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713. (1891) Esquisses contemporaines

Secrétan, dont la culture est aussi étendue que son érudition est vaste, est également versé en théologie, en philosophie et en économie politique. […] Notre philosophie, en définitive, c’est ce que nous sommes et ce que nous tendons à devenir. […] Le remarquable Essai qu’il a consacré à la philosophie de M.  […] Une philosophie rigoureuse sera toujours fataliste. Mais par là même, la philosophie se corrompt et se détruit.

714. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 274

Intrépide en Philosophie, comme il avoit été à la guerre, on reconnoît dans tout ce qu’il a écrit, une vivacité d’imagination, qui approcheroit du génie, si elle eût été réglée par le jugement.

715. (1861) La Fontaine et ses fables « Préface »

Préface On peut considérer l’homme comme un animal d’espèce supérieure, qui produit des philosophies et des poëmes à peu près comme les vers à soie font leurs cocons, et comme les abeilles font leurs ruches.

716. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 305

Ces Auteurs auroient-ils donc voulu qu’en faveur de la Philosophie, M. l’Abbé de la Bleterie eût érigé en héros accompli, un Prince qui poussa la pédanterie philosophique au dernier degré du ridicule ?

717. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 140-141

L’Histoire critique de la Philosophie annonce un mince Philosophe & un Littérateur médiocre, malgré tout le succès qu’elle a eu & tous les éloges qu’on en a faits.

718. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 198

Quoiqu’il ait fourni au Dictionnaire Encyclopédique quelques Articles de Littérature, qui ne sont pas les plus médiocres de cette Compilation universelle, il a su néanmoins se garantir de l’influence du Siecle, & éviter les écueils du faux Bel-Esprit & de la fausse Philosophie.

719. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 81-82

La plupart respirent une Philosophie mondaine, à la vérité, mais sans prétention ; ce qui est un grand travers de moins dans un temps où tout aspire aux honneurs philosophiques.

720. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 402-403

L'Auteur semble s'être plus attaché au sentiment, à la raison, à la saine Philosophie, qu'aux ornemens & à une élégance recherchée.

721. (1778) De la littérature et des littérateurs suivi d’un Nouvel examen sur la tragédie françoise pp. -158

quel mal fait la philosophie ? […] Enfin le droit de dédaigner la Philosophie devroit coûter au moins le soin & la peine de l’étudier. […] La Philosophie devient très-nécessaire pour donner à l’édifice social, une base solide & l’orner de tous les agrémens possibles. […] La Philosophie doit être la bâse de l’éloquence & de la Poèsie. […] Plus on a de Philosophie dans la tête, plus on a d’éloquence.

722. (1922) Nouvelles pages de critique et de doctrine. Tome I

C’est bien le spectacle qu’a donné l’école littéraire issue de cette philosophie. […] La vieille formule de Platon et d’Aristote les résume toutes : la philosophie est la recherche des causes et des principes. […] Cousin, que l’originalité de votre philosophie déconcertait. […] Qu’en faites-vous donc dans votre philosophie ?  […] Vous avez, pendant de longues années, enseigné l’histoire de la philosophie à l’École Normale, puis à la Sorbonne.

723. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 396-397

le Brun de Granville fut, pendant sa vie, un des aboyeurs secondaires de la Philosophie.

724. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 107-108

M. de Rochefort a déployé de nouveaux talens, en combattant avec succès le Systême de la Nature, ce dernier chef-d'œuvre de la Philosophie, cet Ouvrage monstrueux, déjà réfuté par le bon sens & par la Nature même qui le désavoue & en rougit.

725. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 281

Les vers qu'elle fit peu d'instans avant sa mort, peuvent donner une idée de sa versification & des sentimens de sa philosophie.

726. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Idées et sensations : par MM. Edmond et Jules de Goncourt. »

Ils ont une philosophie, une vue de la vie et de la mort, une idée de Dieu. […] On sait le mot d’Horace Walpole : « La philosophie qu’on affiche cesse d’être la philosophie. »

727. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIIe entretien. Tacite (1re partie) » pp. 57-103

Aussi les bibliothèques sont-elles pleines d’histoires médiocres, triviales, sans génie, sans philosophie, sans politique, sans couleur, sans pathétique, sans moralité, écrites par des annalistes de tous les pays ; enregistreurs de dates, de nomenclatures, de faits, ils tiennent la chronologie du monde, l’état civil des nations. […] Ces événements, bien vus, bien écoutés, bien compris, ont un langage parfaitement intelligible qui s’appelle l’expérience, la leçon, la moralité, la sagesse, la philosophie des choses. […] Les peuples mûrs et touchant à la décadence veulent des portraits peints en traits de sang, des retours vers la vertu antique, des larmes amères sur la corruption présente, des sentences brèves, mais succulentes, jaillissant de l’événement comme le cri des choses, enfin une philosophie à la fois plaintive et amère, qui consterne et qui relève l’âme par l’honnête et douloureux contraste entre l’image de la vertu antique et le désespoir de la liberté perdue !

728. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre X. Les sociales »

— la véritable philosophie. […] Une philosophie reçue docilement n’est plus une philosophie et un perroquet qui récite l’Évangile n’est pas le Verbe.

729. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « M. de Féletz, et de la critique littéraire sous l’Empire. » pp. 371-391

Le 11 de ce mois est mort, à l’âge de quatre-vingt-trois ans accomplis, un vieillard aimable, spirituel, qui recouvrait, sous les formes d’une politesse exquise et d’une parfaite urbanité mondaine, un caractère ferme, des opinions nettes et constantes, bien de la philosophie pratique ; un sage et un heureux qui avait conservé à travers les habitudes du critique, et avec un esprit volontiers piquant, un cœur bienveillant et chaud, une extrême délicatesse dans l’amitié. […] Il s’engagea alors des querelles de plume acharnées, et il se livra de furieux combats : la politique, la philosophie étaient en jeu dans les moindres questions littéraires. […] Né en Périgord, sorti d’une famille noble, après d’excellentes études à Sainte-Barbe, où il enseigna même, pendant quelques années, la philosophie et la théologie, il avait traversé la Révolution avec dignité, avec constance, subissant toutes les persécutions qui honoraient les victimes.

730. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Nouveaux documents sur Montaigne, recueillis et publiés par M. le docteur Payen. (1850.) » pp. 76-96

C’est le siècle des contrastes, et des contrastes dans toute leur rudesse, siècle de philosophie déjà et de fanatisme, de scepticisme et de forte croyance. […] Cette contagion ou peste qui sévissait alors dans le pays, frappait surtout parmi ces pauvres gens, Montaigne apprend d’eux la résignation et la pratique de la philosophie. […] Essais de philosophie, t. 

731. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Bernardin de Saint-Pierre. — II. (Suite et fin.) » pp. 436-455

Bernardin passe à une longue homélie en l’honneur de la philosophie, très digne d’être prêchée dans un temple de théophilanthropes. […] Au milieu du bruit qu’occasionnaient tous ces déplacements multipliés, on n’entendait guère que le mot philosophie, sortant à chaque instant de la bouche de l’orateur. […] Bernardin de Saint-Pierre ne nous a point parlé, il est vrai, de Castor et Pollux, mais il a parlé de la philosophie qu’il a prise pour thèse et pour muse.

732. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre deuxième. La force d’association des idées »

Voir nos Principes d’une philosophie des idées-forces. […] Ravaisson, la Philosophie en France au xixe  siècle. […] Principes d’une philosophie des idées-forces.

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