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332. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre iv »

Un grand nombre d’eux en sont originaires. […] Je vous suis, ainsi que tous les miens, profondément reconnaissant de la sympathie qu’un grand nombre d’entre vous nous ont exprimée, et que tous éprouvent, j’en suis certain. […] Un grand nombre de protestants sont originaires d’Alsace…‌ Là-dessus, M. 

333. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXIV. Siècles de barbarie. Renaissance des lettres. Éloges composés en latin moderne, dans le seizième et le dix-septième siècles. »

Au treizième, parurent tous ces docteurs qui jouèrent un si grand rôle dans leur temps, et qui sont si peu lus dans le nôtre, dont quelques-uns sont au nombre des saints, mais qui ne sont plus au nombre des écrivains célèbres. […] Gustave-Adolphe fut célébré par un grand nombre d’orateurs.

334. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XVIII. Des Livres sur l’Art Militaire & sur les sciences qui y ont rapport. » pp. 370-378

On a augmenté le nombre de ces livres si utiles aux éleves de Mars, en exécutant avec toutes les beautés typographiques le bel ouvrage intitulé l’Art de la Guerre, par M. le Maréchal de Puisegur. […] La Géométrie pratique, a été traitée dans un grand nombre de livres.

335. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 6, que dans les écrits des anciens, le terme de chanter signifie souvent déclamer et même quelquefois parler » pp. 103-111

Ciceron dit encore dans un autre ouvrage que les poëtes comiques ne faisoient presque pas sentir le nombre et le rithme de leurs vers, afin qu’ils ressemblassent davantage aux conversations ordinaires. […] Nous avons même des comedies de cette espece, et l’on sçait bien pourquoi nous n’en avons pas un plus grand nombre.

336. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « X »

Léon Blum, dont j’aime, d’ailleurs, le talent très clair, est du nombre de ces critiques qui font vraiment trop d’honneur à mon invention. […] La première rédaction peut fournir d’excellentes choses ; les corrections des auteurs prouvent que le travail peut en donner d’aussi bonnes et en aussi grand nombre.

337. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre ix »

Un grand nombre de croyants communièrent dans la boue.‌ […] Le plus grand nombre furent mises en commun.

338. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — III »

Taine, qui pour Sainte-Beuve professait une admiration à peu près complète, ne souscrirait-il pas au jugement de cet écrivain : « Tant qu’on ne s’est pas adressé sur un auteur un certain nombre de questions et qu’on n’y a pas répondu, on n’est pas sûr de le tenir tout entier. — Que pensait-il en religion ? […] C’est la faculté de comprendre qu’il faudrait donner à un certain nombre de personnes.‌

339. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre quatrième. La propagation de la doctrine. — Chapitre II. Le public en France. »

Il a contre lui le dépit de tous ceux qui se croient frustrés dans la distribution des emplois et des grâces, non seulement la noblesse de province qui reste à la porte504 pendant que la noblesse de cour mange le festin royal, mais encore le plus grand nombre des courtisans, réduits à des bribes, tandis que les favoris du petit cercle intime engloutissent tous les gros morceaux. […] Nombre de principes ne sortent pas de l’étage supérieur ; ils y demeurent à l’état de curiosités ; ce sont des mécaniques délicates, ingénieuses, dont volontiers on fait parade, mais dont presque jamais on ne fait emploi. […] À peine osent-ils se montrer dans les rues sans être hués… Comme notre nation et notre siècle sont bien autrement éclairés » qu’au temps de Luther, « on ira jusqu’où on doit aller ; on bannira tous prêtres, tout sacerdoce, toute révélation, tout mystère… » — « On n’ose plus parler pour le clergé dans les bonnes compagnies ; on est honni et regardé comme des familiers de l’inquisition… Les prêtres ont remarqué cette année une diminution de plus d’un tiers dans le nombre de leurs communiants. […] J’en citerais nombre d’autres, M. de Grimaldi, le jeune et galant évêque du Mans, qui prend pour grands vicaires ses jeunes et galants camarades de classe, et fait de sa maison de campagne à Coulans un rendez-vous de jolies dames520. […] Le prince de Bauffremont, les présidents de Vezet, de Chamolles, de Chaillot, nombre d’autres seigneurs en Franche-Comté, suivent l’exemple du roi en affranchissant leurs serfs550.

340. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre deuxième »

De ce nombre est l’idée de l’infini. […] Il se jette à chaque instant hors de la raison générale, qu’il n’a pas d’ailleurs reconnue ; et bon nombre de ces délicatesses de pensée et d’expression, de ces nuances dont son style est chargé, ne peuvent passer de son esprit dans l’esprit de ses lecteurs. […] Je l’ai dit du reste, on n’imite d’un auteur que le tour d’esprit ou les défauts de l’individu ; on n’imite pas ce qui est de l’homme ; et c’est une mauvaise mesure de la grandeur d’un écrivain, que le nombre de ses imitateurs. […] Ce grand nombre d’imitateurs ne rehausse pas la gloire du modèle ; il prouve tout au plus que ses défauts venaient du mauvais emploi qu’il a fait de grandes qualités, et que ses contemporains ont été médiocres. […] Peut-être même sont-elles inaccessibles à bon nombre d’esprits, ou trop peu cultivés ou trop indifférents à ces grandes matières : mais la faute n’en est jamais à la langue.

341. (1893) Des réputations littéraires. Essais de morale et d’histoire. Première série

Beaucoup d’hommes, la plupart sans doute, croient tout ce qu’ils veulent ; un certain nombre, cependant, ne croit que ce qu’il peut. […] Je suis au nombre des faibles, comme le reste de ma confession religieuse va le montrer. […] Mais si l’on considère le nombre des œuvres non plus simplement fameuses, mais connue », mais lues et toujours étudiées, réellement immortelles, actuellement vivantes, dans son rapport avec le nombre des auteurs renommés, toute hésitation cesse : on se sent confondu devant l’infériorité effrayante du chiffre, devant l’énormité de la disproportion. […] Les lettres de Mme de Sévigné sont quelquefois l’objet, de la part d’un petit nombre de lectrices, d’une curiosité vite lassée. […] Ohnet n’a pas réduit d’une unité le nombre de ses lectrices ni le chiffre de ses tirages.

342. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome IV pp. -328

La congrégation fut à la veille de sa ruine : quelques-uns se soumirent ; d’autres s’absentèrent pour un temps ; un grand nombre quitta l’oratoire : Pasquier Quesnel fut de ce nombre. […] Le cardinal de Noailles étoit à la tête de ces derniers, au nombre de sept. […] Le nombre de ses disciples montoit, de son vivant, à cinq mille. […] Elles cessèrent d’être cultivées par le plus grand nombre. […] On rapporta le nombre d’actes & la rigueur des examens qu’il faut subir pour en être.

343. (1887) Discours et conférences « Discours prononcé à Tréguier »

À part un très petit nombre d’êtres, dont il sera possible de diminuer indéfiniment le nombre, il n’y a pas de déshérités du bonheur ; notre bonheur, sauf de rares exceptions, est entre nos mains.

344. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Discours sur le système et la vie de Vico » pp. -

Cependant on peut insister : en supposant qu’un peuple entier ait été poète, comment put-il inventer les artifices du style, ces épisodes, ces tours heureux, ce nombre poétique.... […] Quant au nombre musical et poétique, il est naturel à l’homme ; les bègues s’essaient à parler en chantant ; dans la passion, la voix s’altère et approche du chant. […] Mais il admira la physique des stoïciens qui composent l’univers de points, comme les platoniciens le composent de nombres. […]   Le second volume renferme quelques opuscules et un grand nombre de lettres, en italien. […] Ajoutez à cette liste des ouvrages latins de Vico, un grand nombre de belles inscriptions.

345. (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIIe entretien » pp. 223-287

