Est-ce seulement à cause de la joliveté des musiques qui s’y assourdissent, pour le charme effacé des images et des tableaux qui s’y évoquent ?
André Theuriet Avec le Cœur solitaire nous nous élevons sur de plus hauts sommets et nous goûtons le charme d’une facture plus savante… Seulement, ici, il nous faut dire adieu à la joie de vivre… M.
Le sujet est d’une grandeur singulière, et d’avoir osé s’y attaquer seulement n’est pas d’un esprit médiocre.
Lucien Muhlfeld Ceux qui regrettent qu’on ait retrouvé seulement une dizaine des Mimes du poète Hérodas, liront avec plaisir les Mimes de Marcel Schwob, continueront de goûter un savant plaisir.
J. de Strada, hier encore inconnu, et génie entrant aujourd’hui vivant dans l’immortalité, nous offre les premiers fragments d’une œuvre géante, d’une épopée colossale qui sera pour notre pays le pendant de l’œuvre de Dante pour l’Italie du xive siècle, avec cette différence que la Divine comédie a seulement quinze mille vers, tandis que l’Épopée humaine en a déjà cent mille et en aura quatre fois autant.
Si la matiere principale de l’Histoire n’est pas la Vie des Princes, le but principal qu’on doit se proposer en l’écrivant, c’est de les instruire : & c’est une raison de rapporter tout aux affaires publiques, & de leur faire connoître qu’il n’y a rien de beau ou de bon à exécuter, que ce qui tend à détourner un mal ou à procurer un bien public. » Les Littérateurs cultivés reconnoîtront d’abord dans ces maximes, bien des principes qui nous ont été débités récemment comme des découvertes ; & si l’on jugeoit d’après elles certains Historiens qui s’en sont fait honneur, pourroient-ils seulement mériter ce titre ?
Ceux-ci ne perdent pas courage lorsque quelque mensonge particulier leur devient apparent et les meilleurs s’efforcent seulement de le retrancher.
Je réponds que tout excès de chaleur, et que tout excès de froid ne sont pas contraires à une heureuse nourriture des enfans, mais seulement les excès outrez, soit du froid, soit du chaud.
C’est sa griote seulement.
Seulement, pour détacher cette étrange physionomie, la creuser et la faire se mouvoir, il aurait fallu des qualités d’observateur et d’écrivain qui n’ont point été départies à la correcte, sèche et grammaticale nature de Charles Nisard.
Quand un livre qui a la prétention de raconter et d’expliquer les cent dernières années qui viennent de s’empreindre si profondément sur l’Europe ne renferme que les connaissances les plus superficielles, et les moins sûres encore dans leur superficialité, et, de plus, quand c’est l’inconséquence, non pas seulement d’une tête faible, mais d’un distrait, qui se sert de ces connaissances pour en tirer de ces jugements sans cesse contredits et abolis les uns par les autres, la Critique peut passer outre avec moins de dédain que de pitié.
Seulement les objets sont tels qu’ils excitent en nous telle sensation, ou tel sentiment, selon la disposition de nos organes, & selon les lois du méchanisme universel. […] Et dans ces Langues on consulte seulement l’oreille pour la position de l’adjectif, qui même peut être séparé de son substantif par d’autres mots. […] J’observerai seulement : I. […] On en a un bel exemple dans la dénomination des cas des noms ; car l’accusatif ne sert pas seulement pour accuser, ni le datif pour donner, ni l’ablatif pour ôter. […] Noms propres employés seulement avec une préposition sans l’article.
Une monarchie, pour personnifier seulement leur majesté nationale ; une aristocratie, pour perpétuer leur civilisation ; un peuple libre, pour justifier leur orgueil civique : voilà leur trinité nationale. […] L’alliance n’est donc pas seulement possible : elle est naturelle, elle est nécessaire. […] La même tolérance respectueuse fut garantie par les vainqueurs dans toutes les villes grecques chrétiennes de l’empire ; nul ne fut ni persécuté ni contraint pour cause de religion ; les chrétiens furent seulement obligés de respecter eux-mêmes dans leurs actes et dans leurs paroles le culte mahométan. […] Mais que gagnerez-vous, vous Europe, à ce meurtre fantastique de douze ou quinze millions d’hommes, coupables seulement de leur nom ?
