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2422. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « M. Ampère »

Je vous remercie de m’avoir rappelé à vous après mes égarements ; je vous remercie de me les avoir pardonnés.

2423. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre III. Services locaux que doivent les privilégiés. »

Les domaines des ducs de Bouillon, d’Aiguillon et de quelques autres occupent des lieues entières, et par l’immensité, par la continuité, rappellent ceux que le duc de Sutherland, le duc de Bedford possèdent aujourd’hui en Angleterre.

2424. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre premier. Les caractères généraux et les idées générales. » pp. 249-295

. — En voici une des miennes dont je me rappelle très nettement la naissance.

2425. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (2e partie) » pp. 177-248

Dans cet effort d’esprit la raison faiblit comme la langue, et il tombe, pour cacher l’inconséquence, dans des subtilités de définitions qui rappellent les subtilités des sophistes grecs ou des sophistes de l’École dans le moyen âge.

2426. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre neuvième »

., se rappelait-il Alceste, quand il écrivait cette suite de chapitres charmants sur l’obligation que l’on a de ménager les hommes.

2427. (1890) L’avenir de la science « III » pp. 129-135

Les prétendues natures poétiques, qui auront cru atteindre au sens vrai des choses sans la science, apparaîtront alors comme chimériques ; et les austères savants, qui auront fait fi des dons plus délicats, soit par vertu scientifique, soit par mépris forcé de ce qu’ils n’avaient pas, rappelleront l’ingénieux mythe des filles de Minée, changées en chauves-souris pour n’avoir été que raisonneuses devant des symboles auxquels il eût fallu appliquer des procédés plus indulgents.

2428. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 mai 1885. »

La remarque de Dujardin rappelle le lecteur d’aujourd’hui à la réalité d’alors : « attendons qu’un des drames wagnériens ait été représenté ».

2429. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »

Ces principes une fois rappelés, remarquons que la vie est nécessairement liée à un organisme occupant l’espace et aux mouvements de cet organisme.

2430. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1860 » pp. 303-358

Il y a des jours de soleil qui semblent gris à l’âme, et des ciels gris que l’on se rappelle comme les plus gais du monde.

2431. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1884 » pp. 286-347

Et il rappelait dans sa vie, une certaine soirée où il aimait, une soirée, où Paris lui était apparu comme une ville transfigurée… une ville blanche, sans prostitution aux coins des rues… Et il avait senti le besoin d’aller raconter son impression à Coquelin l’aîné, en train de quitter dans sa loge le costume de Mascarille, et qui lui avait dit : « Tu es saoul ! 

2432. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1886 » pp. 101-162

Cette conversation avec du Boisgobey me rappelle la conversation d’un créole de mes amis, sur le même sujet.

2433. (1856) Cours familier de littérature. I « IIIe entretien. Philosophie et littérature de l’Inde primitive » pp. 161-239

Ce genre d’utopie me rappelle les fossoyeurs d’Hamlet, qui jouent aux osselets dans leur cimetière avec les crânes vides et déterrés des morts.

2434. (1857) Cours familier de littérature. III « XIIIe entretien. Racine. — Athalie » pp. 5-80

Mais c’était un enfant roidissant ses faibles muscles pour rappeler l’hercule du théâtre.

2435. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre premier. Le Moyen Âge (842-1498) » pp. 1-39

et — puisqu’on ne peut enfin le nommer sans la rappeler — qu’y a-t-il de plus humain dans sa mélancolie que la Ballade des dames du temps jadis ?

2436. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488

Presque tous ces écrivains sont peut-être sans conséquence entre les mains d’un homme fait ; mais je demande si l’on parle de bonne foi lorsqu’on assure que la langue de ces auteurs, difficiles pour le style, profonds pour les choses et souvent dangereux pour les mœurs, peut être la première étude de la jeunesse ; si l’on souffrira sous des yeux innocents et purs les leçons de Plaute, dont je n’ai point parlé ; celles de Térence que je me rappelle en ce moment, Térence, dont l’élégance et la vérité sont au-dessus de tout éloge, mais dont les peintures n’en sont que plus séduisantes ; les leçons d’athéisme de Lucrèce : j’aimerais encore mieux qu’on exposât les élèves à se corrompre le goût dans le dur, sec et boursouflé Sénèque le tragique, à qui je devais cette petite égratignure pour l’ennui qu’il m’a causé, et à qui j’en demande pardon pour quelques belles scènes qu’il a inspirées à notre Racine.

2437. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Robert » pp. 222-249

La précédente me rappellerait l’adresse d’un fripon qui après avoir ensanglanté toutes les familles de Rome se met à l’abri de la vengeance sous le bouclier de Jupiter.

2438. (1730) Discours sur la tragédie pp. 1-458

Les enfans d’Inés vous rappelleront ce peuple d’enfans trouvés, rassemblés dans la parodie ; et vôtre imagination partagée entre ces deux objets, émoussera, malgré vous, la vivacité du sentiment qu’un des deux devoit produire. […] Dans la tragedie de Manlius, l’amour de Valerie pour son époux peut pénétrer le coeur le moins sensible : la tendresse héroïque de ses sentimens, le respect touchant qu’elle mêle à son amour, ses ménagemens pour sonder le coeur de son époux, pour y rappeler la vertu, et pour assurer son honneur et sa vie, forment un caractere si passionné et si raisonnable tout à la fois, que malgré la terreur dominante de la piece, on sent encore une espece de joïe, à la vûë d’une héroïne en qui la passion et le devoir ne sont qu’une même chose. […] Aussi l’excite-t’elle dans ceux que la singularité des circonstances ne rappelle pas à l’auteur, et qui s’abandonnent naïvement à l’impression de la chose même : mais ceux qui, commençant par appercevoir l’affectation du contraste, sentent que c’est moi qui m’arrange à plaisir pour étaler tout cet héroïsme ; ceux-là en sont beaucoup moins touchés, peut s’en faut même qu’ils ne m’en fassent un reproche ; et je n’en suis pas surpris.

2439. (1875) Premiers lundis. Tome III « Du point de départ et des origines de la langue et de la littérature française »

Rappelez-vous seulement les formes du latin chez Plaute, chez Térence, le latin de la conversation.

2440. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVe entretien » pp. 317-396

Le profond respect que les Chinois conservent pour la mémoire de leur sage par excellence, et pour tout ce qui peut contribuer à leur en rappeler le souvenir, leur fait regarder ce tronc aride comme un monument digne de toute leur attention.

2441. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre V. Jean-Jacques Rousseau »

Vie de Jean-Jacques Rousseau Fils d’un horloger de Genève, orphelin de sa mère que deux bonnes tantes remplacent mal, Jean-Jacques558 est élevé par un père léger, qui le grise de romans, où tous les deux passent les nuits jusqu’à ce que les premiers cris des hirondelles leur rappellent d’aller se coucher ; il se grise ensuite d’héroïsme, en lisant Plutarque.

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