C’est ainsi que le modeste et mélancolique Xavier de Maistre, toujours doutant de lui et toujours ajournant sa gloire, publiait à un petit nombre d’exemplaires, pour quelques amis de régiment et pour quelques voisins de campagne, le Lépreux de la cité d’Aoste, cet évangile des infirmes, ce manuel des lits de douleur, la plus chaude larme qui soit tombée dans la nuit du cœur désespéré et résigné d’un misérable, pour arracher des ruisseaux d’autres larmes sympathiques aux yeux des hommes sensibles dans ce siècle. […] Mais je ne veux être qu’amateur, dilettante, selon le mot des Italiens : c’est le meilleur rôle dans tous les arts, et même dans toutes les carrières de la vie civile ; on goûte, on jouit, on juge, on s’essaye, et on ne se compromet pas ; on a, en un mot, des admirateurs, et on n’a point d’ennemis. » III C’est à ce double sentiment d’instinct de la gloire et de peur du bruit dans ces hommes délicats et exquis, appelés amateurs ou dilettanti, qu’on doit ces petits volumes diminutifs du génie, sourdines de la gloire, qui se publient de temps en temps à un si petit nombre de pages et à un si petit nombre d’exemplaires qu’on ne les affiche pas sur les étalages de libraires, mais qu’on les glisse seulement de la main à la main entre quelques amis discrets, comme une confidence du talent échappée à l’imprudence du poète. […] XIII Son petit livre rappelle au premier coup d’œil ces poètes condensés en sonnets d’or et d’ivoire qui, tels que Pétrarque, Michel-Ange, Filicaïa, Monti, incrustent une idée forte, un sentiment patriotique, une larme amoureuse dans un petit nombre de vers robustes, gracieux ou tendres, vers polis comme l’ivoire, que ces poètes miniaturistes façonnent non pour le temps, mais pour l’éternité. […] Il écrit, le front haut, sur des feuilles sans nombre, Sans courber comme nous sa taille sous l’effort, Dans l’œuvre de l’esprit attitude du fort. […] J’appris, dans une longue conversation, que cette jeune fille était une Irlandaise, d’une famille aristocratique et opulente dans l’île d’Émeraude ; qu’elle était fille unique d’une mère veuve qui la faisait voyager pour que l’univers fût son livre d’éducation, et qu’elle épelât le monde vivant et en relief sous ses yeux, au lieu d’épeler les alphabets morts des bibliothèques ; qu’elle cherchait à connaître dans toutes les nations les hommes dont le nom, prononcé par hasard à ses oreilles, avait retenti un peu plus profond que les autres noms dans son âme d’enfant ; que le mien, à tort ou à raison, était du nombre ; que j’avais parlé, à mon insu, à son imagination naissante ; qu’enfant, elle avait balbutié mes poèmes ; que, plus tard, elle avait confondu mon nom avec les belles causes perdues des nations ; que, debout sur les brèches de la société, elle avait adressé à Dieu des prières inconnues et inexaucées pour moi ; que, renversé et foulé aux pieds, elle m’avait voué des larmes.… les larmes, seule justice du cœur qu’il soit donné à une femme de rendre à ce qu’elle ne peut venger ; qu’elle était poète malgré elle ; que ses émotions coulaient de ses lèvres en rythmes mélodieux et en images colorées.

346. (1920) Enquête : Pourquoi aucun des grands poètes de langue française n’est-il du Midi ? (Les Marges)

Au contraire, un bon nombre de nos grands prosateurs, des originaux, des parfaits, sont du Midi… Certainement ce n’est pas un hasard ! […] Qu’il y ait depuis quelques années bon nombre de poètes rigoureusement méridionaux honorant les lettres françaises et la langue d’oui (je ne les nommerai pas, je laisse prudemment ce soin à nos neveux) cela n’infirme en rien ma thèse, bien au contraire. […] En ce cas, il faudrait voir dans l’énorme supériorité du nombre de grands écrivains nés dans la France du Nord un effet de l’histoire même de notre développement en tant que nation. […] Déjà Jules Lemaître avait remarqué que le Midi fournissait au Parlement le plus grand nombre d’avocats politiciens et d’orateurs redoutables. […] Il y avait un assez grand nombre d’aventuriers gascons, précisément, dans l’armée de Guillaume le Conquérant, duc de Normandie.

347. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Romans et nouvelles » pp. 3-80

cette pénalité du silence continu, ce perfectionnement pénitentiaire, auquel l’Europe n’a pas osé cependant emprunter ses coups de fouet sur les épaules nues de la femme, cette torture sèche, ce châtiment hypocrite allant au-delà de la peine édictée par les magistrats et tuant pour toujours la raison de la femme condamnée à un nombre limité d’années de prison, ce régime américain et non français, ce système Auburn, j’ai travaillé à le combattre avec un peu de l’encre indignée qui, au xviiie  siècle, a fait rayer la torture de notre ancien droit criminel. […] Eh bien, au moment de me mettre à ce travail, je trouve que les livres écrits sur les femmes par les hommes, manquent, manquent… de la collaboration féminine, — et je serais désireux de l’avoir, cette collaboration, et non pas d’une seule femme, mais d’un très grand nombre. […] Il y a aujourd’hui plus de trente ans que je lutte, que je peine, que je combats, et pendant nombre d’années, nous étions, mon frère et moi, tout seuls, sous les coups de tout le monde. […] Préface de la seconde édition (1876) Ce livre, publié à très petit nombre, et épuisé depuis des années, a paru portant sur sa couverture : Une voiture de masques. […] La langue française, d’après le dictionnaire de l’Académie, est peut-être, de toutes les langues des peuples civilisés du monde, la langue possédant le plus petit nombre de mots.