Pour cela, comme pour les chagrins domestiques, ce n’est pas la vieillesse qu’il faut accuser, mais seulement le caractère des vieillards. […] Seulement, dans les services qu’on réclame, on a égard à la faiblesse des femelles et à la force des mâles. » Il veut que les femmes, jeunes et vieilles, soient exercées à la gymnastique, devant le peuple, dans la nudité des athlètes. […] XXIII Mais l’homme social n’est pas seulement individu, il est être collectif ; il se compose du père, de la mère et de l’enfant ; le père, la mère, l’enfant, voilà la trinité terrestre ou plutôt voilà l’unité humaine, voilà la famille. […] Rousseau ce que nous n’oserions répéter ici ; nous voudrions seulement que tous les utopistes radicaux de nos jours eussent sans cesse sous les yeux le miroir des institutions sociales du disciple rhétoricien, mais non philosophe, de Socrate, pour y contempler, avec leur propre image, les monstruosités du sophisme substituant la métaphysique, qui est de l’homme, aux instincts de la nature, qui sont de Dieu !
Or, si cette impossibilité de vivre est absolue pour un être qui serait complètement supérieur à la généralité des hommes, cette difficulté de vivre heureux est relative dans les êtres doués seulement d’une sensibilité supérieure de quelques degrés à celle de leurs semblables. […] Effacer ce portrait pour quelques mécontentements de courtisan, pour une inconstance de cœur ou pour un scrupule de critique, n’était pas seulement une offense au poème, c’était une offense gratuite au cœur de Léonora, innocente des sévérités de son frère. […] « Votre Seigneurie », dit-il en s’adressant à Scipion Gonzague, son intercesseur à Rome, « comprendra la situation dans laquelle je me trouve.… Suis-je tout à fait fou ou seulement malade d’esprit ?. […] Quant à ce qui regarde ses soupçons et les expressions dont il s’est servi par le passé, je ne l’en accuse pas ; seulement, une fois qu’il sera ici, s’il ne consent pas à se laisser traiter et soigner, nous donnerons des ordres pour qu’il soit expulsé définitivement de nos États, avec défense d’y jamais rentrer.
Je ne parle pas seulement de l’impression qu’il a laissée à ceux qui l’ont connu dans les dernières années de sa vie : la goutte le tourmentait alors depuis longtemps, et son caractère, assez peu aimable déjà, était devenu singulièrement âpre. […] Je vous prie seulement de m’adresser directement à l’avenir ce que vous pourriez avoir à me faire passer. […] Une amitié si vive est bien au-dessus de l’amour, car il m’est arrivé plus d’une fois d’en ressentir pour d’autres femmes…, sans que les deux sentiments méritassent seulement d’être comparés l’un à l’autre. […] Prodigue du sang des guerriers, il a été avare de supplices, plus non pas seulement qu’aucun usurpateur, mais même qu’aucun des rois les plus célèbres… » Il paraît que cette horreur de Sismondi pour la contre-révolution, et surtout cette impartialité d’historien, cet hommage au glorieux vaincu de la campagne de France, scandalisèrent profondément la comtesse.
