C’est en effet continuer Molière que nous montrer Philinte, si sec pour autrui, si tendre quand on le touche, qui s’écrie à la nouvelle d’un acte d’improbité dont il est victime : Je me perds, je m’égare.
Année 1868 1er janvier Allons, une nouvelle année… encore une maison de poste, selon l’expression de Byron, où les Destins changent de chevaux !
Les classiques ont produit des chefs-d’œuvre que nous avons tous encore dans la mémoire, mais le temps des tragédies était passé lorsque Chateaubriand et tous ceux qui l’ont suivi sont venus apporter au siècle nouveau une poésie nouvelle, — la vraie poésie de notre siècle.
XVIII Ce n’était pas ce que je voulais pour la république nouvelle.
« La terre, comme une molle argile, prend une face nouvelle ; elle se pare d’un nouveau vêtement.
On prendroit tout au plus ces deux personnages pour deux parents de cette femme à qui ils sont venus indiscrètement annoncer une fâcheuse nouvelle.
« Il faut, — dit Schiller — que l’historien, après avoir soigneusement recueilli et étudié les sources, les réduise par la seule chaleur de son cœur en une seule et nouvelle fusion pour en faire jaillir une œuvre d’art. » Précepte difficile à suivre, parce qu’il suppose une grande faculté.
L’association d’un souvenir à une perception présente peut compliquer cette perception en l’enrichissant d’un élément connu, mais non pas créer un nouveau genre d’impression, une nouvelle qualité de perception : or la perception visuelle de relief présente un caractère absolument original.
Mais il va sans dire que la critique de restitution ne fournit aucune donnée nouvelle. […] Une affirmation qui en reproduit une autre ne constitue pas une observation nouvelle, et quand même une observation serait reproduite par cent auteurs différents, ces cent copies ne représenteraient encore qu’une seule observation. […] Dans les sciences d’observation directe, lorsqu’un fait manque dans une série, on le cherche par une nouvelle observation. […] L’expression « histoire de la civilisation » apparaît avant la fin du xviiie siècle. — En même temps les professeurs d’Université créaient en Allemagne, surtout à Göttingen, pour les besoins de l’enseignement, la forme nouvelle du « Manuel » d’histoire, recueil méthodique de faits, soigneusement justifiés, sans prétentions littéraires ni autres.
Elle m’envoya querir tout aussitôt, et cette nouvelle, quoique je n’en dusse pas être surpris, m’ôta presque la respiration.
I Lorsqu’une civilisation nouvelle amène un art nouveau à la lumière, il y a dix hommes de talent qui expriment à demi l’idée publique autour d’un ou deux hommes de génie qui l’expriment tout à fait : Guilhem de Castro, Pérès de Montalvan, Tirso de Molina, Ruiz de Alarcon, Augustin Moreto, autour de Calderon et de Lope ; Crayer, Van Oost, Romboust, Van Thulden, Van Dyck, Honthorst, autour de Rubens ; Ford, Marlowe, Massinger, Webster, Beaumont, Fletcher, autour de Shakspeare et de Ben Jonson.
Dans ces quelques mots combinés d’une façon nouvelle, il y avait une révolution.
Il écrivit à Alphonse d’Este pour se réconcilier avec lui ; mais Alphonse, justement offensé de ce que le poète avait effacé dans sa Jérusalem nouvelle la stance dédicatoire : « O magnanimo Alphonso !
Enraciné par son origine aux mythes du monde primitif, il dresse sa tête vers l’aurore d’une foi nouvelle.
Mais un livre gai de pétillement inattendu, qui leur fait tant de mal, à eux, nous fait du bien, à nous, nous donne une sensation nouvelle et charmante, par ce temps d’un ennui qui n’est pas seulement à l’Académie, mais qui est partout, et contre lequel nous nous révoltons, dans lequel nous nous abhorrons et ne voulons pas nous confire !
La traduction qu’il va nous donner de l’idée nouvelle en langage ancien nous fera mieux comprendre en quoi nous pouvons conserver, en quoi nous devons modifier, ce que nous avions précédemment admis.
Mais il te sera interdit d’élever les enfants… Je n’ose pas te les confier. » Etc… A ce moment, la bonne apporte à Helmer une nouvelle lettre. […] Il vous étonnera moins si vous faites attention qu’il y a chez l’auteur de Michel Pauper et des futurs Polichinelles, comme chez celui de Baal, sous l’observation morose et exacte, un fonds d’utopie, d’humanitarisme, de protestation quasi évangélique contre l’indignité et la tyrannie de cette nouvelle puissance sociale : l’argent. […] Si la commission refuse les travaux, il est ruiné ; si elle les accepte, son crédit se relève, il obtiendra une nouvelle concession et, avec les gains qu’il en tirera, il apportera de lui-même, comme il doit, aux travaux antérieurement livrés tousles changements qu’il faut. […] Une fausse nouvelle lui apprend que le Gaulois a été tué dans les jeux : elle s’aperçoit qu’elle l’adore. […] si j’ai été charmé d’y trouver, au lieu de quelque combinaison de faits plus ou moins nouvelle, un grand effort, souvent heureux et toujours loyal, pour rendre des choses longuement vues et profondément senties, et si, enfin, le sentiment de mélancolique résignation dans lequel se résout cette œuvre imparfaite, mais sincère, m’a pénétré moi-même au point de me rendre presque insensible à ses défauts ?
Il se figure toujours qu’il va dans le bois, qu’il s’y glisse sans bruit à pas furtifs, en écartant les branches, qu’il approche, puis approche encore, et qu’il chasse « les mouches répandues sur la chair par files épaisses, comme des monceaux de groseilles séchées. » Et toujours il aboutit à l’idée de la découverte ; il en attend la nouvelle, écoutant passionnément les cris et les rumeurs de la rue, écoutant lorsqu’on sort ou lorsqu’on entre, écoutant ceux qui descendent et ceux qui montent.
Il comprendrait que cette destruction et l’affaiblissement de ses liens avec le gouvernement politique des peuples est moins pour l’Église une perte qu’un allègement ; que le catholicisme reprend ainsi son vrai caractère, et que l’annonce de l’éternelle « bonne nouvelle » en peut devenir plus libre et plus efficace.
Il annonce lui-même la nouvelle à Lia, sous couleur de la consulter.