De plus, cela se déroulait sur des airs de quadrille grivois, car il est convenu pour le peuple que la Normandie est un pays où on trépigne en buvant du cidre qui mousse. […] Un traité d’arithmétique ou de chimie me conviendrait vraiment mieux. […] Il se peut que la méthode positive convienne à la majorité des hommes, mais il se peut aussi qu’à certaines natures convienne mieux la méthode mystique. […] Il faut convenir qu’il a raison et qu’il n’y a que cela de bon dans le « premier Faust ».
Le moi touche en effet au monde extérieur par sa surface ; et comme cette surface conserve l’empreinte des choses, il associera par contiguïté des termes qu’il aura perçus juxtaposés : c’est à des liaisons de ce genre, liaisons de sensation, tout à fait simples et pour ainsi dire impersonnelles, que la théorie associationniste convient. […] C’est dans les circonstances solennelles, lorsqu’il s’agit de l’opinion que nous donnerons de nous aux autres et surtout à nous-mêmes, que nous choisissons en dépit de ce qu’on est convenu d’appeler un motif ; et cette absence de toute raison tangible est d’autant plus frappante que nous sommes plus profondément libres. […] En un mot, si l’on convient d’appeler libre tout acte qui émane du moi, et du moi seulement, l’acte qui porte la marque de notre personne est véritablement libre, car notre moi seul en revendiquera la paternité. […] Il convient donc de se placer à ce nouveau point de vue, et de chercher, abstraction faite des influences externes et des préjugés du langage, ce que la conscience toute pure nous apprend sur l’action future ou passée. […] Or, puisque l’on convient de localiser au point O la double activité du moi, il n’y a pas de raison pour détacher cette activité de l’acte auquel elle aboutira, et qui fait corps avec elle.
Vous m’avez ouvert votre revue, le seul endroit du monde où je crois qu’il m’était possible de parler comme il me convient de le faire. […] Comme il convient, la massivité n’est que dans l’ordonnance. […] Le visage de ses marionnettes est pétri par un sculpteur prodigieusement habile, et la voix qui les anime convient à la plus grande enceinte. […] Marcel Boulenger qu’il nous conviendrait le mieux d’analyser ce que nous entendons par ce terme. […] C’est dans cette famille d’auteurs et non dans la première qu’il conviendrait de placer M.
Assez d’occasions s’offriront de ramener l’attention publique sur les titres d’une renommée qui est dès longtemps le patrimoine universel : aujourd’hui il convenait de remarquer avant tout cette partie supérieure et puissante du talent, par laquelle le poète léger, et si souvent brillant dans la gaieté et dans le badinage, a eu l’art et le bonheur de graver son nom sur l’un des marbres les plus indestructibles de l’histoire.
Quand tout fléchissait devant le prestige du vice puissant et lui rendait hommage, que ceux même qui protestaient par raison se prosternaient par habitude ; peut-on lui imputer à crime son peu de stoïcisme, et lui convenait-il d’avoir plus de philosophie que Voltaire et de savoir mieux la morale que Duclos ?
Ainsi rien de plus étranger en apparence sous le rapport historique que l’homme de l’empire et les Hellènes ; et si le côté moral ou poétique semble plus fécond, il faut convenir que, sans l’appui de quelques faits, des pensées brillantes, mais nécessairement un peu vagues, ne suffiraient pas à un livre.
Cette comparaison, qu’un célèbre critique anglais, Hazlitt, a déjà appliquée fort heureusement au poète Wordsworth, ne saurait convenir à l’allure ferme et serrée, à la touche contenue et approfondie du peintre d’Inès et de Catalina.
Les générations jeunes, celles qui ont vingt-cinq ans plus ou moins et qui n’en ont pas encore trente, commencent à sentir très-vivement le désir d’avoir des représentants à eux, des chefs de leur âge et, en quelque sorte, de leur choix ; elles les cherchent dans tous les genres, elles les appellent et les convient ; elles les proclament même parfois à tout hasard ; elles les inventeraient au besoin, plutôt que de s’en passer.
Il y a des mots qui doivent être parlés, d’autres criés, d’autres écrits ; il y en a même qui conviennent moins au manuscrit qu’à l’impression.
De ce nombre, il convient de citer les Cuirassiers de Reischoffen et le Maître d’école, ce dernier ouvrage surtout, dont un autre poète a dit qu’il était « le plus beau cri de douleur qu’ait poussé la patrie française pendant son martyre de 1870 ».