C’est au quinzième siècle seulement qu’on peut reconnaître une ébauche de théâtre dans les mystères et soties, joués sur des tréteaux par deux confréries, l’une de bourgeois, dite des Confrères de la Passion ; l’autre d’enfants de naissance, dite les Enfants sans souci. […] Si la tragédie est la représentation d’une action importante où figurent des personnages illustres, animés de passions dont la lutte doit produire un événement funeste ; si la comédie est une action où le contraste des caractères et des mœurs, chez des gens de condition privée, produit le ridicule, ou seulement des images frappantes de la vie commune ; s’il n’y a ni tragédie ni comédie sans la convenance suprême d’une langue durable, on ne peut contester à Corneille l’invention du poème dramatique. […] Ce fut un grand jour dans l’histoire de notre littérature, vrai jour de fête pour les contemporains, que celui qui vit paraître, après des commencements si obscurs et des progrès si lents, après les prédécesseurs de Corneille, après Corneille lui-même, s’essayant dans ces huit pièces, meilleures seulement que ce qui s’était fait avant lui, le Cid, cette merveille, comme on l’appela tout d’abord, qui mit Corneille bien plus au-dessus de ses premiers ouvrages que ceux-ci ne l’avaient mis au-dessus de ses devanciers ! […] Parmi les raisons dont se sert Chimène pour se convaincre de son devoir, combien, pour quelques-unes très solides, n’en donne-t-elle pas qui sont seulement ingénieuses !
Il est vrai que ce n’est pas comme poète, mais seulement par la conduite et l’art. […] Il honore Perrault, il le loue même, mais d’une plume avare, et non sans jeter sur lui un dernier regard de travers ; et quand on lui annonce sa mort, « il n’y prend, dit-il, d’autre intérêt que celui qu’on prend à la mort de tous les honnêtes gens5. » La différence entre cette réconciliation un peu maussade et le traité de paix accepté par Lamotte ne s’explique pas seulement par l’humeur des deux hommes. […] Par là seulement il n’a pas péri tout entier sous le ridicule d’avoir traduit et abrégé en barbare l’Iliade d’Homère, traité de futilité la poésie tout en faisant des volumes de vers, mis en prose les vers de Mithridate, essayé de l’ode sans vers. […] Le Fontenelle des Dialogites veut détruire toute autorité ; le Fontenelle des Éloges tient seulement à n’en pas créer de nouvelle.
Vous plaît-il que nous énumérions ici quelques-uns seulement des avantages offerts aux Parisiens qui se laisseront tenter par les Buhnenfestspiel de Bayreuth ? […] C’est seulement dix ans après, dans Richard, que Grétry nous offre l’exemple, sinon le plus artistique et le plus profondément dramatique, du moins le plus curieux et le plus logiquement intentionné du motif-conducteur avant Weber et Wagner. […] a phrase de cc vœu qui réapparaît, comme une prophétie réalisée, dans la scène finale, dans le chant de Heiling : « Ma mère, tout s’est accompli » C’est encore ici que nous retrouvons Berlioz avec son Benvenuto Cellini (1838) si méconnu jadis, sifflé à Paris, tombé à Londres, acclamé seulement à Weimar en 1852, et qui vient de remporter de si éclatants succès à Carlsruhe, Mannheim, Munich. […] Un tel degré d’oubli du monde réel, un si complet abandon en scéne paraissent tout au plus acceptables en Allemagne, et seulement eNtre époux.
Pour peu qu’on y veuille réfléchir, on sera bien forcé de reconnaître qu’il n’y a plus d’écoles aujourd’hui, mais bien des influences et des imitations, et que les apparences d’écoles encore subsistantes répondent seulement à quelques groupements arbitraires. […] Ce ne sont pas seulement d’incomparables paysages dont les lignes se profilent avec une grâce ensorcelante, c’est toute la vie lamentable et somptueuse des pauvres femmes turques, opprimées dans l’étau de coutumes millénaires, qui est reconstituée et racontée avec autant, de généreuse mélancolie que de flamme indignée. […] Ils en sont venus à mêler à la psychologie des héros, ou des groupes destinés à personnifier telle ou telle conception de l’existence, un ressort moral qui n’était plus seulement la passion ou les émois personnels de ces hommes, ni les réactions produites sur leur âme par ces mouvements. […] Dans la nation actuelle, issue de la Révolution, l’individu a tous les droits que le passé conférait seulement au groupe familial.