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798. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 258-259

Lorsqu'on voulut savoir quel étoit le plus sage des Grecs, on consulta l'Oracle de Delphes, qui répondit que c'étoit Socrate.

799. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — E — Elzéar, Pierre (1849-1916) »

L’effet en scène n’a pas répondu à notre attente.

800. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 449

Ils le regardent comme un des plus habiles Physiologistes qu’ait produits notre Nation, malgré son penchant aux idées paradoxales, malgré ses satires & ses injustices contre le célebre Frere Côme, qui ne lui a répondu qu’avec honnêteté & par de nouveaux succès.

801. (1892) La vie littéraire. Quatrième série pp. -362

Les instituteurs surtout furent empressés à répondre. […] — Très beau, en effet, répondit-elle, et digne de la fille de tant de rois ! […] Le bon Harpignies ne répondit rien et sourit du sourire d’Hercule. […] Il me répondit en récitant quelques-uns des vers dont sa mémoire était pleine. […] Maurice Barrès nous répond encore : « Il n’y a de réalité pour moi que la pensée pure.

802. (1923) Les dates et les œuvres. Symbolisme et poésie scientifique

En mars me vint la lettre de Stéphane Mallarmé répondant à mon envoi. […] J’ignorais même ce que Verlaine pouvait penser de mon livre à l’envoi duquel il n’avait pas répondu. […] répondit Mallarmé, amusé, avec son délicat sourire des paupières. […] — Des passages mêmes de mon article répondent à la question. […] RENÉ GHIL : -moi, m’écriai-je, répondre à René Ghil allons donc !

803. (1880) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Première série pp. 1-336

Magen nous permettent ici de répondre affirmativement105. […] C’est sa manière, quand il en peut user, de répondre aux critiques et de punir l’insolence. […] Je vais essayer de lui répondre. […] Boucherie, reprendre une à une les citations qu’il a données de mon article, et répondre aux objections qu’il y a opposées. […] Voilà se faire une singulière idée de la tâche des philologues, me répond M. boucherie !

804. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 463

Garasse, en lui répondant sur un ton qui ne valoit pas mieux que celui de ce burlesque adversaire.

805. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Sismondi. Fragments de son journal et correspondance. »

je connais bien cela, me répondit-il, car je vois ma mère passer bien du temps dans le sien. » — Ainsi, ma chère amie, ce que fait sa mère est bien fait. […] Napoléon, recevant Sismondi dans le jardin de l’Élysée et s’y promenant avec lui, commença par l’assurer du plaisir qu’il avait trouvé à la lecture de ses ouvrages, « lus tous et dès longtemps avec beaucoup d’intérêt. » Sismondi, en répondant, insista sur la conviction qui avait dicté son dernier écrit (l’Examen de la Constitution française, publié dans le Moniteur), et se montra affligé de l’opposition violente avec laquelle cette Constitution avait été accueillie. […] Elle l’accusait de trop de jeunesse dans les impressions, de voir le monde trop en beau, de juger trop indulgemment les hommes ; il lui répondait de Paris, le 2 mars 1815 ; « Notre dissentiment tient à ce que vous vous attachez aux personnes, et moi aux principes. […] Les amis bien informés avaient droit de répondre aux curieux et aux indiscrets, qui nommaient tout d’abord Mme de Staël : « Pas le moins du monde : c’est Mme Lindsay. » Et entre eux, dans l’intimité, ils pouvaient se dire : « C’est pourtant bien Mme de Staël, en effet. » L’anecdote d’Adolphe est à double fond.

806. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »

La lettre par laquelle elle répondait ou s’excusait de ne pas répondre à ses questions, nous la peint trop bien pour ne pas être citée : « Lyon, 15 octobre 1836. […] Dieu lui répondait. […] Il est vrai que nul autre que vous n’eût été capable d’une telle analyse… » — L’auteur de la lettre touche ici à un point d’une délicatesse extrême, où il trouverait des contradicteurs, dont la confidence est venue un instant embarrasser et presque intimider l’éditeur de ces articles et de ces notes : voulant tenir compte de toutes les opinions sérieuses, il n’a pu répondre à des objections d’un esprit sensé et lettré, — d’un très honorable et très respecté professeur de l’Université, — que cette publication continue de la biographie par lettres de Mme Valmore n’avait précisément pas paru intéresser dans un journal politique quotidien, — qu’en montrant à son sage et prudent avertisseur et interlocuteur le grand nombre d’adhésions que M. 

807. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME ROLAND — I. » pp. 166-193

Elle se porte du premier pas à l’avant-garde, elle le sait et le dit : « En nous faisant naître à l’époque de la liberté naissante, le sort nous a placés comme les enfants perdus de l’armée qui doit combattre pour elle et triompher ; c’est à nous de bien faire notre tâche et de préparer ainsi le bonheur des générations suivantes. » Tant qu’elle demeure dans cette vue philosophique générale de la situation, son attitude magnanime répond au vrai ; le temps n’a fait que consacrer ses paroles. […] Bancal, lui racontant une ascension qu’il avait faite au Puy-de-Dôme, avait comparé les orages et les tonnerres qu’on rencontre à une certaine hauteur, avec ceux qui attendaient sur leur route péniblement ascendante les amis de la liberté : « L’élévation de votre superbe montagne, lui répond Mme Roland, est l’image de celle où se portent enfin les grandes âmes au milieu des agitations politiques et du bouleversement des passions. » Elle pressentait que c’était là son niveau, et, dans le secret de son cœur, elle ne haïssait pas l’idée d’y être poussée un jour. […] Mme de Staël répondait à quelqu’un qui lui reprochait de juger trop à fond ses amis : « Qu’y faire ? […] Plus d’une fois durant le second ministère de Roland, elle fut inopinément mandée à la barre de la Convention ; elle y venait et répondait à tout avec modestie, mais avec développement, et une netteté, une propriété unique d’expression.

808. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « François Ier, poëte. Poésies et correspondance recueillies et publiées par M. Aimé Champollion-Figeac, 1 vol. in-4°, Paris, 1847. »

« Sire, répondit le poëte, rien n’est impossible à Votre Majesté ; elle a voulu faire de mauvais vers, et elle y a réussi. » Louis XIV, avec son grand sens, se le tint pour dit. […] A tout instant elle adresse épîtres ou rondeaux à son frère, et celui-ci lui répond. […] François Ier répondait d’avance à ces dignes éloges, lorsque, de sa prison d’Espagne, il lui écrivait dans une chanson : Cuer resolu d’aultre chose n’a cure Que de l’honneur. […] Il serait donc téméraire et presque ridicule de venir répondre de l’ensemble d’une vie et d’en garantir après coup les accidents.

809. (1875) Premiers lundis. Tome III « De la loi sur la presse »

Mais enfin, le signal ayant été donné, même quand le moment n’était pas choisi, et que certaines conjonctures pouvaient sembler contrariantes, il y avait sans doute pour tous ceux qui étaient appelés à concourir à l’œuvre et à la rendre exécutoire, il y avait à entrer dans la nouvelle situation soudainement créée, à s’y faire de bon cœur dès qu’on l’acceptait, à y répondre d’une manière plus prompte, moins indécise et avec une largeur de concession qui eût paru de meilleure grâce. […] J’ai sous les yeux un mémoire ou une note très-digne de considération, qui m’a été remise à ce sujet et qui, répondant point par point aux arguments allégués, conclut à l’admission et au rétablissement de la preuve contre les fonctionnaires. […] À cette objection tacite, mais qui nécessairement s’élève dans beaucoup d’esprits, je répondrai d’un mot et sincèrement (car je me pique d’être aussi sincère, à ma manière, que M. le comte de Ségur d’Aguesseau). — Cache ta vie est le précepte du sage. […] Si le livre pouvait parler et répondre, je ne sais s’il se trouverait aussi satisfait et se louerait si fort de cette législation qui a permis, il y a peu d’années encore, de l’atteindre et de le frapper dans la personne d’auteurs honnêtes gens et de théoriciens respectables, tels qu’un Vacherot59 et un Proudhon.

810. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXIXe entretien. Œuvres diverses de M. de Marcellus (2e partie) » pp. 5-63

Il répond victorieusement à ceux qui ont tant calomnié la politique de cette monarchie, et qui écrivent aujourd’hui leurs calomnies comme de l’histoire. […] — Pas d’autre, répondis-je, que le beau temps et le plaisir de voir Kalender. […] — Pas encore, lui répondis-je, mais, comme Homère m’a guidé dans l’Archipel, je comptais prier les Argonautes de me conduire dans le canal de Thrace, théâtre de leurs exploits. […] — Je vous comprends, me répondit en souriant le poète, et je vous obéirai.

811. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIIIe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis (suite) »

Le peuple de Florence, au lieu de répondre au cri de liberté, poursuivit dans les rues Giacomo Pazzi et les siens, auteurs d’un crime odieux et qui s’étaient trompés d’heure et de victimes. […] Si le succès de cette démarche répond à mes vœux, je me réjouirai d’avoir rendu la paix à mon pays, et recouvré la sécurité pour moi-même. […] Je réponds à cela que sans doute je serais très-condamnable, si la nature avait accordé aux hommes la faculté de pouvoir s’occuper dans tous les instants des choses qui sont le plus véritablement dignes d’estime ; mais comme cette faculté n’a été donnée qu’à un petit nombre d’individus, et que ceux-là mêmes ne trouvent pas souvent dans le cours de leur vie l’occasion d’en faire usage, il me semble, en considérant l’imperfection de notre nature, que l’on doit accorder le plus d’estime aux occupations dans lesquelles il y a le moins à reprendre. — Si les raisons que j’ai apportées déjà ne paraissaient pas suffire à ma justification, ajoute-t-il ensuite, je n’ai plus qu’à me recommander à l’indulgence de mes lecteurs. […] Manfredi, auquel elle ne put cacher son indignation, répondit à ses reproches par des sévices et des coups ; Bentivoglio, informé par sa fille de ces outrages, vint enlever violemment Francesca et son fils à la violence de son gendre et les ramena à Bologne.

812. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre septième. »

Enfin il découvre un parent du seigneur Agnoste qui lui donne des explications sur le titre de Satire Ménippée, et répond aux critiques qu’on a faites de l’ouvrage. […] L’excès des mots y répond au défaut de choix dans les idées, le désordre y répond à la licence même de la spéculation et à la nonchalance du doute. […] On demandait une méthode ; on sentait la nécessité d’une langue disciplinée, d’un choix dans les mots qui répondît à un choix dans les idées.

813. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Août 1886. »

Sa foi avait même déjà trouvé son expression dans une mélodie qui répondait aux désespérées plaintes de Tristan. […] je répondrais que cela est impossible … mes idées à ce sujet ne me sont venues que comme artiste créateur… » (X, 322). […] En même temps sont publiées quelques remarques : Sur le rappel des acteurs. — « Les Patrons ne doivent pas prendre en mauvaise part ni des artistes ni de l’auteur, si ceux-ci ne répondent pas aux applaudissements en s’avançant sur la scène ; ils se sont décidés à cette abnégation pour se tenir dans le cadre de l’œuvre d’art qu’ils ont à présenter au public. » Sur l’usage du texte. — « Pour obtenir le juste effet scénique il faut pendant la durée de l’acte diminuer l’éclairage de la salle au point de rendre impossible la lecture du texte. Il est donc à conseiller, si l’on ne se fie pas à la représentation dramatique, de prendre connaissance du texte avant la représentation ou pendant les entractes. » Paroles d’adieu aux artistes : « Je désire faire mes adieux à mes honorés amis, les acteurs de ma Pièce de Fête, comme à ses patrons et promoteurs, et cela d’une façon qui réponde à la merveille du résultat.

814. (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »

Le métaphysicien répond : oui, l’esprit continue et lie en une synthèse toutes ses manifestations. Le biologiste répond : la conscience étant un processus vital, non une entité, a sa synthèse dans la continuité des conditions vitales. […] il faut répondre : Parce que nous ne voyons pas du tout les images de la rétine227 : l’idée de droit dépend de la notion d’espace, laquelle est une idée (peu importe ici son origine), mais non une sensation visuelle. […] Lewes répond à cette critique par la distinction suivante : s’il s’agit de reconnaître que la psychologie est une science possible, et de grande valeur ; que l’analyse subjective a été méconnue par Comte, et qu’il a eu le tort de regarder l’observation interne comme un procédé illusoire ; je suis avec M. 

815. (1863) Le réalisme épique dans le roman pp. 840-860

Si son père l’interroge sur l’emploi des heures qu’elle a passées sous la tente, ne croyez pas qu’elle se trouble ; elle répond que Mâtho paraissait furieux, qu’il a crié, qu’il s’est endormi, et si elle n’ajoute rien de plus, c’est peut-être, nous dit le romancier, par « un excès de candeur faisant qu’elle n’attachait guère d’importance aux baisers du soldat ». […] Nos entreprises sont nouvelles, répondent les partisans de la secte réaliste, et c’est précisément à l’idéalisme de l’école précédente que nous opposons des figures prises hardiment dans le vif de la nature. — Ici encore j’invoque l’autorité de Goethe, et je me demande ce que penserait le grand réaliste à la vue de ces inventions barbares qui prétendent se rattacher à lui. […] Ce voyant, quelqu’un de ses amis lui demanda quelle cause le mouvait à tourmenter ainsi son tonneau, auquel répondit le philosophe que, à autre office n’étant par la république employé, il tempêtait son tonneau en cette façon pour, entre ce peuple tant fervent et occupé, n’être pas seul cessateur et oisif. » Le réalisme, qui s’inquiète si peu des idées, fait souvent comme Diogène : plus l’activité humaine se multiplie dans tous les champs de la pensée, plus il tourmente son tonneau vide. […] Sa prochaine œuvre nous répondra.

816. (1809) Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand

Elle lui répond à demi-voix qu’il n’en reste plus qu’une seule cruche qu’elle a réservée pour lui. […] Ils sont là pour écouter, quelquefois pour répondre, et, de temps en temps, pour raconter la mort du héros, qui, dans ce cas, ne peut pas nous en instruire lui-même. […] Tout ce qui n’est pas civilisé, tout ce qui n’est pas soumis à la domination artificielle de l’homme, répond à son cœur. […] Consacré par elle, il trouve dans tous les cœurs des cordes qui lui répondent.

817. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre II. La qualité des unités sociales. Homogénéité et hétérogénéité »

», il faut répondre : « ni l’une ni l’autre exclusivement, mais toutes deux ensemble ». […] Répondant aux craintes provoquées par le développement de l’immigration, M.  […] — Les distinctions qui permettent de répondre à ces questions ont été brillamment formulées. […] À quoi il faut répondre que la multiplicité et la variabilité des modes neutralisent ces conséquences.

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