/ 2169
1293. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XVII. Romans d’histoire, d’aventures et de voyages : Gebhart, Lemaître, Radiot, Élémir Bourges, Loti » pp. 201-217

On voit Walter Scott confortablement installé dans son château d’Abbotsford, au milieu de ses collections, du plus complet décrochez-moi-ça archéologique qu’amateur riche ait jamais réuni, et disposant ses aventures pseudo-historiques comme il s’amusait à faire ses défroques, en mascarade.

1294. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « La Plume » pp. 129-149

Des groupes d’étudiants, de poètes, d’artistes, reconnaissables au complet de velours à côtes et au feutre de mousquetaire, descendent en longues théories de Montparnasse, de Montmartre et des Batignolles, et s’engouffrent dans le café.

1295. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre I. Place de Jésus dans l’histoire du monde. »

Une forte antipathie contre les cultes voluptueux de la Syrie, une grande simplicité de rituel, l’absence complète de temples, l’idole réduite à d’insignifiants theraphim, voilà sa supériorité.

1296. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre VII. Développement des idées de Jésus sur le Royaume de Dieu. »

Sa soumission aux pouvoirs établis, dérisoire au fond, était complète dans la forme.

1297. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XVIII. Institutions de Jésus. »

Aussi, à l’exception de l’Apocalypse, qui fut en un sens le seul livre révélé du christianisme naissant, tous les autres écrits de l’âge apostolique sont-ils des ouvrages de circonstance, n’ayant nullement la prétention de fournir un ensemble dogmatique complet.

1298. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre V. Chanteuses de salons et de cafés-concerts »

Le beau vers qui sert de titre au présent chapitre — je l’affirme hautement — m’appartient en toute propriété et on ne réussira pas à le trouver dans les œuvres complètes de M. 

1299. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XIII, les Atrides. »

Un admirable hasard nous a conservé l’Orestie, la seule trilogie complète qui soit restée du théâtre grec.

1300. (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre III »

Sous le nom de zoologie, l’histoire naturelle s’est glorifiée, comme la botanique, d’un mépris complet pourla langue populaire et raisonnable : l’espadon est promu à la dignité de xiphias et le raveçon devient un uranoscope, de sorte qu’on doute si ce poisson n’est pas plutôt une lunette d’approche ; les fourmiliers sont des oryctéropes ; les crabes, des ocypodes ; les chauves-souris, des chéiroptères ; traduit bien soigneusement en gréco-français, le fourmi-lion38 devient le myrméléon.

1301. (1899) Esthétique de la langue française « Le vers populaire  »

La Triste Noce, assez peu connue, est, dans sa simplicité tragique, une des plus mémorables parmi les grandes ballades françaises et, ce qui est fort rare, elle paraît intacte et complète : J’ai fait l’amour sept ans, Sept ans sans en rien dire, Ô beau rossignolet, J’ai fait l’amour sept ans Sept ans sans en rien dire.

1302. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre I : Une doctrine littéraire »

Nous n’avons donc pas à nous étonner ni à nous plaindre qu’un éminent critique, le seul qui nous ait donné une histoire complète de la littérature française, M. 

1303. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre III : Le présent et l’avenir du spiritualisme »

Elle se complète par de fortes études sociales, politiques et esthétiques35.

1304. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102

Rare esprit, âme plus rare encore ; âme tendre et forte qui n’a peur de rien, pas même du ridicule ; dévouement sincère, amour passionné, bonne foi complète, Alceste, en un mot.

1305. (1860) Ceci n’est pas un livre « Mosaïque » pp. 147-175

Au physique, c’est un petit jeune homme remarquable par une absence complète de physionomie. — Pour son intelligence, elle réside tout entière dans son oreille droite : une oreille toujours en éveil, occupée à faire le guet autour des conversations — par la raison que le cerveau d’Alidor est un appartement non meublé.

1306. (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)

Laujon avait donné l’édition complète de ses œuvres ; on y reconnaît un esprit fin, un travail facile, une aimable négligence.

1307. (1818) Essai sur les institutions sociales « Addition au chapitre X de l’Essai sur les Institutions sociales » pp. 364-381

De Brosses, Court de Gébelin, les étymologistes, s’en sont quelquefois occupés ; mais nous ne possédons rien de complet ni de systématique sur cette partie de la métaphysique du langage : on éclaircirait, par un pareil tableau, d’une manière lumineuse, les recherches psychologiques. » Ce tableau, à mon avis, remplirait la lacune qui existe entre le président de Brosses et Court de Gébelin, mais laisserait subsister la lacune bien autrement importante qui resterait toujours entre ces deux grands grammairiens et Aristote, Kant et Ancillon.

1308. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le comte du Verger de Saint-Thomas »

Il faut lire dans le livre de Saint-Thomas tout cet édit de 1679, qui donne plus que n’importe quel acte de sa vie la mesure de la grandeur de Louis XIV… Jamais loi ne fut plus complète, plus largement assise, plus bâtie à chaux et à sable, à ce qu’il semblait, puisque c’était Louis XIV qui tenait la truelle !

1309. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le colonel Ardant du Picq »

Enfin, ces fragments d’une œuvre militaire à travers lesquels l’imagination perçoit un beau livre complet en puissance, sont signés du plus beau nom militaire qu’un homme puisse porter et que la Providence ait pu écrire, comme l’ordre de sa vocation et de sa destinée, sur le front et le cimier d’un soldat !

1310. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Rigault » pp. 169-183

Rigault Œuvres complètes d’Horace.

1311. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Joubert » pp. 185-199

Joubert Œuvres complètes.

1312. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Louis Vian » pp. 373-387

Le débarbouillage de l’avocasserie est complet.

1313. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Ernest Hello » pp. 389-403

Tout ce qui a écrit depuis trente ans avec une plume chrétienne, a subi l’outrage de cette indifférence aveugle et terrible ; et plus la plume a été chrétienne, plus l’insouciance pour l’œuvre, si belle qu’elle fût, a été complète.

/ 2169