/ 1953
1189. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235

Gautier célébrant la femme insexuelle, c’est-à-dire la femme si jeune, qu’elle repousse toute idée d’enfantement, d’obstétrique… Flaubert, la face enflammée, proclame de sa grosse voix que la beauté n’est pas érotique, que les belles femmes ne sont pas fabriquées à l’effet d’être aimées matériellement, qu’elles ne sont bonnes qu’à dicter des statues, qu’au fond l’amour est fait de cet inconnu que produit l’excitation, et que très rarement produit la beauté. […] Sur cette déclaration il y a une mêlée générale, où tout le monde parle et crie, et l’on entend, sur cet orage de paroles, se détacher le chantonnement de la voix de Gautier, répétant dans son indifférence de la discussion : « Moi je suis fort, j’amène 357 sur la tête de Turc et je fais des métaphores qui se suivent. […] Il est là, au milieu de tous les accessoires de sa vie, entre ses baromètres et ses Fragonard, souffrant, malade, asthmatique, sur le bord de la mort, et retrouvant un peu de force et un souffle de voix, pour aller aux tableaux où il nous mène, et les saluer d’un avant-dernier adieu d’admiration.

1190. (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre II. Les génies »

Et une voix dit : « Les rois « et les juges ont dans l’âme des dieux de fiente. […] Alors la voix dit : « Vous serez une seule nation, vous n’aurez plus de juge et de roi que moi, et je serai le Dieu qui a un peuple, et vous serez le peuple qui a un Dieu. » Tout n’est-il pas là ? […] À eux deux ils ont la double voix qui parle à la terre et à la ville.

1191. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIe entretien. Boileau » pp. 241-326

Jeune et vaillant héros, dont la haute sagesse N’est point le fruit tardif d’une lente vieillesse, Mais qui, seul, sans ministre, à l’exemple des dieux, Soutiens tout par toi-même et vois tout par tes yeux, Grand roi, si jusqu’ici, par un trait de prudence, J’ai demeuré pour toi dans un humble silence, Ce n’est pas que mon cœur vainement suspendu Balance pour t’offrir un encens qui t’est dû ; Mais je sais peu louer… Je mesure mon vol à mon faible génie, Plus sage en mon respect que ces hardis mortels Qui d’un indigne encens profanent tes autels, Qui, dans ce champ d’honneur où le gain les amène, Osent chanter ton nom sans force et sans haleine, Et qui vont tous les jours d’une importune voix T’ennuyer du récit de tes propres exploits. […] ……………………………………………………… On le presse de produire encore ; il répond ……………………………………………………… Cependant tout décroît, et moi-même, à qui l’âge D’aucune ride encor n’a flétri le visage, Déjà moins plein de feu, pour animer ma voix J’ai besoin du silence et de l’ombre des bois. […] ……………………………………………………… À ce triste discours, qu’un long soupir achève, La Mollesse en pleurant sur un bras se relève, Ouvre un œil languissant, et d’une faible voix Laisse tomber ces mots, qu’elle interrompt vingt fois.

1192. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVIII. J.-M. Audin. Œuvres complètes : Vies de Luther, de Calvin, de Léon X, d’Henri VIII, etc. » pp. 369-425

Il se serait élevé dans la hiérarchie ecclésiastique, et il aurait été l’une des figures les plus spirituelles et les plus calmes du clergé français ; mais, quand il fallut se décider, Audin n’entendit point en lui cette grande voix de la vocation qui fait tout taire, et le jeune lévite de Largentière quitta le séminaire pour s’en aller à Grenoble étudier la jurisprudence. […] Un homme dont l’opinion avait en soi quelque chose d’auguste, M. de Bonald, fut le premier à conseiller à Audin de supprimer les morceaux, plus forts que toute réflexion, où l’ennemi de l’Église se noyait dans l’écume de son injure, et Audin se conforma, dans la seconde édition du Luther, au conseil donné par une voix si imposante et si grave, agissant en cela avec une vertu plus haute que l’amour de son œuvre, mais affaiblissant en réalité sa ferme conception de l’histoire. […] Puisque Léon se détournait de la grande politique des papes du Moyen Âge pour écouter la voix du monde antique ressuscité autour de lui, il aurait pu demander à cette Rome païenne, qu’il passait sa vie à exhumer de ses ruines, l’inspiration de force qu’il fallait avoir pour préserver la Rome de Jésus-Christ.

