Vous savez que ce caractère-là est le plus commun parmi les hommes légers ; leur conscience ne leur pèse pas plus que leur cervelle, et ce qui leur fait plaisir ne leur paraît jamais bien criminel.
Hippolyte Valmore ; et « c’est un beau trait de caractère, qui achève d’ennoblir une belle figure. » Soit ; mais, si Valmore savait tout, j’ai beaucoup de peine à m’expliquer les faux-fuyants par lesquels Marceline répondait à ses accès de jalousie.
Ce qu’on appelle la société est loin d’être favorable au développement des jolies mœurs et des beaux caractères.
Telles sont ces lettres que j’ai voulu laisser dans toute leur naïveté et avec tout leur caractère, pour montrer dans leur juste proportion les différentes parties, tant poétiques et morales que prosaïques et vulgaires, de l’âme et de l’habitude ordinaire de Bernardin.
Ce sont des mets et des nourritures ayant le caractère et le format de nos hors-d’œuvre.
L’histoire cesse d’avoir des hommes à pénétrer et des caractères à comprendre.
Or, comme la perception simple accompagnée d’attention est une perception qui aurait pu, dans des circonstances favorables, présenter le même contenu — ou à peu près — si l’attention ne s’y était pas jointe, c’est en dehors de ce contenu qu’on a dû chercher ici le caractère spécifique de l’attention.
Étant donnée cette nature, le martyre cruel et immérité qu’un sort aveugle lui envoya devait profondément modifier son caractère. […] Mais il n’y a pas que cette lutte, il y a encore une étude de caractère, celle de la fille de ce parvenu (il était veuf) qui fournit le prétexte d’un récit des plus émouvants et des plus dramatiques, de pages doucement poignantes ou poétiques qui toucheront certainement tous les lecteurs. […] Le moment, le cadre et l’imprévu de la rencontre en avaient augmenté le charme sans en changer le caractère : c’était un sourire du hasard et non un lien. […] Qu’on ne prenne pas ceci pour un compliment, le caractère familial de M.
Connaissant leur caractère, je distingue leurs voix diverses. […] Dès lors toute ponctuation devient superflue ; la phrase principale pose le thème et, pour cette raison, elle est écrite en très gros caractères ; les propositions incidentes viennent s’y rattacher et, bien entendu, elles sont écrites en caractères plus petits d’après leur valeur.
Comment un écrivain d’un si sympathique caractère que Victor Hugo a-t-il pu l’oublier ?
Lamoureux a reconnu le caractère spontané de sa démarche.
Âme et esprit et caractère, intérieur et dehors, gestes et vêtements, passé et présent, Saint-Simon voit tout et fait tout voir.
Bien des années après, sous Louis XIV, dans une autre patrie de l’intelligence et du goût, le théâtre est encore presque toute la littérature ; mais peut-être déjà, en ce xviie siècle, quelque gourmet de belles-lettres néglige, un soir, de se rendre à une comédie de Molière, pour lire au coin de son feu, les Caractères de La Bruyère.
Ce caractère d’innocence du théâtre indien fait supposer que les représentations étaient des fêtes religieuses ou royales, données rarement au peuple.
Ce petit mot de métaphysique, jeté en passant et dont je demande pardon au lecteur, suffit à établir que le grand philosophe poète ou le grand poète philosophe prend nécessairement son caractère, ses idées, ses images, dans la scène de la nature qu’il habite ou qu’il a le plus habituellement sous les yeux.
Mais d’abord, en dehors de cette nécessité générale à toute poésie d’être la reconstitution artistique d’un milieu vital, la poésie féminine a-t-elle un caractère particulier ? […] Mais leur art, et ceci est un des caractères de la poésie féminine, sait éliminer ce qui serait trop nouveau pour s’adapter à la sensibilité du public.
Justice est rendue et au noble caractère du colonel Cavaignac, « droit et consciencieux, mais susceptible et impressionnable » (Saint-Arnaud jouit de ses qualités, qui sont nombreuses, en évitant de heurter ses défauts), et à Changarnier, « le Masséna africain », qui montre un moral de fer dans les dangers, et à Bedeau, « homme de vrai mérite qui, tandis que d’autres se jalousent, s’efface tant qu’il peut, ne médit de personne, juge tout le monde et gémit ».
Sur ce point, mon cher enfant, je ne te crois pas forte ; ta tête est vive, ton caractère décidé : je ne te crois pas capable de te mordre les lèvres lorsque tu es tentée de faire une petite parade littéraire.
car il trouvait une singulière et originale beauté au visage de toute femme qui jouit, même au visage de la dernière gadoue : beauté faite de je ne sais quoi qui vient à ses yeux, de raffinement que prennent les lignes de sa figure, de l’angélique qui y monte, du caractère presque sacré que revêt le visage des mourants, s’y voyant soudain, sous l’apparence de la petite mort.
Les hommes les plus sérieux de l’époque et les caractères les plus sévères partagèrent cet enthousiasme universel et se signalèrent par leur admiration pour cette nouveauté antique qui enflamma tout le monde comme un incendie général.
Cette étude, écrite sur des notes recueillies en 1869, n’a pas la prétention d’épuiser le sujet, mais simplement de mettre en lumière le véritable caractère de Victor Hugo, si étrangement méconnu.