/ 3236
3185. (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143

Dauriac dans son remarquable ouvrage Des notions de matière et de force dans les sciences de la nature, si ce qui se conserve est inconnaissable, comment savons-nous que cela persiste ? […] Comme le montre le savant et profond ouvrage de M. 

3186. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins » pp. 185-304

Je me porte bien, et, de plus, j’aurai terminé dans huit jours tous les travaux nécessités pour tous les ouvrages que j’ai promis à mes souscripteurs, et dont ma mort même n’interromprait pas les livraisons assurées.

3187. (1864) Cours familier de littérature. XVII « CIe entretien. Lettre à M. Sainte-Beuve (1re partie) » pp. 313-408

Le coude à la fenêtre, oubliant son ouvrage, Jamais on ne la vit suivre à travers l’ombrage Le vol interrompu des nuages du soir, Puis cacher tout d’un coup son front dans son mouchoir.

3188. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Louis Veuillot »

Il n’en est presque pas un sur qui son jugement ne soit double, selon les ouvrages, et aussi selon qu’il les juge davantage avec sa conscience ou avec son goût.

3189. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1862 » pp. 3-73

— Quel ouvrage ?

3190. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre cinquième. Le réalisme. — Le trivialisme et les moyens d’y échapper. »

Ce qui est certain, c’est que, pour l’écrivain par exemple, telle ou telle époque de sa vie vient se suspendre tout entière à tel ou tel ouvrage qu’il composait pendant cette époque.

3191. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre III. La nouvelle langue. » pp. 165-234

Ainsi juge l’abbé de Saint-Alban, qui, lui ayant fait traduire en vers une légende, paye cent shillings le tout ensemble, les vers, l’écriture et les enluminures, et met sur le même pied ces trois ouvrages : en effet, il ne faut guère plus de pensée dans l’un que dans l’autre.

3192. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »

Je le suppliai de lui dire qu’une indisposition m’empêchait de l’aller saluer ; mais que les bontés qu’il avait eues pour moi, il y avait six ans, me faisaient prendre la liberté de m’adresser à lui pour me produire au nazir ou surintendant, sûr que j’étais de n’y pouvoir aller par un meilleur canal ; que je le suppliais très-humblement de représenter à ce ministre l’ordre que j’avais eu du feu roi, d’aller en mon pays faire faire de riches ouvrages de pierreries et de les apporter moi-même, ce que j’avais fait d’une manière à oser me persuader qu’il n’était pas possible de faire mieux.

3193. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »

Au temps où M. de Hartmann publiait ses ouvrages, l’inconscient était à la mode : on voulait le voir partout, et on faisait de la conscience une sorte de feu follet promenant çà et là sa lueur accidentelle dans le grand cimetière de l’inconscience.

3194. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1866 » pp. 3-95

On me parle d’une famille avec un rien de petite rente, consacrant tout son pauvre argent au plaisir du spectacle, se privant d’une femme de ménage, se salissant les doigts aux plus gros ouvrages, et assistant, le soir, en gants propres, aux premières représentations, — famille connue de toutes les ouvreuses, en relation avec tous les buralistes, et même les sergents de ville, qui ont servi dans le régiment où le père était major.

3195. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1867 » pp. 99-182

Cette force masquée, une force étrange, mystérieuse, différente de toutes les forces que nous avons vues à l’ouvrage, une force qui part comme un ressort et qui, en ses deux petites mains gantées de noir, pétrit un torse et des flancs, comme avec des mains d’acier.

3196. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1895 » pp. 297-383

Viennent après, Les Hommes de lettres (reparus sous le titre de Charles Demailly), livre appartenant plus à mon frère qu’à moi, par l’esprit mis dans le livre par lui, et ces brillants morceaux de bravoure, qu’il recommencera plus tard dans Manette Salomon — moi, ayant surtout travaillé dans ce livre, à l’architecture et aux gros ouvrages de l’œuvre.

3197. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre II. La parole intérieure comparée à la parole interieure »

Quel que soit l’intérêt de ces indices d’une vague connaissance de la parole intérieure par le sens commun, — indices auxquels il faut ajouter certains titres d’ouvrages, comme Les soliloques (de saint Augustin et de saint Bonaventure), Les voix intérieures (de Victor Hugo), et cette locution populaire du midi de la France : dire son chapelet en dedans 166 — il est certain que son importance et son vrai rôle restent d’ordinaire inconnus ; et il n’en est pas de preuve plus décisive que l’observation suivante, empruntée, elle aussi, à l’étude du langage : dans les langues classiques, et sans doute dans toutes les langues, les opérations de la pensée sont exprimées par des images relatives le plus souvent à la vision, quelquefois au toucher, a l’odorat, au goût : les termes qui font allusion à l’ouïe et à la parole ne sont employés ni exclusivement ni même dans la majorité des cas167.

