/ 2719
2684. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre II. L’antinomie psychologique l’antinomie dans la vie intellectuelle » pp. 5-69

Il doute des autres avec fureur ; repousse tous leurs projets comme des projets ennemis ; il doute de lui-même avec complaisance, comme des idées d’un ami imbécile. — On chercherait vainement chez Stirner autre chose qu’un tempérament de négateur.

2685. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre neuvième. Les idées philosophiques et sociales dans la poésie (suite). Les successeurs d’Hugo »

Louis Ménard, poète distingué lui-même, pour disculper son ami du reproche de froideur, cite la pièce des Spectres comme exemple « d’émotion profonde et contenue ».

2686. (1856) Cours familier de littérature. I « IVe entretien. [Philosophie et littérature de l’Inde primitive (suite)]. I » pp. 241-320

Le héros refuse le ciel même, s’il lui est interdit d’y introduire avec lui son fidèle compagnon, et les parents et les amis qu’il a laissés dans les angoisses de la vie terrestre.

2687. (1840) Kant et sa philosophie. Revue des Deux Mondes

Sigurd, Sigefried, Attila, les héros du Nord, se jouent des accidens naturels ; ils se plaisent au milieu des tempêtes de l’Océan, soupirent après les combats comme après des fêtes, sourient à la mort comme à une amie, et joignent à un profond mépris de la vie un sentiment énergique du devoir, et le goût d’un amour infiniment plus pur que celui des peuples du midi.

2688. (1906) La rêverie esthétique. Essai sur la psychologie du poète

Mon fantôme s’appelait Corambé et ce nom lui resta… Je voulais l’aimer comme un ami, comme une sœur, en même temps que le révérer comme un Dieu. […] Ainsi votre définition, que vous avez voulu faire aussi large que possible, est en réalité bien étroite, au point de choquer les véritables amis de la poésie. […] Au sujet du prélude instrumental qui accompagne l’apparition d’Elsa sur le balcon, au deuxième acte de Lohengrin, il écrit à son ami Uhlig : « Je me suis rendu compte en revoyant ce passage de la façon dont les thèmes se forment en moi : ils se rattachent toujours à une apparition plastique et se conforment au caractère de celle-ci. » Cité par Maurice Kufferath.

2689. (1730) Des Tropes ou des Diférens sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue. Traité des tropes pp. 1-286

On croit avant que de parler ; je crois, dit le prophète, et c’est pour cela que je parle : il n’y a point là de métalepse : mais il y a une métalepse quand on se sert de parler ou de dire pour signifier croire ; direz-vous après cela que je ne suis pas de vos amis ? […] Un mort est regreté par ses amis, ils voudroient qu’il fut encore en vie, ils souhaitent celui qu’ils ont perdu, ils le desirent : ce sentiment supose la mort, ou du moins l’absence de la persone qu’on regrète. […] Lisez vos ouvrages, dit Horace, à un ami judicieux : il vous en fera sentir les défauts, il sera pour vous un aristarque.

2690. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

La critique littéraire Que l’on se figure mon joli ami le Marquis, M. 

2691. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XV. La littérature et les arts » pp. 364-405

Par une revanche facile à comprendre, les poètes ou leurs amis ont parfois prétendu réduire la musique au rôle accessoire.

2692. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre VII, seconde guerre médique. »

C’était pour eux assez de gloire qu’il les choisît entre tous les Grecs, pour les absoudre de leur offense et devenir leur ami. — Les Spartiates parlèrent à leur tour : — Athènes écouterait-elle ce tyran, messager d’un autre tyran ?

2693. (1909) De la poésie scientifique

Kahn revint d’Algérie à Paris, d’où il était parti pour quatre années il ne rapportait que quelques vers alexandrins, très classiques et de cette monotonie qu’il garda malgré tout, et il possédait plusieurs poèmes inédits de son ami Jules Laforgue.

2694. (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre II. Les génies »

Il a autour de lui Éliphas, Bildad, Tsophar, trois implacables types de l’ami curieux, il leur dit : « Vous jouez de moi comme d’un tambourin. » Son langage, soumis du côté de Dieu, est amer du côté des rois, « les rois de la terre qui se bâtissent des solitudes », laissant notre esprit chercher s’il parle là de leur sépulcre ou de leur royaume.