1193. (1921) Esquisses critiques. Première série

Sa voix est stridente à la fois et brisée de sanglots. […] Le visage de ses marionnettes est pétri par un sculpteur prodigieusement habile, et la voix qui les anime convient à la plus grande enceinte. […] Une marge de silence étend l’écho de leur voix ; la demi-obscurité voile leurs attaches et leur étendue. […] Cependant elles ne s’animent réellement que lorsque s’y insuffle une voix valeureuse — et le génie, Marivaux ou Watteau, les a parfois douées de sa généreuse toute-puissance. […] Les drames du cœur leur sont inconnus, et l’on n’entend sortir de la bouche inexpressive de leurs figurines qu’une voix fluette, sans écho, ni retentissement.

1194. (1899) Arabesques pp. 1-223

Abadie fit chanter les Voix de la Montagne avec ampleur ; M.  […] L’instinct de vivre, mutilé, comprimé, presque étouffé en lui, s’est quelque peu réveillé et a protesté, d’une voix agonisante, contre la folie meurtrière qui tentait de l’abolir… « Je m’ennuie à crever !  […] Unir ma voix au cantique des Ancêtres végétaux, je n’oserais ; ils savent mieux que moi rendre grâces au soleil. […] Et la nuit, ses yeux illumineront ton sommeil ; et tes songes seront pleins d’étoiles… J’écoutais les voix de la forêt me parler de la sorte ; et je ne pouvais que joindre les mains sans répondre. […] C’est l’amour que proclament toutes ces voix auxquelles je joins la mienne, c’est la communion universelle, c’est l’épanouissement, dans une clarté d’extase, de la sainte volonté de vivre, c’est l’unité des mondes qui s’affirme, immuable.

1195. (1927) Quelques progrès dans l’étude du cœur humain (Freud et Proust)

Et sans doute la voix de Swann était plus clairvoyante que lui-même, quand elle se refusait à prononcer ces mots pleins de dégoût pour le milieu Verdurin et de la joie d’en avoir fini avec lui, autrement que sur un ton factice et comme s’ils étaient choisis plutôt pour assouvir sa colère que pour exprimer sa pensée. […] Cet effort, non, ce besoin de démasquer à tout prix le sentiment en n’en accueillant que les expressions involontaires, et principalement les expressions physiques, c’est quelque chose d’exactement correspondant à la méthode analytique, qui bien plus qu’aux déclarations délibérées du sujet, entend se fier à ses lapsus, à ses oublis, au ton de sa voix, à l’émotion dont ces déclarations sont accompagnées. […] Quel mensonge déprimant était-elle en train de faire à Swann pour qu’elle eût ce regard douloureux, cette voix plaintive qui semblaient fléchir sous l’effort qu’elle s’imposait, et demander grâce ? […] Et puis cette voix admirable qui la sert si bien et dont elle joue à ravir, je serais presque tenté de dire en musicienne 82 ! […] Bientôt il s’arrêta de nouveau et me dit avec cette douceur enfantine et un peu triste qu’il conserva toujours dans le ton et dans la voix : « Est-ce que ça vous fâcherait que je reste un peu en arrière ?

1196. (1893) Alfred de Musset

La tante chanoinesse avait appris par la voix publique qu’elle avait un neveu poète, et elle reprochait aigrement à M. de Musset-Pathay de lui avoir attiré cette disgrâce. […] Elle le grondait avec infiniment de douceur et de raison (elle a toujours raison, dans leur correspondance), mais cette voix impeccable finissait par irriter Musset. […] J’entends ta voix m’appeler dans le silence de la nuit. […] Il raconte à Mme Jaubert dans une de ses lettres (inédite) qu’il a été très fâché, dînant avec sa famille, d’être obligé de soutenir une discussion pour prouver que le fa était jaune, le sol rouge, une voix de soprano blonde, une voix de contralto brune. […] Quand ma sœur Marceline venait à mon lit, sa petite tasse à la main, et qu’elle disait de sa petite voix d’enfant de chœur : “Quel nœud terrible vous vous faites là !”

1197. (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre second » pp. 200-409

Il y a dans le stoïcisme un esprit monacal qui me déplaît ; c’est cependant une philosophie à porter à la cour, près des grands, dans l’exercice des fonctions publiques, ou c’est une voix perdue qui crie dans le désert. […] La voix du philosophe qui contrarie celle du peuple, est la voix de la raison. La voix du souverain qui contrarie celle du peuple, est la voix de la folie. […] Ce que je dis ici dans le texte pouvait être mis en note ; mais je veux qu’il soit lu, et j’espère que des voix réunies s’élèveront utilement contre les abus. […] Un autre avait dit : Faisons essai sur une âme vile… ; lorsqu’on entendit d’entre les rideaux de Muret une voix qui s’écriait : Comme si elle était vile, cette âme pour laquelle le Christ n’a pas dédaigné de mourir !