3198. (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »

Nous n’insistons pas sur ces faits, parce qu’on en trouvera l’exposé et la discussion approfondie dans un ouvrage récent 5.

3199. (1903) Articles de la Revue bleue (1903) pp. 175-627

Gabriel Sarrazin, ou la plupart des ouvrages de M. 

3200. (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1871 » pp. 180-366

Mais presque aussitôt, devant les balles qui enfilent le boulevard, et leur passent sur la tête, ils abandonnent l’ouvrage. […] ……………………………………………………………………………………………………… « Oui, des fonctions, nous ne sommes que des fonctions, — c’est la voix de Renan, — des fonctions que nous accomplissons, sans le savoir, à peu près comme des ouvriers des Gobelins, qui travaillent à rebours et font un ouvrage qu’ils ne voient pas… L’Honnêteté, la Sagesse, qu’est-ce que ça, quelle importance cela a-t-il au point de vue surhumain ?

3201. (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349

Quand des philosophes tels que Bacon, ou d’autres plus modernes, ont voulu donner une systématisation de préceptes pour la recherche scientifique, ils ont pu paraître séduisants aux personnes qui ne voient les sciences que de loin ; mais en réalité de pareils ouvrages ne sont d’aucune utilité aux savants faits, et pour ceux qui veulent se livrer à la culture des sciences, ils les égarent par une fausse simplicité des choses ; bien plus, ils les gênent en chargeant l’esprit d’une foule de règles vagues ou inapplicables, qu’il faut se hâter d’oublier, si l’on veut entrer dans la science et devenir un véritable expérimentateur. […] Je renvoie le lecteur, pour la démonstration technique de ces considérations, à un ouvrage qui ne tardera pas à paraître sous ce titre : Introduction à l’étude de la médecine expérimentale.

3202. (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome II

Cette idée date de très loin ; elle est, pour ainsi dire, aussi vieille que l’anatomie ; elle se trouve indiquée dans le titre même de l’ouvrage de Galien De usu partium. […] ANDRÉ VÉSALE, le premier des anatomistes de son siècle, donna, dans son ouvrage De corporis humani fabrica, une bonne description de la parotide. […] SYLVIUS DE LE BOE donna une bonne figure du conduit pancréatique que de Graaf mit dans son ouvrage De succo pancreatico, etc. […] Aujourd’hui encore, dans les ouvrages qui paraissent, dans les thèses qui s’impriment, on persiste à soutenir cette confusion, bien que nous ayons publié déjà, depuis quelques années, des expériences qui démontrent que le pancréas diffère essentiellement des glandes salivaires. […] À propos de ce concours parurent deux ouvrages, l’un de MM. 

3203. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Être obligé d’apprendre, par cœur, le dialogue écrit par un autre, et de le retenir, et de dire toujours le même dialogue pendant trois mois, c’était trop d’ouvrage pour ces admirables vagabonds ; l’improvisation était leur vie. […] « Que cet ouvrage soit leur, dit Montaigne en parlant de L’Andrienne, sa beauté, son excellence le maintient assez ! » En effet, l’ouvrage était leur, mais non pas comme l’entend Montaigne ; il était leur, par l’amitié qu’ils portaient au poète Térence et par l’influence toute-puissante, sur un pareil esprit, des mœurs, du langage, de l’urbanité de ces trois hommes, l’honneur de la société romaine.

3204. (1892) Un Hollandais à Paris en 1891 pp. -305

En un bel ouvrage qui s’appelle la Poésie et la vie au xixe  siècle, M.  […] Récit saisissant, qui n’a qu’un seul défaut, c’est qu’il y a manque d’unité dans le ton général de l’ouvrage : parce que la passion du Cadet pour la terre. — et c’est une influence de la Terre de Zola, — y apporte un élément lyrique qui aurait pu aussi bien rester hors de la trame du récit et de l’action des personnages. […] « Une chose encore peut sauver un ouvrage : c’est s’il présente quelque trait saillant qu’on puisse détacher, mettre en lumière, ou quelque fait personnel, supposé ou véritable, auquel on puisse s’attaquer.

/ 3236