Vous aurez du talent, quand il n’y en aura plus ; de la gaieté, quand on médira d’elle ; vous aimerez la gloire, l’honneur, le bien, le beau, quand il sera convenu que ce sont là de pures vanités.
Toute l’Europe convient généralement, que l’Esprit des Loix est un des plus beaux Ouvrages qui soient partis de la main des Hommes.
Si l’on dit qu’un auteur grec ou romain eût pu faire un Tartare aussi formidable que l’Enfer du Dante, cela d’abord ne conclurait rien contre les moyens poétiques de la religion chrétienne, mais il suffit d’ailleurs d’avoir quelque connaissance du génie de l’antiquité, pour convenir que le ton sombre de l’Enfer du Dante ne se trouve point dans la théologie païenne, et qu’il appartient aux dogmes menaçants de notre Foi.
Talent byzantin par l’or de sa manière, Méry est vraiment bien le peintre qui convenait à Byzance.
A moins de venir à quelque époque encore brute, inégale et demi-barbare, à moins d’être un de ces hommes quasi fabuleux (Homère, Dante,… Shakspeare en est le dernier) qui obscurcissent, éteignent leurs contemporains, les engloutissent tous et les confisquent, pour ainsi dire, en une seule gloire ; à moins d’être cela, ce qui, j’en conviens, est incomparable, il y a avantage encore, même au point de vue de la gloire, à naître à une époque peuplée de noms et de chaque coin éclairée. […] L’Allemagne convenait peu à M. […] A qui conviendrait-il mieux d’en reconnaître l’influence et le profit, qu’à nous en particulier, qui de plus, dans notre faible rôle, l’avons rencontré toujours si ami, si indulgent ?
Colin, jeune peintre français, d’un caractère aimable et facile, d’un talent bien vif et bien franc, se trouvait à Ischia en même temps que Farcy ; tous deux se convinrent et s’aimèrent. […] Je conclus donc que, pour un cœur droit qui se présentera devant eux avec cette ignorance pour excuse, ils se serviront de l’axiome de nos juges de la justice humaine : Dans le doute, il faut incliner vers le parti le plus doux ; transportant ici le doute, comme il convient à des Dieux, de l’esprit des juges à celui de l’accusé. » L’affaire du duel terminée (et elle le fut à l’honneur de Farcy), l’embarras d’argent restait toujours ; il parvint à en sortir, grâce à l’obligeance cordiale de MM. […] Cet état convient mieux au pécheur qui va se régénérer ; il va plus mal au poëte qui doit toujours marcher simple et le front levé ; à qui il faut l’enthousiasme ou les amertumes profondes de la passion.
XII « Il y a un autre parti à prendre par le cabinet de la république : c’est de déclarer la paix à toutes les puissances qui ne se déclareront pas en guerre avec elle ; c’est de respecter les limites, l’existence, la forme, quelle qu’elle soit, de tous les gouvernements adoptés par tous les peuples ; c’est de déclarer la république française compatible avec toutes ces formes de gouvernement, dont elle n’a pas le droit de discuter la convenance avec d’autres idées, d’autres mœurs, d’autres intérêts, d’autres nationalités ; c’est de la déclarer héritière de tous les traités de limites établis, même contre elle, à d’autres époques, et de promettre au monde qu’elle ne revendiquera des rectifications éventuelles à cette géographie des puissances que de concert commun avec tous les autres peuples, lorsque des événements imprévus viendraient à motiver, en congrès général, le remaniement européen, en ajoutant que, ce qu’elle accepte pour la France, elle l’exige naturellement pour les autres, et qu’elle prendra fait et cause, si cela lui convient, pour toute nation qu’une puissance étrangère voudrait contraindre ou opprimer dans son libre développement d’institutions. » Ce fut cette diplomatie, unanimement adoptée par le gouvernement de 1848, qui jeta sur les matières incendiaires de l’Europe la poignée de cendre qui rassura et pacifia la France et l’Europe. […] XIII Il arriva ceci : c’est que tous les cabinets européens sans exception, les plus hostiles à la France, et surtout à la France sous la dénomination de république, eurent la bouche fermée et la main désarmée par cette déclaration d’inviolabilité de tous les territoires, de tous les gouvernements et de tous les traités, même les plus onéreux pour la France ; c’est