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859. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 485

Il est très-supérieur à celui qui l’avoit précédé, & l’on ne peut qu’être fâché que la perte de sa vue l’ait empêché de continuer son travail.

860. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 400-401

Quoi qu'il en soit, M. de Valincour vit ses travaux & sa Bibliotheque périr avec une fermeté digne des anciens Philosophes.

861. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Avant-propos »

Dans le premier sont groupés des travaux qui portent sur des problèmes déterminés de psychologie et de philosophie.

862. (1913) Le mouvement littéraire belge d’expression française depuis 1880 pp. 6-333

Le beau travail qu’elle a livré ! […] C’est dans ce sentiment que j’entrepris mon travail. […] J’ai le sentiment d’avoir été un homme, un simple homme de travail, de lutte et d’instincts, plus encore qu’un homme de lettres au sens exclusif du mot. […] Nous notions, aux premières pages de ce travail, que les écrivains belges étaient des peintres. […] Les travaux éminents de Charles de Spoelberch de Lovenjoul représentent avec éclat l’érudition.

863. (1892) La vie littéraire. Quatrième série pp. -362

Puis ce que j’appellerai sa famille de travail, ses collaborateurs de la rue Auber. […] Calmann Lévy, j’ai vu ses trois fils le seconder en son vaste et délicat travail d’éditeur. […] Le prix de ces travaux, j’espère vous le faire sentir. […] Je reçois en ce moment même un savant et élégant travail de M.  […] Ce Copte était très intelligent ; son travail terminé, il le remit à M. 

864. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 138

En fait de Grammaire, l’exposition des fautes est beaucoup plus utile que celle des préceptes, & c’est parlà que le travail d’un Ecrivain éclairé seroit très-avantageux aux Provinces Méridionales du Royaume.

865. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 356

Il fut exclu de l’Académie, parce qu’on l’accusa d’avoir profité du travail de ses Confreres, pour composer le Dictionnaire Universel qui porte son nom.

866. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 495-496

Ce n’est pas que celui du Cardinal du Perron ne soit analogue au genre de travaux qui ont exercé sa plume ; mais aujourd’hui que l’expression est ce qui flatte par excellence, & aveugle si aisément sur le fond des choses, ses Ecrits auroient peine à trouver des Lecteurs parmi nos Amateurs de l’élégance.

867. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » p. 167

C'étoit peut-être en récompenser largement le mérite ; mais ce n'étoit pas assez en payer le travail.

868. (1863) Causeries parisiennes. Première série pp. -419

Car c’est un condamné que cet enfant, — condamné à dix années de détention qui, vers la fin de la peine, se compliqueront des travaux forcés. […] L’étranger n’a ni bureau, ni travail, ni service. […] Il a trop circonscrit l’idée du travail et de l’étude. […] « Pourquoi le gouvernement du pape condamnerait-il ses sujets au travail forcé de la mine et de la manufacture ? […] L’autre jour il s’agissait des crèches, voici maintenant la Société des prêts au travail, dite Société du Prince Impérial.

869. (1837) Lettres sur les écrivains français pp. -167

Dumas y est fort habile, et qu’il pratique journellement une foule de travaux de cette sorte qui restent ignorés. […] Dans une longue association de travail contractée entre M.  […] Malgré les sommes énormes que ses travaux lui rapportent, M.  […] Si son nom est peu connu chez nous, cela tient à la spécialité des travaux de M.  […] Landais qui avait aussi fait l’acquisition d’un paquet de plumes pour son travail : mais il n’en prit qu’une pour se faire un cure-dent.

870. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Ducis épistolaire (suite et fin). »

Il dut se remettre au travail pour compenser les pertes de sa fortune privée. […] Toutes les lettres à Talma respirent un enthousiasme presque continu : « Ma tête est un peu échauffée ; je vais la laisser reposer quelques jours, puis je la remettrai sur ma nouvelle tragédie, où je vous ai, pendant mon travail, dans l’âme, dans l’oreille, dans les yeux. » (Avril 1798.) « Bonjour, mon cher ami, mon Othello, mon Farhan, mon Macbeth, mon Polynice, mon… mon… laissez-moi faire. » « Je suis en veine de travail ; l’automne jaunit nos forêts, les vents mélancoliques vont souffler ; cette saison est ma muse, comme vous êtes mon admirable acteur et mon bon ami. » (Octobre 1803.) […] Comme il vous, plaira, ma verve ; ce qu’il y a de sûr, c’est que je ne ferai rien sans vous. » Son cabinet de travail, au troisième, ressemblait à un vaste grenier ; il s’y trouvait bien à quatre-vingts ans comme à vingt.

871. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Sismondi. Fragments de son journal et correspondance. »

Le nombre de jeunes gens qui ont été ainsi doués par la fée Guignon est considérable ; ils ont de tout, invention, esprit, travail : mais ils ne savent pas circonscrire leurs forces ; ils veulent faire entrer l’univers entier dans chacune de ses parties, et meurent à la peine. […] Nous en avons un aperçu par un mot de Mme de Souza : « J’aime beaucoup votre M. de Sismondi, écrivait-elle à Mme d’Albany (14 mai 1813) ; il est si naturel, si simple, au milieu de tant de connaissances et d’ouvrages qui ont demandé tant de travail et de lectures ! […] Il s’y trouve tout à côté peut-être de quelque orthodoxe calviniste qui croit à la doctrine de la prédestination, ou de quelque socinien et rationaliste qui ne voit dans le christianisme que le travail successif des hommes les plus vertueux et les plus éclairés de tous les âges, et dans la morale que l’héritage et le perfectionnement des siècles : « Tous deux se disent chrétiens, et je le crois, écrivait-il à une amie digne de le comprendre, je les reçois comme frères, et j’ai du plaisir à m’associer à eux dans un hommage public de reconnaissance et d’amour à l’Être qui nous a donné l’existence et qui l’a douée de tant de biens. » Qu’on la partage ou non, cette façon d’entendre le christianisme, et qui se rapproche de celle d’Abauzit ou de Channing, est élevée et bien pure. […] Il se mettait au travail à six heures du matin, travaillait jusqu’à midi ; le reste du jour se passait en visites et dans le monde.

872. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « François Ier, poëte. Poésies et correspondance recueillies et publiées par M. Aimé Champollion-Figeac, 1 vol. in-4°, Paris, 1847. »

François Ier, dès le jour où il monta sur le trône, donna le signal à ce puissant travail qui devait contribuer à répandre et à polir en définitive la langue française. […] Un tel travail de traduction suppose en effet une application littéraire qui tient au métier. […] Un éditeur instruit17, qui, dans un premier travail, avait jugé fort sainement, selon nous, de Marguerite, a cru devoir revenir sur ce jugement dans une seconde publication, et il a été conduit par une interprétation laborieuse à dénoncer dans le cœur de cette princesse je ne sais quel sentiment fatal et mystérieux, dont son frère aurait été l’objet. […] Il y aurait avant tout à faire un travail philologique de révision ; car il est incroyable à quel point les textes de ces vieilles poésies se sont corrompus ; l’incorrection des copies ou des impressions s’est ajoutée à celle de la langue pour embrouiller le sens de certaines pièces, qui, bien rétablies, pourraient paraître ingénieuses.

873. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre II. De la rectification » pp. 33-65

. — Le travail hallucinatoire ordinaire n’est enrayé que sur un point. — L’image survivante apparaît comme sensation non présente. — Causes de son recul apparent. — Toute image occupe un fragment de durée et a deux bouts, l’un antérieur, l’autre postérieur. — Circonstances qui la rejettent dans le passé. — Circonstances qui la projettent dans l’avenir. — Exemples. — Déplacements successifs et voyages apparents de l’image pour se situer plus ou moins loin dans le passé ou l’avenir. — Elle se situe par intercalation et emboîtement. […] À ce moment, qu’un léger attouchement m’éveille, les images se défont ; les sons imaginaires perdent leur timbre et leur netteté ; les couleurs pâlissent, les contours deviennent vagues, et le travail hallucinatoire est enrayé en proportion ; les paysages, les maisons, les figures que l’on rêvait ne sont plus qu’entrevus et à travers un brouillard ; ils semblent perdre leur solidité et leur consistance. — Jusqu’ici, rien d’étrange. […] Elle n’enraye qu’en cela le travail hallucinatoire ordinaire, parce que, pour subsister, il lui suffit de l’enrayer en cela : c’est un minimum de répression proportionné à un minimum d’antagonisme. […] Elle persiste en moi quelque temps et s’entoure de détails nouveaux. « Quand je l’ai vu, il était tête nue, en jaquette de travail, peignant, dans un atelier ; c’est un tel, telle rue.

874. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135

Revenons au maître, à Molière, et pardonnez-moi ces dissertations par lesquelles je tâche de réunir les diverses parties de ce travail que je voudrais rendre utiles aux écrivains à venir, afin de compenser le peu de renommée que j’en espère pour moi-même. « Il ne faut pas dédaigner les rhétoriques, disait l’archevêque de Cambrai ; une bonne rhétorique serait bien au-dessus d’une grammaire, et de tous les travaux bornés à perfectionner une langue. […] — Il se mit au travail tout de suite, et il appela à son aide tous les comédiens dont il plaidait la cause : Brécourt, La Grange, Ducroisy, et ces belles comédiennes dont on répète encore les grâces et les amours : mademoiselle du Parc, mademoiselle de Brie, la Béjart, spirituel débris d’une beauté qui se défend encore, et surtout mademoiselle Molière, sa femme, si pleine d’adorables caprices et de charmantes bouderies, et qui avait un si grand air ! […] Quelques lecteurs croient « néanmoins le payer avec usure s’ils disent magistralement qu’ils ont lu son livre, et qu’il y a de l’esprit ; mais il leur renvoie tous ces éloges qu’il n’a pas cherchés par son travail et par ses veilles ; il porte plus haut ses projets ; il agit pour une fin plus relevée ; il demande aux hommes un plus grand et un plus rare succès que les louanges et même que les récompenses, qui est de les rendre meilleurs. » Ce sont là des pages admirables et tout à fait dignes que le critique honnête homme les ait sans cesse sous les yeux.

875. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre III. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire sacrée & ecclésiastique. » pp. 32-86

On ne se borna pas à trouver des fautes dans le travail de M. du Pin, on prétendit qu’il n’étoit pas de lui. […] Les confreres de Dom Ceillier se proposoient de continuer ce travail ; mais il est à craindre que le dégoût du public pour les longs ouvrages, & le goût dominant de ce siécle pour la frivolité ne les empêche de poursuivre cette carriere. […] Il y fait l’histoire du Monastère & des Moines distingués par leur sainteté par leur doctrine ou par leurs travaux pour l’établissement, l’avancement, ou la réforme de l’Ordre monastique, de la discipline ecclésiastique, ou de la Foi. […] L’ouvrage de Baillet, malgré un assez grand nombre d’erreurs, qu’il étoit impossible d’éviter dans un si long travail, est le plus exact, le plus achevé & le plus utile qui ait encore paru en françois.

876. (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre III : Règles relatives à la distinction du normal et du pathologique »

Division du travail social, p. 33-39.) […] Division du travail social, p. 189-210.) […] C’est de cette manière que nous avons pu démontrer que l’affaiblissement actuel des croyances religieuses, plus généralement, des sentiments collectifs à objets collectifs n’a rien que de normal ; nous avons prouvé que cet affaiblissement devient de plus en plus accusé à mesure que les sociétés se rapprochent de notre type actuel et que celui-ci, à son tour, est plus développé (Division du travail social, p. 73-182). […] Nous avons nous-même commis l’erreur de parler ainsi du criminel, faute d’avoir appliqué notre règle (Division du travail social, p. 395. 396).

877. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXI. »

Un magistrat de cette cour suprême, le Sueur, traduisait en strophes latines d’une rare élégance tous les chants conservés du grand lyrique grec ; et, dédiant les diverses parties de ce travail au roi Henri III, au président de Thou, au conseiller Hurault de Cheverny, il opposait, non sans éloquence, à la cruauté stérile et raffinée des duels du temps la vertu patriotique des anciens jeux de la Grèce. […] D’autres échantillons du même art, de la même délicatesse naïve et poétique, sont connus, et relevés dans un travail où le paradoxe était corrigé par le savoir et l’esprit. […] La Fontaine eût-il mieux dit que ces vers du poête orgueilleux trébuché de si haut  : Quand le bœuf est, au soir, du labeur deslié, Il met près de son joug le travail oublié, Et dort sans aucun soin, jusqu’à tant que l’aurore Le réveille, au malin, pour travailler encore ; Mais nous, pauvres chétifs, soit de jour, soit de nuit, Tousjours quelque tristesse épineuse nous suit. […] Ce sont quelques paraphrases d’un psaume, quelques vers que Fénelon lui-même, si rigoureux à notre poésie, sera forcé d’admirer comme une œuvre antique ; ce sont aussi quelques accents vraiment lyriques, nés de la passion présente et d’un travail ardent de l’esprit.

878. (1894) Critique de combat

Fidèle à lui-même, il néglige de dire que le travail, pour avoir un sens, ne peut se passer d’idées directrices. […] Le monde qui l’environne est en travail. […] Il voudrait arriver à une entente entre ouvriers et patrons, à une réconciliation du travail et du capital. […] Des ministres bourgeois ouvraient des Bourses du travail, encourageaient les syndicats, promettaient leur appui aux déshérités. […] Fermées, les Bourses du travail !

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