348. (1707) Discours sur la poésie pp. 13-60

Le nombre et la cadence chatouillent l’oreille ; la fiction flate l’imagination ; et les passions sont excitées par les figures. […] Ce que l’ode a d’essentiel, est précisément sa forme ; j’entens ce nombre et cette cadence, différente selon les langues, mais qui dans quelque langue que ce soit, lui est toujours particuliére. […] Parmi nous, elles ne se chantent point ; et leur harmonie consiste seulement dans l’égalité des stances, dans le nombre et l’arrangement des rimes, et dans certains repos mesurés qu’on doit ménager exactement dans chaque strophe. […] J’ai donc traduit cinq de ses odes en strophes réguliéres, où j’ai tâché de rendre toutes ses idées, presque toujours dans le même nombre de vers, qu’elles sont rendues dans l’original. […] Si cependant le mérite peut excuser ce defaut, Malherbe est assez justifié, puisque tout le monde est convenu avec lui de la perfection de ses vers : mais sa gloire en seroit-elle moins grande, quand on ne le compteroit pas lui-même au nombre de ses admirateurs ?

349. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire de la littérature française, par M. D. Nisard. Tome iv. » pp. 207-218

Duguet, Rollin, sont en revanche extrêmement loués, et rangés ensemble, avec un petit nombre, « dans la douce famille des esprits conservateurs ». […] Le dernier chapitre, consacré aux principaux auteurs du xixe  siècle, et qui condense un si grand nombre de jugements en termes frappants et concis, prouverait, une fois de plus, s’il en était besoin, la parfaite sincérité de l’auteur, sa bienveillance unie à ce fonds de sévérité qu’elle corrige bien souvent et qu’elle tempère même jusqu’à la faveur, dès qu’il y entre un peu d’amitié ; son scrupule à ne tirer son impression que de lui, de son propre esprit, et de l’écrivain à qui il a directement affaire, sans s’amuser aux accessoires et aux hors-d’œuvre ; son attention à choisir, à peser chaque mot dans la sentence définitive qu’il produit. […] Goethe l’a vu et l’a exprimé avec sa supériorité de critique et de naturaliste : « Lorsqu’une famille s’est fait remarquer, dit-il, durant quelques générations par des mérites et des succès divers, elle finit souvent par produire dans le nombre de ses rejetons un individu qui réunit les défauts et les qualités de tous ses ancêtres, en sorte qu’il représente à lui seul sa famille entière.

350. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « VICTORIN FABRE (Œuvres publiées par M. J. Sabbatier. Tome Ier, 1845. » pp. 154-168

Mais savez-vous bien que cela donne envie à quelques-uns de ceux qui ont connu Victorin Fabre et qui voudraient d’ailleurs observer le respect dû à sa mémoire (et je suis du nombre), que cela leur donne envie de dire tout net que cet écrivain de talent était surtout un écrivain de labeur, qu’il pensait peu, hormis dans les sillons déjà tracés, que sa rhétorique, pour ne s’être pas faite à temps au collége, se prolongea trop longtemps dans les concours académiques, que ces concours académiques où il triompha coup sur coup en vers et en prose ne firent jamais de lui qu’un magnifique écolier, que son front de lauréat ploya, à la lettre, sous le poids de ses couronnes, et que, dès qu’un premier échec l’eut jeté hors de l’arène des concours, on ne retrouva plus en lui, devant le grand public, qu’un talent fatigué et non pas un esprit supérieur ? […] Victorin Fabre lui-même manqua essentiellement de l’exquis en littérature ; après ses premiers essais, qui ont du ton, du nombre, du mouvement, des passages d’éclat, de nobles pensées, mais qui ne sont que d’un disciple encore, on put croire un moment qu’il allait se dégager et prendre son essor avec aisance ; l’Éloge de La Bruyère donnait lieu de l’espérer ; mais l’Éloge de Montaigne, remarquable pourtant, ne tint pas cette promesse ; l’auteur, en cet heureux sujet, n’eut rien de libre ni de léger ; en voulant approfondir, il s’aheurta, il fut rocailleux, il commençait à se montrer pesant. […] le jour où vous écriviez cette lettre, vous avez voulu jouer au Diderot. — Notez bien pourtant qu’au nombre des juges qui se détachèrent alors de Victorin était Fontanes.

351. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. Victor Vousin. Cours de l’histoire de la philosophie moderne, 5 vol. ix-18. »

Ajoutons vite que ce dernier aspect n’a prévalu si complètement que parce qu’il est le plus riche, le plus brillant et le plus saisissable pour le grand nombre des esprits. […] Il y a quelques écrivains de notre temps, en très-petit nombre qui ont un don bien rare, ou plutôt une heureuse incapacité : ils ont beau écrire en courant et improviser, ils ne sont jamais en danger de rien rencontrer qui soit contre le goût et le génie de la langue. […] Cousin est du petit nombre dont le talent suffit à la double dépense, que dis-je ?

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