qu’aucun gouvernement, monarchique, représentatif ou républicain, n’eut le prétexte d’appeler ses peuples aux armes contre une république qui respectait chez les autres les inviolabilités inoffensives qu’elle revendiquait pour elle ; c’est que les peuples, au lieu de s’indigner et de se lever contre une France conquérante ou menaçante de leurs foyers, conçurent une partialité bienveillante pour une France respectueuse envers tous les territoires et envers toutes les formes d’institutions nationales des autres contrées ; c’est que cette loyauté équitable de la France popularisa à l’instant le nom de la nouvelle république dans toute l’Europe, et prédisposa, sans aucune immixtion propagandiste du cabinet républicain, tous les peuples voisins à se donner des institutions représentatives modelées de plus ou moins près sur la France ; c’est que Berlin, Vienne, Turin, Milan, Naples, Rome, Florence, Londres même et Dublin s’émurent d’une sympathie spontanée pour la France ; c’est que, bien loin de pouvoir penser à former des coalitions nationales contre nous, les princes et les gouvernements eurent assez à faire pour se préserver eux-mêmes du contrecoup de notre sagesse ; c’est qu’enfin, après trois mois seulement d’une telle diplomatie pratiquée religieusement dans le cabinet français, la France n’avait qu’à choisir entre tous les systèmes d’alliances qu’il lui conviendrait d’adopter. […] Qui est-ce qui osera dire, le doigt sur l’échelon : Ici finit le crime, là commence la vertu ; ce fourbe, au-dessous du chiffre convenu, est un fourbe ; au-dessus, c’est un Richelieu ou un Mazarin ; ce meurtrier, qui ne tue qu’un de ses semblables, est meurtrier ; ce souverain, qui a cent mille baïonnettes à sa suite et qui égorge une nation, est un honnête homme ?
Si c’est un défaut, j’en conviens ; mais j’en conviens sans m’en accuser et sans m’en repentir. […] Ce parti avait besoin pour cela d’agitation ; le calme ne convenait pas à ses desseins.
Le style de ces exécutions est celui qui convient à Berlioz, non à Wagner : il est romantique. […] Dramatiquement, c’est le triomphe de la vérité humaine sur les artifices convenus. […] Faisons donc, comme il convient, des œuvres françaises, vives et nettes, jaillies de nous seuls, mais rappelons que le théâtre n’est pas un lieu de concert et, si nous l’abordons, soumettons-nous résolument à la logique théâtrale.
Certaines relations de sons conviennent, plus aisément que d’autres, à la disposition du larynx humain : de là, une tendance à signifier, par ces relations, des états de repos ou d’apaisement. […] Comme avaient fait les Grecs, il voulut fixer lésions qui convenaient le mieux aux diverses liturgies. […] Les musiciens de ce temps, Haydn et Mozart, firent une musique à peine moins simple et naïve, mais plus finement spirituelle que la musique de Bach, ils employèrent le même langage, mais également rendu plus spirituel, débarrassé encore de formules trop savantes, qui ne convenaient point à la disposition renouvelée des esprits.
C’est ainsi, par exemple il faut vous rappeler tout au moins quelques-uns de ces contes c’est ainsi, par exemple, que la Poule aux Œufs d’or, le Trésor et les deux Hommes, les Femmes et le Secret, l’Astrologue, l’Ours et les deux Compagnons, le Vieillard et les trois Jeunes Hommes, le Jardinier et son Seigneur, la Jeune Veuve, la Fille, sont de petites nouvelles presque toujours imitées d’anciens conteurs, mais relevées par une certaine manière de considérer l’humanité avec malice, avec indulgence et avec un certain souci de la rendre, je ne dis pas meilleure, encore une fois, le mot ne conviendrait pas, mais plus sage, plus sensée et même plus juste. […] Il convient tout d’abord de se demander à propos de quoi et dans quelles circonstances ce voyage a été fait, même au point de vue artistique, et non pas seulement au point de vue biographique, car même au point de vue artistique cela a quelque importance, comme vous allez le voir. […] « La fantaisie de voyager m’était entrée quelque temps auparavant dans l’esprit, comme si j’eusse eu des pressentiments de l’ordre du Roi. » Cet ordre du roi devait s’appliquer à lui, et il est difficile, ce me semble, de ne pas en convenir.