1198. (1864) Le roman contemporain

Lorsque l’on entend dans le monde une voix crier : Qui s’intéresse aux misérables ? […] Il semble que la voix du poète crie : “Voici les vengeurs !” […] N’est-ce pas la grande voix de la multitude vociférant dans le lointain l’avènement d’un gouvernement nouveau ? […] La voix du canon avait remplacé celle de la tribune, et tout se taisait pour l’écouter. […] Il n’est pas nécessaire pour cela de vouloir, comme Sibylle enfant, chevaucher sur un cygne, ou de dire, comme le Werther de Gœthe aux oiseaux voyageurs : « Ô grues, emportez-moi sur vos ailes’, et plongez-moi dans les sphères de l’infini. » Il faut s’élever avec les situations qui s’élèvent et écouter, dans le silence de son cœur, la voix de Dieu de préférence à toutes les voix.

1199. (1891) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Première série

Il entend les voix qui protestent. […] Ils n’ont pas si tort, les démocrates qui disent : « Voix du peuple, voix de Dieu. » Ils ont raison comme les païens ; ils ont une vérité altérée et confuse, ou ils disent une vérité sans la comprendre ; la voix du peuple n’est pas la voix divine ; mais le droit du peuple, c’est le droit de Dieu. Mais cette voix de Dieu dans le monde, que le roi doit écouter, et qui l’oblige, où la trouver ? […] S’il nous parle, et, dans la pratique, nous l’éprouvons assez, ce sera par la voix du sentiment, avec un cri d’indignation, ou de tendresse, ou de fierté. En appeler, en dernier recours, à la voix de la conscience, quelque précaution qu’on prenne et quelque effort qu’on fasse pour séparer la sensibilité de la morale, c’est toujours en appeler au sentiment.

1200. (1881) Le naturalisme au théatre

Mais nous avons encore une voix de théâtre, une récitation fausse très sensible et très fâcheuse. […] Il n’a pas un geste inutile, pas un éclat de voix qui détonne. […] Nous n’avons pas un seul acteur de drame en France qui aurait l’intelligence d’effacer ainsi sa voix. […] On a goûté sa voix si souple et si sonore, dans ce rôle de dona Sol, qui n’est guère qu’un rôle de figurante. […] Cela rappelle les ténors qui n’ont pas de voix, et qui laissent aux cuivres de l’orchestre le soin d’enlever les hautes notes.

1201. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Première série

A la grande voix qui disait la mélancolie vague et flottante du siècle naissant répond, après cinquante années, une voix moins harmonieuse, plus tourmentée, plus pénétrante aussi, qui précise ce que chantait la première, qui dit dans une langue plus serrée des tristesses plus réfléchies et des impressions plus subtiles. […] Une voix a crié sur la mer : « Pan est mort !  […] Que peuvent ajouter les traits de leur visage et le son de leur voix à la connaissance que nous avons d’eux ? […] L’accent de sa voix, l’expression de son visage et de toute son enveloppe mortelle nous renseignera sans doute sur ce que nous cherchons. […] La voix est un peu enrouée et un peu grasse, la diction très appuyée et très scandée, la mimique familière et presque excessive.

1202. (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343

Qui croit m’épouvanter de sa voix effroyable ? […] Colletet, un des cinq de la comédie de Son Éminence, ayant porté à Richelieu le monologue dans lequel se trouve une description de la pièce d’eau des Thuileries, le ministre admira beaucoup ces trois vers : La cane s’humecter de la bourbe de l’eau ; D’une voix enrouée et d’un battement d’aile, Animer le canard qui languit auprès d’elle. […] On ne composait pas une comédie pour que, dans son rôle, mademoiselle A pût écraser tous ses camarades en brillant aux dépens du reste de la troupe ; pour que le nez du comédien B, son ton de voix nasillard ou tel autre défaut naturel, mis en évidence, pût amuser le public. […] » s’écrie une voix perçante et gasconne. […] « C’est un scandale public, ajoutait-il, qu’il soit permis à des chrétiens de prostituer leurs voix pour persuader aux filles qu’il est honteux de ne pas s’abandonner dans le bel âge ; ce n’est pas du tout le langage de la passion, c’est celui de la débauche. » Illustre critique du grand siècle littéraire, que n’es-tu de ce monde, pour passer une ou deux soirées au théâtre du Palais-Royal ou à l’un de ceux du Boulevard du Crime !

1203. (1916) Les idées et les hommes. Troisième série pp. 1-315

Il a entendu, près de lui, une voix merveilleusement douce et qui venait d’une cornette de bonne sœur. […] Celui qui, dans la tempête, aura continué de chanter, de la même voix, seulement plus exaltée par sa véhémence, et dont la voix, dès aujourd’hui, s’accorde à l’immense clameur, celui-là aura fait le voyage périlleux et abordera sans dommage. […] Un court silence, une grosse voix, un bruit de pas, des chaises bousculées, un tumulte. […] » Sa voix avait un accent de certitude passionnée. […] Sous l’Empire libéral, ce fut la mêlée, où la voix la plus éclatante domine toutes les opinions.

