Léonce Depont, l’auteur des Sérénités , pur, grave et noble livre, qui est, on le sent, le résultat d’un long travail, d’un choix sévère parmi beaucoup de pages condamnées.
Son Livre des Loix civiles dans leur ordre naturel, excellent dans son espece, très-estimé de ceux qui étudient le Droit & la Morale, n’est point dépourvu du mérite littéraire, par la maniere pure & lumineuse dont il est écrit, & sur-tout par l’Introduction qui est à la tête de l’Ouvrage.
Je n’analyserai point cet ouvrage, mais, en passant, qu’il me soit permis d’en louer la claire ordonnance, ses qualités pures et bien lyriques.
Il s’est fait connaître dans le monde poétique par un recueil de vers, les Horizons bleus (1880), volume plein de promesses, où nous avons particulièrement remarqué les Digitales et les Violettes, strophes de jeunesse d’un sentiment pur et d’une heureuse allure.
Les matieres de pure spéculation ne prouvent souvent que l’abus de l’esprit de ceux qui les traitent, & entraînent l’abus de l’esprit de ceux qui les lisent.
Ceux qui ont encore le goût assez sain pour aimer la Latinité fine, simple, naturelle, élégante & pure de Phédre, la retrouveront très-souvent surpassée dans les Fables que cet Auteur a composées.
Luzel, qui vient de publier un recueil de poésies bretonnes et en pur breton, avec traduction, il est vrai… Une pièce qui me paraît touchante de forme et de sentiment est celle que M.
Son style est pur, noble, & souvent élégant.
Il est d’ailleurs écrit d’un style pur & souvent élégant ; on désireroit seulement qu’il fût un peu plus varié.
Charles Le Goffic Cœur breton, vers tout pénétrés de douceur, habités par le rêve, et que les gaucheries de la forme rapprochent encore de la pure et vraie poésie populaire.
Sully Prudhomme J’ai lu l’excellent recueil de poésies : En route, avec le plus vif plaisir, car j’y ai trouvé, dans son expression achevée, tout le talent pur et solide de l’auteur.
Est-ce là un pur caprice sans importance, une mode passagère qui ne tient à aucune cause sérieuse et qui ne vise à aucun effet ? […] Le front reste uni et pur, les cheveux sont noirs, abondants comme toujours ; la taille élégante et haute n’a pas fléchi.
Ces accents sont ceux de la passion pure, et c’est dans ses Nuits de mai et d’octobre qu’il les a surtout exhalés. […] Et si l’on constate enfin qu’il a été l’un des hommes les plus impressionnables de ce temps et un des plus spirituels ; qu’il a été le plus sincère des écrivains, et le plus gracieux ; — qu’il nous prend à la fois par le charmé aisé d’un esprit de pure lignée française et par la profondeur et la vérité du sentiment et de la passion… ; il me semble qu’il ne restera plus rien à faire qu’à le relire.
La revendication individualiste qui se dresse contre les contraintes légales peut revêtir deux formes : Il y a un individualisme négatif, individualisme à la Stirner ; individualisme de la révolte pure et simple, de la pure désobéissance aux lois.
.) ; l’autre que l’on peut appeler idéale, céleste, divine, désintéressée, ayant pour objet les formes pures de la vérité, de la beauté, de la bonté morale, c’est-à-dire, pour prendre l’expression la plus compréhensive et la plus consacrée par les respects du passé, Dieu lui-même, touché, perçu, senti sous ses mille formes par l’intelligence de tout ce qui est vrai, et l’amour de tout ce qui est beau. […] Au fond, toutes ces catégories des formes pures perçues par l’intelligence ne constituent que des faces d’une même unité.
Le siecle d’or devoit renaître sous cette nouvelle Astrée ; de nouveaux Prométhées sembloient avoir dérobé au Ciel des feux plus purs, pour animer & béatifier les humains : bienfaisance, humanité, tolérance, vertu, bonheur, étoient les cris de leurs promesses : superstition, abus, fanatisme, ignorance, esclavage, étoient les anathêmes de leur zele. […] Cet horizon si pur n’a pas été longtemps sans nuages ; cette Philosophie si bénigme s’est bientôt aigrie, à peu près comme ces liqueurs factices qui ne conservent pas long-temps leur goût emprunté.
Qui ne voit, sans tout cela, que le simple est celui qui n’a que des choses simples à dire ; le tempéré, celui qui regarde des matières de pur agrément, & sur lesquelles il ne faut répandre que des fleurs ; le sublime, celui qui roule sur de grands intérêts ? […] Mais tous les coups qu’on se porta, tous les écrits qu’on publia, furent, ainsi que plusieurs démentis formels, donnés en pure perte.
Demogeot qu’un livre plaqué sur ce cours ou extrait de ce cours, parce qu’il y aurait là, pour la Critique, une garantie plus grande de la sincérité du professeur et de la force pure de ce premier jet, qui est le sang de l’artère même dans le talent et de l’artère ouverte. […] Avec son érudition très variée et très sûre, son goût pur et son jugement ferme, avec ce don de se posséder, — de n’aller que là où il veut, et comme il le veut, qui est une des distinctions les plus rares de son esprit, — et de tout esprit, — M.
Mais ce moralisme faux qui ne se réclame pas d’une théodicée, — une théodicée, c’est de la théologie philosophique, — ce moralisme facile à comprendre, lavé et brossé de tout mysticisme, brillant et transparent comme le vide, qui prétend n’être rien de plus, que la constatation d’un pur fait de conscience, et comment ne pas admettre un fait ? […] Toute cette morale dont ils se chamarrent n’est donc pour eux que de l’ornementation pure, pièces d’estomac, broderies de robe, inscriptions de lambris, peintures d’éventail, dessus de porte, arabesques, mais elle n’a aucune influence réelle sur leur caractère et leurs actes, et elle ne peut pas en avoir, car voici précisément où un homme, qui n’aurait pas été M.
Pleine d’admiration pour les premiers siècles de l’Église qui furent si grands, pour cette période de l’histoire, la Genèse d’un nouvel univers moral dressée devant les yeux humiliés de l’Économie politique, comme ce bouclier de diamants qu’Ubald, dans le Tasse, présente à Renaud pour qu’il y mire son impuissance et sa honte, l’Académie n’a pas su conclure nettement dans le sens de cette admiration franche et souveraine, et ce n’est pas le livre véritablement chrétien, imbibé de ce catholicisme qui est le sang pur de la vérité chrétienne qu’elle a couronné, mais des livres infectés plus ou moins de ce protestantisme qui est le commencement de la philosophie, comme, dans un autre ordre, la crainte de Dieu est le commencement de la sagesse. […] Schmidt, il est cependant là encore, tranquille et dormant à la surface de toutes les idées, comme l’huile essentielle d’un poison qui filtrerait sous la première couche d’une eau pure.