l’air.
— Jamais il n’a fait la réflexion que cette loi universelle destinée à montrer la légitimité et la nécessité de la monarchie, c’est du spectacle même de la monarchie qu’il l’a tirée, et non d’ailleurs ; qu’il voit l’univers avec des yeux de monarchiste, et que c’est l’univers ainsi Vu qu’il tourne en argument pour la monarchie ; et que, par conséquent, il n’y a peut-être rien de plus dans son argument qu’une affirmation ? […] C’est l’esprit penseur, infatigablement curieux de pensée, et des pensées les plus diverses, que je voudrais étudier en elle, persuadé d’ailleurs que c’est d’elle ce qui a été le moins usé ou entamé par le temps, et ce qui reste. […] Elle avait, nous l’avons vu, confusément senti que l’art classique français avait produit tous ses fruits, que la littérature française ne se soutenait plus que par une ressource un peu étrangère, les ouvrages de philosophie politique, que, du reste, elle languissait ; elle trouvait en Allemagne un art nouveau, imprévu, brillant d’ailleurs : elle applaudissait. […] Encore est-il qu’elle a raison, raison surtout pour deux fractions du peuple français qui ont eu, d’ailleurs, une très grande influence sur la révolution, la bourgeoisie, qui l’a pressée par ses impatiences, et la noblesse, qui par ses résistances l’a précipitée. […] Il y en a un dans Adolphe, c’est Benjamin Constant ; pour nous le peindre, il n’a eu qu’à se regarder, à se regarder, d’ailleurs, et je l’ai dit, d’un œil dont personne n’a jamais égalé la délicatesse et la puissance.
La vérité était que sans s’en douter Jack voyait en ce petit domestique, fort maltraité d’ailleurs, le propre fils du roi de Dahomey. […] Le récit du mariage et de la noce est tout un monde d’observation ; chemin faisant, je trouve ce croquis pris dans la maison qu’il habite : D’ailleurs, dans la maison, il y avait un pullulement extraordinaire de mioches, des volées d’enfants qui dégringolaient les quatre escaliers à toutes les heures du jour, et s’abattaient sur le pavé, pareils à des bandes de moineaux criards et pillards. […] Mon oncle, d’ailleurs, était toujours excellent pour elle, et je n’ai jamais connu meilleur ménage. […] D’ailleurs, intelligent, laborieux, musicien, doué d’aptitudes diverses et d’une mémoire complaisante, il portait dans sa tête un bagage considérable de notions variées, les unes utiles, les autres sans valeur.
Abel Rémusat, homme d’ailleurs d’infiniment d’esprit, de plus d’esprit peut-être encore que de savoir, était un adversaire politique des plus prononcés, un partisan du pouvoir absolu tel qu’il existe en Asie et dans l’Empire du Milieu, un ennemi ironique et amer de la liberté.