2695. (1884) Articles. Revue des deux mondes

Selon Amaury de Chartres, Joachim de Flore, le général des franciscains Jean de Parme et son ami frère Gerhard, l’histoire universelle se divise en trois grandes périodes ou trois âges : l’âge de l’Ancien-Testament ou royaume du Père, l’âge du Nouveau-Testament ou royaume du Fils, et l’âge de l’Évangile éternel ou royaume du Saint-Esprit. — Dans la première période, Dieu manifeste sa toute-puissance et gouverne par la loi et par la crainte ; dans la seconde, le Christ s’est révélé lui-même par les mystères et les sacremens ; dans la troisième enfin, dont les deux autres n’ont été qu’une préparation, l’esprit verra la vérité face à face, sans voile ni symbole.

2696. (1926) L’esprit contre la raison

Stanislas Fumet (1896-1983), ami de Claudel, écrivain critique, est l’auteur d’essais et d’articles sur Rimbaud, ainsi que de Notre Baudelaire (1926) qui lui valut une réponse cinglante de Desnos dans La Révolution surréaliste n°7 le 15 juin 1926, sous le titre « Fumet ?

2697. (1903) La renaissance classique pp. -

S’il a risqué cet avant-propos, c’est qu’il a cru trouver dans les vers de son ami comme une première formule poétique des aspirations et des idées qui travaillent les générations grandissantes du vingtième siècle.

2698. (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281

De plus, ce n’est pas, en général, avec le dessein de les rendre publici juris que les Peiresc, les Gaignières, les Clairambault, les Colbert, et tant d’autres, ont retiré de la circulation des documents qui risquaient de s’y perdre : ils se contentaient (et c’était déjà louable) et les communiquer, plus ou moins libéralement, à leurs amis. […] « Je ne suis pas d’humeur, écrivait Leibniz à Basnage, qui l’avait exhorté à composer un immense Corpus des documents inédits et imprimés relatifs à l’histoire du droit des gens, je ne suis pas d’humeur à faire le transcripteur… Et ne pensez-vous pas que vous me donnez un conseil semblable à celui d’une personne qui voudrait marier son ami à une méchante femme ? […] L’auteur a eu une sympathie ou une antipathie pour un groupe d’hommes (nation, parti, secte, province, ville, famille) ou pour un ensemble de doctrines ou d’institutions (religion, philosophie, secte politique) qui l’a porté à déformer les faits de façon à donner une idée favorable de ses amis, défavorable de ses adversaires. […] C’est la déformation la plus dangereuse, celle des historiens artistes, d’Hérodote, de Tacite, des Italiens de la Renaissance. — La déformation lyrique exagère les sentiments et les émotions de l’auteur et de ses amis, pour les faire paraître plus intenses : on doit en tenir compte dans les études qui prétendent reconstituer « la psychologie » d’un personnage.

2699. (1911) Études pp. 9-261

Ou bien peut-être il médite quelque plaisanterie à l’adresse de cet ami qu’il va voir. […] Tout dans la phrase est soumis au mouvement qu’elle dessine, tout se dispose pour n’en pas détourner l’attention ; il faut qu’on n’y trouve à goûter que lui : les diverses parties s’abouchent entre elles, se font si amies que de l’une à l’autre on passe sans heurt, et que d’une proposition parfois l’on ne s’aperçoit d’être sorti qu’en se surprenant dans la suivante. […] Je vous propose, chère amie, écrit-il à Angèle, une belle définition du génie : le génie c’est le sentiment de la ressource346.

2700. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177

Sans amis, sans époux, sans larmes, je m’en vais             Là-bas, dans la contrée Où mes yeux du soleil ne verront plus jamais             La lumière sacrée.

2701. (1893) Du sens religieux de la poésie pp. -104

Tout à coup, à force de recherches, dans un dictionnaire ou dans la mémoire d’un ami nous le découvrons, ce mot unique : le papillon se laisse prendre, — mais quoi ?

2702. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre II : La psychologie »

Les ennemis de ce philosophe, tout autant que ses amis, ont contribué à entretenir la confusion de ces deux termes « savants », « positivistes. » Que Comte ait donné une exposition générale de la doctrine et de la méthode des sciences, cela est vrai.

2703. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »

On nous raconte aussi des histoires peu convaincantes : le révérend Godfrey, en se mettant au lit, désira, avec toute l’énergie de sa volonté et toute la concentration de sa pensée, apparaître au pied du lit de son amie Mme X… Il rêva qu’il l’avait en effet visitée, et lui demanda si elle l’avait vu en rêve : « Oui. — Comment ?

2704. (1888) Épidémie naturaliste ; suivi de : Émile Zola et la science : discours prononcé au profit d’une société pour l’enseignement en 1880 pp. 4-93

Sandoz est romancier, et il expose à son ami Claude, ― le peintre du plein air, ― ses intentions et ses projets.

/ 2719