1204. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Ducis épistolaire (suite et fin). »

Ducis trouva le sien en ces années par les morts et les pertes réitérées de ses filles, de son ami Thomas, de sa mère : il en sortit le grand vieillard religieux, biblique, l’anachorète que nous allons voir, à la voix sonnante, au verbe enflammé ; mais le tragique ne donna plus que de rares et derniers fruits à l’extrémité du rameau. […] Je suis devenu avare : mon trésor est la solitude ; je couche dessus avec un bâton ferré, dont je donnerais un grand coup à quiconque voudrait m’en arracher. » « La solitude est plus que jamais pour mon âme ce que les cheveux de Samson étaient pour sa force corporelle. » Mais cette solitude n’est pas tout à fait aussi farouche qu’elle en a l’air ; et avec toutes ces austères résolutions, si un ami arrive, il est du plus loin le bienvenu : « Il y a des voix humaines que j’aime à entendre résonner dans ma Thébaïde.

1205. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Vaugelas. Discours de M. Maurel, Premier avocat général, à l’audience solennelle de la Cour impériale de Chambéry. (Suite et fin.) »

Patru, qui prononçait comme nous Académie française quand il causait dans un salon ou dans une ruelle, s’il avait à haranguer en public, et devant la reine de Suède, par exemple, enflait la voix et disait avec emphase l’Académie françoise, comme il aurait dit l’Académie suédoise, et il n’en agissait de la sorte qu’après avoir pris avis de la docte Compagnie, qui se décidait ici pour la prononciation la plus forte comme étant plus oratoire et plus empreinte de dignité. […] Le mot fut approuvé, applaudi de tous ceux à qui on le proposa ; on vota pour lui tout d’une voix dans le salon bleu ; mais il n’en fut ni plus ni moins : Débrutaliser est resté un mot factice et artificiel ; il n’était pas né viable.

1206. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIIIe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis (suite) »

. — Il commence ; je suis attentif : une voix sonore, des expressions choisies, des sentiments élevés. — Il établit les divisions de son sujet : je les saisis sans peine ; rien d’obscur, rien d’inutile, rien de fade et de languissant. — Il développe ses arguments ; je me sens embarrassé. — Il réfute le sophisme, et mon embarras se dissipe. — Il amène un récit analogue au sujet ; je me sens intéressé. — Il module sa voix en accents variés qui me charment. — Il se livre à une sorte de gaieté ; je souris involontairement. — Il entame une argumentation sérieuse ; je cède à la force des vérités qu’il me présente. — Il s’adresse aux passions ; les larmes inondent mon visage. — Il tonne avec l’accent de la colère ; je frémis, je tremble ; je voudrais être loin de ce lieu terrible. » « Valori nous a laissé, sur les sujets particuliers qui occupaient l’attention de Laurent et de ses amis dans leurs entrevues au couvent de San-Gallo, des détails qu’il tenait de la bouche de Mariano lui-même.

1207. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre IV. Racine »

A côté d’elle, Néron, une âme mauvaise, égoïste, vaniteuse, lâche, en qui l’amour est une fureur sensuelle, un transport de l’imagination, sans tendresse, sans estime, sans pitié : il va à son premier crime, poussé par son instinct, fouetté par la jalousie, retenu par ses peurs, peur de sa mère, peur de son gouverneur, peur des mille voix du peuple, enlevé enfin par l’aigreur de sa vanité, sans étonnement après le crime, et d’une belle impudence, mais affolé soudain d’une peur toute physique, dans la détente de ses nerfs après l’action, et déprimé de voir la femme pour qui il avait fait le coup, lui échapper. […] Athalie est une vision d’une intensité étonnante : dans ce cadre grandiose du temple, devant ces chœurs, dont la voix, un peu maigre, rappelle à notre mémoire les fières beautés des psaumes hébraïques, Joad, si bien saisi dans son âpreté juive, dans sa puissance de haine et de malédiction, dans son absorption enfin du sentiment national par la passion religieuse, Joad est une figure biblique.

1208. (1911) Enquête sur la question du latin (Les Marges)

Élever la voix en faveur d’une langue morte, serait-ce par hasard faire « œuvre de réaction » ? […] Paul-Hyacinthe Loyson « Je me rappelle de votre première démarche et j’aurais aimé à vous en causer de vive voix… » C’est à peu près en ce style qu’un homme de lettres français répondra à une enquête des Marges vers l’an de barbarie 1920.

/ 1953